[Séminaire] « L’obstacle lexical : comment dire la comparaison en éducation entre la France et le Japon ? », vendredi 16 mai 2025, Inalco

Dans le cadre du séminaire du groupe Éducation, Enfance-s et Société en Asie Orientale (EESAO) de l’IFRAE, qui se tiendra ce vendredi 16 mai (14h-17h) à l’Inalco (salle 5.21) et sur Zoom, Christian Galan donnera une intervention intitulée « L’obstacle lexical : comment dire la comparaison en éducation entre la France et le Japon ? ».

À partir d’exemples lexicaux concrets et de situations vécues, notamment au cours de ses années de chargé de mission d’inspection générale pour le japonais, Christian Galan évoquera à cette occasion les malentendus pouvant survenir lors de la comparaison des systèmes éducatifs français et japonais.

Christian Galan (université Toulouse-Jean Jaurès, IFRAE)
« L’obstacle lexical : comment dire la comparaison en éducation entre la France et le Japon ? »
Vendredi 16 mai 2025 (Inalco – Pôle des langues et civilisations, salle 5.21 – 14h-17h)

Résumé : L’éducation comparée est un domaine clé des sciences de l’éducation depuis longtemps. Avec les enquêtes internationales comme TIMSS et PISA, elle est devenue un outil important pour justifier les réformes éducatives. Cependant, comparer des systèmes éducatifs différents soulève de nombreuses questions, notamment sur la pertinence de comparer des réalités issues d’histoires et de contextes variés. Si beaucoup de recherches se sont penchées sur les méthodes comparatives et l’analyse des résultats, une question a cependant été peu abordée jusqu’ici : la question lexicale. Comment en effet produire des résultats comparatifs quand les mots qui nomment les éléments participant de la comparaison recouvrent sous leur apparente proximité des réalités différentes ? Comment ensuite « dire » les résultats de ces comparaisons avec des mots qui, d’une langue à l’autre, ne disent pas la même chose pour leurs locuteurs respectifs ? Ces questions, envisagées à partir de la comparaison entre la France et le Japon, seront au centre de cette intervention.

Plus d’informations dans le programme en pièce jointe et sur le site du groupe : https://eesao.hypotheses.org/3676 

Vous êtes chaleureusement invité.e.s à cette dernière séance du séminaire, qui conclura les activités du groupe EESAO pour cette année.

Il est également possible d’y assister en distanciel, en contactant : christian.galan@univ-tlse2.fr et marine.deplechin@inalco.fr 

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[Séminaire] « La culture des fans étrangers : entre imitation et glocalisation », 25 avril 2025, 13h30-15h30

Nous avons le plaisir de vous inviter à la quatrième séance du séminaire « La culture des fans étrangers : entre imitation et glocalisation », qui se tiendra :

ID de réunion: 948 9979 4714 ; Code secret: 299616

  • Langue : Français (avec session de questions-réponses)

Cette séance mettra à l’honneur deux interventions autour de la K-pop fandom et de ses dynamiques culturelles et économiques transnationales :

Mathieu Berbiguier (Carnegie Mellon University)

La vague coréenne est-elle terminée ? Coup de projecteur sur le(s) K-pop fandom(s)

Ces vingt dernières années, le discours académique sur la « vague coréenne » (ou Hallyu) a cherché avec insistance et non sans succès à justifier l’intérêt grandissant pour la culture populaire coréenne à l’international. À terme, ce discours s’est avéré être plutôt autocongratulant que critique vis-à-vis du phénomène (Hong, 2013). De plus, par sa visée globale, il a malencontreusement conduit au regroupement de différents types de médias sous une même étiquette réductrice. Pourtant, la K-pop, par exemple, se démarque des autres éléments de la vague coréenne, car elle encourage particulièrement les interactions entre les audiences locales et internationales. Dans cette présentation, je considère la vague coréenne comme terminée, me focalisant sur les fans de K-pop (en Corée et à l’étranger) comme entité subissant les répercussions de la vague.

