Conférence / « Rabelais, le Rakugo et moi », OGINO Anna, Approches aréales du laboratoire CECILLE, Université de Lille (26 mars 2021, 10h-12h)

Mme Ogino Anna, professeure de littérature française à l’université Keiō (Japon), donnera une conférence intitulée « Rabelais, le Rakugo et moi » le vendredi 26 mars de 10h à 12h.

La conférence se tiendra en ligne sur Zoom (en français et en japonais) dans le cadre du de l’Aire Asie de l’axe 5 Approches aréales du laboratoire CECILLE.

Mme Ogino est professeure des universités spécialiste de Rabelais, écrivaine célèbre au Japon (Prix Akutagawa 1991) et rakugoka professionnelle.

Les personnes souhaitant participer à la conférence en ligne doivent contacter l’organisatrice afin d’obtenir le lien d’accès vers la salle virtuelle.
Contact : noriko.berlinguez-kono@univ-lille.fr

Conférence / « Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne », Édouard l’Hérisson (8 avril 2021, 16h)

Dans le cadre du cours de Matthias Hayek « Superstition, science et religion dans le Japon moderne » (EPHE), Édouard l’Hérisson, docteur de l’INALCO, donnera une conférence intitulée « Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne ».

Pour assister à la conférence qui aura lieu en ligne, merci de contacter l’organisateur :
matthias.hayek@ephe.psl.eu

Appel / Prix Shibusawa Claudel 2021 (Date limite 31 mai 2021)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise ont le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2021.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors d’une conférence organisée à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

• Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.

• L’auteur·e doit avoir moins de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2021.

Dossier à envoyer avant le 31 mai 2021, minuit (heure française)

• L’intégralité du manuscrit (trois exemplaires en cas d’ouvrage paru).

• Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche.

• Curriculum vitae (en indiquant la date de naissance).

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj@ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en septembre 2021 et la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à l’automne 2021 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2022.

Plus d’informations disponibles sur le site de la Fondation France-Japon : http://ffj.ehess.fr/shibusawa_claudel.html 

Poste / Recrutement de plusieurs maîtres de langue/lecteurs/répétiteurs à l’Inalco pour l’année 2021-2022

Le département d’études japonaises de l’Inalco recrutera plusieurs maîtres de langue/lecteurs/répétiteurs pour l’année universitaire 2021-2022. Vous trouverez ci-dessous les détails de l’offre :

PROFIL DU POSTE
Département d’études japonaises
Intitulé : Lecteur, répétiteur et maître de langue de japonais

Profil de l’emploi :
Le ou la candidat(e) doit être de langue maternelle japonaise, titulaire d’un master 1 (pour les lecteur et répétiteur) ou d’un master 2 (pour le maître de langue).
Le ou la candidat(e) sera appelé(e) à assurer des cours de langue en licence de LLCER d’études japonaises, notamment ceux de production écrite et orale.
Pour le maître de langue, des expériences d’enseignement dans des établissements français d’enseignement supérieur sont exigées et il/elle doit également être capable d’assurer des cours de grammaire en français.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Le ou la candidat(e) travaillera en collaboration avec le responsable de chaque niveau. Il/elle assurera un service annuel en présence des étudiants de 256 heures de travaux dirigés avec diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens, corrections, surveillance d’examens, participation aux réunions, etc.) Il/elle participera également au stage de pré-rentrée ayant lieu pendant la semaine avant la rentrée.

Recrutements prévus pour le 1er septembre 2021

RÉMUNÉRATION
Calculée sur la base de l’indice brut 340, soit 1 549,33 € bruts mensuels (lecteur et répétiteur) ou sur la base de l’indice brut 482, soit 1 954,07 euros bruts mensuels (maître de langue).

DOSSIER DE CANDIDATURE
Merci d’envoyer votre CV avec une lettre de motivation (en japonais et en français) avant le 10 avril 2021. Les candidats pré-sélectionnés seront auditionnés durant le mois d’avril ou de mai 2021.

Le dossier doit être adressé par voie électronique (mail intitulé « Candidature Lecteur 2021 ») à l’attention du directeur et de la directrice adjointe du Département d’études japonaises :Jean-Michel Butel: jmbutel@inalco.fr et Yayoi Nakamura-Delloye: yayoi.nakamura@inalco.fr
Vous pouvez également aller consulter ces informations sur le site de l’Inalco : http://www.inalco.fr/concours-recrutement/recrutement-enseignants-contractuels-japonais

Séminaire / Histoire du Japon moderne et contemporain (EHESS) – Victoria Lee, « Engineering Microbial Control in Twentieth-Century Japan » (18 mars 2021)

La prochaine séance du séminaire « Histoire du Japon moderne et contemporain : dynamique et trajectoires d’une modernité » aura lieu le 18 mars de 15h à 17h sur zoom.

