[Présentation de traduction] « Kokin Waka Shû » par Michel Vieillard-Baron (samedi 3 décembre 2022, 17h)

La Librairie Le Phénix vous invite à rencontrer Michel Vieillard-Baron pour une présentation de sa traduction :

Kokin Waka Shû
Samedi 3 décembre 2022 à partir de 17h
72 boulevard de Sébastopol, 75003 Paris

Afin de mieux vous accueillir, merci de confirmer votre présence auprès de la librairie Le Phénix.
Téléphone : 01 42 72 70 31; lien vers le site Internet de la librairie.

[Conférence] « Après la smart city, quelle révolution numérique ? Enjeux de la digitalisation et de la mise en données des sociétés urbaines » (jeudi 24 novembre 2022, en ligne, 18h-20h JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence en ligne, avec traduction simultanée, intitulée :


« Après la smart city, quelle révolution numérique ?
Enjeux de la digitalisation et
de la mise en données des sociétés urbaines »
Jeudi 24 novembre 2022, de 18h à 20h, heure japonaise
En ligne, avec traduction simultanée

En 2008 était formalisé par IBM le modèle de smart city, ou ville « intelligente », correspondant à la diffusion du numérique dans les infrastructures urbaines afin d’en optimiser le fonctionnement. Près de 15 ans plus tard, une nouvelle génération de technologies numériques, telles que la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle, les voitures et les drones autonomes, ou encore le déploiement de la robotique dans les espaces publics, appelle à de nouvelles réflexions sur la production et l’utilisation des données personnelles, la surveillance des individus, la gouvernance des espaces urbains, ou le rapport entre espaces publics et corps. Quels sont les enjeux sociaux et politiques de cette nouvelle révolution numérique des espaces urbains ? Quels sont leurs impacts sur les modes d’habiter et, plus largement, sur les régimes politiques contemporains ?

Ola SÖDERSTRÖM

Professeur de géographie humaine à l’université de Neuchâtel. Ses recherches récentes portent sur les géographies urbaines de la santé mentale et les technologies et les données comme forme de pouvoir dans le développement urbain. Sur ce second thème, il prépare actuellement l’ouvrage Data Power in Action. Urban Data Politics in Times of Crisis (Bristol University Press, co-édité avec Ayona Datta).

KUDO Hiroko

Professeure en politiques publiques et en gestion à la Faculté de droit de l’université Chūō. Ses principaux sujets de recherche comprennent la théorie de la gouvernance, la gouvernance multi-niveaux, la gouvernance numérique, ainsi que les politiques de Technologies de l’Information et de la Communication et de l’innovation. Elle a publié de nombreux articles, dont How are Citizens Involved in Smart Cities?: Analyzing citizen participation in Japanese « Smart Communities » (avec Benoit Granier).

HOSONO Sukehiro

Professeur émérite à la faculté de politiques publiques de l’université Chūō, dont il a été doyen. Ancien président de la Japan Association of Planning and Public Management, il siège dans divers comités consultatifs et experts du ministère japonais des Finances. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié notamment publié Smart communities : de la régénération urbaine à la régénération japonaise (スマートコミュニティ: 都市の再生から日本の再生へ) en 2000 et plus récemment Équations pour réussir l’espace central de la ville – nouvelle perspective publique de « l’aménagement de la ville » (中心市街地の成功方程式―新しい公共の視点で考える“まちづくり”).

KUBO Tomoko

Maîtresse de conférences à la faculté des sciences de l’environnement et de la vie de l’Université de Tsukuba. Géographe spécialiste de l’urbain, elle a publié de nombreux ouvrages, dont The Rise in Vacant Housing in Post-growth Japan (avec Yui Yoshimichi) et Divided Tokyo: Disparities in Living Conditions in the City Center and the Shrinking Suburbs. Son intense activité de recherche lui a valu de recevoir le prix Early Career Award lors du congrès du centenaire de l’Union Internationale des Géographes, en 2022 à Paris.

Modérateur : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJSoutien : Réseau de recherche international du CNRS « Sustain Asia », Unités Mixtes des Instituts français de recherche à l’étranger d’Asie (CEFC Hong Kong, CSH Delhi, IFP Pondichéry, IRASEC Bangkok)

Inscriptions en cliquant sur ce lien.

