[Appel à communications] Groupe d’étude de philosophie japonaise, propositions à envoyer avant fin décembre 2024

Groupe d’étude de philosophie japonaise

Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco, Université Paris Cité, CNRS 

Appel à communication 

Si vous êtes doctorant, étudiant en M2 ou chercheur attaché à un laboratoire de recherche et si vous vous intéressez à un philosophe ou un penseur japonais, ou si le thème de votre travail a des rapports, d’une manière ou d’une autre,  à la philosophie japonaise, votre communication sera la bienvenue.  Elle peut également être le compte-rendu d’un travail en cours. 

Les séances seront constituées de deux exposés d’environ 40 minutes suivis d’une discussion.  

Si vous le souhaitez, envoyez le titre et le résumé de l’exposé, 1 page A4, avant la fin décembre 2024 à : 

Takako SAITO : takako.saito@inalco.fr

Akinobu KURODA : akinobukuroda@gmail.com

Arthur MITTEAU: arthur.mitteau@univ-amu.fr

Simon EBERSOLT : simon.ebersolt@gmail.com

Yukiko KUWAYAMA : yukiko.kuwayama@inalco.fr

[Appel à communications] Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises, limite d’envoi 5 janvier 2025

Quatrièmes rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises
Dates : Vendredi 7 mars 2025
Lieux : Inalco (Salle de Silvestre de Sacy/ Auditorium Dumézil) + distanciel

Comité d’organisation :
Aurélien Allard (UDL/ULB)
Jean-Michel Butel (INALCO)
Manon Grenet (INALCO)
Jean-Christophe Helary (CRESCO)
Aline Henninger (UO)

Présentation :
Fondée en 2021, par des chercheurs appartenant à différentes institutions, en France et hors de France, et spécialistes de différentes disciplines (anthropologie, sociologie, géographie, sciences politiques, histoire…), l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises souhaite jouer le rôle d’espace d’échange pour les chercheurs utilisant une pratique de terrain dans le cadre de leur recherche. Le terrain est compris dans une acceptation large, à la croisée de plusieurs disciplines.

Elle anime pour ce faire une journée d’étude annuelle consacrée à la présentation des terrains en cours. Celle-ci est ouverte à toutes et tous, jeunes chercheurs comme vétérans, dès lors que l’ethnographie joue un rôle central dans leur recherche. Pour cette quatrième édition, nous souhaitons tout particulièrement donner une opportunité aux chercheuses et chercheurs qui ont pu retourner au Japon au cours des années 2023 et 2024 de venir présenter leurs terrains récents.

Les objectifs de ces rencontres sont multiples : effectuer un état des lieux des enquêtes récentes et des projets à venir ; poursuivre les collaborations nouées au cours de ces journées ; ouvrir une fenêtre aux étudiants de Master intéressés par l’ethnographie appliquée au Japon ; et mettre en avant la diversité des études de terrain menées au Japon, au croisement de plusieurs disciplines. Par ailleurs, la journée sera ponctuée par la projection d’un film documentaire, fruit d’un travail de terrain.

Chaque intervenant disposera de 15 minutes pour présenter ses travaux, suivies de 15 minutes de discussion avec les autres participants. Une table ronde réunira tous les participants en fin de journée avant la projection du film.
Une solution hybride sera mise en place pour accueillir les chercheurs ne pouvant se rendre à Paris à la date choisie.
Planning :

  • Novembre 2024 : diffusion de l’appel à contribution
  • 5 janvier 2025 : fin de la réception des propositions d’intervention
  • 10 janvier 2025 : réponse aux propositions
  • 7 mars 2025 : Rencontres
    Les propositions d’intervention devront présenter un titre, un résumé de l’intervention d’une dizaine de lignes, des mots-clés, ainsi que les informations administratives de la personne candidate.
    Les propositions sont à envoyer à : aline.henninger@univ-orleans.fr ; aurelien.allard@univ-lille.fr.
    Plus d’informations sur l’Association et ses activités : https://terrainjapon.hypotheses.org

Appel à télécharger sur ce lien.

