Séminaire / « Who Trusts the Government to Handle COVID-19? Evidence from Panel Surveys in Japan » par Kenneth McElwain, MFJ Lunch seminar (21 mai 2021, 12h30-14h00 Heure de Tokyo)

Who Trusts the Government to Handle COVID-19? Evidence from Panel Surveys in Japan

Date : vendredi 21 mai 2021 / 12:30-14:00

Lieu : en ligne

Conférencier : Kenneth MCELWAIN (University of Tokyo)

Inscription sur le site de la MFJ =>ici.

Résumé :
While Japan has recorded fewer casualties from COVID-19 than many other democracies, the government’s handling of the pandemic has been routinely criticized. In this presentation, I explore results from six public opinion surveys that our research team has conducted since March 2020. Themes that will be examined include: 1) differences in the evaluations of central versus local government performance; 2) how views about the relative merits of prioritizing public health versus the economy have evolved over the past year; 3) differences in protective measures, such as social distancing, taken by population subgroups, including differences by gender, educational attainment, SNS usage, and trust in scientific experts. 

Biographie du conférencier :
Kenneth Mori McElwain is Professor of Comparative Politics at the Institute of Social Science, University of Tokyo. His research focuses on comparative political institutions, most recently on differences in constitutional content across countries. He received his BA from Princeton University and PhD in political science from Stanford University, and previously taught at the University of Michigan, before moving to his current post in 2015. His work has been published in a number of journals and edited volumes, including American Journal of Political ScienceJournal of East Asian Studies, Social Science Japan, Chuō Kōron, and the Journal of Japanese Studies. He was the co-editor of Political Change in Japan: Electoral Behavior, Party Realignment, and the Koizumi Reforms, APARC/Brookings Institutions Press.

Organisation: FRIJ-MFJ
Co-organisation: CCI France Japon
Support: French Embassy in Japan

Lien vers le poster de l’événement ici.

Séminaire / Aux origines de la mondialisation et de la ‘grande divergence’ (EHESS) « Le domaine (shôen) salicole de Yugenoshima: étude de cas de changements structurels au sein du régime domanial dans la première moitié du Moyen Âge japonais (XIII-XIVe siècle) » par Dimitri Tatoyan (18 mari 2021, 11h-13h)

Dans le cadre du séminaire « Aux origines de la mondialisation et de la ‘grande divergence’  » nous avons le plaisir de vous inviter à la vidéoconférence suivante:


Le domaine (shôen) salicole de Yugenoshima: étude de cas de changements structurels au sein du régime domanial dans la première moitié du Moyen Âge japonais (XIII-XIVe siècle).  

par Dimitri Tatoyan (EPHE -CRCAO)

Mardi, 18 mai 2021 11h-13h
Inscription obligatoire

Organisé par François Gipouloux (CNRS-CECMC) et Aleksandra Kobilijski (CNRS-CRJ).

Journée d’étude / Journée des jeunes chercheurs du CCJ (Lundi 17 mai 2021, 9h15-17h15)

Journée des jeunes chercheurs du CCJ

Le laboratoire Chine, Corée, Japon vous invite à assister à sa Journée des jeunes chercheurs.
Cette journée est l’occasion pour nos jeunes chercheurs de présenter leurs travaux, dans une démarche d’échange et de convivialité.

Rendez-vous le lundi 17 mai, de 9h15 à 17h15

La journée est organisée par les représentants des doctorants du CCJ (Eléonore Caro, Marion Casala, Marion Delarche, Akane Nishii, Yukiko Oshima, Zhang Yu).

Pour accéder au lien Zoom de l’événement, merci de contacter l’une des personnes organisatrices.

Poster à télécharger ici.

