[Appel à communications]”Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire…?” – propositions attendues pour le 15 juillet 2024, Université d’Orléans

APPEL à PARTICIPATION

Journée d’étude à l’université d’Orléans (UO) le jeudi 12 décembre 2024, Hotel Dupanloup / Université d’Orléans, 1 rue Dupanloup – 45000 Orléans

Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/ NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire… ?

Si jusqu’à très récemment, il était unanimement admis que seuls les textes techniques « pour lesquels la forme et le style ne sont pas primordiaux pouvaient être soumis à un traitement systémique » (A. Loffler-Laurian, 1996), avec les progrès et la popularisation de la traduction automatique neuronale, il apparaît que sa potentielle utilisation jusque dans le domaine littéraire est à présent bien réelle. On constate désormais que de nombreuses recherches sont menées sur l’adaptation de machines qui faciliteraient le travail du traducteur, et ce même en littérature, qui semblait pourtant être l’ultime pré-carré des biotraducteurs.

Le problème se pose alors de savoir dans quels domaines, et selon quels protocoles, il est souhaitable d’intégrer ces outils dans nos pratiques pédagogiques de formateurs et formatrices en traduction.

Au-delà de la nécessité consensuelle de compléter l’utilisation de la traduction automatique neuronale par des étapes de pré-édition et de post-édition, c’est la fréquence, l’étendue domaniale de cette utilisation, qui demandent à être problématisées, de façon a commencer à identifier un balisage conceptuel et installer des repères plus pérennes dans ce nouvel environnement combinant l’humain et la machine.

Bibliographie :

-Bouhrim Naoual, Zenkouar Lahbib, « État de l’art de la traduction automatique des langues approches & méthodes », Études et Documents Berbères, 2017/2 (N° 38), p. 91-104. DOI : 10.3917/edb.038.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2017-2-page-91.htm 

-Christine Breyel-Steiner et Thierry Grass, « Traduction automatique et biotraduction : le mariage forcé », Traduire, 244 | 2021, 94-106.

-Gilles Cloiseau, « La traduction automatique en 2021. Qui, quoi et comment ? Une enquête sociolinguistique », Traduire, 246 | 2022, 84-97.

-Damien Hansen, Emmanuelle Esperança-Rodier, Hervé Blanchon, Valérie Bada. La traduction littéraire automatique : Adapter la machine à la traduction humaine individualisée. Journal of Data Mining and Digital Humanities, 2022, Vers une robotique du traduire, Towards robotic translation?, 10.46298/jdmdh.9114. hal-03583562v2

-Loffler-Laurian, Anne-Marie. Introduction In : La traduction automatique [en ligne]. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1996 (généré le 14 août 2023). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/septentrion/74849. ISBN : 9782757426388. DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.74849

-Searle, J.R. (1990). Cognitive Science and the Computer Metaphor. In: Göranzon, B., Florin, M. (eds) Artifical Intelligence, Culture and Language: On Education and Work. The Springer Series on Artificial Intelligence and Society. Springer, London. https://doi.org/10.1007/978-1-4471-1729-2_4

-Toral, A., & Way, A. (2015a). Translating Literary Text between Related Languages using SMT. Proceedings of the Fourth Workshop on Computational Linguistics for Literature, 123-132.https://doi.org/10.3115/v1/W15-0714

-Toral, A., & Way, A. (2015b). Machine-assisted translation of literary text: A case study. Translation Spaces4(2), 240-267https://doi.org/10.1075/ts.4.2.04tor

-Utushkina, A. Évaluation de la traduction automatique neuronale de textes littéraires de l’italien vers le français. 2023. https://archive-ouverte.unige.ch//unige:167921

NB : Les propositions de communications (300 mots environ), ainsi qu’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à Gilles CLOISEAU (gilles.cloiseau@univ-orleans.fr) et Mayumi  Shimosakai  (mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr ), pour le 15 juillet 2024. Une réponse sera adressée aux intéressés pour la rentrée, suivie ultérieurement du programme acté pour la JE. 

Comité scientifique :

[Appel à rédaction] Articles sur le sumō, Musée des Arts asiatiques (Nice)

Hélène Kessous, adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice, est actuellement en train de travailler sur une exposition sur le sumō programmée pour le second semestre de l’année prochaine (Juillet 2025/février 2026)

L’axe principal de l’exposition portera sur le travail photographique de Philippe Marining, mais il sera enrichi d’objets (provenant du MQB) et de photographies ethnographiques (Fonds Asemi).