[Appel à contributions] Numéro 63 de la revue Ebisu « Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon », date limite 15 janvier 2025

Nous avons le plaisir de vous communiquer l’appel à contributions pour le numéro 63 de la revue Ebisu. Études japonaises, intitulé « Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon » et coordonné par César Castellvi et Thomas Garcin.

Les propositions d’articles sont à envoyer à l’adresse ebisu@mfj.gr.jp avant le 15 janvier 2025, et les articles complets sont attendus pour le 15 septembre 2025 (instructions détaillées sur ce lien).

« Produire et vendre les livres et les auteurs au Japon »


Alors que l’étude de texte et l’analyse littéraire ont longtemps joué un rôle majeur dans les études japonaises, la production matérielle du livre, l’industrie de l’édition, les circuits symboliques et marchands qui structurent la carrière des auteurs et décident du destin de leurs ouvrages ont été relativement peu étudiés dans le champ académique, en particulier pour la période contemporaine. Comme partout ailleurs, ce secteur traverse pourtant des bouleversements sans précédent en raison de l’évolution du lectorat et du développement de nouveaux formats ou de nouvelles pratiques de lecture.

Le principal objectif de ce dossier spécial de la revue Ebisu. Études japonaises est de combler ce manque en présentant des travaux qui peuvent s’inscrire dans des domaines de recherche divers : économie, études littéraires, histoire, sciences juridiques, sociologie, etc. Il sera ici question de penser les livres et les auteurs, leurs productions, leurs images et leurs diffusions en partant de quelques grandes questions structurantes : qui produit les livres au Japon ? Qui les promeut ? Quel rôle est donné aux auteurs – qu’ils soient romanciers, universitaires, essayistes, journalistes, sportifs, artistes, etc. – dans ce processus ? Dans quelle mesure deviennent-ils eux-mêmes, et de façon croissante, un produit, voire une marque ? Quelles sont les étapes qui mènent à la vente en librairie d’un ouvrage (édition, fabrication, diffusion, etc.) ou à son référencement en bibliothèque ? Comment ces procédés ont-ils évolué ou changent-ils aujourd’hui avec le tournant numérique, la transformation des espaces dédiés au livre ou la place croissante de l’intermédialité (soit la porosité croissante entre le livre et d’autres médias : presse, films, séries télévisées, jeux vidéos, etc.) ? 

Des contributions appartenant à des champs de recherches divers sont attendues, dès lors qu’elles reposent sur des analyses originales. Elles peuvent se rattacher à l’un des trois axes exploratoires suivants, sans que ces derniers soient exhaustifs : 

Les livres, leur matérialité et l’évolution de leurs contenus : il peut s’agir de contributions qui analysent l’évolution des formats au cours du XXᵉ siècle et du premier quart du XXIᵉ siècle, ou se consacrent aux changements de chartes graphiques et de techniques typographiques, aux lieux de vente et au maillage territorial de la diffusion du livre au Japon, à l’adaptation de nouveaux modes de lecture (livres numériques, livres audio, etc.) sur de nouveaux supports (liseuses, écrans connectés), à la naissance de nouveaux modes de création (écriture collaborative en ligne, auto-édition) et de nouveaux genres (émergence des essais de développement personnel, de la Feel-good Literature, etc.)

Les auteurs, leurs statuts et leurs stratégies promotionnelles : seront accueillies avec intérêt les contributions s’intéressant aux relations entre mondes médiatique et littéraire, aux tactiques mises en place par les écrivains pour gagner en visibilité et construire leur réputation, au rôle des traductions dans les processus de légitimation (individuels ou collectifs), ou également aux transformations ou postures de l’auteur en tant qu’intellectuel dans l’espace public (réel ou virtuel). Les contributions concernant la question du statut juridique des auteurs et de leurs productions seront aussi les bienvenues. 

Le personnel de renfort de la chaîne de production du livre : sont attendues ici des contributions touchant aux différents groupes professionnels qui, en dehors des auteurs, permettent au monde de l’édition de fonctionner : éditeurs, imprimeurs, agents littéraires, diffuseurs, distributeurs, libraires (physiques et en ligne), bibliothécaires ; et, du côté de la prescription : critiques professionnels et universitaires, jurés des prix, journalistes (presse ou revues spécialisées), autres prescripteurs amateurs (influenceurs littéraires, blogueurs), etc.