Programme

9h15Café d’accueil
MATIN
9h30Mot de bienvenue par les représentants des doctorantes et doctorants (Eleonore Caro, Marion Casala, Marion Delarche, Akane Nishii, Yukiko Oshima, Zhang Yu)
9h40Laurent Chircop-Reyes (Jeune Docteur, CECMC)
La question de la sécurité et de ses limites sur les routes caravanières et migratoires Chine du Nord, XVIIIe-XXe siècles.
Mathieu Fauré (Doctorant, CRJ)
La régie du fief de Kaga : guerriers et paysans producteurs de sel du Japon prémoderne, XVIIe-XIXe siècles.
Théo Clément (Post-doctorant, CRC)
Collecter des données de recherche dans un contexte contraint : l’exemple de la conurbation Sinuiju-Dandong.
Discutant : François Gipouloux (EHESS, CECMC)
11h30Cyrian Pitteloud (Post-doctorant, CRJ)
Pollution des cours d’eau dans le Japon moderne (XIXe – XXe siècles) : enjeux et approches.
Adeline Martinez (Post-doctorante, CCJ)
Vers une anthropologie générale des hommes et des volcans : enjeux théoriques, pistes exploratoires, méthodologies.
Discutante : Sandrine Ruhlmann (CNRS, CCJ)
APRÈS-MIDI
14h30Bryan Sauvadet (Doctorant, CRC)
Quand l’image bouddhique coréenne est un art de cour : adapta-tion, circulation et féminisation (1270-1598).
Florence Adrover (Doctorante, CECMC)
A la recherche du Lob Nor ou comment photographier la disparition ? La perte du Tarim photographiée par le prince Henri d’Orléans le 6 novembre 1889.
Discutante : Anne Kerlan (EHESS, CECMC)
15h50Xiao Wu (Doctorante, CRC)
Transfert culturel et adaptation du real-variety show sud-coréen en Chine : étude du cas de l’émission de zhenrenxiu Wo Xiang He Ni Chang (我想和你唱) (Saison 3).
Aurélia Desplain (Post-doctorante, CECMC)
Données patrimoniales et humanités numériques.
Discutante : Julie Erismann (CNRS)

Parution / « Le Japon, culture globale ? » Revue Critique (Éditions de minuit)

Critique n° 888 : Le japon, culture globale
2021 
96 pages 
ISBN : 9782707347039 
12.00 € 

Présentation

Le rapport du Japon à l’Occident est singulier : dès son « ouverture » de 1868, il a préféré la rivalité à la soumission et l’identification à l’assimilation.
D’où d’étonnantes circulations et réappropriations : « rêve grec » de nombreux intellectuels japonais à la fin du xixsiècle et, à la même époque, réception confucéenne d’un Rousseau façon IIIRépublique. En sens inverse et près d’un siècle plus tard : acclimatation occidentale d’un Mishima qui a lui-même contribué à forger, pour l’étranger, une certaine image de son œuvre. Ou encore, en 2020, épopée « nippone » écrite par un helléniste français.
À l’heure où émerge un nouveau Japon littéraire, à la fois « transnational » et « transfrontalier », il est temps d’en finir avec le cliché de l’absolue différence japonaise. C’est à quoi nous invitent les textes ici réunis par Thierry Hoquet.

Sommaire

Thierry HOQUET : À qui appartiennent les Grecs ?

Simon EBERSOLT : La philosophie à l’épreuve de l’histoire. La rencontre de Rousseau et du Japon

Cyril LE MEUR : De Troie à Fukushima, via Berlin

Thomas GARCIN : Par-delà l’exotisme. Lire et traduire Mishima en France


ENTRETIEN

Anne BAYARD-SAKAI : La littérature japonaise. Transnationale et transfrontalière

*

Jean-Paul SIMON : Medieval Whodunit. La saga d’un sous-genre

Ninon GRANGÉ : Ambiguïtés du genre weste

Pierre-Mong LIM : Le dernier sinologue

Articles disponibles sur le portail CAIRN

Événement / Festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau (4-6 juin 2021)

Le programme du Festival de l’histoire de l’art est en ligne avec près de 200 évènements organisés sur le thème du Plaisir et autour du Japon, le pays invité. Jeanne Balibar, Annette Messager, Gérard Garouste, Kiyoshi Kurosawa, Michael Lucken et quelques 300 autres invités accueilleront les festivaliers pour célébrer l’histoire de l’art le temps d’un week-end. Faite de rencontres, conférences, débats, mais aussi d’expositions, de projections et d’installations, la programmation est à retrouver sur le nouveau site internet du Festival et les 4, 5 et 6 juin prochains à Fontainebleau.

