Maxime Pierre, avec la troupe Sangaku, organise un stage de 6 jours d’initiation au nô du 14 au 19 avril 2025 sous la direction de Richard Emmert, compositeur, maitre de chant et fondateur du théâtre Nohgaku et créateur de nô en anglais.
Les stagiaires qui le souhaitent pourront ensuite participer à une résidence aux côtés de la Compagnie Sangaku qui mènera un tarvail de laboratoire de traduction de la pièce Sumidagawa en langue française.
Dans le cadre de l’Afterwork seminar de l’École universitaire de recherche en études sur l’Asie orientale d’Université Paris Cité, nous accueillerons le jeudi 13 mars de 17h30 à 19h00 trois diplômés de l’UFR LCAO, Ahmed Agne et Cécile Pournin, co-fondateurs de la célèbre maison d’édition de manga Ki-oon, et Julien Han, artisan du cuir.
Cette rencontre aura lieu en salle Léon Vandermeersch de l’UFR LCAO (481 C), bâtiment des Grands Moulins. L’inscription n’est pas obligatoire.
Ahmed Agne est éditeur de mangas et co-fondateur de la maison d’édition Ki-oon avec Cécile Pournin. Après un baccalauréat littéraire, il s’engage pour quatre années à LCAO (1995-1999) avant d’être sélectionné par le programme JET du gouvernement japonais.
Cécile Pournin codirige la maison d’édition Ki-oon qu’elle a cofondée en 2003 avec Ahmed Agne. Passionnée pour la littérature et les langues, elle a obtenu un DESS de traduction en anglais puis un master d’études japonaises à LCAO.
Julien Han a obtenu un master en études chinoises à LCAO en 2014. Après une spécialisation dans l’agro-alimentaire dans une école de commerce, il a travaillé dans le marketing. Il a récemment lancé sa propre activité entrepreneuriale, comme artisan du cuir.
Du 28/02/25 au 23/03/25 18h00 (sauf les dimanches 2 et 9 mars) Lieu : Salle InQuarto – Studium – Campus de l’Esplanade – Strasbourg Horaires : 12h00-18h00 Arrêt tram : Observatoire
Une exposition intitulée « Edo Capitale du livre » aura lieu du vendredi 28 février au lundi 23 mars au Studium sur le campus de l’Esplanade. Elle sera ouverte tous les jours de 12h à 18h, sauf les dimanches 2 et 9 mars.
Inédite en France comme au Japon, cette exposition s’articule autour de la matérialité du livre et de son évolution de l’époque prémoderne d’Edo (1603-1867) à nos jours. Elle rassemble une trentaine de pièces rares et exceptionnelles présentées pour la toute première fois à un public prêtées par l’Université Gakushûin de Tokyo.
La lecture est une activité appréciée au Japon depuis plus de mille ans. Mais comment les livres ont-ils évolué au cours de cette longue histoire et comment ont-ils pris leur forme actuelle ? Afin d’illustrer visuellement ces changements, cette exposition s’est concentrée sur la « forme » du livre et présente des livres japonais (wahon) de divers formats.
Avant le développement des techniques de l’imprimerie, la transcription manuscrite caractère par caractère était la seule manière de produire des livres, ce qui nécessitait énormément de temps et d’efforts, faisant du livre un objet de luxe réservé aux élites politiques et culturelles. À partir de l’époque Edo (1603-1868), l’apprentissage de la lecture et de l’écriture s’est diffusé au sein des masses populaires, l’édition commerciale est née et de nombreux livres ont été publiés.
Avec l’essor de l’édition commerciale, le nombre et la variété des publications ont augmenté de façon spectaculaire.
Cette exposition présente un assortiment de ces livres japonais.
Cette exposition clôturera le cycle de programmation « Lire notre monde » de Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO 2024.
« Mois du Japon » (mars 2025)
Cette exposition s’inscrira dans le cadre d’un Mois de la culture japonaise (mars 2025) comprenant des visites guidées de l’exposition pour le grand public et des scolaires, et une programmation scientifique et culturelle organisée de concert par le Département d’Etudes Japonaises et le Service des bibliothèques, et en association avec la Maison Universitaire France Japon, le CROUS, la Faculté des Sciences de la Vie et de nombreux autres partenaires. Cette programmation est placée sous le Haut-patronage du Consulat général du Japon à Strasbourg.
