[Appel à contributions] Numéro 64 Ebisu. Études japonaises, date limite d’envoi 15 décembre 2025

Pour rappel, la date limite pour proposer une contribution au numéro 64 d’Ebisu. Études japonaises est fixée au 15 décembre 2025.

Par ailleurs, nous vous rappelons qu’Ebisu publie aussi des articles varia, ainsi que des comptes rendus sur des ouvrages récents relevant des études japonaises.

No 64 (2027) : 1995, une « boîte noire » pour penser le Japon contemporain
Envoi des propositions : 15 décembre 2025
Envoi des articles : 31 juillet 2026

L’année 1995 est souvent présentée comme un tournant dans l’histoire du Japon contemporain. Le pays a d’abord été frappé par deux événements traumatiques : le séisme de Kobe en janvier puis les attentats perpétrés par la secte millénariste Aum Shinrikyō dans le métro de Tokyo en mars. Il est aussi touché par une crise depuis l’éclatement de la bulle spéculative au début de la décennie, qui a pour conséquence une remise en cause du modèle social et économique en vigueur jusqu’alors, ainsi qu’une recomposition politique inédite mettant fin à quarante années d’hégémonie du pouvoir conservateur. De nombreux discours ont tenté de conceptualiser le changement de paradigme initié autour de 1995, dans les domaines historique, économique, sociologique, philosophique et culturel, axés notamment sur la notion de postmodernité et l’émergence d’une société post-industrielle.

Ainsi, cette année pourrait être considérée comme une matrice qui aurait conditionné les transformations ultérieures de la société japonaise, mais également comme une « boîte noire », objet d’un refoulement plus ou moins conscient. Y a-t-il un « avant » et un « après » cristallisés autour de cette année ? Si oui, pour quels changements ? Ou au contraire, quelles continuités derrière cette façade de drames hypermédiatisés ? Quelles leçons peut-on tirer des discours et études produits sur cette période pour éclairer et repenser le Japon contemporain, voire le monde d’aujourd’hui ?

Avec désormais trente ans de recul, ce dossier propose de croiser les regards et les approches dans une perspective transdisciplinaire, qu’il s’agisse d’études de cas, comparatives et/ou sur le temps long, pour faire émerger une nouvelle image de cette année 1995 au Japon, réévaluer son importance et sa singularité, confirmer ou relativiser les travaux antérieurs. Il permettra de revenir sur certaines idées reçues, à commencer par celle d’une année unilatéralement marquée par des phénomènes négatifs. En effet, 1995 se situerait plutôt au croisement de plusieurs paradigmes parfois contradictoires : la crise économique et les faillites bancaires côtoient des secteurs à l’apogée de leur puissance, comme ceux de l’édition et de la télévision, et d’autres qui prennent une nouvelle dimension, à l’image de l’industrie du jeu vidéo ou de l’animation. La crise sociale s’accompagne de véritables avancées du point de vue du droit des femmes, d’initiatives militantes pour fédérer les communautés LGBT, et d’un immense élan de solidarité populaire à la suite du séisme de janvier. Des progrès parfois eux-mêmes en trompe-l’œil, suivis de périodes de stagnation, de reculs ou de récupérations politiques, et autant de phénomènes qui pourront faire l’objet de propositions dans ce dossier.

Quatre axes (non exhaustifs) sont proposés :

  •  Économie et politique : au-delà de la bulle spéculative, causes structurelles de la crise économique et des « décennies perdues » ; transition vers une économie des services et ses conséquences ; du séisme de Hanshin-Awaji au désastre du Tōhoku ; de la recomposition politique de 1993-1996 à l’alternance de 2009-2012, etc.
  • Société et religion : « problèmes sociaux » et leur médiatisation (katei hōkai 家庭崩壊, gakkyū hōkai 学級崩壊, ijimefutōkō 不登校, shōnen hanzai 少年犯罪, enjo kōsai 援助交際…) ; avancées en termes d’égalité des sexes ; initiatives militantes pour les droits des personnes LGBT ; « 1995, année du volontariat », ou de sa récupération par l’État ? ; Aum Shinrikyō et les nouvelles religions (dont la secte Moon) ; dérives des grands médias à l’apogée de leur influence, etc.
  • Histoire : enjeux mémoriels à l’occasion du cinquantenaire de la défaite de 1945, de la déclaration Murayama sur la responsabilité japonaise, etc.
  • Culture : productions artistiques, narratives, interactives ; le secteur de l’édition aux limites de son expansion économique ; arrivée d’Internet et démocratisation de l’informatique, etc.