Les fans de K-pop forment une communauté très paradoxale. D’un côté, elle est si diverse qu’elle ne peut que perpétuer un discours déjà existant dans les études de culture populaire qui la décrit comme un modèle d’audience « globale » et « transnationale. » De l’autre, elle renferme une binarité intérieur/extérieur créée par les fans coréens, qui se rendent petit à petit compte qu’ils ne sont plus le centre de l’attention en ce qui concerne l’industrie de la K-pop. Les efforts des fans internationaux pour imiter les pratiques des fans coréens dans l’espoir de gagner leur respect sont toujours insuffisants, et les fans coréens utilisent leur nationalité comme outil de légitimité afin de rappeler aux fans internationaux leur supériorité dans cette hiérarchie autoproclamée. Cette présentation a pour but d’expliquer comment la culture des fans de K-pop, en se propageant de la Corée vers le reste du monde, s’est « glocalisée ». 

Woojin NA (Université Paris 8)

L’économie hybride des « fans-intermédiaires culturels » à l’ère numérique : une étude de cas des fans de K-pop en France

Dans l’ère numérique actuelle, les fans de K-pop en France ne sont pas de simples consommateurs passifs de contenu culturel, mais jouent un rôle actif en tant que « fans-intermédiaires culturels » en comblant les lacunes de médiation verticale de l’industrie de la K-pop. Cette communication se propose d’explorer l’économie hybride développée par ces fans-intermédiaires, en mettant en lumière leurs pratiques culturelles et économiques. Des entretiens semi-directifs avec ces fans-intermédiaires clés au sein du fandom de K-pop en France révèlent qu’ils utilisent et établissent des systèmes de production et de financement régis par leurs propres règles. Et l’« économie hybride » est déjà en place dans la culture des fans, offrant diverses récompenses sociales et économiques basées sur la réputation acquise sur les plateformes numériques. Ces récompenses incluent le financement participatif, les invitations à des événements culturels asiatiques, des contrats de visibilité avec des boutiques de K-pop, et la prestation de cours de danse. Cette étude offrira des perspectives sur la manière dont les fans de K-pop en France naviguent et transforment l’économie culturelle à l’ère numérique. En redéfinissant les frontières entre consommateurs et producteurs, les fans de K-pop en France créent une économie hybride qui transforme l’industrie musicale et culturelle à l’ère numérique.

Nous espérons vous y voir nombreuses et nombreux pour échanger ensemble sur ces perspectives passionnantes à la croisée des études culturelles, médiatiques et économiques.

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante : woojin.na15@gmail.com

Nous nous réjouissons de pouvoir vous accueillir nombreux.

L’équipe organisatrice du séminaire« Les paysages culturels et médiatiques en Asie »

Chiharu Chujo, Mélanie le Forestier, Sujin Kim et Woojin NA

[Séminaire] « Archiver les « superstitions » du Japon de Meiji », Matthias Hayek, 26 mars 2025 Université Paris Cité

La septième séance du séminaire Histoire de l’Asie orientale contemporaine, intitulée « Archiver les “superstitions” du Japon de Meiji » et animée par Matthias Hayek (EPHE, CRCAO), aura lieu mercredi prochain, 26 mars 2025, de 15h30 à 18h30, à Université Paris-Cité, salle 404B (4e étage, couloir B, Bâtiment de la Halle aux Farines, 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris).
Un extrait du corpus des sources qui sera discuté par l’intervenant, 3 documents (datant entre 1872 et 1899) conservés aux Archives départementales de Kyoto (Japon), vous sera transmis sur demande (contact : ken.daimaru@u-paris.fr).

