[Série de Cours] Par Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara

Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara, et directeur d’études invité à l’EPHE-PSL, par Matthias Hayek et Vincent Goossaert, va donner une série de quatre lecçons.

F. Rambelli est spécialiste des interactions entre les différents courants religieux du Japon, en particulier des liens entre le bouddhisme ésotérique et le shintô. Depuis quelques années, il s’intéresse à la dimension religieuse de la musique dite de cour, ou gagaku 雅楽.

Vous trouverez ci-dessous le programme des cours. Les personnes intéressées sont invitées à contacter Matthias Hayek (matthias.hayek@ephe.psl.eu) pour avoir plus de précision si nécessaire. 

In this lecture I will provide a general background about Gagaku and introduce the main sources for this lecture series. In particular, we will discuss the history of Japanese Gagaku, the structure of Gagaku academies (gakuso 楽所) and the musicians’ guilds, aspects of its music, and treatments of Gagaku as a form of cultural heritage since the Edo period. We will conclude with a discussion about the main features of premodern sources about Gagaku and what they can teach us about religion and culture more generally.

We will explore what it was like to be a professional Gagaku musician in medieval Japan: the families of the musicians’ guilds at the three Gagaku academies, the learning process, and their attitudes about music and dance. We will also discuss the performance schedules at the imperial court and at the most important temples of the realm, including the programs with the most representative compositions of the Gagaku and Bugaku repertory (most of which are still performed today).

Gagaku is related to a deep and complex metaphisics. Some of it is directly based on Confucian theories of ritual music (reigaku 礼楽) as espounded in the Book of Music (Gakuki 楽記); other components originate in India and were developed in Chna and Japan in light of Buddhist thought. Confucian ideas become very important in the Edo period, when they were developed by numerous scholars (Ogyū Sorai, Kumazawa Banzan, Tominaga Nakamoto, and others) often affiliated with samurai academies. These metaphyisical discourses shed new light on the function of this Gagaku and on ways to appreciate it. In this lecture, we will also begin to outline a metaphysics of Bugaku dance.

Gagaku performances also had a function that reached out to a metahuman level of divinities and cosmic forces. Some music and dances had purification and apotropaic functions (the dance Enbu 振鉾, the prelude Ranjō 乱声); some dances were used for divination purposes in battle; some musicians were tasked with the performance of secret rituals; and the musicians’ families preserved and transmitted a body of secret knowledge and practices, which was sometime explicitly related to the sacred. We will look in particular at the constant oscillation between the materiality of the instruments (materials, construction process, performance techniques) and their immaterial qualities (divine origin, supernatural powers, and their agency on the performers and beyond), and at narratives about Gagaku compositions.Par ailleurs, F. Rambelli fera une démonstration d’un instrument central du gagaku, l’orgue à bouche « shô », à la suite du troisième ou du quatrième cours. Je suis encore en train de chercher un local adapté, mais je ferai circuler l’information définitive dès que possible.

[Présentation d’ouvrage]”Histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé”, Susan L. Burns, 4 avril 2024, Université Paris Cité

Susan L. Burns présentera son nouveau livre, histoire d’Edo-Tokyo vue par la santé, à Université Paris Cité le jeudi 4 avril. 

La séance prendra sous forme d’un atelier et le manuscrit du 6e chapitre « Waste, Water, and Poverty in Tokyo: Cholera and Urban Infrastructure » sera préalablement transmis aux participants, sur demande (contact : ken.daimaru@u-paris.fr). 

Elle se déroulera en salle 405B du bâtiment de la Halle aux Farines d’Université Paris Cité, de 10h à 12h.

[Conférence]”L’emploi des jeunes en Chine : la crise et l’espoir”, Jun LIU, 5 avril 2024 de 10h à 12h, Paris

La prochaine manifestation du cycle de conférences 2023-2024 organisé par le Groupe travail de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu en ligne le vendredi 5 avril 2024 de 10h à 12h (heure de Paris). Nous recevrons à cette occasion Jun LIU de l’université Paris Cité, qui donnera une conférence intitulée : « L’emploi des jeunes en Chine : la crise et l’espoir ».

