Michel Vieillard-Baron a le plaisir de vous annoncer que la Grammaire du japonais classique de Catherine Garnier est – enfin ! – parue, aux éditions Assimil.
Cet ouvrage est le fruit de 25 ans d’enseignement de la grammaire du japonais classique par Catherine Garnier à l’INALCO. S’il s’adresse en priorité aux étudiants en langue classique, il s’adresse également à tous ceux qui ont besoin d’avoir accès à des documents écrits jusqu’au début du XXe siècle ; mais encore à ceux qui ont la curiosité d’avoir un aperçu de la langue qui a fourni les plus grands chefs d’œuvre de la littérature japonaise et de mesurer la distance qui nous en sépare. Si la langue japonaise est restée remarquablement stable à travers les siècles sur le plan de la syntaxe, il n’en va pas de même pour la morphologie. On trouvera dans cet ouvrage une description détaillée des faits de morphologie appuyée par de très nombreux exemples. L’ouvrage bénéficie d’une présentation très claire qui facilite son utilisation, ainsi que d’une table des matières détaillée en début d’ouvrage et un index en fin, d’une grande utilité.
Jean Bazantay a le plaisir de vous annoncer la parution, aux éditions Ophrys, de son ouvrage Le japonais langue étrangère : naissance et développement d’une nouvelle discipline.
Adoptant une approche chronologique, ce tour d’horizon de l’histoire de l’enseignement du japonais en tant que langue étrangère retrace l’évolution des principales méthodes destinées à des apprenants non natifs, depuis la fin du XIXᵉ siècle jusqu’au début des années 2000. Les différentes approches sont présentées à travers leurs fondements théoriques, les contextes spécifiques ayant présidé à leur élaboration, ainsi que les supports d’apprentissage qui les accompagnaient. Cette analyse met en lumière la remarquable ouverture du Japon aux courants théoriques européens en matière de didactique des langues, et ce, dès l’ère Meiji.
Cet ouvrage constitue une version révisée et augmentée du mémoire inédit que Jean Bazantay a présenté pour son habilitation à diriger des recherches.
Hosoi Ayame et Pierre François Souyri ont le plaisir de vous annoncer la parution aux éditions Flammarion de L’affaire Oden, Une diabolique dans le Japon de Meiji.
Yayoi Nakamura-Delloye, Jean Bazantay et l’ensemble des membres du groupe « Langue et subjectivité » de l’IFRAE (UMR 8043) ont le plaisir de vous annoncer la parution de leur ouvrage collectif, qui concrétise les travaux menés par l’équipe durant le quinquennal 2020-2024.
Le sujet et la subjectivité au Japon. Approches linguistique, littéraire et philosophique
Comment se pense le sujet dans la culture japonaise, où la notion d’individualité se conçoit selon d’autres modalités qu’en Occident ? Quels sont les modes d’expression et les traces du « je » dans l’activité langagière ?
Dans une approche transdisciplinaire alliant linguistique, philosophie et littérature, le présent ouvrage explore les spécificités du concept de subjectivité dans la langue et la culture japonaises à travers ses formes et réalisations linguistiques.
Contributeurs (par ordre alphabétique) :
Makiko Andro-Ueda, Jean Bazantay, Ameline Garnier, Satoshi Kinsui, Yukiko Kuwayama, Yannick Maufroid, Yayoi Nakamura-Delloye, Takako Saitō, Rie Takeuchi-Clément, Sumie Terada, Masaki Yamaoka, Aki YoshidaYayoi Nakamura-Delloye, Jean Bazantay et l’ensemble des membres du groupe « Langue et subjectivité » de l’IFRAE (UMR 8043) ont le plaisir de vous annoncer la parution de leur ouvrage collectif, qui concrétise les travaux menés par l’équipe durant le quinquennal 2020-2024.
Le sujet et la subjectivité au Japon. Approches linguistique, littéraire et philosophique Paris : Dunod / Armand Colin, coll. La Cité des Lettres, 2025 → Lien vers l’ouvrage
Argumentaire : Comment se pense le sujet dans la culture japonaise, où la notion d’individualité se conçoit selon d’autres modalités qu’en Occident ? Quels sont les modes d’expression et les traces du « je » dans l’activité langagière ? Dans une approche transdisciplinaire alliant linguistique, philosophie et littérature, le présent ouvrage explore les spécificités du concept de subjectivité dans la langue et la culture japonaises à travers ses formes et réalisations linguistiques.