L’équipe est en train de composer le sommaire du catalogue et Hélène Kessous cherche un auteur qui pourrait écrire sur les sumō au Japon d’un point de vue anthropologique/sociologique afin de discuter de leur place dans la société japonaise, ainsi qu’un auteur qui pourrait faire un article sur leur régime alimentaire. Merci de contacter Hélène Kessous pour toute information complémentaire.

Téléphone : 04.89.04.55.20, courriel : hkessous@departement06.fr

[Appel à communications] Colloque “Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force”, propositions à envoyer avant le 30 avril 2024

Colloque “Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force”
14 & 15 novembre 2024
Université Bordeaux Montaigne

Le colloque vise à accueillir des communications portant, entre autres propositions, sur :

  • le rôle du son dans la représentation et la construction des identités sociales et culturelles ;
  • le son comme donnée mesurable et objectivable, dès lors comme outil politique de normalisation des représentations et du rapport à l’autre ;
  • le son comme moyen d’administration et de discipline, d’assourdissement et d’aphonie ; comme instrument de pouvoir et de contre-pouvoir ;
  • l’usage de la technologie et des médias sonores dans la construction d’espaces sensoriels, affectifs ou mémoriels déterminés ;
  • la relation entre espace physique et espace imaginé dans les pratiques de production et de consommation du son ;
  • les défis liés à la préservation des « paysages sonores » au sein d’une nature transformée et transformante ;
  • le son comme élément de dynamiques plurimédiatiques ou transmédiatiques complexes.

Le son tel que nous l’abordons ici est considéré dans ses diverses formes et acceptions. Il inclut la musique, la voix, le bruit. Il est également à comprendre dans ses formes translatées par le biais de l’image et de l’écrit.

L’attention se porte ici principalement sur le Japon. Les propositions élargissant la perspective à l’aire asiatique, voire, à des fins comparatives, à d’autres zones quelle qu’en soit l’échelle, sont bienvenues. 

Nous invitons les enseignants-chercheurs, les étudiants post-doctorants, doctorants et en master, les chercheurs indépendants et autres spécialistes du son à participer à l’appel à communication.

Appel à communications à télécharger sur ce lien.

Les propositions devront être constituées d’un titre, d’un résumé d’environ 200 mots, de l’affiliation si applicable, ainsi que d’une adresse mail de contact, à faire parvenir à l’adresse japosono@gmail.com jusqu’au 30 avril 2024.

Les réponses à l’appel seront données avant juillet 2024.

Des recherches ethnographiques et historiques récentes ont montré que les pratiques de production et d’écoute sonores et musicales sont liées aux constructions sociales, notamment à la question de l’identité et aux rapports de force (Mitsui, Hosokawa 2005 ; Wajima 2010 ; Hankins, Stevens 2014 ; Kheshti 2015 ; Manabe 2015 ; Novak, Sakakeeny 2015 ; Radano, Olaniyan 2016 ; Plourde 2019 ; Chenhall, Kohn, Stevens 2021 ; Haukamp, Hoene, Smith 2022 ; Skelchy, Taylor 2022). Ces études suggèrent que la relation entre le son et la vie quotidienne doit être comprise à l’intérieur de contextes culturels spécifiques, c’est-à-dire au sein de cadres temporels, spatiaux et sociaux déterminés. Ainsi la dissémination globale des technologies et l’uniformisation des techniques de production et de médiation du son depuis l’époque moderne sont des phénomènes qui immanquablement s’accompagnent d’actes de réappropriation et de réinterprétation du son, qu’il soit déterminé comme naturel ou artificiel, ainsi que des manières de l’entendre. Interroger comment est fait, médiatisé et reçu le son, c’est de la sorte mettre au jour une tension politique fondamentale entre ce qui peut être ramené au couple entendre et se faire entendre ; c’est se renseigner sur des processus d’exploration du rapport à l’autre et d’affirmation psychique et sociale d’un soi, d’un espace, d’une « oreille », individuels ou collectifs ; c’est repenser les structures du pouvoir à travers les empreintes, et l’écologie desquelles elles dépendent, d’une forme transitoire.