Il est un des tout premiers Festival à rouvrir ses portes au public après une édition 2020 reportée. Ce rendez-vous unique en Europe s’adresse tant aux professionnels qu’au grand public et réunit pendant trois jours historiens de l’art, (qu’ils viennent de l’université ou des musées), historiens, artistes, critiques, éditeurs, spécialistes venus d’autres disciplines et de toutes générations. Gratuit et ouvert à tous, l’évènement adoptera cette année un format hybride et se tiendra en présentiel et en distanciel. Des duplex avec des intervenants du Japon seront retransmis en direct ainsi que les temps forts de cette 10eédition. Une cérémonie du thé, une exposition de bonsaïs, des installations d’art contemporain, un pavillon de thé, des projections de films, une exposition d’objets jamais dévoilés sont à découvrir lors du prochain Festival de l’histoire de l’art.

Afin de mieux répondre aux attentes de la communauté des historiens de l’art comme du grand public, le site internet du Festival de l’histoire de l’art a été entièrement repensé. Il permettra désormais aux internautes d’élaborer leur propre programme. Grâce à une rubrique dédiée, le futur festivalier pourra préparer sa visite et sélectionner parmi les 200 événements de la programmation ce qu’il souhaite découvrir. Parce que le Festival ne se vit pas seulement 3 jours par an, l’objectif de ce nouveau site est d’offrir un contenu riche tout au long de l’année. En plus de la newsletter, mise en place en juin 2020, ce site proposera aux internautes des actualités régulières sur l’édition à venir : interviews d’artistes ou de chercheurs, focus sur des œuvres, entretiens et débats… Conçu comme une vitrine de l’histoire de l’art, le site poursuit l’objectif du Festival : sensibiliser le grand public à l’histoire de l’art et s’adresser à tous les publics : professionnels, étudiants, familles, etc. Toutes les archives des éditions précédentes sont désormais disponibles (captations audio et vidéo). Très régulièrement des actualités permettront de revenir sur l’édition passée et d’offrir des contenus inédits sur l’édition 2022.

Lien vers le programme ici.

Conférences / Agenda de l’EFEO (mai 2021)

L’EFEO/ISEAS Kyoto organise régulièrement des événements académiques (conférences, journées d’étude). Les activités du centre figurent sur l’agenda de l’EFEO qui est consultable en ligne (https://www.efeo.fr/), sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/efeokyoto/) ou sur le site de la Scuola italiana di studi sull’asia orientale (ISEAS ; https://iseas-kyoto.org/). Deux conférences sont au programme en mai. Elles se tiendront uniquement en ligne. Nos événements sont ouverts à tous. N’hésitez pas à transmettre l’information à vos étudiants ou collègues. 

Agenda EFEO Kyoto (mai 2021)

– Le 21 mai, de 17h à 19h (heure du Japon), le centre EFEO-ISEAS organise un événement (en japonais) autour de la parution du livre de Lawrence MARCEAU (ISEAS) sur l’unique rouleau illustré complet des fables d’Esope (Rinsen shoten, 2021, 絵入巻子本 伊曽保物語 ―臨川書店 (rinsen.com)). Kishimoto Emi (université d’Osaka), Hyôdô Toshiki (université de Wakayama) et Lawrence Marceau feront des présentations en rapport avec le rouleau et les fables d’Esope dans le Japon d’Edo. Araki Hiroshi (International Research Center for Japanese Studies) sera discutant. L’événement se tiendra en ligne sur la plateforme Zoom. Pour s’inscrire utiliser le code QR du poster ou écrire au centre EFEO-ISEAS. 

