[Soutenance de thèse] Sarah Tanke « Le Japon aux Nations unies : Une diplomatie coopérative comme moyen d’influence et de reconnaissance » (lundi 6 décembre, 10h)

Sarah Tanke vous invite à la soutenance de sa thèse en science politique intitulée :

Le Japon aux Nations unies : 
Une diplomatie coopérative comme moyen d’influence et de reconnaissance


La soutenance aura lieu le lundi 6 décembre à 10h au CERI, Sciences Po, 56 rue Jacob, 75006 Paris (salle de conférence au rez-de-chaussée). 

Le jury sera composé de :

Mme Delphine Allès, Professeure des Universités, Inalco 

Mme Guibourg Delamotte, Maître de Conférences, HDR, Inalco (rapporteure)

M. Guillaume Devin, Professeur des Universités, Sciences Po Paris (directeur de thèse)

Mme Akiko Fukushima, Senior Fellow, The Tokyo Foundation for Policy Research

M. Christian Lequesne, Professeur titulaire, Sciences Po Paris

M. Franck Petiteville, Professeur des Universités, Sciences Po Grenoble (rapporteur)

Si vous souhaitez assister à la soutenance, merci d’envoyer votre message à l’adresse suivante : sarah.tanke[at]sciencespo.fr

Résumé : Inexistante dans la littérature académique à ce jour, cette thèse propose une étude de la diplomatie onusienne du Japon qui est à la fois globale – analysant les thèmes centraux, les contributions financières et les pratiques diplomatiques – et couvre toute la période de l’adhésion japonaise à l’ONU de 1956 jusqu’en 2020. Elle s’appuie sur des méthodes quantitatives et qualitatives : une soixantaine d’entretiens semi-directifs notamment avec des diplomates japonais, une étude d’archives japonaises et onusiennes, et une analyse d’environ 200 discours japonais. Au vu de l’essor du multilatéralisme notamment depuis le milieu du 20ème siècle, l’évolution du rôle et du pouvoir du Japon, sa constitution renonçant à la guerre ainsi que sa politique étrangère caractérisée par son alliance avec les Etats-Unis, nous nous interrogeons sur le « comment » et le « pourquoi » de la coopération japonaise aux Nations unies. Cette thèse donne trois réponses à chacun de ces questionnements. Concernant le « comment », il y a d’abord une évolution en direction d’un recentrement discursif sur le Japon ; ensuite, ses contributions financières lui permettent de jouer un rôle international ; et enfin, les diplomates onusiens japonais ont un style diplomatique que nous appelons « coopératif ». Concernant le « pourquoi », nous avons identifié trois motivations principales – outre les contraintes externes – pour la diplomatie multilatérale japonaise : elle est, d’abord, basée sur un certain nombre de principes, ensuite elle est un moyen d’influence et finalement un outil pour obtenir de la reconnaissance.

Abstract: This thesis attempts to fill a gap in the contemporary academic literature via a comprehensive study of Japan’s diplomatic engagement with the United Nations. Covering the entire period of Japan’s UN membership from 1956 to 2020, the analysis works at three main levels—namely the central themes of Japan’s UN diplomacy, its financial contributions to the UN, and Japanese diplomatic practice. This is based on mixed methods research, encompassing more than sixty semi-structured interviews (most of them with Japanese diplomats), documentary analysis of Japanese and UN archives, and a discourse analysis of approximately 200 Japanese speeches. Japan’s relationship with the UN must be seen in the context of the general rise of multilateralism since the mid-twentieth century, the evolution of the country’s world role and power, a constitution renouncing war, and a foreign policy characterized by an alliance with the United States. Against this background, the thesis asks how and why Japan cooperates at the UN. The answer to both parts of this question is threefold. The ‘how’ answer emphasizes an evolution towards a discursive focus on Japan itself, Japanese financial contributions as a means to play an international role, and the ‘cooperative’ style of Japanese diplomats. The ‘why’ answer identifies several different motivations (other than external constraints) for Japan’s multilateral diplomacy, allowing us to look at its principled aspect, its use as a tool for influence, and its deployment as a means of obtaining recognition.

[Rappel] Conférence / « The Fate of New Parties in Japan: Resource Imbalance & Strategic Trade-offs » (vendredi 26 novembre 2021, 9h30-11h30)

La prochaine séance du séminaire du Groupe d’Étude sur le Politique au Japon aura lieu le Vendredi 26 novembre 2021, de 9h30 à 11h30, autour de la présentation suivante :

“The Fate of New Parties in Japan: Resource Imbalance & Strategic Trade-offs”

par Elena Korshenko (Doctorante, Université libre de Berlin)

L’affiche de la séance est disponible ici.