En suivant le questionnement ci-dessus, le colloque a pour intention d’identifier des zones de friction historiques et sociales qui potentiellement invisibles ou peu renseignées sont cependant proprement non muettes ; de scruter les dispositifs médiatiques et techniques de construction et d’expression par le son d’identités déterminées ; d’examiner de quelle manière le son se constitue comme un instrument de contrôle ou de résistance, de cohésion ou de dispersion des forces, d’unification ou de segmentation d’espaces, au sein des multiples trajectoires, qu’elles soient internationales, nationales ou locales, qui accompagnent les changements relatifs à la société japonaise moderne et contemporaine ; d’explorer des représentations liées au son et à l’écoute, qui, en réalité rarement isolées sur les plans médiatique et sensible, sont transférées depuis ou vers d’autres objets et modalités de perception. Il s’agit de ce fait de tracer de nouvelles lignes de compréhension du pays et de ses habitants, à diverses échelles humaines et spatiales, dans la continuité de ce que les études antérieures sur le son ont apporté pour poursuivre le travail de décentrement d’un regard, et d’une oreille, dont la perspective a souvent été occidentale.

Longtemps resté en retrait par rapport à la culture visuelle et à la littérature, des formes discursives dont les traces imprimées, sculptées ou peintes même anciennes nous sont souvent immédiatement saisissables car médiatiquement disponibles, le son, fuyant par nature, est aujourd’hui un objet d’étude sur lequel commence à se pencher la recherche sur les modernités. Compris dans ses dimensions matérielle, sensible et performative, le son aura nécessité le déploiement d’approches pluridisciplinaires incluant l’histoire, l’anthropologie, la sociologie dans ses multiples champs d’application, la science politique, la musicologie et les études culturelles pour composer au mieux avec un objet agissant en profondeur à divers endroits de la société : une configuration de recherche dont le colloque que nous proposons tire également parti pour affiner considérablement la compréhension de phénomènes intégrateurs et de coercition complexes.

[Appel] Accueil d’un enseignant-chercheur en délégation à l’École française d’Extrême-Orient, campagne 2024-2025, date limite d’envoi de candidatures 20 avril 2024

Dans le cadre du soutien apporté au rayonnement international des SHS par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), un dispositif de mobilité de longue durée (un semestre ou un an) a été ouvert en 2021 dans chacune des cinq Écoles françaises à l’Étranger pour encourager l’élaboration et le dépôt de projets de recherches répondant à des appels d’offre nationaux ou européens.

À l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), ce dispositif se traduit par un accueil en délégation d’un enseignant-chercheur d’une université française ou d’un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche français, afin de préparer et déposer un projet de réponse à un AAP de type ERC, ANR ou autres, en partenariat avec l’EFEO, et dont la thématique s’inscrira dans l’un des axes de recherche scientifique de l’établissement.

L’enseignant-chercheur en délégation sera accueilli à l’EFEO à Paris ou dans un ou plusieurs des 18 centres en Asie, selon les besoins de son projet. La délégation est associée à un budget propre, notamment pour assurer un service d’enseignement de remplacement à l’université d’origine, et pour financer les activités ou les mobilités éventuelles de l’enseignant-chercheur à l’EFEO. Il disposera donc de l’environnement nécessaire à la construction et au dépôt de son projet de recherche.

La délégation à temps plein est prévue pour une durée d’un an, à compter du 1er septembre 2024. Une durée de 6 mois est aussi éventuellement envisageable, avec un accueil pouvant être alors repoussé jusqu’en février 2025.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 avril 2024. Les candidatures seront à adresser au directeur de l’EFEO à l’adresse suivante :  direction@efeo.net.

Le dossier de candidature pourra être rédigé en français ou anglais. Il se présentera sous la forme d’un fichier unique au format pdf.

Il comprendra :

•   Un curriculum vitae, en français ou anglais, indiquant notamment les publications du candidat, l’état de ses enseignements et le détail de ses éventuelles implications précédentes dans des projets. Le candidat fournira un lien vers un dépôt où ses publications seront rendues disponibles.

•   Une lettre de motivation.

•   Un avis du directeur de l’unité ou de l’établissement d’origine du candidat sur son projet de mise en délégation.

•   Le projet de délégation, en français ou en anglais, précisant notamment le ou les appels visés, un calendrier d’actions liées à la délégation, un budget prévisionnel, la nature des collaborations au sein de l’EFEO, les partenaires et les lieux de séjour envisagés. Le projet se limitera à un maximum de 10 pages, hors résumé, dans une police de taille 12 et interligne simple. Une bibliographie d’un maximum de 2 pages accompagnera le projet.