Le résumé est disponible sur ce lien.

Pour participer, vous pouvez vous inscrire dès maintenant en cliquant sur le lien Zoom suivant : 

https://u-paris.zoom.us/meeting/register/tZUrc-2tpzktH9Big8q62bpKAIWATWuCd6Wv

[Parution/présentation]”Ikebana, l’art floral au Japon”, Frédéric Girard, 21 mars 2024

Frédéric Girard, historien du bouddhisme et du Japon classique, directeur d’études émérites, EFEO, fera une présentation de son livre Ikebana, l’art floral au Japon (Citadelles & Mazenod, 2024) le 21 mars 2024 à 12h30 dans le cadre des “Rencontres de l’association Asie Sorbonne“.

Lieu : INHA salle 239 – 2 rue de Vivienne – Paris, France (75002); présentation organisée en format hybride. Le lien Zoom est à demander à secretariat@asie-sorbonne.fr.

[Conférence]”Nouvelle architecture durable en Asie”, Hirokazu Suemitsu, MCJP, 21 mars 2024

La MCJP accueille prochainement Hirokazu Suemitsu, architecte qui travaille au Japon et dans d’autres régions d’Asie qui pratique les dernières technologies de simulation environnementale. Il présentera ses travaux basée une vision de l’architecture environnementale et des villes environnementales.

Conférence (en présentiel et en ligne), Jeudi 21 mars 2024 à 18h30
Nouvelle architecture durable en Asie”
Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)
Intervenant : Hirokazu Suemitsu

Actuellement, environ 50 % de la population mondiale vit en Asie. La démographie galopante, la remarquable croissance économique et l’importance des émissions de CO2 feront de ce continent un acteur clé du réchauffement climatique. Si les hausses de température se poursuivent à ce rythme, dans 50 ans le climat du Japon sera identique à celui du Vietnam d’aujourd’hui. En Asie, le climat étant chaud et humide, il est nécessaire d’imaginer une nouvelle architecture durable, différente de celle développée jusqu’à présent : une architecture environnementale, ouverte sur la nature et en lien avec elle.

Réservation (gratuit) :Choix des places [Maison de la culture du Japon à Paris | 21.03.2024 – 18:30 | Nouvelle architecture durable en Asie (Hirokazu SUEMITSU)] – Maison de la culture du Japon à Paris (secutix.com)

[Conférences]”Musique ambient et représentations de l’environnement urbain japonais”, Population japonaise, CRCAO-IFRAE, 25 mars 2024, 10h-12h30

La prochaine séance du cycle de conférences 2023-2024 intitulé « Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain » (Population japonaise, CRCAO-IFRAE) se déroulera en ligne le lundi 25 mars 2024 de 10h à 12h30 (heure française).

Le résumé est disponible ci-dessous.

Pour participer, il vous suffit de vous inscrire en cliquant sur ce lien.

Musique ambient et représentations de l’environnement urbain japonais/ Ambient music and representations of the Japanese urban environment


Matthew James (School of Oriental and African Studies) : Toshi Kankyō Ongaku: Visions of Nature in Urban Environmental Music

Résumé :
During Japan’s economic boom of the 1980s, a generation of composers explored visions of a future urbanism where ambient media might harmonise the sounds of the city with the everyday life of its citizens. Like the Metabolist movement had done with urban architecture, several Japanese ambient composers saw the natural world as a model for thinking about organicism within music. While some added field recordings to their compositions as a means of providing calm and sonic healing for a burnt-out urban workforce, others sought to model biological processes of flow and adaptation within their music. Using cutting-edge technology to explore the relationship between artificial and natural environments through sound, this work remains deeply relevant to an increasingly digitally mediated present. This talk will explore the different ways kankyō ongaku composers engage with themes of nature and urban living. 