Le séminaire est ouvert à toutes et à tous.

Il se tiendra en hybride :

  • À l’Université de Paris, 5 rue Thomas Mann 75013, en Salle 481C (Grands Moulins)
  • Et via ZOOM : veuillez contacter arnaud.grivaud@u-paris.fr pour le lien d’accès

Plus d’information sur le Carnet Hypothèses du groupe : https://seiji.hypotheses.org

Conférences / « Les sujets (shinmin 臣民) dans la constitution de Meiji » et « L’évolution du concept de peuple (min) en Chine (Séminaire MIN, mercredi 24 novembre 2021, 9h30-12h30)

Le séminaire MIN accueille le mercredi 24 novembre les interventions de Nathan Beridot
(9h30-11h) et Céline Wang (11h-12H30)

Nathan Béridot (Inalco/IFRAE)
« Les sujets (shinmin 臣民) dans la
constitution de Meiji »

Céline Wang (Université de Paris)
« L’évolution du concept de peuple
(min) en Chine : de la primauté du peuple (« minben »民本)à la démocratie
(“minzhu » 民主) » à la charnière du XXe siècle ».

Contact pour accéder au lien de la conférence en ligne : Eddy.Dufourmont[at]u-bordeaux-montaigne.fr

Conférence / « Olympic Games and Global Cities » (30 novembre, 7 et 8 décembre 2021)

Olympic Games and Global Cities

30 November, 7 and 8 December 2021

Download the full program here.

https://oggc.hypotheses.org/files/2021/11/2021-11-30_ProgrammeOGGC.pdf

Co-organised by the Fondation France-Japon de l’EHESS, Kyoto Seika University, the Campus Condorcet and the Maison de la Culture du Japon à Paris. With the support of the Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord and the Toshiba International Foundation (TIFO).

Abstract

The decision to postpone the Tokyo Games in the spring of 2020 marks a significant change in the Olympic dynamics. Tokyo has become the very first city to adjourn the Games, after prior experiences of their cancellation in 1940 and their resounding success in 1964. Through its history, Tokyo thus embodies the failure, success of and uncertainty around the preparation of the Olympic and Paralympic Games. But Tokyo 2021 should not merely be viewed as the “postponed Games”. It is also a mega-event whose urban inscription denotes a radical transformation of the transformation of the Olympic urban project. In Tokyo, and even more so in Paris in 2024, the organisers are putting the emphasis on renovations, requalifications and temporary facilities, in order to avoid building new infrastructures and to make the best of the already existing functions of the global city.

This conference proposes to investigate this change, which has unfolded within the Olympic movement since the 2000s; a trend that tends to favour bids from cities that already possess all the necessary facilities, to the detriment of regional metropolises. The aim of this scientific event is to examine the realignments in the International Olympic Committee, its expectations of candidate and host cities, and the evolutions in the types of applications and applicant cities. The Olympic governance, urban governance, as well as the strategies of global cities and their Olympic urban project will be particularly under scrutiny.

Contact: events_ffj@ehess.fr

Conférence / « Droits des femmes, discriminations sexuelles et droit du travail au Japon et en France » (jeudi 25 novembre 2021, 18h-20h HdT)

L’Institut Français de Recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise est heureux de vous inviter à la sixième conférence en ligne du cycle «Judiciarisation »  des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».


« Droits des femmes, discriminations sexuelles et droit du travail au Japon et en France »
Jeudi 25 novembre 2021 – 18h-20h (JST) / 10h-12h (France)
En ligne avec traduction simultanée (Français/ Japonais)

Pour plus d’information: https://www.mfj.gr.jp/agenda/2021/11/25/judiciarisation/

Diane Roman (univ. paris 1) 
« Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français » 

Résumé : Comment la cause de l’égalité femme-homme est-elle invoquée au Parlement français ? Dans la lignée d’un récent article (« Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français », Pouvoirs no 173, juin 2020, Les nouveaux féminismes, pp. 27-38), la communication tentera de faire un bilan de vingt-cinq ans de législation française. Sous la pression sociale et la mobilisation féministe, le Parlement français a adopté de nombreuses lois, depuis le milieu des années 1990, en vue de lutter contre la violence à l’égard des femmes, améliorer l’égalité professionnelle et combattre les discriminations. Peut-on pour autant considérer que le droit français a intégré les acquis du féminisme ? Entre affirmation de l’égalité femmes-hommes, adoption de dispositifs de parité et reconnaissance des enjeux de genre, les mesures adoptées posent question, tant au regard de leur effectivité que de leur ambition.