[Conférence] « Les aimables ermites du Japon » – Frédéric Girard (jeudi 24 novembre 2022 à partir de 18h30)

Frédéric GIRARD, Directeur d’Études honoraires à l’École Française d’Extrême-Orient (EFEO) donnera une conférence intitulée :

« Les aimables ermites du Japon »
Jeudi 24 novembre 2022 à partir de 18h30
Société des Études Euro-Asiatiques
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris

Le Japon a vu naître, suite aux bouleversements de la société médiévale, des formes de bouddhisme qui ont étonné les Occidentaux : ce sont des ermites artistes ou des moines mariés qui auraient été des guides pour la société, animés d’idéaux altruistes au sein d’une communauté d’où le divin est absent et où la nature humaine focalise l’attention. Certains offrent l’aspect de profanes à peine habillés en moines, mais « spirituels » dans leurs idéaux et leur action. Qu’en est-il exactement ? Le conférencier compte présenter quelques formes de cet érémitisme qui est un socle et un vecteur de plusieurs aspects de la culture japonaise, où devenir moine n’implique pas de renoncer à la société… au contraire. Le modèle en est Dōgen, ainsi que d’autres comme Myōe, Eison, Ippen, Shinran, que l’on compte parmi  les principaux « réformateurs » du bouddhisme japonais.L’époque prémoderne a vu surgir des ermites profanes dont un roman du XVIIe siècle brosse un tableau pris sur le vif, qui ont pour idéaux Kamo no Chōmei et Yoshida Kenkō. 

Lieu de la conférence

Société des Études Euro-Asiatiques, Musée du quai Branly – Jacques Chirac
Salle d’Atelier 1, 222 rue de l’Université, 75007 Paris

[ Conférence] « Une logique institutionnelle de la stratégie d’européanisation des multinationales japonaises » Louis-Caleb Remanda (vendredi 2 décembre 2022, 10h-12h)

Dans le cadre de l’Axe de travail de l’équipe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE), César Castellvi et Julien Martine vous invitent à participer à la prochaine conférence, en ligne, intitulée :

« Une logique institutionnelle de la stratégie
d’européanisation des multinationales japonaises »
Louis-Caleb Remanda,
enseignant à l’Université de Versailles-Saint-Quentin / Paris Saclay
Vendredi 2 décembre 2022, de 10h à 12h, heure de Paris

Résumé

Si l’industrialisation du Japon n’a été possible que grâce à un fort ancrage politique,
économique, social et culturel de la part des institutions nationales, celle-ci a engendré
de grosses impressions quant à la haute performance de son économie et de
l’émergence d’un certain nombre de grandes entreprises sur la scène mondiale, dès
le début des années 1980. Ces grandes entreprises ont entamé ainsi le projet de
devenir internationales, par le biais de la stratégie de « régionalisation ». La
régionalisation, issue de l’internationalisation, se révèle comme un processus
dynamique permettant d’accéder à des marchés étrangers sans barrières fixes,
arrangeant les entreprises à vendre leurs produits et services dans des cadres plus
circonscrits que des pays ; à savoir les régions. En se basant sur des référentiels
théoriques en Management Stratégique et en Management International, la
communication suivante se focalise sur les opérations stratégiques des entreprises
multinationales (EMNs) japonaises en matière de régionalisation européenne
(Européanisation). Elle consistera en une brève revue de littérature portant sur
l’approche des Japonais en matière d’internationalisation, et les enjeux
organisationnels avant d’aborder, par des études de cas, les spécificités du choix
stratégique régional en Europe.

Louis-Caleb Remanda

Jeune chercheur en sciences de gestion au sein du LAREQUOI, Laboratoire de Management de l’Université de Versailles-Saint-Quentin /Paris Saclay. Il a récemment soutenu sa thèse de doctorat portant sur les relations multinationales au sein des entreprises japonaises opérant en Europe. Enseignant à l’ISM – IAE de Versailles Saint-Quentin et à l’IUT de Mantes-en-Yvelines, ses intérêts dans la recherche et ses publications sont axés en Management Stratégique et en Relations Internationales.