Les propositions de traduction d’article ou de recension d’ouvrage en langues japonaise et anglaise se rattachant à la thématique du dossier sont également bienvenues.

Responsable du dossier : Antonin Bechler, avec le comité de rédaction de la revue EbisuÉtudes japonaises

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées par e-mail, sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx), à l’adresse ebisu@mfj.gr.jp.

Elles ne devront pas excéder 2 000 signes et seront obligatoirement composées des éléments suivants : 

–      nom, rattachement institutionnel et adresse électronique, 

–      titre provisoire ; 

–      problématique ; 

–      annonce de plan ; 

–      résumé (2 000 signes max.) ; 

–      bibliographie indicative.

Les articles définitifs seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Consignes de rédaction détaillées : https://journals.openedition.org/ebisu/1057.

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[Appel à contributions] Réseau de recherche interdisciplinaire sur les religions et les croyances au Japon, date limite d’envoi 25 janvier 2026

Le Réseau de recherche interdisciplinaire sur les religions et les croyances au Japon organise ses deuxièmes assises les 23 et 24 juin 2026, à l’Université d’Aix-Marseille.

L’appel est ouvert à tout chercheur travaillant sur les religions ou les croyances au Japon à partir de sources japonaises. Il est également ouvert aux étudiants en master à qui nous proposons de venir présenter leur sujet de mémoire.

Nous attendons vos propositions d’intervention jusqu’au 25 janvier 2026.

Elle devront comporter un titre, un résumé de l’intervention d’une dizaine de lignes, ainsi que les informations administratives de la personne candidate, et sont à envoyer à : 

edouard.lherisson@inalco.fr ou louis.canales@etu.univ-amu.fr

Vous trouverez l’appel complet sur ce fichier, ou sur notre carnet hypothèses : https://religionsjap.hypotheses.org/

[Appel à communications] « Activités culturelles créatives et l’enseignement du japonais », date limite de soumission 9 janvier 2026

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de l’appel à communications pour le 19ᵉ Colloque sur l’enseignement du japonais(AEJF), intitulé : «Activités culturelles créatives et l’enseignement du japonais / 文化的な創作活動と日本語教育», qui se tiendra à l’Université Bordeaux Montaigne les 5 et 6 juin 2026

Appel à communication :

Condition : Le ou les auteurs doivent être membres de lʼAEJF.

Langues de travail : japonais ou français

Thématiques de communications :
Les travaux devront présenter des contributions non publiées antérieurement. Les auteurs sont invités à proposer des communications relatives au thème principal du colloque, mais les travaux pourront également porter sur tous les
thèmes habituels de l’enseignement du japonais, incluant, de façon non limitative :
– linguistique japonaise (syntaxe, morphologie, phonologie, sémantique, pragmatique, grammaire, phonétique, discours, études contrastives entre le japonais et le français, etc.) ;
– acquisition / apprentissage de la langue (interlangue, analyse des erreurs) ;
– enseignement de la culture (interculturalité, société japonaise, communication) ;
– didactique du japonais (enseignement des compétences spécifiques –  grammaire, communication orale, compréhension écrite, kanji, rédaction, compétences de communication, japonais de spécialité, élaboration de programme, évaluation) ; et pratiques d’activités (activité en classe, activité hors classe, apprentissage en groupe, conception des outils pédagogiques, etc.) ;
– didactique du japonais et le CECRL, approche plurilingue et pluriculturelle, approche actionnelle ;
– autres (enseignement du japonais aux jeunes enfants, japonais en tant que langue d’héritage, formation continue de japonais, etc.).


Types de communications (uniquement en présentiel):
a. Communication orale
– recherche : travail original avec appui théorique ;
– compte-rendu : présentation claire d’une expérience d’enseignement.

b. Présentation en panel (table ronde)

– Plusieurs intervenants (environ 3 à 5 personnes) collaborent pour présenter un thème unique sous différents angles.

– Après les présentations, une discussion est organisée entre les intervenants ou ainsi qu’avec les participants, sous la modération d’un représentant du panel. 

c. Poster
– Le ou les auteurs s’engagent à se tenir devant leur poster lors de la séance posters afin de présenter leur travail et répondre aux éventuelles questions des participants. Le poster devra être en format A0 au maximum.