Kenjirô Muramatsu (Université Jean Moulin Lyon 3) :  Hosono Haruomi’s turn to ambient music in the 1980s: “Down to the earth” from mise en abîme to resetting the urban environment
Résumé : 
Guided by religious anthropologist Nakazawa Shin’ichi (1951-) as an intellectual companion, Hosono sought to deconstruct Tokyo’s symbolic universe, which he had previously created as ‘Technopolis’ with YMO (Yellow Magic Orchestra), and restore its vital and spiritual energy.
For the seminar, I will discuss the period when he turned towards ambient music and post-YMO. This includes some of his major autobiographical writings from around this turning point (1979, 1988, 2016), as well as some writings by Nakazawa, who had a decisive influence on the musician during this period (1983, 1985).


Discutant : Cyrian Pitteloud (Université de Lille)

[Conférence]”L’histoire et l’évolution du hip-hop au Japon – Le rap japonais en perspective”, MCJP, 27 février 2024 à 18h30

Au cours du premier semestre 2024, la Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) organise une série d’événements sur le hip-hop japonais.

Cette série est animée en collaboration avec RJHH (Real Japanese Hip Hop) principal média étranger dédié à la culture hip-hop japonaise en dehors du Japon, fondé et présidé par Roger Atangana Kolo (Attango), et aussi avec Sonikem, compositeur, DJ et rappeur. 

La première conférence sera donnée mardi 27 février 2024 à 18h30 en présence de Roger et Sonikem qui raconteront l’histoire et l’évolution du hip-hop au Japon. Un moment convivial pour découvrir et redécouvrir la scène musicale japonaise.

L’histoire et l’évolution du hip-hop au Japon – Le rap japonais en perspective – Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)

Le hip-hop japonais, en particulier le rap japonais, est aujourd’hui une force culturelle influente. Cette conférence explorera l’histoire fascinante de ce mouvement musical et culturel. Elle reviendra sur les débuts du hip-hop au Japon dans les années 1980, quand les premiers artistes qui embrassaient ce mouvement se confrontaient à des barrières linguistiques. Elle retracera l’évolution du rap japonais des années 90 jusqu’à nos jours, marquée par le développement de divers styles et sous-genres (gangsta rap, jazzy, alternative…) et l’utilisation croissante de la langue japonaise. Un aspect essentiel de la conférence portera sur l’influence du rap japonais dans la société nippone contemporaine.

Réservation (gratuit) : Choix des places [Maison de la culture du Japon à Paris | 27.02.2024 – 18:30 | L’histoire et l’évolution du hip-hop au Japon] – Maison de la culture du Japon à Paris (secutix.com)

[Conférence] “Kobo Abe et la France”, MCJP, 5 mars 2024 à 18h30

Cette année 2024 est le 100e anniversaire de naissance de Kobo Abe. La Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP) organise une série d’événements intitulée “Kobo Abe, le maître du surréalisme” du mardi 5 au 9 mars.

Conférence “Kobo Abe et la France”
Mardi 5 mars 2024 à 18h30
Petite salle, Maison de la culture du Japon à Paris

En japonais avec traduction consécutive.

Entrée libre sur réservation : Choix des places [Maison de la culture du Japon à Paris | 05.03.2024 – 18:30 | Kobo Abe, le maître du surréalisme] – Maison de la culture du Japon à Paris (secutix.com)

Chercheur en littérature et culture du Japon d’après guerre, Koji Toba enseigne à la Faculté des lettres, des arts et des sciences de l’université Waseda. Son troisième livre consacré à Kobo Abe – Kobo Abe – Écrire avec une gomme (titre provisoire) – sera prochainement publié au Japon. Lors de sa conférence, il lèvera le voile sur la vie de cet écrivain mystérieux qui n’a jamais écrit sur lui, tout en nous présentant les liens entre Kobo Abe et la France.

[2 journées de conférence] “Le Dit du Genji”, les 24 février et 2 mars 2024, Musée Guimet, Paris

Dans la cadre de la programmation autour de l’exposition « A la cour du Prince Genji », le musée Guimet et la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa invitent, pour la première fois en France, quatre personnalités littéraires japonaises d’exception. Elles éclaireront le Dit du Genji grâce à leur connaissance intime, l’œuvre de Murasaki Shikibu.

Lieu : Musée Guimet, Auditorium Jean-François Jarrige; lien vers le site Internet.