Profil : Diane Roman est professeure de droit à l’École de droit de la Sorbonne, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR CNRS-Paris 1), où elle co-dirige l’axe « Genre et Normativités ». Ses travaux portent sur les droits fondamentaux, qu’elle aborde dans une perspective intersectionnelle d’égalité et de justice sociale. Elle a notamment publié Droits de l’Homme et libertés fondamentales (avec S. Hennette-Vauchez, Dalloz, 5e éd. à paraitre en 2022), La loi & le genre, études critiques de droit français (avec S. Hennette-Vauchez et M.Pichard, Éditions du CNRS, 2014) et La cause des droits. Écologie, progrès social et droits humains, Dalloz, à paraitre en 2022). 

Nakakubo Hiroya (univ. Hitotsubashi)
« Législation et contentieux contre les discriminations sexuelles au travail au Japon et aux États-Unis »

Résumé : Les racines des législations actuelles sur l’égalité femme-homme en matière d’emploi dans les pays de l’OCDE se trouvent dans le titre VII de la loi sur les droits civiques de 1964 (Civil Rights Act). L’interdiction des discriminations fondées sur le « sexe » fut ajoutée lors des dernières étapes des débats législatifs visant à interdire les discriminations raciales, et s’applique à tous les aspects de l’emploi, du recrutement au licenciement. Toutefois, la discrimination sexuelle n’y est pas clairement définie, et la loi a évolué par le biais de la jurisprudence et des contentieux (voir Because of Sex: One Law, Ten cases and Fifty Years That Changed American Women’s Lives at Work [Les femmes états-uniennes contre les discriminations au travail : dix histoires qui ont fait bouger la Cour Suprême, St. Martin’s Press 2016] par Gillian Thomas, que j’ai traduit en 2020.). Dans cette conférence, je comparerai la situation aux États-Unis avec celle au Japon, où la loi sur l’égalité des chances en matière d’emploi a été promulguée en 1985 et réformée plusieurs fois par la suite. J’examinerai ensuite les différences dans le processus législatif ainsi que l’importance des contentieux aux États-Unis et au Japon.

Profil : Nakakubo Hiroya a obtenu son doctorat à l’université de Tokyo, faculté de droit en 1980. Après avoir été assistant professeur à l’université de Tokyo, il a enseigné à l’université de Fukuoka, à l’université de Chiba et à l’université de Kyūshū avant de rejoindre l’université Hitotsubashi en avril 2007 où il est professeur rattaché à la faculté de droit. Il est également diplômé en droit de l’université Harvard où il a obtenu un Master of Law. Ses recherches portent sur le droit du travail japonais en comparaison avec le droit américain. Il a publié plusieurs ouvrages dont Le Droit du travail aux États-Unis (2e édition), chez Kobundo, 2010, Le monde du Droit du travail (13e édition), co-auteur, chez Yuhikaku, 2019, et il a traduit notamment l’ouvrage de Lily Ledbetter, Grace and Grit: My fight for Equal Pay and Fairness at Goodyear and Beyond, publié chez Iwanami shoten, 2014, ainsi que l’ouvrage de Gillian Thomas, Because of Sex: One Law, Ten cases and Fifty Years That Changed American Women’s Lives at Work, publié chez Nihon Hyoronsha, 2020.

Nakano Mami (avocate)
« Luttes contre les discriminations sexuelles sur le lieu de travail »

Résumé : Dans cette présentation, nous nous concentrerons sur les cas de discrimination salariale que nous avons traités en tant qu’avocate, mais également présidente du Réseau des travailleurs temporaires.

Profil : Nakano Mami est avocate, diplômée de la faculté de droit de l’université de Hokkaidō en 1975, enregistrée au Barreau de Tokyo en 1979, elle est spécialiste du Droit du travail. Elle est notamment présidente de l’association à but non lucratif, Réseau des travailleurs temporaires (Haken rōdō network), et membre de l’Association japonaise des juristes du travail (Nihon rōdō bengodan). 

Discutante : Yukiko Itoh (Inalco, univ. mun. d’Osaka) 
Profil : Yukiko Itoh est doctorante en sociologie et en études japonaises à l’IFRAE (UMR 8043) à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) depuis 2020 et chercheuse au Urban-Culture Research Center d’Osaka City University depuis 2021. Dans sa thèse, elle explore la façon dont la question des violences sexuelles devient visible dans la société japonaise à travers les médias dits « traditionnels » et les mouvements contre ces problèmes, en lien avec les nouvelles plateformes socio-numériques. Elle est également chargée des partenariats et relations internationales de la Fondation France-Japon de l’EHESS depuis 2018.