Les propositions de traduction ou de recension d’ouvrage en langues anglaise et japonaise se rattachant à la thématique du dossier sont bienvenues. 

[Appel à communications] »Centres et périphéries au Japon », 2e conférence de la société Suisse Asie, limite 31 janvier 2025

Claire-Akiko Brisset a le plaisir de vous envoyer l’appel à communications de la 2e conférence de la Société Suisse Asie sur le Japon, dont le thème sera cette fois « Centres et périphéries au Japon ». Elle se tiendra les 2-3 juin 2025, à l’Université de Zürich.

Le comité scientifique est composé de : David Chiavacci (U. Zurich), Ewa Machotka (U. Zurich), Simone Müller (U. Zurich), Raji Steineck (U. Zurich) et de Claire-Akiko Brisset.

L’argumentaire est le suivant : Aujourd’hui, le Japon forme un Etat-nation fortement centralisé, et il a projeté cette image de façon rétrospective sur son passé. Son histoire officielle est organisée autour de ses centres politiques. La mobilisation de leur nom en tant que chrononymes a fourni la grille chronologique qui organise notre savoir. Pendant le processus de constitution de l’Etat-nation, cette vision rétrospective a permis de construire de façon implicite un territoire soi-disant « homogène » structuré selon la hiérarchie entre un centre et la / les périphéries. Après 1945, avec la perte des colonies – typiquement définies comme les « territoires extérieurs » (gaichi) de l’Empire japonais –, cette homogénéisation culturelle et cette hiérarchisation politique entre centre et périphéries se sont trouvées renforcées. 

En principe, une vue aussi simpliste a été combattue depuis longtemps et n’est plus considérée comme valide dans le monde académique. Cependant, son héritage perdure, notamment grâce au corpus de récits, de littérature et de sources canoniques qui ont été créés conformément à elle. Il reste donc beaucoup à faire pour élaborer une vision plus multicentrée du Japon. L’un des points de départ possible consiste à proposer une réflexion sur la définition même de ce qu’est un centre, une périphérie, dans le Japon contemporain ou à d’autres périodes de son histoire. D’autres questions impliquent de reprendre à nouveaux frais les canons et les sources primaires dans tous les domaines de la recherche. En réfléchissant aux frontières et aux dimensions qui ont façonné la vision monocentrique et homogène, l’analyse multi-scalaire et transdisciplinaire peut aider à mettre en avant la fluidité des concepts en question ainsi que les conflits, les tensions et les négociations entre les multiples centres du Japon et leurs périphéries. De plus, l’exploration de la façon dont les milieux politiques, sociaux ou artistiques ont cherché à maintenir une forme de centralité quand d’autres groupes, situés à la périphérie, se sont efforcés d’y accéder, par des méthodes subversives parfois comme celles que décrit Bourdieu, peut contribuer à une meilleure compréhension des dynamiques du pouvoir dans les différentes sphères d’influence au Japon. 

Les objectifs de ce colloque sont de créer un dialogue sur cette problématique entre différentes approches depuis de nombreuses disciplines (linguistique, littérature, histoire, géographie, sciences politiques, sociologie, ethnologie, etc.), et multiples angles de vue (normativité, censure, contrainte, liberté, hiérarchie symbolique, négociation de nature identitaire, etc.). 

Les communications acceptées pourront être publiées, après un processus de double lecture à l’aveugle, dans un numéro dédié de la revue Asiatische Studien / Études asia­tiques, publiée par la  Société Suisse Asie et De Gruyter en open access.

La date limite pour envoyer les propositions de communication est fixée au : 31 janvier 2025.

Merci d’envoyer vos propositions par mail avec un titre et un résumé (250 mots). 

Claire-Akiko Brisset
professeure ordinaire en histoire culturelle du Japon
Faculté des lettres
Université de Genève

Dernière parution :
https://www.cnrseditions.fr/catalogue/sciences-politiques-et-sociologie/l-enfer-du-regard/

[Appel à communications] Journée d’étude « Budôs et genre », limite de transmission 27 novembre 2024

Journée d’étude organisée lundi 10 mars 2025 à l’Université d’Orléans, campus orléanais sur la thématique : « Budôs et genre ».