Conférencier : Victoria Lee (IEA/Université  d’Ohio)

Titre de la conférence : Engineering Microbial Control in Twentieth-Century Japan.

Pour obtenir le lien d’accès à la conférence, merci de contacter l’un des organisateurs du séminaire. 


Contact : guillaume.carre@ehess.fr, sastre.gregoire@gmail.com, Cyrian.Pitteloud@unige.ch

Conférence / « Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais », Philippe Orsini, Axe travail du groupe Populations Japonaises, (vendredi 12 mars, 10h-12h)

La deuxième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 12 mars 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Philippe Orsini, professeur de management international à l’Université Nihon. Sa conférence est intitulée  » Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais« 

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Le Japon ne compte qu’entre 2 et 2,5% d’étrangers, mais ce chiffre représente cependant presque 3 millions de personnes. A eux seuls, les Chinois (800.000+), les Coréens (440.000), et les Vietnamiens (400.000) comptent pour plus de la moitié (suivis par les Philippins et Brésiliens). Par statut, les résidents permanents sont les plus nombreux (800.000), suivis des 400.000 stagiaires du controversé programme technique (技能実習制度) mis en place par le gouvernement japonais en 1993. Ces stagiaires viennent avant tout de la Chine, du Vietnam et des Philippines. En dépit d’un visa à points mis en place en 2012 pour attirer les professionnels hautement qualifiés, puis d’un autre visa similaire (le SSW-2) introduit en 2019, le Japon peine à attirer des travailleurs qualifiés. Une explication est la notion que le Japon est le pays “d’une race, d’une civilisation, d’un langage et d’une culture” (Asō, 2005; Nakasone, 1986), qui tend à établir une barrière entre les Japonais et leurs collègues de travail étrangers. Cette distance – ou manque de familiarité – est encore plus grande et ressentie vis-à-vis de ceux de ces collègues qui ne sont pas originaires des deux voisins, la Chine et la Corée. La proximité linguistique avec les Chinois (avec lesquelles on partage des idéogrammes), mais surtout avec les Coréens (dont la structure de la langue est la plus proche) rend la communication au travail plus aisée. Cette aisance dans la communication est renforcée par des héritages historiques et culturels partagés. Il n’en va en revanche pas de même pour les étrangers originaires de contrées beaucoup plus distantes: ceux venant de l’Asie du Sud- Est, du sous-continent indien, ou encore des pays occidentaux. Ma présentation oscillera donc entre l’ensemble des travailleurs étrangers du Japon et le groupe particulier des travailleurs occidentaux (Amérique du Nord et Europe), souvent issus d’une immigration volontaire ou choisie (y compris les « expatriés » traditionnels), et qui tendent à travailler pour de grandes entreprises.

Philippe Orsini est professeur de management international à l’Université Nihon, depuis 2004. D’abord dans le programme MBA de l’université puis dans son département d’économie. Diplômé de l’Ecole de Management de Lyon, il part au Japon en 1987 dans le cadre d’un programme d’échange de l’école avec l’université Waseda. Il y réside encore aujourd’hui. En plus d’études en maîtrise et en doctorat dans les universités de Waseda et de Keio, il a travaillé à Kyoto et à Tokyo, entre autres pour une maison de commerce française et pour le Ministère des Affaires Étrangères (français).

Conférence / « Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630) », (Séminaire Kyūshū, 19 mars 2021 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyūshū qui se tiendra le vendredi 19 mars 2021 de 10h à 12hMartin Nogueira Ramos (EFEO), fera une présentation intitulée Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630).

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi (horiuchi@univ-paris-diderot.fr)
Pierre-Emmanuel Roux (pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr)

Parution / Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre

Titre de l’ouvrage : Fukushima, dix ans après. Sociologie d’un désastre

Auteur : Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

Éditeur : Éditions de la maison des sciences de l’homme – Collection « Interventions »

Date de publication : 4 mars 2021

Nombre de pages : 216 p. 

Présentation : 
Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1 provoque un tsunami qui engloutit 54 des 174 villes côtières à l’est de l’archipel. Les jours qui suivent, plusieurs explosions ont lieu et trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi fusionnent, déclenchant une catastrophe sans précédent.