Les candidatures seront évaluées par le comité scientifique de l’EFEO.

L’appel est à télécharger sur ce lien.

[Mise au concours] Poste d’assistant·e doctorant· en études japonaises, Université de Genève, avant le 30 avril 2024

Le département d’Études est-asiatiques de l’Université de Genève (Suisse) met au concours :

1 poste d’assistant·e doctorant· en études japonaises

  • être en possession d’un Master en études japonaises ou d’un titre jugé équivalent
  • proposer un projet de recherche et s’engager à s’inscrire en thèse au sein du Département
    d’études est-asiatiques sous la direction de la Professeure Claire-Akiko Brisset ou du Professeur
    Samuel Guex.

Il s’agit d’un poste à 7/10e qui passera à 10/10e dès la 3e année et jusqu’à la 5e année.
Le ou la titulaire sera chargé-e d’un enseignement de deux heures hebdomadaires et/ou d’une
participation aux cours donnés par le/la professeur-e responsable. Il/elle devra en outre participer à
l’encadrement des étudiant-es et aux tâches d’administration du département.

Fr 47’375.– par an en 1re année à 7/10e (position 8/4 de l’échelle des traitements de l’État de
Genève). Le maximum du traitement est atteint après 4 annuités doubles (Fr 80’441.– par an à 10/10e
en position 8/12 de l’échelle des traitements).

Les assistant·es sont nommé·es pour une première période de 2 ans. La nomination est renouvelable
pour deux périodes successives, respectivement de 2 ans et de 1 an, donc 5 ans en totalité.
La première année de la fonction constitue une période d’essai au cours de laquelle il peut être mis
fin aux rapports de service moyennant le respect d’un délai de résiliation de 3 mois pour la fin d’un
mois.

  • une lettre de candidature ;
  • un curriculum vitae accompagné d’une photocopie des diplômes ;
  • un exposé du projet de recherche pour la thèse de doctorat comprenant une bibliographie de
    travail (3-5 pages).

La candidature et les documents doivent être compris dans un seul document PDF mentionnant le
nom du / de la canditat·e, et parvenir à l’adresse électronique suivante : claireakiko.brisset@unige.ch avec en copie thomas.barbier@unige.ch, avant le 30 avril 2024, délai de rigueur. Aucun dossier papier ne sera accepté.
Dans une perspective de parité, l’Université encourage les candidatures du genre sous-représenté.

[Appel] Neuvième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ, dossier à envoyer avant le 31 mai 2024

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2024 le neuvième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2023. Le prix est doté d’un montant de mille euros. Il est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

  • La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
  • Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
  • La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
  • La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’association qui se tiendra cette année en décembre 2024 dans l’atelier doctoral des études japonaises (ADEJ).

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2024 à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2024). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

  • Un exemplaire de la thèse au format PDF.
  • Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
  • Une copie du rapport de soutenance.
  • Un curriculum vitae.

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2024.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.

[Appel à communications]”Traces et Effacements”, à soumettre avant le 15 avril 2024

Le Groupe d’Études Orientales, slaves et néo-helléniques (GEO) (UR-1340) de l’Université de Strasbourg organise le 6 juin 2024 une journée d’étude (en format hybride : présentiel/distanciel) destinée aux doctorants en sciences humaines à l’échelle nationale. 

Cette manifestation, concentrée sur le thème fédérateur du GEO, « Traces et Effacements », se déclinera autour de trois axes : 

  1. La Trace comme Vestige
  2. La Trace comme Indice 
  3. De la Trace à l’Effacement et Réciproquement

Cette journée d’étude est exclusivement ouverte aux doctorants en sciences humaines. Les communications doivent être présentées en français. Les résumés devront comporter entre 300 et 500 mots et être accompagnés d’une brève biographie retraçant le parcours du doctorant. Les propositions devront être envoyées par e-mail d’ici au 15 avril 2024.

Pour consulter l’intégralité de l’appel, veuillez cliquer ici

[Appel à communication] Revue Asiatische Studien. Études asiatiques (De Gruyter), propositions d’articles à soumettre avant le 31 juillet 2024

Le Japon est sans aucun doute l’un des acteurs les plus éminents de la communauté scientifique mondiale. Cependant, au niveau théorique on peut encore déplorer une circulation à sens unique des méthodes en usage dans les sciences humaines et sociales. Si les approches et les concepts théoriques occidentaux sont largement acceptés et mobilisés au Japon, l’influence et la réception des modèles élaborés au Japon sont extrêmement limités dans le monde occidental.