Modalités de soumission :
Remplissez le formulaire de proposition de communication et envoyez-le par courrier électronique.


– Le formulaire est téléchargeable ici.
– Il devra comporter au maximum 1000 caractères en japonais, ou 500 mots en français, et être accompagné de trois mots-clés. Les auteurs pourront utiliser la langue de leur choix (japonais ou français). Le titre, en revanche, doit être proposé dans les deux langues (ou en japonais et en anglais). Les relecteurs examineront notamment les trois points suivants :
(1) la clarté des opinions ;
(2) la pertinence de la méthodologie et/ou des données ;
(3) lʼimportance et lʼoriginalité des travaux et la contribution quʼils pourraient apporter à lʼenseignement du japonais.
– Du fait du nombre limité de créneaux disponibles, les propositions ne seront pas toutes retenues. Le résumé fera lʼobjet dʼune évaluation anonyme effectuée par deux relecteurs.


Adresse e-mail dʼenvoi aejfcolloquebordeaux2026@gmail.com


Indiquez comme objet de votre e-mail :
« aejfcolloquebordeaux2026 Nom Prénom » suivi de « Communication », « Panel », « Poster » ou « Renseignement » (ex. aejfcolloquebordeaux2026 Yamada Hanako Communication). Plus dʼinformations sur le colloque sont disponibles sur le site de lʼAEJF.


Date limite de soumission : le vendredi 9 janvier 2026
Notification aux auteurs : fin février 2026
Les auteurs des propositions acceptées devront rendre leur résumé définitif en japonais et en français (ou en japonais et en anglais), avant le lundi 13 avril 2026.
Les consignes aux auteurs seront communiquées ultérieurement.

Plus d’informations sur le colloque sont également disponibles sur le site.

[Conférence] « Repenser la circulation des idées dans le Japon de Meiji : autour de Nakae Chōmin, la mise en politique d’une philosophie rousseauiste au Japon », 5 décembre 2025 (Tokyo)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence :

« Repenser la circulation des idées dans le Japon de Meiji : autour de Nakae Chōmin, la mise en politique d’une philosophie rousseauiste au Japon »

Vendredi 5 décembre 2025 / 18h-20h
conférence / salle 601 / en français avec traduction consécutive

Conférencier : Eddy DUFOURMONT (univ. Bordeaux Montaigne)

Avec le Mouvement pour la liberté et les droits du peuple, le Japon des années 1870-1880 fut traversé par des débats politiques intenses, mais peu connus du public francophone. L’un de ses principaux intellectuels, Nakae Chōmin, s’illustra par sa défense des libertés fondamentales, ainsi que par des propositions en faveur de l’associationisme, de l’abolition de la peine de mort ou de l’abandon des armées. Après Rousseau au Japon (2018) et Rousseau et la première philosophie de la liberté en Asie (2021), l’analyse de la mise en politique de la philosophie rousseauiste de Chōmin, au prisme de la traduction des textes du républicanisme français, par lui et ses élèves, peut ainsi éclairer une facette méconnue du Japon, trop souvent réduit à son régime impérial.

Informations et inscriptions sur ce lien.

[Parution] « Retours à/de la terre – Vues d’Europe et du Japon », Kenjirô Muramatsu, Éditions Presses Universitaires Rhin & Danube

Kenjirô MURAMATSU a le plaisir le plaisir de vous annoncer la parution aux éditions Presses Universitaires Rhin & Danube de « Retours à/de la terre — Vues d’Europe et du Japon« , sous la direction de Nicolas Baumert (U. Dokkyô, Japon), Laurence Granchamp (U. Strasbourg), Kenjirô Muramatsu (U. Jean Moulin Lyon 3), Florence Pinton (AgroParisTech / U. Paris Saclay).

https://www.purhindanube.eu/e-boutique/retours-a-de-la-terre—-vues-d-europe-et-du-japon

Résumé
Envisageant la Terre, tantôt vulnérable, tantôt menaçante, cet ouvrage invite à prendre conscience de la finitude du monde. Face aux multiples crises écologiques ou technologiques, on peut décider de retourner à la terre, mais on ne choisit pas le retour de la Terre. Excluant tout fatalisme, le livre explore les aspirations contemporaines à renouer avec notre matrice commune ou nouveau bien commun en Europe et au Japon. 
La comparaison internationale met en relief la circulation des idées et des initiatives et invite à repenser les manières de faire corps avec les milieux de vie. À travers une approche pluridisciplinaire en géographie, sociologie, philosophie et économie les auteurs croisent les regards et expériences pour éclairer une triple conception de la Terre : territoire de vie, sol nourricier et milieu partagé.