Le terme budô (武道) est le terme général utilisé au Japon pour désigner le jûdô, le kendô, le karatedô, l’aikidô, le sumô, le naginata, le kyûdô, le shôrinji kenpô, et le jûkendô. Ce terme imbrique plusieurs notions aux sens proches : « techniques martiales systématisées au Japon », « tradition du bushidô », « formation du caractère », « sens moral » et « bonnes manières ». Ces différents aspects impliquent des assignations à des rapports de classe et de genre qui se retrouvent au moins pour certaines en filigrane dans la totalité des pratiques sportives, au Japon et ailleurs. Mais le lieu politique considéré, le Japon contemporain, et la construction idéologique de « la tradition du bushidô » qui le traverse, rajoutent aux rapports de genre qui se jouent dans les budôs des contraintes absentes des sports contemporains.
Les questions de genre sont imbriquées dans les représentations, les pratiques et la règlementation des disciplines sportives. Dans la plupart des sociétés, les femmes ont pu progressivement pratiquer des sports puis participer à la compétition dans des disciplines toujours plus nombreuses malgré les nombreux questionnements et résistances qui se font toujours entendre. Au sein des fédérations de budô également, les catégories masculines et féminines demeurent largement distinctes. Pour la plupart des disciplines, ces catégories ne se recoupent pas et correspondent à des systèmes de représentations et financements différenciés.
Au Japon, les budôs posent la question de l’acceptation et de la position des femmes dans ces pratiques guerrières ou violentes devenues sports et activités physiques pacifiées et euphémisées, mais qui continuent à s’inscrire dans un système hiérarchique stricte où le « corps maternel » a vocation à être protégé. Est-ce que, comme on le voit dans les Forces d’autodéfense où les femmes sont désormais acceptées en position de combattantes, les budôs peuvent aussi offrir aux femmes une relative autonomie même subordonnée à leurs masculinités spécifiques ? Est-ce que les budôs sont des espaces de légitimation des violences, physiques et symboliques, dont les femmes seraient une catégorie de victimes ? En France, les arts martiaux sont plus pratiqués en tant que systèmes d’autodéfense ou d’amélioration de soi et ne font référence aux caractéristiques « morales » des budôs que pour renforcer un aspect exotique accrocheur. Si les rapports de genre au Japon et en France sont très différents, qu’en est-il de ces lieux à l’intersection des deux cultures ?

Nous souhaitons pour cette journée d’étude aborder les rapports de genre au sein du cadre spécifique des budôs au Japon et de leur transposition en « arts martiaux » en France, car ces pratiques japonaises s’y sont installées et acculturées. Nous invitons des chercheur·es, ainsi que des pratiquant·es ou des professionnel·les des pratiques sportives à présenter des contributions pluridisciplinaires qui aborderont les questions de genre suivantes : les cadres juridiques, politiques, institutionnels, scolaires de la pratique des budôs ainsi que leurs différences et leur évolution, la féminisation de ces pratiques, leurs rapports de genre intrinsèques, la représentation des corps, les violences sexistes, etc.


Les communications d’une durée de 20 minutes seront données en français, mais des communications en anglais ou japonais peuvent être acceptées. Les propositions de jeunes chercheur·es sont particulièrement encouragées.


Organisateurs : Stéphane Carpentier (Université Orléans), Jean-Christophe Helary (CRESCO) et Aline Henninger (Université Orléans)
Date : lundi 10 mars 2025
Lieu : Université Orléans, campus orléanais (STAPS)

Les propositions de communication de maximum 3000 signes (espaces compris, hors bibliographie) sont à transmettre au plus tard le 27 novembre 2024, au format PDF. Les auteur·e·s préciseront leur fonction et leur affiliation institutionnelle. Le comité d’organisation fera un retour le 10 décembre 2024 au plus tard.
Contact : stephane.carpentier@univ-orleans.fr, aline.henninger@univ-orleans.fr

Appel à télécharger sur ce lien.

[Appel à communications] Journée d’études « 1995, un point focal pour repenser le Japon contemporain « , date limite d’envoi 13 décembre 2024

Journée d’études organisée le 16 mai 2025 à Lyon (date à confirmer), couplée avec celle qui précède à Paris le 20 mars 2025 intitulée « L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo ». Les deux manifestations réinterrogent des phénomènes et des changements marquant l’année (ou les années) 1995 dans une perspective transdisciplinaire commune.