Contributeurs (par ordre alphabétique) : Makiko Andro-Ueda, Jean Bazantay, Ameline Garnier, Satoshi Kinsui, Yukiko Kuwayama, Yannick Maufroid, Yayoi Nakamura-Delloye, Takako Saitō, Rie Takeuchi-Clément, Sumie Terada, Masaki Yamaoka, Aki Yoshida
Franck Feurtey a le plaisir de vous annoncer la parution aux éditions Picquier de sa traduction de Haru no michikusa, journal de voyage de Yamanashi Shigako (1738-1814) :
Au printemps 1792, à l’âge de cinquante-cinq ans, Yamanashi Shigako entreprend le voyage d’une vie et se lance dans un périple à travers le Japon qui durera quatre mois. Un voyage à pied de deux mille kilomètres depuis son village près du mont Fuji pour effectuer le pèlerinage du sanctuaire d’Ise.
Un printemps sur les chemins constitue le journal inédit de ce pèlerinage, un récit qui nous offre l’opportunité de partager le regard porté par une femme cultivée et férue de poésie sur les lieux de culte, sites historiques et paysages célèbres du Japon de la fin du 18e siècle, ceux que visitent encore les touristes à notre époque. Elle fréquente nombre de temples et de sanctuaires afin d’y prier ; elle rencontre pèlerins, moines, porteurs, marchands ; nous la voyons émue par des rencontres de hasard et la bienveillance de ceux qui lui viennent en aide, comme un aubergiste ou bien un vieux moine qui l’accueille. Dans la tradition de ses prédécesseurs elle parsème son récit de poèmes, énumère les noms des montagnes, plaines, cascades ou rivières qui lui semblent plaisants et consigne la plupart des lieux et des paysages, ceux qui ont été dessinés et gravés « sur le motif » par les plus grands artistes de son temps. C’est en compagnie de l’un d’entre eux, le célèbre Hiroshige, et d’une cinquantaine de ses estampes qui illustrent toutes les pages de ce livre précieux, que nous cheminons dans ce voyage avec Shigako.
Laurence Labrune a le plaisir de vous informer de la parution de l’ouvrage collectif Linguistique coréenne et japonaise : dynamiques contrastives, publié aux Presses Universitaires de Bordeaux (collection Linguistica) et coordonné par Stéphane Couralet, Chieko Shirota et elle-même (330 pages).
et trouverez ci-dessous le sommaire de l’ouvrage :
SOMMAIRE – Introduction (Stéphane Couralet, Laurence Labrune, Chieko Shirota) 1 – Analyse contrastive du mot en japonais et en français (Irène Tamba) 2 – Décentrer les points de vue sur les langues et le langage : une perspective japonaise (Laurence Labrune) 3 – Catégoriser et dénommer en français et en coréen : polysémie contrastive et spécificité (Marc Duval) 4 – La focalisation paradigmatique toritate en japonais : une opération sur un ensemble (Yayoi Nakamura-Delloye) 5 – Iconicité de la réduplication en chinois et en japonais : le cas de la pluralité interne à l’évènement (Christine Lamarre) 6 – Facteurs morpho-phonologiques influant sur la désaccentuation en japonais de Tokyo moderne (Urasoko Rie) 7 – Étude contrastive de la comparaison d’inégalité en coréen (-pota…tɔ), en français (plus…que), et en japonais (yori) (Mo Jihyang) 8 – De quelle pluralité –tachi est-il le marqueur en japonais ? (Baptiste Puyo) 9 – L’expression de mouvements provoqués en coréen et en français : acquisition en langue maternelle (Annie-Claude Demagny et Choi Soonja) 10 – Maison mère et cellule fille : une étude de corpus sur le français, l’espagnol, le japonais et le coréen (Fujimura Itsuko) 11 – Indices personnels et système déictique en coréen (Chang In-Bong) 12 – Nature quantificationnelle des arguments nominaux nus en japonais (Raoul Blin) 13 – Dénommer les individus selon leur rang dans la fratrie : les noms ordinaux dans les îles Izu du sud (Japon) (Étienne Baudel ) 14 – Étude des constructions V+hajimeru et V+dasu à valeur inchoative en japonais (Ryo Oda) 15 – Le numéral ‘4’ en japonais : processus et motivations des variations de prononciation (Helline Havet) 16 – Les néologismes adējo et adeosu : écriture, connotations et organisation sémantique du lexique japonais (Rie Takeuchi-Clément) 17 – Analyse sémantique du mot qualificatif japonais emprunté mairudo (Nakajima Akiko)
—————
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir diffuser cette information auprès de toutes les personnes intéressées, collègues et étudiants, ainsi qu’auprès du service des commandes de votre bibliothèque universitaire favorite.