Nicolas Baumert est géographe, professeur à l’Université Dokkyō au Japon ainsi que chercheur associé à l’IFRJ-MFJ (UMIFRE 19) de Tokyo et au laboratoire Médiation-s de Sorbonne Université.

Laurence Granchamp est maîtresse de conférences en sociologie et membre du laboratoire SAGE de l’Université de Strasbourg (UMR 7363) et chercheuse associée à Ettis (INRAE).

Kenjirō Muramatsu est maître de conférences au département d’études japonaises de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et membre de l’Institut d’Études Transtextuelles et Transculturelles (IETT / EA 4186).

Florence Pinton est socio-anthropologue, professeure émérite à AgroParisTech (Université Paris Saclay) et membre du laboratoire Sadapt (Inrae/AgroParisTech).

[Subventions] Fondation du Japon, année fiscale 2026

La Maison de la culture du Japon à Paris souhaite vous rappeler que la date limite de candidature aux programmes de subvention de la Fondation du Japon pour l’exercice 2026 approche.

Nous nous permettons donc d’attirer votre attention sur les subventions destinées au soutien des études japonaises et des projets de traduction et publication qui pourraient potentiellement vous intéresser :

Support Program for Translation and Publication

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention permet de financer une partie des coûts liés à la traduction et à la publication de livres japonais en dehors du Japon.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/culture.html#cul_7

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/culture.html#cul_7

Grant Program for Japanese Studies Projects

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention promeut les études japonaises par des institutions à l’extérieur du Japon.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html#intel_7

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/intel.html#intel_7

Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program

date limite de candidature : le 2 décembre, 13h00 (heure japonaise), 5h00 (heure française)

Cette subvention permet aux doctorants et aux chercheurs en études japonaises d’effectuer des séjours au Japon dans le cadre de leur projet de recherche.

EN https://www.jpf.go.jp/e/program/intel.html#intel_5

JP https://www.jpf.go.jp/j/program/intel.html#intel_5

Il est obligatoire de candidater directement en ligne. Les candidatures sous format papier ne seront pas acceptées.

Vous pouvez déposer votre candidature via les liens suivants :

公募申請サイト https://www.apply.jpf.go.jp/ja/Identity/Account/Login

Online Application Portal https://www.apply.jpf.go.jp/en/Identity/Account/Login

Nous proposons également des subventions en collaboration avec d’autres institutions, comme ci-dessous.

JF-CIJS-EAJS Fellowship program(Collaboration avec Tohoku University’s Center for Integrated Japanese Studies (CIJS))

date limite de candidature : le 21 novembre, minuit (heure japonaise), le 21 novembre à 16h00 (heure française)

Cette subvention permet aux doctorants en sciences humaines et sociales effectuant des recherches en Europe sur le Japon de mener des recherches à l’Université du Tohoku.

EN https://cijs.oii.tohoku.ac.jp/en/news/detail—id-69.html

JP https://cijs.oii.tohoku.ac.jp/news/detail—id-68.html

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci.

JF-GJS Fellowship Program (Collaboration avec Institute for Advanced Studies on Asia, The University of Tokyo)

date limite de candidature : le 1er décembre, minuit (heure japonaise), le 1er décembre à 16h00 (heure française)

Cette subvention permet de soutenir les postdoctorants en leur offrant la possibilité de séjourner au Japon et de mener leurs recherches au sein de l’Institut des Etudes Avancées sur l’Asie de l’Université de Tokyo. 

EN/ JP https://gas.ioc.u-tokyo.ac.jp/networking/2026-jf-gjs-fellowship/

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci. (Cependant, il est impossible de cumuler cette candidature avec celle pour le “JF-Nichibunken Fellowship Program”)

JF-Nichibunken Fellowship Program (Collaboration avec International Research Center for Japanese Studies (Nichibunken))

date limite de candidature : le 1er décembre, minuit (heure japonaise), le 1er décembre à 16h00 (heure française)

Ce programme permet de soutenir les postdoctorants en leur offrant la possibilité de séjourner au Japon et de mener leurs recherches au sein de le Centre International de Recherche pour les Etudes Japonaises Nichibunken. 