Le secrétariat de la SFEJ est en train de préparer le Bulletin 2024 de la SFEJ qui sera diffusé, sauf contretemps, au cours du printemps 2025.
Le Bulletin contiendra comme chaque année l’annuaire de notre association.
Pour que ce Bulletin joue pleinement son rôle informatif, il est important que chacun de vous nous signale les modifications intervenues dans vos coordonnées (adresse professionnelle ou personnelle, courriel, téléphone, etc.).
Vous trouverez en bas de ce message les informations demandées (à éventuellement corriger).
Nous vous serions reconnaissants de nous faire parvenir vos modifications d’ici le 1er mars 2025, après vérification de votre notice dans le Bulletin 2023 qui vous a été envoyé par courriel.
Passée cette date, il nous sera très difficile de reporter les modifications que vous nous auriez indiquées.
Nous vous rappelons d’autre part que vous pouvez à tout moment vous mettre à jour de votre cotisation en utilisant le paiement en ligne sécurisé (http://sfej.asso.fr/?p=64). Si vous n’apparaissez pas dans le Bulletin 2023, cela signifie que, sauf erreur de notre part, vous n’avez pas réglé votre cotisation depuis plusieurs années.
Pour rappel : les notices de l’annuaire se décomposent comme suit.
NOM, Prénom 1. Statut, profession [2. Adresse postale de contact (obligatoire mais ne sera pas publiée)] 2. Adresse électronique 3. Adresse postale professionnelle (le cas échéant) 4. Domaines d’intérêt ou de recherche 5. Lien vers une page personnelle 6. Laboratoire de rattachement (le cas échéant)
Nous vous serions très reconnaissants de nous faire parvenir pour la même date que les mises à jour des notices (le 01 mars 2024 au plus tard) la liste de vos publications datées de 2024 (les publications « à paraître » sont donc à exclure). Le dernier Japon Pluriel (14) étant paru en 2024, les articles qui y ont été publiés sont concernés.
Elles seront indiquées dans le Bulletin 2024 dans la rubrique « Publication des membres de la SFEJ ».
Nous nous proposons également, comme l’an passé, de faire figurer le cas échéant les prix reçus par les membres de l’association durant l’année.
Quelques indications concernant le format de présentation (dans un fichier Word ou assimilé) que nous vous demandons de respecter scrupuleusement pour faciliter le travail d’édition :
– Police : Arial 11 :
– Pour une monographie : NOM Prénom, Titre, Lieu, Maison d’édition, année, nombre de p.
– Pour un ouvrage collectif : NOM Prénom et NOM Prénom (dir.), Titre, Lieu, Maison d’édition, année, nombre de p.
– Pour un article : NOM Prénom, « Titre de l’article », Titre de la revue, numéro, année, p. x-x
NB : Pour les publications en japonais, donner la version originale suivie de sa traduction entre parenthèses, et les noms propres suivis directement de leur transcription. Par exemple : BERLINGUEZ-KONO Noriko, 「コロナ禍の情報リテラシーから見える国家と社会」 (L’État et la société vus au travers de la littéracie médiatique au temps du covid) in 長谷川信次編 HASEGAWA Shinji (dir.), 『コロナ下の世界における経済・社会を描く』(Économie et société dans le monde du covid), 同文舘出版 (Dōbunkan shuppan), 2021, p. 195-213.
Fenêtres sur le Japon vous donne rendez-vous dimanche 2 février 2025 dans le cadre du cycle Cinéma social coréen (Chapitre 1) du 3e festival Regards Satellites (auparavant Journées cinématographiques dionysiennes) pour deux projections autour de la cinéaste documentaire KIM Mi-re [김미례]. À 18 h 45, projection de Nos nuits de grève (2009,VOST français, inédit) et à 20 h 15, projection du Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est (2019, VOST français), suivie d’une discussion avec Dimitri Ianni.