Cycle « L’affaire Aum et l’année 1995 : un tournant pour le Japon contemporain »

Deux journées d’étude entre l’Inalco/IFRAE, l’U. Jean Moulin Lyon 3/IETT, l’U. Paris Cité/CRCAO et la Maison franco-japonaise

L’année 1995 est souvent traitée comme un tournant dans l’histoire du Japon contemporain. L’archipel, en crise depuis l’éclatement de la bulle économique, est en pleine remise en cause de son système social et économique. Dans ce contexte de tension, le pays est particulièrement secoué par le grand séisme de Kōbe. Le plus frappant événement de cette année reste néanmoins l’attentat au gaz sarin perpétré par la secte Aum shinrikyō dans le métro de Tokyo, qui représente le point d’orgue de l’ « affaire Aum ». Quel héritage laisse à la société japonaise cette « affaire Aum », comment s’inscrit-elle plus largement dans l’année 1995 et comment appréhender ces objets depuis la diversité des disciplines académiques constituant les études japonaises ? Un triple questionnement que se proposent de traiter deux journées complémentaires centrées respectivement sur l’affaire Aum en particulier (Inalco/IFRAE, UPC/CRCAO, MFJ ; Paris, 20 mars 2025) et sur une mise en perspective historique et culturelle plus générale de l’année 1995 (U. Jean Moulin Lyon 3/IETT, MFJ ; Lyon, le 16 mai 2004, date à confirmer) à l’occasion de son trentenaire.

Journée 2 (U. Jean Moulin Lyon 3/IETT, MFJ ; Lyon) : « 1995 », un point focal pour repenser le Japon contemporain 1995年」 現代日本を再考するための参照点

Argumentaire

L’année 1995 est souvent traitée comme un tournant dans l’histoire du Japon contemporain. Le pays a d’abord été frappé par plusieurs événements marquants comme le séisme de Kōbe (Hanshin Awaji daishinsai) en janvier et les attentats perpétrés par la secte Aum dans le métro à Tokyo en mars. Il est aussi touché par une crise depuis l’éclatement de la bulle économique au début de la décennie qui a pour conséquence une remise en cause du modèle social et économique en vigueur jusqu’alors. Beaucoup de discours ont été produits sur le changement de paradigme initié autour de 1995 sur la post-modernité et/ou la société post-industrielle, dans les domaines historique, économique, sociologique, philosophique et culturel. Nous faisons l’hypothèse que 1995 constitue une matrice qui a conditionné les transformations ultérieures de la société japonaise, tout en constituant une « boîte noire », c’est-à-dire objet d’un refoulement plus ou moins conscient. Y a-t-il un « avant » et un « après » cristallisés autour de cette année ? Si oui, pour quels changements ? Ne reste-t-il pas, malgré tout, des continuités derrière cette façade de « drames » médiatisés caractérisant cette période ? Quelles leçons peut-on tirer de discours et d’études produites sur cette période pour éclairer et repenser le Japon contemporain, voire le monde d’aujourd’hui ?

Le but de cette journée d’étude, organisée 30 ans après 1995, est d’établir une synthèse sur cette année et d’en extraire l’héritage laissé dans le Japon contemporain. La journée est couplée avec celle qui précède à Paris le 20 mars : “L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo”. Les deux manifestations réinterrogent des phénomènes et des changements marquant l’année (ou les années) 1995 dans une perspective transdisciplinaire commune. Les panels de la journée lyonnaise rassembleront également des spécialistes dans des champs variés (littérature, histoire, sociologie, science politique, études culturelles, études cinématographiques, etc.)

Si la journée parisienne se consacre à la façon dont l’affaire Aum continue de laisser des traces sur divers pans de la société contemporaine, cette seconde journée proposera d’abord un tableau de synthèse pluridisciplinaire regroupant une série d’interventions préparées par chacun-e des membres de l’équipe organisatrice (littérature, culture populaire, sociologie, genre / études culturelles, religion, politique et médias), afin de proposer une base de discussions à suivre. La suite de la journée sera consacrée aux communications des intervenant-es, qui apporteront de nouveaux éclairages sur cette thématique « 1995 ». Il est possible, pour les chercheurs basés à l’étranger d’intervenir en distanciel. Les propositions de (post-)doctorant-es sont bienvenues !