– SAKA Chihiro (université Ryûkoku) présente la conférence : Datsueba’s Role in Structuring the Religious Landscapes: An Examination of the Precinct of Risshakuji and the Pilgrimage Route to Atsuta Shrine. Vendredi 28 mai à 18h (heure du Japon) en format hybride ou uniquement sur la plateforme Zoom. 

Conférence / « Traduire la littérature humoristique française au Japon – le cas des oeuvres de Cami » par Gérald Peloux (séminaire transversal du CRCAO, 7 mai 2021, 11h-13h)

Titre de la conférence et informations

« Traduire la littérature humoristique française au Japon : le cas des œuvres de Cami« 

Gérald Peloux, CY Cergy Paris Université, UMR Héritages, CRCAO

Date : 7 mai 2021 11h-13h

Info pour lien zoom :
– lara.maconi(at)college-de-france.fr
– xiangyun.zhang(at)u-paris.fr

Résumé

À partir des années 1920, le Japon est pris d’une frénésie de traductions d’œuvres des grands auteurshumoristiques occidentaux : Mark Twain, P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, Jerome K. Jerome, etc. chez les anglophones, les frères Fischer, Alphonse Allais, Georges Courteline, Tristan Bernard, Cami, etc. chez les

francophones. Durant les mêmes années, de nombreuses anthologies de l’humour paraissent tandis que le mot-valise, ero-guro-nansensu, vient affirmer l’importance du nonsense (nansensu) à côté de l’érotisme et du grotesque. À travers l’exemple de Cami, un des chantres de l’humour loufoque à la française, nous voudrions présenter durant cette séance le contexte dans lequel ce phénomène d’introduction de l’humour occidental se produit et comment l’humour – réputé souvent intraduisible – a pu être transmis. Nous voudrions aussi présenter l’évolution ultérieure des traductions de cet auteur.

Biographie du conférencier

Gérald Peloux est maître de conférences à CY Cergy Paris Université. Il est spécialiste de littérature populaire japonaise de l’entre-deux-guerres. Il travaille actuellement sur l’œuvre de Tani Jōji dont il a traduit en 2019 un recueil de nouvelles aux Belles Lettres, Chroniques d’un trimardeur japonais en Amérique qui a obtenu en 2021 le prix d’encouragement de la traduction littéraire décernée chaque année par la fondation japonaise Konishi

Lien vers le poster de l’événement ici.

Poste / Recrutement de deux lecteurs de japonais pour la filière LEA anglais-japonais de l’Université de Grenoble Alpes (date limite : 14 mai 2021)

L’UFR de langues étrangères de l’Université Grenoble Alpes recrute deux lecteurs de japonais* pour la filière LEA anglais-japonais (licence et master) pour la rentrée 2021. 
*La durée maximale d’exercice des fonctions de lecteur ou maître de langue en France est de deux ans au total. Si vous avez déjà été lecteur ou maître de langue dans une université française  pendant deux ans (que le contrat soit établi dans un même établissement ou non), vous ne pouvez pas candidater à ce poste de lecteur.


Vous trouverez les informations sur les modalités de candidature sur le site de l’université : https://www.univ-grenoble-alpes.fr/lecteur-lectrice-et-maitre-maitresse-de-langue/

Le dossier de candidature devra être adressés à l’adresse   dgdrh-recrutement-enseignants@univ-grenoble-alpes.fr    le 14 mai 2021 au plus tard.

Fiche de poste disponible ici.

Annonce / Deux nouveaux épisodes du podcast scientifique « Le Japon en perspective »

Dans ces deux nouveaux épisodes du podcast scientifique « Le Japon en perspective », Grégoire Sastre reçoit Aline Henninger, maîtresse de conférences à l’Université d’Orléans rattachée à l’EA REMELICES et à l’UMR IFREA.

Durant la première partie (épisode 7) de l’entretien, A. Henninger aborde la question du mariage ainsi que la situation des communautés LGBT au Japon. 
Durant la deuxième (épisode 8), elle aborde plus spécifiquement les récents débats autour de l’union des couples même sexe au Japon.