Le festival se tiendra du 29 janvier au 9 février & du 3 au 6 avril au cinéma L’Écran de Saint-Denis (14 Passage de l’Aqueduc, 93 200 Saint-Denis, métro : Basilique de Saint-Denis, ligne 13).
D’autres projections-débats auront lieu dans les mois qui viennent :
La séance sera suivie d’une discussion avec Mayumi Shimosakai, maîtresse de conférences en études japonaises à l’université d’Orléans et spécialiste de la question des Coréens zainichi. (Possibilité de réserver un bentō pour après la séance.)
La séance sera suivie d’une discussion avec Pauline Cherrier, enseignante-chercheuse spécialiste de la question migratoire au Japon.
À Bordeaux
– Tokyo Uber Blues[東京自転車節], d’AOYAGI Taku → mardi 8 avril à 17 h 30 au Cinéma Utopia. La séance sera suivie d’une discussion avec Fabienne Duteil-Ogata, ethnologue, maîtresse de conférences au Département d’études japonaises de l’université de Bordeaux-Montaigne. – Kurdes de Tokyo[東京クルド], de HYŪGA Fumiari → mardi 8 avril à 20 h 15 au Cinéma Utopia.
La séance sera suivie d’une discussion avec Fabienne Duteil-Ogata, ethnologue, maîtresse de conférences au Département d’études japonaises de l’université de Bordeaux-Montaigne.
→ Synopsis Le 30 juin 2007, à la veille de la promulgation de la loi controversée pour la protection des travailleurs irréguliers (35,9 % des actifs), des caissières et des vendeuses de l’hypermarché Homever (ancienne filiale de Carrefour) décident d’occuper le magasin du stade de la Coupe du monde à Séoul. Il s’agit de la première occupation de locaux d’un détaillant par des femmes qui jusqu’alors menaient une vie ordinaire. La grève de deux jours et une nuit initialement prévue dure 21 jours. Pendant l’occupation, ces femmes bénéficient d’une liberté et d’une joie éphémères, libérées des tâches domestiques et familiales. Leurs luttes sont énergiquement soutenues par des groupes progressistes et deviennent emblématiques de la lutte des travailleuses précaires. Cependant, il n’existe aucune issue facile à leur combat et leur grève se poursuit pendant 510 jours, devenant l’une des plus longues de l’histoire du pays.
– Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est(2009), de KIM Mi-re
→ Synopsis Le 30 août 1974, une explosion fait voler en éclats la façade vitrée du siège de Mitsubishi Heavy Industries en plein cœur de Tokyo, provoquant la mort de huit personnes et faisant près de 300 blessés. L’attentat est revendiqué par la brigade des « Loups », une cellule du Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est. Deux autres cellules du Front se livrent à une série d’attentats similaires et ciblent des groupes industriels ayant fait fortune avant la guerre grâce à l’expansionnisme colonial dans la zone Pacifique. En retraçant la trajectoire et le destin des membres de ces cellules, la réalisatrice KIM Mi-re signe un film à la fois émouvant, poétique et politique qui lève le voile sur un pan méconnu de l’histoire contemporaine du Japon.