EN https://www.nichibun.ac.jp/en/research/employment/acceptance/#jf-nichibun

JP https://www.nichibun.ac.jp/ja/research/employment/acceptance/#jf-nichibun

※ Il est possible de candidater à la fois à la subvention « Japan Foundation Japanese Studies Fellowship Program » et à celle-ci. (Cependant, il est impossible de cumuler cette candidature avec celle pour le “JF-GJS Fellowship Program”)

[SFEJ] Assemblée Générale, 18 décembre 2025, Bordeaux

L’Assemblée Générale de notre association aura lieu à Bordeaux le jeudi 18 décembre 2025, au cours du colloque de la SFEJ qui se tient cette année à l’Université Bordeaux Montaigne.

Nous vous attendons nombreux au colloque et à l’Assemblée Générale.

Assemblée Générale de la SFEJ
le jeudi 18 décembre 2025,
de 17h15 à 18h30,
à l’Université Bordeaux Montaigne
Amphi Cirot
19 esplanade des Antilles
33607 Pessac

À l’ordre du jour de l’Assemblée Générale :

  • Rapport financier par le Trésorier 
  • Rapport moral par le Président 
  • Remise du Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa 2025
  • Questions diverses
  • Élections des membres du Conseil. 6 sièges sont à pourvoir : ceux de César Castellvi, Arnaud Grivaud, Matthias Hayek, Aline Henninger, Arthur Mitteau, Grégoire Sastre.

Parmi eux,  César Castellvi, Arnaud Grivaud, Arthur Mitteau, et Grégoire Sastre ne souhaitent pas se présenter pour un nouveau mandat.

Les membres de la SFEJ désireux de poser leur candidature au Conseil doivent écrire (télécharger le document) au secrétariat avant le 11 décembre 2025. Ils joindront également dans un autre fichier une courte profession de foi. Le mandat est d’une durée de 3 ans (janvier 2026-décembre 2028).

L’Assemblée Générale sera suivie d’un cocktail.

Pour voter

L’élection aura lieu en ligne avec l’outil numérique Balotilo. Vous recevrez le jour de l’ouverture du vote un lien personnel pour voter. Le vote sera ouvert du lundi 11 décembre 8h00 au vendredi 15 décembre 17h30.

RAPPEL : Seuls les membres à jour de leur cotisation 2025 pourront voter. En raison du vote en ligne, nous vous serions reconnaissant de mettre à jour votre cotisation d’ici le 11 décembre au plus tard. Pour faciliter la prise en compte de vos cotisations, veuillez autant que possible préférer le paiement en ligne (voir : http://sfej.asso.fr/?p=64)[1]

La cotisation annuelle pour 2025 est de 40 € pour les membres ordinaires, de 25 € pour les étudiants, post-docs, enseignants dont le poste est temporaire, retraités, chômeurs et de 110 € pour les institutions.

Pour le paiement en ligne, si vous avez plusieurs années de rattrapage, après avoir indiqué le nombre d’années à payer sur la première page, vous devrez remplir autant de fois que nécessaire le fichier d’inscription.

Nous vous attendons nombreux à l’Assemblée Générale et au colloque de l’association.

[Parution] « Grammaire du japonais classique » de Catherine Garnier, éditions Assimil

Michel Vieillard-Baron a le plaisir de vous annoncer que la Grammaire du japonais classique de Catherine Garnier est – enfin ! – parue, aux éditions Assimil.

Cet ouvrage est le fruit de 25 ans d’enseignement de la grammaire du japonais classique par Catherine Garnier à l’INALCO. S’il s’adresse en priorité aux étudiants en langue classique, il s’adresse également à tous ceux qui ont besoin d’avoir accès à des documents écrits jusqu’au début du XXe siècle ; mais encore à ceux qui ont la curiosité d’avoir un aperçu de la langue qui a fourni les plus grands chefs d’œuvre de la littérature japonaise et de mesurer la distance qui nous en sépare. Si la langue japonaise est restée remarquablement stable à travers les siècles sur le plan de la syntaxe, il n’en va pas de même pour la morphologie. On trouvera dans cet ouvrage une description détaillée des faits de morphologie appuyée par de très nombreux exemples. L’ouvrage bénéficie d’une présentation très claire qui facilite son utilisation, ainsi que d’une table des matières détaillée en début d’ouvrage et un index en fin, d’une grande utilité.