Pour participer à cette conférence, vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.

[Conférence] « Le temps de la grande piraterie japonaise – Transformation des circulations maritimes en mer de Chine orientale, 1350-1419 » (vendredi 25 novembre 2022, 17h30-19h00)

La Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir de vous inviter à la conférence de Damien Peladan, lauréat 2022 du Prix Shibusawa Claudel :

Le temps de la grande piraterie japonaise
« Transformation des circulations maritimes en mer de Chine orientale, 1350-1419 »
Vendredi 25 novembre 2022, de 17h30 à 19h00
Maison de la culture du Japon à Paris

Jusqu’alors dominée par l’activité des marchands chinois — à tel point d’ailleurs que la période s’étalant du ixe au milieu du xive siècle soit parfois qualifiée de « temps des marchands chinois » —, la mer de Chine orientale fut plongée à partir de 1350 dans une profonde crise déclenchée par l’irruption soudaine de groupes de pirates émanant de l’archipel japonais. Organisés en flottes rassemblant bien souvent plusieurs centaines de navires et milliers d’individus qui écumaient année après année les côtes coréennes et chinoises, ces pirates devinrent dans la seconde moitié du xive siècle et début du xve siècle les principaux acteurs des circulations humaines et matérielles dans l’espace maritime est-asiatique. À la fois symptôme de la déliquescence des systèmes politiques et socioéconomiques et facteur aggravant de cette instabilité générale, ces flottes déferlèrent de façon quasi ininterrompue sur les littoraux du continent jusqu’à leur déclin abrupt dans les années 1420, sous l’effet combiné de l’action militaire coréenne et chinoise mais aussi de nouvelles stratégies diplomatiques et économiques mises en place par les pouvoirs continentaux. La présente thèse de doctorat se propose de jeter un éclairage nouveau sur ce pan d’histoire de la mer de Chine orientale en expliquant en quoi la période 1350-1419, que nous avons baptisée le « temps de la grande piraterie japonaise », se démarque du « temps des marchands chinois » qui l’a précédé du point de vue du fonctionnement général des circulations maritimes, qu’elles soient humaines, matérielles ou encore techniques, et dans quelle mesure la piraterie fut partie prenante de ces changements.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 en hommage à Eiichi Shibusawa et à Paul Claudel, récompense chaque année deux textes de haut niveau en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, l’un rédigé en français sur le Japon et l’autre rédigé en japonais sur la France. La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise, co-organisatrices du volet français, inviteront le lauréat de l’édition 2022, Damien Peladan à venir présenter son travail devant le grand public.

Damien Peladan

Docteur en Histoire de l’Asie orientale de l’université Paris Cité et maître de conférences en études coréennes à l’université Bordeaux Montaigne (D2IA : Dynamiques, Interactions, Interculturalité Asiatiques – UMRU 24140). Ses recherches portent sur l’histoire maritime de l’Asie orientale à l’époque médiévale, et en particulier à la question de la piraterie japonaise en mer de Chine orientale aux XIVe et XVe siècles.

Conférence en français; inscription obligatoire sur le site de la MCJP.

Lire la thèse de Damien Peladan.

Plus d’information sur le Prix Shibusawa Claudel.

Maison de la culture du Japon à Paris – 101 bis quai Jacques Chirac – 75015 Paris

[Soutenance de thèse] « Langage et visuel : pour une lecture de l’efficacité esthétique dans l’oeuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916) » par Agathe Tran (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 13h)

Agathe Tran a le plaisir de vous convier à la soutenance de sa thèse en littérature japonaise moderne, intitulée :

« Langage et visuel : pour une lecture de l’efficacité esthétique dans l’oeuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916) »
Vendredi 2 décembre 2022, à partir de 13h00
Salle 481C (UFR LCAO), Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris

Résumé

Cette thèse est une étude poétique de l’inspiration visuelle dans l’œuvre fictionnelle de Natsume Sōseki (1867-1916). Plutôt que la question de la peinture, déjà amplement commentée, nous avons choisi d’interroger comment cet auteur réinvente par le langage une forme d’efficacité esthétique. L’hypothèse principalement défendue est que Sōseki exploite des stratégies d’écriture pour figurer et « faire image » avec les mots. La réflexion se construit autour de trois thèmes qui réaménagent le rapport entre langage et visuel : le détournement du pictural, la mise en cause de la mimèsis et le travail sur la métaphore. L’imaginaire artistique déclenche d’abord le passage à la fiction et des effets de forme de la peinture sont transposés dans une série de courts récits. Un glissement s’opère ensuite du tableau vers le dispositif du paysage qui s’accompagne d’une description plus élaborée des expériences visuelles dans les premiers romans. Sōseki réaffirme enfin le pouvoir structurant des figures poétiques dans ses grands romans et parvient à faire fonctionner le texte littéraire comme une métaphore de l’image. Nous montrons ainsi que la fascination de l’auteur pour le visuel façonne son œuvre de bout en bout, de la collection d’images à la formation d’une esthétique originale fondée sur la fiction.

Jury

Le jury sera composé de :

  • Madame Cécile Sakai, Professeure des Universités émérite (Université Paris Cité), directrice de thèse
  • Monsieur Emmanuel Lozerand, Professeur des Universités (Inalco), rapporteur et examinateur
  • Madame Marianne Simon-Oikawa, Professeure des Universités (Université Paris Cité), examinatrice
  • Madame Martine Créac’h, Professeure des Universités émérite (Paris 8), examinatrice
  • Monsieur Dan Fujiwara, Maître de Conférences (Toulouse II), examinateur

La soutenance sera suivie d’un pot aux alentours de 17h, auquel vous êtes chaleureusement convié(e)s. Afin d’organiser au mieux cet événement, il vous est demandé de confirmer votre présence à l’adresse suivante : agathe.tran@laposte.net

[Agrégation] Planning de cours de préparation à l’agrégation, session 2023

Le planning des cours de préparation à l’agrégation, organisés conjointement par l’Inalco et l’Université Paris Cité, est le suivant, à la date du 13 novembre 2022 :

  • Samedi 3 décembre : 13h-15h : Y. NAKAMURA (Grammaire); 15h-17h : I. KONUMA (Japon contemporain)
  • Samedi 10 décembre : 13h-15h : A. ROY (Histoire, Taishō); 15h-17h : B. GIROUX (Version)
  • Samedi 17 décembre : 13h-15h : Y. NAKAMURA-DELLOYE (Grammaire); 15h-17h : A. NAKAJIMA (Thème)
  • Samedi 7 janvier 2023 : 13h-15h : B. GIROUX (Version); 15h-17h : A. BAYARD-SAKAI (Littérature, Tanizaki)
  • Samedi 14 janvier 2023 : 13h-15h : A. ROY (Histoire, Taishō); 15h-17h : T. GARCIN (Littérature, Mishima)
  • Samedi 21 janvier 2023 : 13h-15h : T. GARCIN (Littérature, Mishima); 15h-17h : A. BAYARD-SAKAI (Littérature, Tanizaki)
  • Samedi 28 janvier 2023 : 13h-15h : I. KONUMA (Japon contemporain); 15h-17h : A. NAKAJIMA (Thème)

Compte tenu de la situation sanitaire, les cours se dérouleront en visioconférence (sur Zoom). Les personnes désireuses de suivre les cours sont invitées à prendre contact avec l’enseignant responsable.

  • Anne BAYARD-SAKAI : anne.bayardsakai[a]orange.fr
  • Thomas GARCIN : garcinthomas[a]gmail.com
  • Benjamin GIROUX : benjamin.giroux[a]inalco.fr
  • Isabelle KONUMA : isabelle.konuma[a]inalco.fr
  • Akiko NAKAJIMA : akiko.nakajima[a]u-paris.fr
  • Yayoi NAKAMURA : yayoi.nakamura[a]inalco.fr
  • Alexandre ROY : alexandre.roy[a]inalco.fr

[Colloque] « Le patrimoine industriel en France et au Japon : les dimensions historique, sociale et économique de sa mise en valeur » (vendredi 18 et samedi 19 novembre 2022)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au colloque franco-japonais intitulé :

« Le patrimoine industriel en France et au Japon : les dimensions historique, sociale et économique de sa mise en valeur »
Vendredi 18 novembre 2022, 16h45-20h30 heure japonaise
Samedi 19 novembre 2022, 9h45-18h30 heure japonaise

Le colloque aura lieu à l’Auditorium et sera également diffusé en direct sur Zoom avec traduction simultanée.