→ Réalisatrice KIM Mi-re [김미례] est née en 1964 au nord de la province de Chungcheong, en Corée du Sud. Diplômée en langue allemande de l’université Hankuk des études étrangères (Séoul), elle est réalisatrice et productrice indépendante de documentaires. Ses films s’attachent à décrire les conditions de vie et les mouvements de lutte du monde ouvrier en Corée du Sud en dévoilant aussi les racines des mécanismes d’exploitation. En 2003, son documentaire Nous sommes des ouvriers, ou non? [Nodongjada Anida 노동자다아니다], qui donne la parole à quelques-uns des 20 000 chauffeurs de Remicon, ces camions-toupies qui approvisionnent en ciment les sites de BTP du pays, obtient le prix du documentaire au Festival international de films de Fribourg. En 2005, elle réalise Nogada [노가다] qui, partant de son père ouvrier maçon, dresse un état des lieux des conditions de vie des travailleurs journaliers du bâtiment en Corée du Sud et au Japon. Avec Weabak [외박] (2009), elle suit la grève massive de 2007-2008 des femmes intérimaires de la chaîne de grande distribution Homever pour la sauvegarde de leur emploi. En 2013, elle s’intéresse à des employés victimes de discrimination syndicale chez l’opérateur de télécommunication KT avec Sanda: Surviving [산다] qui obtient le prix du meilleur documentaire coréen au 5e Festival international du film documentaire DMZ. Puis elle tourne Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est, sélectionné lors de la première édition du Festival Fenêtres sur le Japon. En 2021, elle est récompensée du prix de la meilleure réalisatrice de documentaire lors des 8e Wildflower Film Awards qui récompensent le cinéma indépendant coréen. Son dernier film Ten Wells [Yeol gaeui umul 열 개의 우물] revient sur la mémoire collective de militantes en lutte contre la pauvreté dans les quartiers défavorisés d’Incheon dans les années 1970/1980.
Nathalie Kouamé et Ken Daimaru ont le plaisir de vous annoncer l’ouverture à la rentrée 2025-2026 d’une formation universitaire innovante: la Double Licence Etudes japonaises / Histoire à l’Université Paris Cité.
Voici une présentation de l’esprit de ce nouveau parcours qui, à l’origine, est une idée de notre collègue Annick Horiuchi :
La partie « Programme » n’est pas encore remplie, mais les futurs bacheliers intéressés peuvent consulter en ligne les brochures de la licence d’histoire et de la licence des études japonaises de l’Université Paris Cité qui leur donneront des indications sur les cours obligatoires qui seront suivis par les étudiants inscrits.
Par ailleurs, Nathalie Kouamé et Ken Daimaru seront présents lors de la Journée Portes ouvertes que l’université Paris Cité organisera le 8 février 2025 : ils pourront alors discuter avec les lycéens intéressés.
Nathalie Kouamé est à votre disposition pour répondre à vos questions si vous avez besoin d’informations complémentaires. Ne manquez pas de faire connaître ce nouveau parcours autour de vous ! Merci !
Une rencontre-débat autour du livre d’Anne-Lise Mithout (CRCAO/Université Paris Cité) Le cœur et le droit. Le handicap dans la société japonaise (Édition Hermann, 2024) aura lieu à l’Inalco (65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris), le lundi 13 janvier 2025, à partir de 15h, dans la salle 4.24.
La séance sera suivie d’une discussion avec Anne Revillard (Sciences Po/LIEPP/CRIS).
*** Conférencière : Anne-Lise Mithout, maîtresse de conférences en études japonaises à l’Université Paris Cité et membre du Centre de Recherches sur les Civilisations de l’Asie Orientale (CRCAO). Ses recherches portent sur la place des personnes handicapées dans la société japonaise contemporaine, en particulier dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et des mouvements militants.