[Séminaire] « Les enjeux de genre dans les industries cinématographiques – les femmes à l’écran et derrière la caméra », 28 février 2025 (sur Zoom)

La troisième séance « Les paysages culturels et médiatiques en Asie »: Les enjeux de genre dans les industries cinématographiques – les femmes à l’écran et derrière la caméra, consacré aux dynamiques de genre dans le cinéma en Asie de l’Est aura lieu vendredi 28 février 2025 de 13h30 à 16h. Pour cette session, nous aurons le privilège d’écouter deux interventions.

Sujin Kim (EHESS)
« L’émergence des femmes productrices des années 1990 et la Renaissance du cinéma sud-coréen« 

Depuis la naissance du cinéma coréen en 1919, les femmes ont toujours été présentes dans ce domaine, mais elles ont été sous-représentées. À l’exception des actrices, leurs noms apparaissaient rarement dans cette industrie longtemps dominée par les hommes. On ne comptait que cinq réalisatrices avant le milieu des années 1990, à commencer par Park Nam-ok, la première en 1955. Cependant, les années 1990 marquent une rupture générationnelle dans le domaine cinématographique sud-coréen, voire dans l’histoire des femmes du cinéma. Après une sombre période dans les années 1970, les années 1980 – tourmentées à la fois par le 5ème amendement de la loi sur le cinéma et par l’arrivée de la distribution directe de films hollywoodiens – préparent néanmoins une nouvelle ère dans les années 1990 et 2000, connue sous le nom de Renaissance du cinéma sud-coréen. Ce phénomène, cette fois-ci, n’exclut pas les femmes mais leur permet de prendre une place importante, comme en témoigne l’émergence des productrices dans le processus de spécialisation de ce métier. Notre présentation vise à éclairer ce développement sans précédent dans l’histoire du cinéma sud-coréen et à interroger également l’aspect genrée de ce métier. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les archives des Archives du cinéma coréen, ainsi que des entretiens avec certaines productrices et professionnelles, entre autres sources. 

Bérénice M. Reynaud (Université d’Aix-Marseille)
« Les Anges portent du blanc de Vivian Qu : vulnérabilité́ et résistance au cinéma en Chine « 

« C’est une histoire sur les femmes. A propos de la société qui façonne notre connaissance et nos valeurs. Des choix qui nous sont permis et du courage d’en faire d’autres. Sur les rôles interchangeables de la victime et du spectateur. A propos de vérité et [de] justice. » (extrait du dossier de presse français des Anges portent du blanc)

A travers l’analyse du film les Anges portent du blanc (2017) de la réalisatrice chinoise Vivian Qu (文晏), cette présentation abordera les façons d’aborder et surtout de représenter les violences sexuelles à l’écran. Les travaux de Judith Butler sur l’articulation entre vulnérabilité et résistance apportent un éclairage théorique à la mise en scène de Vivian Qu, qui parvient à éviter à la fois l’écueil de la victimisation comme du paternalisme pour mieux insister sur la dimension systémique de ces violences. Ensuite, comment procéder dans un pays qui censure toute œuvre critiquant ouvertement les autorités ? La comparaison avec deux autres œuvres abordant un sujet similaire, un documentaire sur une activiste chinoise, Hooligan Sparrow (2016) et le film coréen Silenced (2013) de Hwang Dong-hyuk, permettra de distinguer la mise en scène de la réalisatrice, qui invite davantage à la réflexion qu’à une réaction émotionnelle viscérale en évitant le sensationnel. Dans un second temps, c’est la performativité du genre féminin en Chine contemporaine qui sera commentée avec l’utilisation des couleurs rose et blanche mais aussi la figure de l’actrice Marilyn Monroe, présente sous la forme d’une statue gigantesque au bord de la mer dans le film.

Cette séance permettra d’apporter des perspectives passionnantes sur la place des femmes dans l’industrie cinématographique ainsi que la manière dont le cinéma peut devenir un espace de résistance et de réflexion sur les violences systémiques.

L’équipe organisatrice du séminaire : Chiharu Chujo, Mélanie le Forestier, Sujin Kim et Woojin NA.