Présentation

Le Japon et la France portent depuis trois décennies un intérêt particulier à leur patrimoine industriel. La reconnaissance du patrimoine industriel régional est un enjeu économique et social pour les collectivités locales, les entreprises, le milieu associatif et les populations des territoires qui ont souffert des restructurations industrielles. Au-delà de sa dimension touristique et mémorielle, le patrimoine industriel est aussi en enjeu pour la recherche historique et archéologique. Cependant, comment déterminer ce qui peut être considéré comme un patrimoine digne d’être conservé ? Au cours de ce colloque nous tenterons d’aborder le patrimoine industriel comme une construction sociale, par laquelle des institutions ou des groupes d’individus décident de distinguer et de protéger un objet, matériel ou immatériel, selon des critères hétérogènes et évolutifs par nature. On peut citer l’esthétique de l’objet (architecture remarquable, cheminées, tours de puit), son importance historique (le charbon moteur de l’industrialisation) mais aussi le poids de l’industrie dans l’organisation sociale et culturelle locale et son empreinte sur les territoires. En effet, le patrimoine industriel ne concerne pas seulement les sites et leurs équipements de production : il s’applique également à toutes les infrastructures sociales, économiques, culturelles, ou sportives construites dans le cadre d’une activité productive pour assurer les conditions de vie des salariés, aux collections d’objets scientifiques et techniques bâties et aux paysages.

Conférenciers

ASAKARASU Kazumi (Musée d’histoire de l’industrie du charbon de la ville de Tagawa), Serena BONCOMPAGNI (EHESS), Jean-François CARON (maire de Loos-en-Gonelle, à distance), Simon EDELBLUTTE (univ. de Lorraine), Marion FONTAINE (Sciences Po), FUKUMOTO Hiroshi (Musée d’histoire de l’industrie du charbon de la ville de Tagawa), HORIKAWA Saburō (univ. Hōsei), INAZUKA Hiromi (Ville de Tomioka), ITŌ Takashi (Industrial Heritage Information Center), NAKAMURA Naofumi (univ. de Tokyo), Christian POLAK (FFJ-EHESS), SHIMAZAKI Naoko (univ. Waseda), Karine SPRIMONT (Centre historique minier de Lewarde), TAKEDA Haruhito (directeur des archives au Mitsui bunko), Pierre VERNUS (univ. Lumière Lyon 2)

Modérateurs

Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ), YAGO Kazuhiko (univ. Waseda), Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ)

Inscriptions en présentiel

Vendredi 18 novembre : www.mfj.gr.jp/agenda/2022/11/18/2022-11-18_colloque_patrimoine/

Samedi 19 novembre : www.mfj.gr.jp/agenda/2022/11/19/2022-11-19_colloque_patrimoine/

Inscriptions en ligne sur la plateforme Zoom

Vendredi 18 novembre : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_ImK_jy1hT5WFOALezs6GEQ

Samedi 19 novembre : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_8KNQ3rCmRBKJ66Mq4tM0kQ

Programme à télécharger en cliquant sur ce lien.

[Conférence] « Islamic Art and Japan » Tomoko Masuya (lundi 21 novembre 2022, 10h30-12h30)

Dans le cadre du Séminaire Sciences et savoirs de l’Asie orientale dans la mondialisation (Catherine JAMI, Frédéric OBRINGER, Huiyi WU, Bing ZHAO) de l’EHESS, Tomoko MASUYA, professeure de l’Université de Tokyo invitée de l’EHESS, donnera une conférence intitulée :

« Islamic Art and Japan »
Lundi 21 novembre 2022, 10h30-12h30

Cette conférence sera donnée en anglais et aura lieu en présentiel au Bâtiment EHESS-Condorcet, salle 25-A. Vous pourrez également suivre le séminaire sur Zoom à l’adresse suivante (lien permanent pour l’année) : https://cnrs.zoom.us/j/94352328975?pwd=cXE2MnI5cjNLMW10bm5YbWlhdXgrdz09