Dans le cadre de sa programmation autour de l’exposition A la cour du Prince Genji le musée Guimet invite deux mangakas japonaises et met en lumière deux de leurs opus remarquables consacrés à l’œuvre la plus célèbre de la littérature japonaise : le Dit du Genji. L’un à paraître au Japon sera présenté en avant-première en France à cette occasion ; l’autre, tout récemment publié aux éditions Synchroniques, est la première édition française dessinée de l’œuvre magistrale de Murasaki Shikibu.

  • 14h Introduction
    Du roman au manga : un défi sans égal !
  • 14h15 -15h15 Héros et héroïnes : les personnages essentiels du Dit du Genji
    En dialogue avec Cyril Coppini, Harumo Sanazaki donne vie aux personnages les plus importants de l’œuvre de Murasaki Shikibu et révèle les premières planches de sa prochaine publication.
  • Harumo Sanazaki, dessinatrice et scénariste, a été formée au sein de la prestigieuse École supérieure Municipale Sumidagawa de Tokyo. Autrice prolifique de mangas, elle a publié à ce jour plus d’une centaine de titres ! Elle enseigne aujourd’hui à l’Université de Création de la Toei Animation où elle est chargée de la « Section Manga et traité du Manga ».
  • 15h15 Pause
  • 15h30-16h30 Comment évoquer l’univers de la cour de Heian ? Comment individualiser les différents personnages du Dit du Genji ?
    Traduction simultanée français anglais
  • En dialogue avec Cyril Coppini, Sean Michael Wilson et Inko Ai Takita révèlent les choix et les partis pris de la première version manga en français du Dit du Genji publiée par Benoît Labayle.
  • Inko Ai TAKITA est une dessinatrice japonaise de manga originaire de Tokyo. Diplômée de la Zokei University of Art & Design de Kyoto, elle s’installe en Angleterre et étudie au Central St. Martin’s College of Art & Design.
  • Ecrivain écossais Sean Michael Wilson vit au Japon. Il y a publié plus de 40 livres sur l’histoire nipponne, les samouraïs et la culture contemporaine. En 2017, son livre Secrets of the Ninja a remporté un prix international du manga décerné par le gouvernement japonais. En 2020, il a reçu le Scottish Samurai Award. En 2021, son livre The Minamata Story a remporté une médaille d’argent au Freeman Book Awards.
  • Modérateur : Cyril Coppini
    Après des études à l’INALCO et plusieurs séjours au Japon, Cyril Coppini s’installe définitivement au Japon 1997. Humoriste de Rakugo, il est aujourd’hui basé à Osaka. En octobre 2023, il joue à l’Olympia dans le cadre de la soirée de lancement d’Akane Banashi, un manga sur le Rakugo traduit en français. Il est également traducteur de jeux vidéos et de mangas : Le Rakugo, à la vie, à la mort ; Détective Conan ; La grande traversée ; Apprenti criminel ; Danganronpa III ; Trains of cold steel III…). Il se produit régulièrement à la télévision (NHK World) et sur la bande FM japonaises.
  • 16h45 -17h30 dédicace à la librairie

Tenue cosplay bienvenue !

Lieu : musée Guimet, Auditorium Jean-François Jarrige; lien vers le site Internet.

Dans la cadre de la programmation autour de l’exposition « A la cour du Prince Genji », le musée Guimet et la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa invitent, pour la première fois en France, quatre personnalités littéraires japonaises d’exception. Elles éclaireront le Dit du Genji grâce à leur connaissance intime, l’œuvre de Murasaki Shikibu.

Événement gratuit, réservation recommandée sur la billetterie en ligne.