[Stage] Paléographie japonaise, 17-21 mars 2025, Paris

Le Centre de recherches sur le Japon (UMR 8173) a le plaisir de vous inviter à la 3ème édition du stage de paléographie japonaise proposé dans le cadre des activités du projet ERC J-InnovaTech.

Ce stage de lecture de documents japonais en caractères cursifs  (kuzushi-ji)  se déroulera du lundi 17 mars au vendredi 21 mars 2025 au 54 boulevard Raspail à Paris, tous les après-midis de 14h à 17h30. Il sera animé par le professeur IWAKI Takuji, Directeur de l’Institut des Humanités de l’Université de Kyoto. 

Les documents proposés porteront sur les aspects techniques et environnementaux dans les sociétés minières du XIX siècle et seront mis à disposition en version électronique avant le stage. L’apprentissage de la lecture de cesdocuments sera accompagnée par la mise à disposition de leur transcription en caractères imprimés. Les imprimés seront distribués au début du stage. 

Co-coordonné par Mathieu Fauré (EHESS/CNRS) et Aleksandra Kobiljski (CNRS), le stage est proposé en partenariat avec l’Institut des recherches en Humanités de l’Université de Kyoto.

Le stage est gratuit et ouvert à toutes et tous sur inscription sur l’ensemble de cinq séances. 

L’inscription est obligatoire et doit se faire  auprès de Mathieu Fauré (mathieu.faure@ehess.fravant le 9 mars 2025.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à contacter Aleksandra Kobiljski (aleksandra.kobiljski@cnrs.fr) ou Mathieu Fauré (mathieu.faure@ehess.fr)

[Séminaire GEPJ] « Political Corruption in Japan and the LDP Funding Scandal », 20 février 2025

La prochaine séance du séminaire du Groupe d’Étude sur le Politique au Japon (GEPJ) aura lieu jeudi 20 février 2025, de 10h à 12h, autour de la présentation suivante :

“Political Corruption in Japan and the LDP Funding Scandal”
par Igor PRUSA (Ambis University Prague & Metropolitan University Prague)

L’affiche de la séance est disponible sur le carnet de recherche du groupe, à l’adresse : https://seiji.hypotheses.org/918

Cette séance se tiendra uniquement en ligne (via ZOOM). 

Le formulaire d’inscription : https://forms.gle/U6YAuSB2piZqacEX8

[Séminaire Japarchi] Notion japonaise de photographie d’architecture, 8 février 2025, 18h-19h30 heure japonaise

La dernière séance du Séminaire Annuel Japarchi 2024-25 qui porte sur la notion japonaise de photographie d’architecture aura lieu le 8 février 2025 de 18h00 à 19h30 (heure japonaise) sur Zoom.

Pour participer, veuillez vous inscrire sur le lien suivant :

https://univ-lille-fr.zoom.us/meeting/register/f2Ew85yrQiqvLey1QJHukQ

Session 4 – 8 février 2025 (Zoom) 

10h00-11h30 (heure de Paris) / 18h00-19h30 (heure de Tokyo)

Modératrices : Cecile LALY (université de Kyoto Seika, Sciencescope, Japarchi), Sylvie BROSSEAU (université Waseda, Japarchi) et Catherine GROUT (ENSAP de Lille-université de Lille, Lacth, Japarchi)

·       10h00-11h00 (France) / 18h00-19h00 (Japon)

Philippe BONNIN (CNRS)

Dans les pas du photographe 

·       11h00-11h30 (France) / 19h00-19h30 (Japon)

Cecile LALY (université de Kyoto Seika, Sciencescope, Japarchi)
Conclusion du Séminaire Annuel Japarchi 2024-25

RÉSUMÉ

Philippe BONNIN (CNRS), Dans les pas du photographe

Je voudrais illustrer une méthode de travail un peu particulière, qui consiste à remettre ses pas dans ceux du photographe (ou d’un autre artiste éventuellement), qui a opéré une enquête sur le terrain. Elle consiste à réitérer sa collecte. Evidemment pas pour une mise en regard avant/après, assez stérile, mais bien pour en dévoiler la logique.