De Hiroshima à Fukushima, Guerre nucléaire et politique au Japon, Philippe Pelletier, Presses Universitaires de Lyon, 25/09/2025, lien.
Hiroshima, Fukushima : deux lieux intimement marqués par le nucléaire, deux lieux emblématiques aussi de la relation singulière du Japon au nucléaire, qu’il soit militaire ou civil.
Si les deux événements – la bombe de 1945, l’accident de 2011 – sont connus de tous, ils ont rarement été rapprochés dans une même analyse. C’est ce qui est proposé dans une perspective géo-historique originale.
S’appuyant sur de nombreuses sources japonaises, également américaines, russes ou françaises, Philippe Pelletier a essayé de retracer les dynamiques à l’œuvre au Japon depuis les années 1930, en relation avec le reste du monde. C’est bien à la persistance d’un « village nucléaire » où se côtoient depuis près d’un siècle les mêmes hommes politiques, industriels, scientifiques et militaires que l’on doit le développement d’un électronucléaire civil forcément lié à la question de la guerre et du nucléaire militaire.
Christian Galan a le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage : L’École japonaise au défi des inégalités – la fin du mythe égalitariste, chez Le Bord de l’eau, le 12 septembre 2025 dans toutes les (bonnes) librairies.
Agnès Giard (chercheuse rattachée au Sophiapol (EA 3932) – Université Paris Nanterre) a le plaisir de vous annoncer la sortie (2 octobre 2025), aux éditions Albin Michel, de :
Les Amours artificielles au Japon Flirts virtuels et fiancées imaginaires
Cet ouvrage porte sur les relations amoureuses avec des personnages fictifs : amant vocal, épouse à customiser, petit copain imaginaire…
Présentation
Alors que le Japon connaît une forte dénatalité, le « marché de l’amour illusoire » (mōsō ren’ai ichiba) se développe à la faveur d’une récession qui accule au célibat une partie croissante de la population.
Il devient difficile de fonder un foyer.
Bien que l’attachement à des êtres « impossibles » relève de l’universel, il prend donc au Japon une tonalité singulière et, surtout, le caractère d’une urgence plus prononcée qu’ailleurs.
Quels sont les enjeux de ce phénomène ?
Qui sont ces créatures que des agences spécialisées permettent maintenant d’épouser lors de cérémonies incluant des faux certificats de mariage ?
Cette enquête, qui résume 8 années de recherche post-doctorale*, dessine les formes d’une contreculture aux allures de culte ludique.
Édouard L’Hérisson a le plaisir de vous annoncer la parution de son ouvrage Le nouvel empire des kami. L’implantation du shintō en Mandchourie japonaise.
L’ouvrage met en lumière la place du shintō dans le mouvement d’expansion du Japon en Mandchourie entre 1904 et 1945. Le shintō moderne est souvent considéré comme un système rituel centré sur des sanctuaires incarnant tantôt le shintō d’État, tantôt le culte populaire des kami. Cette vision dichotomique est particulièrement reprise dans l’analyse des « sanctuaires d’outre-mer » (kaigai jinja) érigés tout au long de l’avancée japonaise en Asie de l’Est et dans le Pacifique. La présente démonstration tente, en premier lieu, de montrer que ces deux dimensions sont des éléments complémentaires constitutifs du shintō moderne et qu’elles soutiennent pleinement l’essor de ce dernier au sein de la dynamique impériale en Mandchourie. En outre, contrairement aux études précédentes sur la question, qui se focalisent sur les sanctuaires, celle-ci se concentre sur trois leaders shintō impliqués dans le processus de construction de la Mandchourie japonaise : Matsuyama Teizō (1878-1947), Deguchi Onisaburō (1871-1948) et Kaki Katsuhiko (1872-1961). Ces cas mettent en lumière différentes manières de s’approprier par un shintō protéiforme l’espace mandchou et permettent de comprendre combien ces prédicateurs sont à la fois mus par et moteurs de l’implantation du shintô sur place, voire, plus largement, du processus impérial qui s’étire de la péninsule du Liaodong à la Mongolie Intérieure.