[Séminaire] « Le Kawasaki Fureaikan et son combat contre le discours de haine », 25 novembre 2025, Japon

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son séminaire doctoral. Cliquez sur ce bouton pour obtenir plus d’informations et pour vous inscrire.

Le Kawasaki Fureaikan et son combat contre le discours de haine
Mardi 25 novembre 2025, 18h-20h
Séminaire doctoral / salle 601 et en ligne / en français sans traduction
Conférencière : Alexandra ROLAND (Univ. Hosei)

L’objectif de cette intervention est de montrer comment le mouvement social Zainichi coréen, Kawasaki Fureaikan, qui est devenu une institution, s’est développé pour devenir un acteur central dans l’élaboration de la première loi japonaise contre les discours de haine en 2016. Ce sujet est la base d’un papier qui sera publié d’ici le printemps 2026. Cette présentation retrace l’histoire du développement de ce mouvement qui a été institutionnalisé sous la forme du Kawasaki Fureaikan. Les données analysées s’appuient sur des sources littéraires primaires et secondaires. Sous l’angle de la théorie de l’institutionnalisation des mouvements sociaux, une nouvelle lumière sera jetée sur la politique du Fureaikan en matière de discours de haine. Les conclusions de cet article sont que l’institutionnalisation du Fureaikan et ses réalisations ultérieures sont liées : 1) aux traités internationaux et aux affaires judiciaires qui ont permis de recadrer les revendications du mouvement, 2) à la situation locale particulière de Kawasaki et aux structures politiques devenant plus ouvertes, 3) à la coopération entre les acteurs de l’État et l’organisation du mouvement social.

Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
3-9-25 Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo, 150-0013, Japon
www.mfj.gr.jp

[Journée d’étude] « Education and Social Inequalities in Contemporary Japan: from Equality of Opportunity to Disparities in Outcomes? », 28 novembre 2025, Paris

Le groupe de recherche Éducation, enfance-s et société en Asie orientale (EESAO) de l’IFRAE a le grand plaisir de vous inviter à sa première demi-journée d’étude pour cette année 2025-2026, qui se tiendra le vendredi 28 novembre 2025 à l’Inalco (et en ligne). Flyer en téléchargement sur ce lien.

Nous aurons la chance d’écouter les interventions du Professeur Kariya Takehiko et du Docteur Steve R. Entrich autour de la problématique : « Education and Social Inequalities in Contemporary Japan: from Equality of Opportunity to Disparities in Outcomes? ». 

Consacrée à l’exploration des liens entre éducation et inégalités sociales dans le Japon contemporain, cette journée d’étude interroge les dynamiques qui, au-delà des principes affichés d’égalité des chances, contribuent à la reproduction ou à l’accentuation des disparités sociales et scolaires. À travers les interventions croisées de deux spécialistes de l’éducation, seront interrogés et discutés les mécanismes à l’œuvre dans le système éducatif japonais, leurs évolutions récentes et leurs effets sur les parcours des individus. L’objectif est d’ouvrir une réflexion comparative et pluridisciplinaire sur les enjeux sociaux, politiques et culturels que soulèvent ces transformations.

Intervenants

Les résumés des interventions sont disponibles dans le programme ci-joint ainsi qu’en ligne : https://eesao.hypotheses.org/5101.

Pr. KARIYA Takehiko, Emeritus Professor of Sociology of Japanese Society at the University of Oxford, currently a specially appointed Professor at Sophia University, Tôkyô
“The Japanese Interpretation of Educational Inequality: A Sociology of Knowledge on Translated Concepts of ‘Class’, ‘Opportunity’, and ‘Inequality’”

・ Dr. Steve R. Entrich, Senior Researcher, PI SNSF Project JTEPS, Social Science Japan Research Institute of Asian and Oriental Studies (AOI), University of Zurich
“Educational Competition and Status Attainment in Japan Revisited: From School to Work to Happiness?”

Date et lieu

Vendredi 28 novembre 2025, 9h30-12h30

Inalco – Maison de la Recherche, L0.01, 2, rue de Lille, 75007 Paris

Lien de participation en distanciel possible en contactant les organisateurs (christian.galan@wanadoo.frmarine-deplechin@live.fr)