  • Le Dit du Genji et les Japonais
    Introduction : Shigeatsu Tominaga, Président de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa.
  • 10h45 – Mutsuo Takahashi : La poésie dans le Dit du Genji
    Pourquoi le waka, cette forme particulière de la poésie japonaise, centrale dans le livre de Murasaki Shikibu, est-il privilégié par les hommes et les femmes de la cour de Heian au détriment de la conversation et des rencontres ? Que cela nous dit-il des relations entre les femmes et les hommes de l’aristocratie Heian ?
    Comment le Dit du Genji est-il devenu intemporel et résolument moderne ? Pourquoi, mille ans après sa rédaction, est-il toujours aussi influent dans la culture japonaise ?
    Mutsuo Takahashi est un poète japonais, auteur de nombreux recueils de poèmes, de romans et d’essais. Proche de Mishima, il est aujourd’hui Membre de l’Académie japonaise des arts et personnalité du mérite culturel.
  • 12h – Junko Yamamoto : Quelle est la signification du prénom du Genji « Hikaru » ?
    « Hikaru », en japonais, signifie « la lumière » et, symboliquement, renvoie à l’apparence, la lignée, les aspirations, les pouvoirs politique et financier… S’il brille dans sa prime jeunesse, Hikaru Genji s’aperçoit à l’aurore de ses jours de la vacuité de tout et connait alors un satori, une nouvelle lumière. Junko Yamamoto dessine le cheminement du prince d’une lumière à l’autre et éclaire ainsi l’histoire profonde du Dit du Genji.
    Junko Yamamoto est Professeure à l’Université des Sciences avancées de Kyôto, Chercheuse en littérature de l’époque Heian. Elle a remporté le Prix de l’histoire et de la culture ancienne pour son livre Lire le Genji Monogatari dans l’esprit des gens de Heian (disponible en japonais uniquement).
  • 14h30 – Dialogue entre Mitsuyo Kakuta et Prof. Junko Yamamoto
    Mitsuyo Kakuta a récemment publié au Japon une version modernisée du Dit du Genji. Avec Junko Yamamoto, elles échangent sur cette entreprise titanesque d’une dizaine d’années. Quelles motivations, quelles difficultés rencontrées ? Quels partis pris assumés ?
    Avec son roman Celle d’une autre rive, Mitsuyo Kakuta a obtenu le prestigieux prix Naoki. Son roman La Cigale du huitième jour a été un grand succès au Japon et a fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Mitsuyo Kakuta répond très rarement aux sollicitations d’interviews et de conférences. C’est donc un grand honneur pour nous de la recevoir en France où ses livres sont édités chez Actes Sud.
  • 15h45 – Fusae Kawazoe : Lire le Dit du Genji au travers des arts de la Chine
    De nombreuses références à des objets en provenance de Chine parcourent le Dit du Genji. Appelées « marchandises Tang », calambac, lapis lazuli, céramique céladon, papier chinois, tissus, fourrure, chat, elles proviennent de toutes les régions chinoises. Fusae Kawazoe montre la présence de ces objets chinois et leur rôle dans le Dit du Genji.
    Fusae Kawazoe est professeure émérite de l’Université Tokyo Gakugei et docteur en littérature, spécialisée dans la littérature de l’époque Heian et les objets de la Chine des Tang. Elle est l’auteur, entre autres, de Genji Monogatari and East Asia World (NHK Books), Tang Dynasty Cultural History Japan.

[Conférence] Barak Kushner, “The Geography of Injustice: East Asia’s Battle between Memory and History”, jeudi 15 février 2024, Université Paris Cité

Dans le cadre du cycle de conférences Current Research on East Asia de la Graduate School of East Asian Studies, nous accueillons le jeudi 15 février prochain Barak Kushner, Professeur d’histoire de l’Asie orientale à Université de Cambridge.

Cette conférence s’appuiera sur son livre à paraître chez Cornell University Press et intitulé The Geography of Injustice : East Asia’s Battle between Memory and History.

https://www.cornellpress.cornell.edu/book/9781501774010/the-geography-of-injustice/

L’évènement a lieu en salle Léon Vandermeersch de l’UFR LCAO (481 C), bâtiment des Grands Moulins, de 17h00 à 18h30. 

Vous pouvez également la suivre sur le lien zoom suivant : 

https://u-paris.zoom.us/j/85096166643?pwd=VlZUQmtGbXNlSmFWaVVtSVZwTi9BZz09

ID de réunion : 850 9616 6643; Code secret : 591397