Cécile Asanuma-Brice, chercheuse au CNRS et codirectrice d’un programme international de recherche CNRS sur les post-Fukushima studies, résidente permanente au Japon depuis 2001, était présente au moment des faits. Dix ans plus tard, elle revient sur le déroulé d’un désastre qui se prolonge jusqu’à nos jours.

Dans cet ouvrage, elle analyse les différentes dimensions de la catastrophe, notamment au travers de témoignages qu’elle a recueilli en japonais auprès des résidents, des associations, des administrations locales, nationales et internationales, du Premier ministre, Naoto Kan, en poste au moment des faits, mais aussi via le compte-rendu d’audition du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, Masao Yoshida. Leurs récits dissonants interrogent les modalités de gestion de l’ignorance et du droit à savoir.

Dans des circonstances qui mettent en jeu la vie de millions de personnes, qui régit l’accès à des informations de santé publique ? Qui peut décider de la non-évacuation d’une ville sinistrée ou du relogement des populations dans une ville contaminée ? Pour qui et comment s’organise la reconstruction ? Quelle communication du risque l’accompagne ?

L’ouvrage est une mémoire vive, une analyse scientifique des politiques de relogement des réfugiés, des enjeux des mesures de radioactivité et du suivi psychologique des populations traumatisées.

Page sur le site de l’éditeur ici.

Conférence / « Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? », Institut d’Asie Orientale (26 mars 2021, 14h-15h30)

L’Institut d’Asie Orientale (UMR5062) aura le plaisir de proposer, en visioconférence, la conférence suivante. Les inscriptions doivent être faites au préalable à l’adresse mèl : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Vendredi 26 mars 2021, de 14h-15h30

« Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? »

Samuel Guex, professeur associé à l’Université de Genève, spécialiste d’histoire coréenne et japonaise, et des relations Chine-Corée-Japon.

Résumé : Les relations entre le Japon et la Corée du Sud sont au plus bas depuis plusieurs années. Les controverses autour des femmes de réconfort et, plus récemment, des victimes de travail forcé durant la colonisation, sont la cause de frictions diplomatiques dont les effets s’étendent désormais aux échanges culturels et économiques. Au cœur des dissensions se trouve le traité nippo-coréen de 1965, qui a permis la normalisation des relations entre les deux pays, mais qui fait l’objet d’interprétations divergentes. Alors que Tôkyô ne cesse de répéter que la question du dédommagement des victimes de la période coloniale a été réglée définitivement en 1965, Séoul considère, lui, que les dispositions du traité ne concernaient pas les demandes de dédommagement individuelles. Ces positions radicalement opposées semblent irréconciliables. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Tout en examinant les principaux points d’achoppement concernant le traité de 1965, nous montrerons que, par le passé, les positions officielles des gouvernements japonais et sud-coréens furent parfois bien différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.      

Le programme du séminaire de recherche de l’IAO est disponible à ce lien : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/ (La conférence de mai sera annoncée prochainement).

Lien vers le poster de la conférence ici.

Table ronde / Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après. Quels héritages ? (BULAC, 11 mars 2021, 18h30-20h30)

Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après Quels héritages ?

jeudi 11 mars 2021, 18h30-20h30

Cette table ronde sera l’occasion d’un échange autour des notions de résilience, de reconstruction et de vulnérabilité, pour éclairer les conséquences des accidents nucléaires sur les individus, sur les groupes sociaux et sur les territoires, avec trois chercheuses spécialistes du Japon et du Bélarus.

Comment vivre avec une catastrophe nucléaire ? Les populations de deux espaces dissemblables, en termes de développement économique, d’organisation sociale et politique, et de rapports entre nature et culture, ont dû et doivent encore aujourd’hui répondre à cette question. Si les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, les deux seuls ayant été classés comme « majeurs » (de niveau 7) par l’Agence internationale de l’énergie atomique, sont très différents à la fois par leurs bilans sanitaires, par leurs contextes, et par leurs impacts sur les espaces les plus directement touchés (dans un cas, plusieurs régions de l’ex-Union soviétique, disparue comme État en 1991 ; dans l’autre, une partie du Japon), elles relèvent d’une histoire commune, encore en train de s’écrire, appelant à croiser les regards en sciences sociales.

Conception et modération :
Cyrian Pitteloud (CRH-EHESS) et Laurent Coumel (CREE-Inalco)

Avec les interventions de : 
Christine Fassert (CETCOPRA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Tatiana Kasperski (Département d’Humanités, université Pompeu Fabra de Barcelone)
Rina Kojima (LATTS-université Gustave Eiffel)

Lien vers le poster de l’événement ici.
Lien vers la page sur le site de la Bulac ici.