Modératrice et responsable du cycle de conférences : Adrienne Sala (IFRJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Fondation France-Japon de l’EHESS

Journée d’étude / « Fiction et histoire : quand le Dit des Heike rencontre le Roman du Genji -フィクションと歴史 ― 平家物語が源氏物語と出会うとき » (18 décembre 2021 de 9h 30 à 12h30 HdP)

Demi-journée d’études internationale en ligne

organisée par le Groupe de recherche sur le Roman du Genji

CRCAO (UP/EPHE/CNRS/Collège de France) et IFRAE (INALCO/UP)

Fiction et histoire : quand le Dit des Heike rencontre le Roman du Genji

フィクションと歴史  平家物語が源氏物語と出会うと

Le samedi 18 décembre 2021 de 9h 30 à 12h30 (heure française)

2021121817h30-20h30 (日本時間)

Programme

9h30      Mot d’accueil : Daniel Struve 開会挨拶、ダニエル・ストリューヴ (Université de Paris-CRCAO)

9h40      Conférence : Araki Hiroshi (Centre International de Recherche pour les Études Japonaises)

Le Dit des Heike et l’héritage littéraire du Roman du Genji : vision en rêve du palais du Roi-Dragon à Akashi (en japonais, résumé en français, 日本語、フランス語レジュメ)

荒木浩 (国際日本文化研究センター): 平家物語における源氏物語という文学遺産―明石における龍宮の夢をめ ぐって

10h20    Discussion en japonais 討論 (日本語)

Discutant : Edoardo Gerlini (Université Ca’Foscari de Venise)

ディスカッサント: エドアルド・ジェルリーニ(カフォスカリ・ヴェネツィア大学)

10h50    pause 休憩

11h20    À propos de « Fiction et histoire » (en japonais et en français 日本語とフランス語)

Débat animé par Anne Bayard-Sakai (IFRAE-Inalco)

「フィクションと歴史」について考える、司会 : アンヌ・バヤール坂井

12h30    Fin de la séance 終了 

Inscription obligatoire pour assister à l’événement : daniel.struve[at]u-paris.fr

Parution / « D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle »

Titre

D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle

Édition de l’ouvrage

François Lachaud & Martin Nogueira Ramos

Auteurs

François LACHAUD, Christophe MARQUET, Michel WASSERMAN, Cécile SAKAI, Martin NOGUEIRA RAMOS, NOMURA Keisuke, NAKATSU Masaya , TERAMOTO Noriko, Thomas P. BARRET

Maison d’éditions

Éditions de l’École Française d’Extrême Orient

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

402 p. 

Présentation

Au début des années 1800, les Japonais apprennent avec stupeur l’existence d’un empire en constante expansion dirigé par un certain Napoléon alors que les orientalistes parisiens commencent à réunir des livres sur cet archipel de l’autre bout du monde. La circulation de l’information établit une forme de « diplomatie de l’esprit ». À l’orée du XXe siècle, une nouvelle ère a déjà commencé : Japonais et Français ont établi des relations officielles depuis un demi-siècle et se côtoient désormais sur l’échiquier politique international. D’un empire, l’autre parcourt le premier siècle des contacts (indirects puis directs) entre la France et le Japon. Alors que les ombres d’un ancien monde se voient congédiées de la scène de l’histoire, la marche des temps modernes apparaît inexorable. Les auteurs de ce volume ont délibérément choisi d’explorer des thématiques différentes de celles souvent associées aux relations bilatérales telles que l’histoire diplomatique stricto sensu ou encore le succès du japonisme. Ils visent à interroger ce qui caractérise d’ordinaire les premières rencontres – l’espoir et l’incompréhension, le dialogue et la crainte, l’imaginaire et le réel – et éclairer ainsi des facettes méconnues de la relation franco-japonaise.

Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

Cécile SAKAI
Préface

Martin NOGUEIRA RAMOS
Introduction générale. Imaginaires et réalités des relations nippo-françaises au XIXe siècle

Christophe MARQUET
Habent sua fata libelli. L’introduction des livres japonais en France dans la première moitié du XIXe siècle et leur influence sur l’orientalisme

François LACHAUD
Quand le Japon découvrait Napoléon : vies et images de l’Empereur de la fin du shogunat à Meiji

NOMURA Keisuke 野村啓介
La représentation diplomatique du Second Empire et le régime politique du Japon : regards sur le micado et le taïcoun

NAKATSU Masaya 中津匡哉
Du mythe à l’histoire : le séjour au Japon de Jules Brunet (janvier 1867-juin 1869)

Martin NOGUEIRA RAMOS
Entre la France et le Japon, entre l’enfer et le paradis : les premiers convertis au catholicisme (1865-1875)

TERAMOTO Noriko 寺本敬子
Les sociétés scientifiques à l’aube des relations franco-japonaises : réflexions sur le cas de la Société de langue française

Thomas P. BARRETT
Un pont entre les mondes : les diplomaties de l’ombre de Halliday Macartney au temps de la guerre franco-chinoise

Michel WASSERMAN
Le chien du jardinier : le Japon vu par Paul Claudel (1868-1955), consul de France dans l’empire des Qing

François LACHAUD
Aubes et crépuscules : en guise de postface

Archives
Bibliographie
Index nominum
Résumés / Abstracts / 要旨
Auteurs / Authors / 執筆者紹介

Colloque / «  »Merging Eastern and Western Cultures », (13th edition): When Japanese literature and Japanese language teaching meet – The Use of Japanese Literature in Japanese Language Teaching Practices  » (Daitô Bunka University, 11 novembre 2021, 13h00-17h30 Heure de Tokyo)

International symposium : « Merging Eastern and Western Cultures« , (13th edition): When Japanese literature and Japanese language teaching meet – The Use of Japanese Literature in Japanese Language Teaching Practices  » (Daitô Bunka University)

東西文化の融合
日本文学と日本語教育が出逢うとき ―日本文学を教材とする日本語教育の実践―

Co-organised by : the Japanese Language Society, Foreign Languages Society, Daitô Bunka University 大東文化大学外国語学会日本語部会

Programme à télécharger en PDF ici.

Le lien Zoom vers la conférence se trouve dans le programme.

Appel à communications / Groupe d’études de philosophie japonaise (Date limite : 31 décembre 2021)

Groupe d’étude de philosophie japonaise

Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco, Université de Paris, CNRS, 

http://philosophiejaponaise.blogspot.fr/

Appel à communication : 

Si vous êtes doctorant, étudiant en M2 ou chercheur attaché à un laboratoire de recherche et si vous vous intéressez à un philosophe ou un penseur japonais, ou si le thème de votre travail a des rapports, d’une manière ou d’une autre,  à la philosophie japonaise, votre communication sera la bienvenue.  Elle peut également être le compte-rendu d’un travail en cours. 

Les séances seront constituées de deux exposés d’environ 40 minutes suivis d’une discussion.  

 Si vous le souhaitez, envoyez le titre et le résumé de l’exposé, 1 page A4, avant la fin décembre 2021 à : 

Takako SAITO : takako.saito@inalco.fr

Akinobu KURODA : akinobukuroda@gmail.com

Arthur MITTEAU: arthur.mitteau@univ-amu.fr

Simon EBERSOLT : simon.ebersolt@gmail.com

Parution / « Paravents japonais. Par la brèche des nuages »

Titre

Paravents japonais. Par la brèche des nuages

Direction scientifique

Anne-Marie Christin

Coordination éditorial

Claire Akiko Brisset & Terada Torahiko

Maison d’éditions

Citadelles & Mazenod

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

280 p. 

Présentation

LE LIVRE

Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d’un millénaire des objets indissociables de la culture et de l’art de vivre japonais. Assemblage de châssis de bois revêtus de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s’y cachent et s’y révèlent au regard du spectateur. De l’époque Nara (VIIIe siècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale unique sur l’agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l’origine aux pratiques cérémonielles dans le palais impérial et dans les temples bouddhiques, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et support décoratif très prisé de l’aristocratie japonaise. 
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Rosetsu et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations. Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l’évocation d’épisodes littéraires notamment Le Dit du Genji ou historiques – la guerre entre les clans Taira et Minamoto – permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées. Des genres originaux propres aux paravents japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents « À qui sont ces manches ? », les paravents « ornés d’éventails jetés à la rivière », les « paravents au papiers collés »…

SOMMAIRE

Avant-propos et préface
I. Le paravent : jeux de surfaces et multifonctionnalité
II. Des origines à la fin du XVIe siècle. Le paravent comme apanage des élites.
III. L’époque d’Edo. Splendeur aristocratique et appropriation bourgeoise
Épilogue. Paravent et modernité
Notes, chronologie et bibliographie générale

Lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur ici.

Brochure de présentation de l’ouvrage ici.