Discutante : Anne Revillard, Full Professor en sociologie au Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS) et directrice du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Ses recherches portent sur l’articulation entre droit, action publique et transformations contemporaines des systèmes d’inégalités liées au genre et au handicap. ***
J’ai la grande tristesse de vous annoncer le décès de Jacques Pezeu-Massabuau, jeudi soir à Tokyo. Il avait atteint 94 ans certes, mais gardait une forme impressionnante pour ce grand âge, avant que l’hiver ne l’emporte. Les aînés de JAPARCHI l’ont bien connu, lorsqu’il nous a accompagnés, avec le professeur NISHIDA, dans la réalisation du programme de recherches « Dispositifs et notions de la spatialité Japonaise », dans les rencontres qui conduiront à notre « Vocabulaire ». Nous avons apprécié ses conférences, érudites, toujours dans ce style élégant et aujourd’hui suranné d’un homme formé aux lettres classiques. Ses manières « vieille France » en étonnaient plus d’un, et charmait au contraire les autres pour ces qualités aujourd’hui rares, sinon oubliées. Pour les plus jeunes, il faut rappeler que, agrégé de géographie, il a consacré sa thèse d’état, un monumental volume d’une incroyable richesse, à « la maison japonaise » (publiée en 1981 aux POF), qui a marqué notre domaine de recherches de manière indélébile. On se souvient particulièrement de sa première grande étude : « la maison japonaise et la neige » (1966). Chercheur très autonome, jalousement indépendant et même libertaire, il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, et d’innombrables articles dans les meilleures revues. Il y a développé sa curiosité inlassable, ses analyses profondes et percutantes pour ce que c’est que d’habiter notre terre, notre maison, et le Japon en particulier. Il y a souvent pris l’exemple de sa propre demeure familiale, à Saint-Geniès-d’Olt en Aveyron, qu’il chérissait tant et qu’il a doté d’un jardin classique, aimant à le faire admirer à ses hôtes. Il s’est ainsi fait mémorialiste de cette ville, de sa famille, de cette belle maison aveyronnaise du XVIIe siècle. Infatigable voyageur, il a parcouru toute l’Asie. Curieux de tous les mouvements de pensée scientifiques, il a exercé ses talents dans de multiples activités, et jusqu’à conseiller l’ancienne municipalité francophile de Tokyo. Scribe passionné, il a consacré trois volumes à l’épuisement géographique de notre globe que constitue l’œuvre de Jules Verne. De même a-t-il traduit son goût de l’esthétique du Japon dans la publication de plusieurs recueils photographiques. On se souvient aussi de son texte introductif au Guide Bleu du Japon de la haute époque, à côté de celui d’Augustin Berque, volume devenu un précieux incunable. De la demeure il faisait leçon, mémoire, plaisir, rêve. Au-delà de ma tristesse de perdre un ami très cher, je voudrais transmettre à sa famille, à sa fille, à son gendre, à ses deux petits-fils, la joie que nous avons eue de connaître Jacques dans toute son originalité plus encore que la tristesse de le perdre. L’incinération a eu lieu dans la plus stricte intimité.
Philippe Bonnin
Postes et fonctions occupées
Lycée Jean Jacques Rousseau à Saigon : oct. 1957-juin 1960
Maison Franco-japonaise de Tokyo: octobre 1960-juin 1963
Université de Saigon: juin 1963-juin 1964
Attaché de recherches au CNRS : 1964-1972
Athénée Français de Tokyo; 1972-1990 Université de Tokyo: 1980-1990
Université de Chûô: 1980-1991
Université Ôu (Kôriyama): oct. 1991-mars 1997
Université de Waseda : Faculté de sciences économiques: 1990–> ? Faculté de droit : mars 1998-2000
Participation à trois comités d’urbanisme de la ville de Tokyo travaillant respectivement sur l’aménagement de la rivière Sumida, l’aménagement de la Place de l’Hôtel de ville, et l’exposition (avortée) d’urbanisme « Tokyo Frontier ».
Pour finir, voici quelques phrases de Jacques Pezeu, écrites il y a deux ans environ, transmises par sa fille dans lesquelles il évoque son parcours.
Activité professionnelle « Loquace de tempérament et pédagogue de vocation, j’ai passé mon existence à enseigner (fût-ce à des auditeurs plus cultivés que moi). Après le lycée JJ Rousseau à Saigon, puis à l’université de cette ville, chercheur au CNRS, professeur à l’Université de Tokyo (1980-1990), à Waseda (1991-(998), seul membre étranger de plusieurs comités d’urbanisme de la Ville de Tokyo, enseignant à l’Institut Supérieur de Gestion à Paris et Tokyo, participant à des Tables rondes (urbanisme), écrivant dans diverses revues (photographie, sociologie), j’ai toujours occupé des postes agréables, face à des étudiants intelligents et dociles. J’ai toujours ainsi paru très occupé, tout en consacrant la plupart de mon temps à des activités (lecture, photographie ) plus rafraîchissantes.(…)
Pour (ne pas) conclure
Il est temps de mettre un terme à ces propos et aussi que j’arrête de parler de moi: Toutefois, avant de « me »quitter de cette manière, je répondrai à trois questions qu’on pourrait me poser: – pourquoi parler (ou écrire) de soi ? De plus intelligents l’ont fait pour diverses raisons. Quant à moi, il s’est d’abord agi de répondre à un désir de ma fille, apparemment curieuse de connaître qui je suis ou étais, et peut être aussi à mon besoin d’examiner à distance les gens et les choses que j’ai rencontrés mais qu’on ne regarde jamais sur le moment. – Comment peut-on parler de soi ? Ayant fermé mon ordinateur il me suffit de papier et d’une plume et, incapable d’une longue narration, de partager en trois mon existence: des personnes (à commencer par moi), des lieux, des actes. Ainsi fragmentée, il devenait aisé de la raconter, au seul risque de se répéter. – Quand parler de soi ? Maintenant. Entre un passé enfui et un avenir ignoré, ce « maintenant » est la plume que je tiens. Le passé est déjà écrit, ne me reste que l’impalpable présent, cet éternel fuyard que j’appelle « maintenant ». »
Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue du BruLau, école d’été internationale francophone de recherche en études de genre du 2 au 6 juin 2025 à Marseille.