Date limite pour l’envoi des propositions de communication : le 13 décembre 2024

Les propositions sont à envoyer avec proposition de titre / nom et affiliation de l’auteur / résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes, à l’adresse suivante :

appel.com.jp@gmail.com

Organisation

  • Antonin Bechler (Université de Strasbourg/GEO)
  • Julien Bouvard (Université Jean Moulin Lyon 3/IETT)
  • César Castellvi (Université Paris Cité – CRCAO)
  • Édouard L’Hérisson (Inalco – IFRAE)
  • Chiharu Chūjō (Université Jean Moulin Lyon 3/IETT)Kenjirō Muramatsu (Université Jean Moulin Lyon 3/IETT)

[Call for participation] Research Workshop at the University of Amsterdam, March 19-21, 2025 (before November 30, 2024)

And Suddenly There Was “City Pop”: The Global Dimensions of the Retrograde Formation of a Japanese Popular Music Genre

And suddenly there was “City Pop”. The music sounded familiar, and its name also rang a bell. But even if those in the know about the history of popular music in Japan might associate the term with the late 1970s and early 1980s, the music that today goes by the name “City Pop” usually wasn’t called that back then. This is also the reason why there is much debate about exactly what Japanese popular music is meant by the term “City Pop”. “City Pop” only recently became a genre designation, and the coinage and filling of the term with musical content from the past appears to be a process that involves actors not only from Japan. Even if the production and reception of the music that today goes under the name of “City Pop” was completely analogue at the time it was created and was limited to Japan, the formation of the genre of “City Pop” seems to be a global process that retroactively takes place in the digital environment of the Internet and challenges existing academic genre theories which assume that the formation of music genres can be clearly dated historically and traced geographically.

The workshop will not be held in the form of a conference, but is intended as a kind of expert meeting during which scholars researching “City Pop” and/or Japanese popular music of the 1970s and 1980s will together attempt to trace this decades-spanning, global process in as much detail as possible, as an example of cultural production transitioning cultures, temporalities and technologies.

The workshop will include 8 chronologically organized panels as well as a keynote by Ōwada Toshiyuki (Keio University). Each panel will consist of two to three speakers who will give 30- or 20-minute presentations, which will then be discussed in detail in the plenary session. In order to give us the opportunity to fill the panels evenly and at the same time to ensure that as many presenters as possible can take part, we would like to encourage applicants to submit several proposals of no more than 250 words for different panels.

Wednesday, 19.03.25The Pre-History of City PopThursday, 20.03.25From wamono to (Neo-) CityPopFriday, 21.03.25Global City Pop 
09:00-10:30 (CET)17:00-18:30 (JST)Nyū myūjikkuThe shibuya-keiEra/wamonoVaporwave/Future Funk 
10:45-12:15 (CET)18:45-20:15 (JST)Happii Endoand “CityMusic”Keynote Speechby Ōwada ToshiyukiThe “Plastic LovePhenomenon” 
13:00-14:30 (CET)21:00-22:30 (JST)“City Pops” avant la lettreNeo-City Popin JapanNon-JapaneseCity Pop 

The workshop will take place at the University of Amsterdam in hybrid form on three consecutive mornings (CET) so that colleagues from previous time zones can take part online. The working language will be English. Support with translations from Japanese will be provided.

Please send your proposal(s) to f.o.seibt@uva.nl andkenkato.musica@gmail.com by November 30, 2024. For passive participation (without presentation), online or on location (depending on capacity), please send an email to the same addresses no later than February 28, 2025.

[Appel à candidatures] Prix FFJ/Christian Polak 2025, meilleur mémoire de master sur le Japon (limite 31 octobre 2024)

La Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures de la neuvième édition du Prix FFJ/Christian Polak du meilleur mémoire de master sur le Japon. Ce Prix récompense l’excellence et la valeur universitaires et scientifiques de trois mémoires de master sur le Japon. Grâce au soutien de M. Christian Polak, la Fondation verse le montant de 2 000 € au ou à la lauréat·e du Premier Prix, 1 000 € à celui ou celle du Deuxième Prix et 500 € à celui ou celle du Troisième Prix.