Les éditeurs et éditrices du prochain numéro de la revue Asiatische Studien. Etudes asiatiques (De Gruyter) consacré au Japon (vol. 79, n° 3, 2025) souhaitent inviter des articles cherchant à présenter et à développer les innovations théoriques proposées par les sciences humaines et sociales japonaises, ainsi que leur contribution potentielle en Europe et en Amérique du Nord.

Les articles peuvent être rédigés en français, en anglais et en allemand, et seront soumis à un examen en double aveugle avant la publication.

La date limite pour la soumission des articles est le 31 juillet 2024.

Les articles doivent être soumis à l’adresse suivante : 

https://mc.manuscriptcentral.com/asia

La feuille de style est disponible ici :

https://www.degruyter.com/publication/journal_key/ASIA/downloadAsset/ASIA_Style Sheet–en.pdf

Site de la revue :

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

La revue est éditée sous la direction scientifique de la Société Suisse-Asie :

https://www.sagw.ch/asiengesellschaft

N’hésitez pas à contacter l’équipe éditoriale pour toute information complémentaire :

  • Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset(at)unige.ch
  • David Chiavacci : david.chiavacci(at)aoi.uzh.ch
  • Simone Müller : simone.mueller(at)aoi.uzh.ch
  • Raji Steineck : raji.steineck(at)aoi.uzh.ch

[Appel à candidatures] Prix Shibusawa Claudel, date limite 29 février 2024

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise ont le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2024.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors de deux conférences, l’une organisée à Paris et l’autre organisée à Tokyo à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

  • Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.
  • L’auteur·rice ne doit pas avoir plus de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2024.
  • Un curriculum vitae indiquant la date de naissance de la candidate ou du candidat ;
  • Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche ; 
  • Le manuscrit dans son intégralité ;
  • Trois exemplaires en cas d’ouvrage paru (nous contacter pour l’envoi postal) ;
  • Le rapport de soutenance si le texte présenté en candidature est une thèse.
  • une photo ; une courte biographie de 5 lignes en français ; le nom et le prénom du ou de la candidat.e en japonais ; le titre de l’ouvrage ou de la thèse en japonais, lesquels pourront être utilisés exclusivement pour la communication de la FFJ en cas d’obtention du prix.

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom de la candidate ou du candidat – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj@ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en juillet 2024, la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à l’automne 2024 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2025.

Lien vers le règlement; Lien vers l’appel à candidatures.

[Bourses] JSPS “Short-term” et “Standard”, demandes à déposer avant les 29 mars et 5 avril 2024

La Société japonaise pour la promotion de la science (JSPS) offre des bourses du programme Standard destinées à de jeunes chercheurs qui souhaitent effectuer un stage de recherche dans un laboratoire japonais.

La Société japonaise pour la promotion de la science (JSPS) offre pour cet appel 5 bourses du programme Standard destinées à de jeunes chercheurs qui souhaitent effectuer un stage de recherche de 12 à 24 mois dans un laboratoire japonais.

Les bourses sont destinées aux post-doctorants ayant soutenu leur thèse depuis moins de 6 ans (après le 2 avril 2018). Les bourses sont destinées à de jeunes chercheurs de nationalité française ou jeunes chercheurs étrangers ayant soutenu leur thèse en France et justifiant d’au moins trois ans d’activité dans une université ou organisme de recherche en France.

Toutes les disciplines sont concernées. 

Date limite de dépôt des dossiers au CNRS: 29 mars 2024
Télécharger les dossiers de l’appel :


La Société japonaise pour la promotion de la science (JSPS) offre pour cet appel 5 bourses du programme Standard destinées à de jeunes chercheurs qui souhaitent effectuer un stage de recherche de 1 à 12 mois dans un laboratoire japonais.

Les bourses sont destinées aux doctorants ou post-doctorants ayant soutenu leur thèse depuis moins de 6 ans (après le 2 avril 2018). Les bourses sont destinées à de jeunes chercheurs de nationalité française ou jeunes chercheurs étrangers ayant soutenu leur thèse en France et justifiant d’au moins trois ans d’activité dans une université ou organisme de recherche en France.

Toutes les disciplines sont concernées.