Organisée depuis 2018 par la Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre, l’égalité et la sexualité (STRIGES) de l’Université Libre de Bruxelles, le Centre en études genre (CEG) de l’Université de Lausane, cette 7e édition est organisé par Aix-Marseille Université, en partenariat avec CIVIS et en collaboration avec les institutions fondatrices de l’événement et l’Université de Bucarest.
Le BruLau offre une opportunité unique aux doctorantes et doctorants intéressé·es par les études de genre de se réunir pour cinq jours d’échanges intensifs et enrichissants. L’école d’été se tiendra dans le magnifique cadre de la cité phocéenne, alliant ainsi réflexion académique et découverte culturelle.
Programme
Les thématiques retenues cette année sont :
Performances Queer
Dis-moi ce que tu manges… Ce que le genre fait à l’alimentation
Genre en migration : reconfigurations et vulnérabilités
Aux racines du mâl(e) – le continuum des violences masculines faites aux femmes
Planning
Deux séances virtuelles, une en amont, l’autre en aval de la semaine doctorale
La semaine doctorale comprendra :
Des conférences plénières données par des expert·es reconnu·es dans le domaine
Des ateliers thématiques permettant des discussions approfondies
Des sessions de présentation de travaux de jeunes chercheur/euses
Des moments d’échanges informels et de networking
Des activités culturelles
Informations pratiques
Dates : du 2 au 6 juin 2025
Lieu : Marseille
Langue : français
Documents à fournir
Pour la candidature :
Un curriculum vitae incluant vos coordonnées professionnelles actuelles et votre éventuelle liste de publications. Vous prendrez soin de préciser votre participation passée à des écoles d’été en études de genre le cas échéant.
Une lettre de motivation d’une page expliquant la manière dont la participation à l’école d’été s’insère dans votre parcours doctoral.
Un résumé du texte que vous présenterez lors de l’école doctorale dans le cadre des « ateliers du genre ». Ce texte pourra prendre la forme d’un projet de thèse, un chapitre de thèse ou un article. Ce résumé inclura les éléments suivants :
les disciplines mobilisées, 3 à 4 mots clésune courte liste de références bibliographiquesIl ne dépassera pas 1400 mots ou 8000 caractères espaces compris (soit 2 pages interligne simple en times new roman 12).
Si votre proposition est acceptée, ce texte devra être déposé pour le 14 avril 2025
Inscription
Les modalités d’inscription seront communiquées prochainement. Les frais de participation s’élèveront à :
Universités européennes et nord-américaines
200 €
Autres universités
100 €
Universités s’inscrivant dans le programme Erasmus+
Prise en charge de la mobilité est possible et à demander à votre institution
3 février 2025 : Clôture des dépôts de candidatures
28 février 2025 : Annonce d’acceptation
14 avril 2025 : Dépôt des papiers qui seront discutés lors des ateliers
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter le comité d’organisation à l’adresse suivante : brulau2025@univ-amu.fr Nous vous invitons à diffuser largement cette annonce auprès de vos réseaux.