Toutes les informations concernant cet épisode sont disponibles à l’adresse suivante sur le carnet de recherche hypothèses de la SFEJ : https://sfej.hypotheses.org/1141

Si vous découvrez le podcast, les références des autres épisodes se trouvent sur le même site.

Conférence / « Marché du travail divisé au Japon: emplois réguliers et non-réguliers, hommes et femmes, entreprises japonaises et étrangères, et pandémie de Covid-19 », par HASEGAWA Shinji, Axe travail du groupe Populations Japonaises (15 mai 2021, 10h-12h)

La troisième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 14 ai 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de HASEGAWA Shinji, professeur à l’Université de Waseda. Sa conférence est intitulée « Marché du travail divisé au Japon: emplois réguliers et non-réguliers, hommes et femmes, entreprises japonaises et étrangères, et pandémie de Covid-19« .

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Le Japon est une société de disparité(格差社会. Il existe une grande disparité de revenus et dʼactifs(資産)entre les personnes ou foyers, qui ont tendance à être fixes ou à sʼélargir sur le long terme. Derrière cet écart se cache le système dʼemploi japonais.

Au Japon, il existe des disparités nettes entre les travailleurs réguliers et non réguliers, les travailleurs des grandes entreprises et des PMEs, les hommes et les femmes, etc. En outre, il existe des différences significatives entre ceux qui travaillent pour des firmes japonaises et ceux travaillant pour les firmes étrangères implantées au Japon, en matière de recrutement, de rémunération, de formation, …, ce qui nʼest sans doute pas le cas dans dʼautres pays.

Dans cette présentation, après avoir rapidement montré lʼétat actuel de ces disparités, Shinji les examinera du point de vue de la division du marché du travail japonais, et non comme une particularité unique au Japon que lʼon retrouve souvent dans les études culturelles comparatives. De telles divisions se produisent parce que les segments qui forment le marché du travail sont séparés les uns des autres en raison des barrières à la mobilité. Les travailleurs du segment mal conditionné ne peuvent pas se déplacer vers le segment mieux positionné en raison des barrières à la mobilité, de sorte que la disparité est maintenue pendant de longues périodes.

Il va dénouer ces barrières à la mobilité en tant que mécanisme dʼ« isolement » causé par des différences dans la formation du capital humain. On peut observer la division du marché du travail sous différents angles en fonction de lʼaxe de segmentation, mais il cherche à élucider ce mécanisme en termes de rationalité économique, expliquant ainsi de manière unifiée les disparités qui se produisent entre les différents segments.

Enfin, il essaiera dʼexaminer comment la pandémie actuelle de Covid-19 affecte cette division du marché du travail. La pandémie a déjà endommagé le stock de capital humain en tant que choc dʼapprovisionnement (supply shock), dʼune manière différenciée selon les segments du marché du travail. Elle aura également un impact majeur sur la façon dont le capital humain sʼy formera à lʼavenir. De tels impacts renforceront-ils la division traditionnelle du marché du travail japonais ? Ou sera-t-elle réduite pour créer une nouvelle division du marché ?

Biographie :
Shinji Hasegawa est professeur de gestion internationale depuis 1999 à l’Université Waseda, à la faculté des sciences sociales. En 1996, il a obtenu son doctorat en sciences de gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses publications récentes incluent Société et Economie post-Corona (titre provisoire, Tokyo : Dobunkan, à paraître en juillet 2021), Gestion Internationale – Cas et Theories (Tokyo: Yuhikaku 2013), et Théories de Management International (Tokyo: Chuokeizai 2008). En outre, il a publié de nombreux articles dans des revues académiques et a donné de nombreuses présentations dans diverses conférences internationales.
Ses recherches actuelles portent sur la localisation des entreprises multinationales, le rôle de filiale des multinationales, les entreprises étrangères au Japon, la gestion des ressources humaines et de la diversité, la stratégie et lʼorganisation des entreprises multinationales, les alliances stratégiques internationales et la théorie de lʼinvestissement étranger direct.