Critères d’éligibilité du mémoire

  • Concerner le Japon dans une perspective aréale ou comparée
  • Avoir été rédigé en français
  • Avoir été soutenu au terme d’un cursus de master et au terme de l’année universitaire 2023-2024
  • Entrer dans le champ des sciences humaines et sociales

Pièces du dossier à fournir

  • Intégralité du mémoire
  • Résumé d’une page du mémoire
  • Document mentionnant la composition du jury de soutenance
  • Avis motivé de la directrice ou du directeur de mémoire à l’attention du Comité de sélection du Prix FFJ / Christian Polak
  • Curriculum Vitae
  • Une photo, qui pourra être utilisée pour la communication sur le site de la FFJ en cas d’obtention d’un des trois prix, ainsi qu’une courte biographie de 5 lignes (Lien).

Le dossier de candidature est à envoyer à prixpolak_ffj@ehess.fr avant le 31 octobre 2024, minuit. Chacune des pièces de ce dossier doit être au format PDF et nommée « nom du candidat – type de document ».

Les résultats seront annoncés aux candidats puis rendus publics en février 2025 après la réunion du Comité de sélection, et une cérémonie de remise du Prix sera organisée.

Sont accessibles sur le site de la Fondation France-Japon de l’EHESS le règlement intégral du Prix ainsi que la liste des anciens lauréats.

Voir l’appel; voir le règlement.

[Appel à participation] Revue Études asiatiques/Asiatische Studien, date limite 6 janvier 2025

Les éditeurs-éditrices du volume ayant décidé de prolonger l’appel pour le numéro de la revue Etudes asiatiques / Asiatische Studien portant sur les modèles et concepts théoriques  japonais, vous trouverez à nouveau ci-dessous les éléments mis à jour.

Le Japon est sans aucun doute l’un des acteurs les plus éminents de la communauté scientifique mondiale. Cependant, au niveau théorique on peut encore déplorer une circulation à sens unique des méthodes en usage dans les sciences humaines et sociales. Si les approches et les concepts théoriques occidentaux sont largement acceptés et mobilisés au Japon, l’influence et la réception des modèles élaborés au Japon sont extrêmement limités dans le monde occidental.

Les éditeurs et éditrices du prochain numéro de la revue Asiatische Studien. Etudes asiatiques (De Gruyter) consacré au Japon (vol. 79, n° 3, 2025) souhaitent inviter des articles cherchant à présenter et à développer les innovations théoriques proposées par les sciences humaines et sociales japonaises, ainsi que leur contribution potentielle en Europe et en Amérique du Nord.

Les articles peuvent être rédigés en français, en anglais et en allemand, et seront soumis à un examen en double aveugle avant la publication.

La date limite pour la soumission des articles est désormais le 6 janvier 2025.

Les articles doivent être soumis à l’adresse suivante : 

https://mc.manuscriptcentral.com/asia

La feuille de style est disponible ici :

https://www.degruyter.com/publication/journal_key/ASIA/downloadAsset/ASIA_Style Sheet–en.pdf

Site de la revue :

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

La revue est éditée sous la direction scientifique de la Société Suisse-Asie :

https://www.sagw.ch/asiengesellschaft

N’hésitez pas à contacter l’équipe éditoriale pour toute information complémentaire :

  • Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset(at)unige.ch
  • David Chiavacci : david.chiavacci(at)aoi.uzh.ch
  • Simone Müller : simone.mueller(at)aoi.uzh.ch
  • Raji Steineck : raji.steineck(at)aoi.uzh.ch

[Appel à communications] Colloque sur le thé en juin 2025 à Lyon

Un appel à communications est lancé pour un colloque, organisé par Cléa Patin et Pierre-Yves Modicom, qui se tiendra à Lyon les 19 et 20 juin 2025 (Manufacture des Tabacs) autour du thé. La présentation précise des axes est indiquée dans le document à télécharger sur ce lien.

Les langues de travail sont le français et l’anglais; rendu des abstracts (une page) pour le 15 janvier 2025.