ID de réunion : 943 5232 8975
Code secret : LHCA8y

Programme intégral du séminaire pour l’année 2022-2023

21 novembre 2022 : Tomoko Masuya (Université de Tokyo),
Islamic Art and Japan

5 décembre 2022 : Lee Jung (Ewha Womans University, Séoul/ IEAP, Paris) 
Global Builders of Modern Botanies: Botanizing in Japanese Colonial Korea (1910-1945)

16 janvier 2023 : Lucie Sénéchal-Perrault(EHESS, CAK)
Du New Space US au Shangye Hangtian chinois: circulation et production explosives de savoirs sur la Chine et en Chine

30 janvier 2023 : Françoise Wang (CNRS, CRCAO)
Les archives du Yonghe gong

6 février 2023 : Marie de Rugy (Science Po Strasbourg) et Julie Marquet (Université du Littoral Côte d’Opale)
Écrire l’histoire des savoirs dans les empires en Asie au XIXsiècle

20 février 2023 : Zhang Gong (EHESS, CCJ)
Le métier d’’interprète de langue chinoise du Quai d’Orsay et ses liens avec la production du savoir sinologique au XIXe siècle

6 mars 2023 : Isabelle Landry-Deron (EHESS, CCJ), Catherine Jami (CNRS, CCJ), Huiyi Wu (CNRS, CAK)
L’Europe missionnaire en Chine sous l’empereur Kangxi: les fonds d’archives de Jean-François Foucquet (1665-1741), Italie-France

20 mars 2023 : Li Linlong (EPHE)
La circulation des techniques qianghua 戗划 de la laque entre la Chine et la France au XVIIIe siècle

3 avril 2023 : Axel Le Roy (Sorbonne Université & BnF) 
Les sources de la carte de la flore chinoise du père Michał Boym (S.J. 1612-1659)

17 avril 2023 : Sébastien Pautet (ICT, Université Paris Cité)
Enquêtes technologiques à Pékin dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : État royal, missionnaires, ressources impériales et locales

[Conférence] « A Deep Empire in the Cold War: Manchukuo and the Birth of Anticommunist Internationalism in East Asia, 1931-1975 » (jeudi 17 novembre 2022, 18h00-19h30, Inalco)

L’Inalco, l’Université Paris-Cité et le Centre de recherches interculturelles du Meiji Jingū ont le plaisir de vous inviter à la conférence suivante : 

« A Deep Empire in the Cold War: Manchukuo and the Birth of Anticommunist Internationalism in East Asia, 1931-1975« 
Andrew LEVIDIS (Dr.) Australian National University
Jeudi 17 novembre 2022, 18h00-19h30, Inalco, Amphi 6
65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

Manchukuo’s destruction at the hands of the great powers in August 1945, following the Soviet invasion in 1945 haunted the rightwing imagination, and exerted a profound impact on the transwar Japanese Right’s ideological hostility toward the USSR and international communism in the global Cold War.
The Japanese Right’s invocation of the fallen Manchukuo Empire was no aberration. Nor were they solitary ruminations of a former high official of the deposed Emperor Pu Yi. During the 1950s and 1960s officials of the fallen Manchurian empire, the frontline soldiers of Japan’s Greater East Asian War, sought to halt what they saw as the postwar decadence of Japan and the march of communism in East Asia. These former soldiers, bureaucrats, propagandists, and ideologues sought to frame themselves as soldiers in a larger global and regional ideological war. 
We need to widen our angle of approach when considering the imperial afterlives of Manchukuo: as inspiration, moral lesson, or for some an alternative to the global ideological tensions of Cold War binaries. As this talk examines, the memory of the Manchukuo empire formed a key – if contested component –  of the Japanese Cold War imaginary, one which a generation of political leaders turned to seek alternatives to the binaries of the Cold War, and as a touchstone for defining Japan’s informal connections with Asia’s anticolonial nationalist leaders during the 1950s and 1960s.

Retransmission par Zoom possible sur demande individuelle.

CONTACT : Alexandre ROY, Maître de conférences, Histoire du Japon moderne / alexandre.roy@inalco.fr

Lien vers le site de l’Inalco.