Simple en apparence, à condition déjà de savoir identifier et localiser les prises de vue, ce qui n’est pas toujours donné, elle apporte une importante information : quel parcours, quels choix thématiques positifs ou négatifs (images possibles et pourtant délaissées), quelles heures de la journée, quelle lumière, quelle durée de travail, etc.

Je m’attacherai particulièrement aux 70 photographies qu’Iwamiya Takeji (1920-1989) avait prises à Kyoto et dans ses alentours pour l’ouvrage de Itô Teiji, Kekkai no bi (1966) (cf. La beauté du seuil : esthétique japonaise de la limite, CNRS-éditions, 2021, pp 41-46).

BIOGRAPHIES

Philippe Bonnin est architecte, dir. de recherches émérite au CNRS. Il a dirigé le Vocabulaire de la spatialité japonaise, Grand prix de l’Académie d’Architecture 2014, et publié : Façons d’habiter le Japon (2017) ; Katsura et ses jardins : un mythe de l’architecture japonaise (2019) ; La beauté du seuil : esthétique japonaise de la limite (2021, traduction annotée) ; Une estrade pour contempler la lune (2022).

[Séminaire de recherche du CECILLE] « Reclaiming Tokyo Bay: Environmental History and Cultural Narratives in Modern Japan », 4 février 2025, Université de Lille

Le 4 février 2025 aura lieu une séance commune des axes 3 et 5 du séminaire de recherche du CECILLE de 17h à 18h30 en mode hybride (salle Denizot B0.533). Cet événement s’inscrit dans le projet de programme transversal en humanités environnementales.

Nous aurons le plaisir d’accueillir la Professeure Kiuchi Kumiko (Université des sciences de Tokyo) pour une intervention intitulée : “Reclaiming Tokyo Bay: Environmental History and Cultural Narratives in Modern Japan”

“This presentation begins with the premise that the large-scale transformation of the Tokyo Bay landscape exemplifies a hyperobject—an entity so vast and ungraspable that it challenges human perception and imagination. Such transformations can erode and repress history, memory, experience, and the affect associated with place. The presentation scrutinizes how artificial islands and reclaimed land have been represented in film and literature and demonstrates how they counteract these erasures by inventing alternative environmental narratives. Furthermore, it explores how these representations connect to broader and more abstract narratives of urban development and environmental history through a lens of particularity. »

https://univ-lille-fr.zoom.us/j/92717956139?pwd=tvDHruabpCyCpR67zam5fAnsNQIVbp.1

ID de réunion: 927 1795 6139

[Séminaire] « Energy Connections: Rethinking Japan’s Energy History in the Global Context, 1860s-1940s », Hiroki Shin, 6 février 2025, Paris

Energy Connections: Rethinking Japan’s Energy History in the Global Context, 1860s-1940s

Hiroki Shin (University of Birmingham, UK)

Le 6 février 2024 de 10h30 à 12h30

54 boulevard Raspail, 75006  Paris – Salle A06-51

Dans le cadre du séminaire « Explorations in Global History of Energy and Innovation » animé par Aleksandra Kobiljski (CCJ-CNRS/EHESS) et Antoine Missemer (CIRED-CNRS/EHESS) 

Abstract: Historians of Japan have long considered the nation’s modernisation in terms of westernization. This westernization narrative emphasises the adoption of western industrial technology, including carbon energy technology, as a key factor making Japan the leading economic power in early twentieth-century Asia. However, with their preoccupation with technological transfer, historians have often overlooked global and local connections in the movement of resources, technology, and people. Drawing upon recent energy historiography, which has foregrounded global connections and local teleconnections, this presentation recontextualises Japan’s energy history within a global framework. It explores the global, regional, and national connections that shaped Japan’s modern energy development during what I call Japan’s “failed energy transition” from the late nineteenth to the mid-twentieth century.