Parution / “Mythologies japonaises”, Cahiers d’Extrême-Asie (numéro 29, 2020)

Numéro spécial de la revue de l’École française d’Extrême-Orient Cahiers d’Extrême-Asie consacré aux Mythologies japonaises.

Éditeurs : François MACÉ & Alain ROCHER
Contributeurs : Bernard FAURE, IYANAGA Nobumi, François MACÉ, Arnaud BROTONS, HIRAFUJI Kikuko, Laurent NESPOULOUS, Ignacio QUIROS, Alain ROCHER, TAKAYAMA Rinjirō.
Édition: EFEO
Année de parution: 2021

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TABLE DES MATIÈRES

François MACÉ & Alain ROCHER À nos lecteurs / To Our Readers


Introduction 
François MACÉ & Alain ROCHER
Émergence et métamorphoses des études mythologiques 


La mythologie japonaise : la naissance ambiguë d’une discipline François MACÉ & Alain ROCHER
Présentation 

TAKAYAMA Rinjirō
Mythe et histoire dans le livre de l’« Âge des dieux » du Kojiki 

HIRAFUJI Kikuko
L’aube des études mythologiques japonaises. Que cache l’expression « mythologie scientifique » ? 

Contributions 

Laurent NESPOULOUS
Les guerriers dans la brume. Éléments d’archéologie sur la violence et ses acteurs à la fin de la Préhistoire au Japon

François MACÉ
Le troisième livre du Kojiki, une suite inutile ou une fin indispensable ? 

Ignacio QUIROS
Vocabulaire et mécanismes de la soumission dans les mythes du Kojiki. Le problème du koto-muke 

IYANAGA Nobumi
Bon-Kan dōmei shakugi. Un court texte du « shintō médiéval » 

Arnaud BROTONS
Le processus d’autonomisation des dieux dans le Japon médiéval. Le cas de Kirime dōji 

Bernard FAURE
Jūzenji, ou l’enfance du divin 

Alain ROCHER
L’exégèse des mythes du Nihon shoki chez Yoshikawa Koretari : entre allégorie et théologie de la présence 

Parution / Pour une autre littérature mondiale – La traduction franco-japonaise en perspective

Titre de l’ouvrage : Pour une autre littérature mondiale. La traduction franco-japonaise en perspective.

Direction de l’ouvrage : Cécile Sakai et Nao Sawada

Auteurs des contributions : Cécile Sakai, Bernard Banoun, Corinne Quentin, Mizumura Minae, Nozaki Kan, Daniel Struve, Miyashita Shirō, Emmanuel Lozerand, Yoshikawa Kazuyoshi, Dominique Palmé, Tawada Yōko, Anne Bayard-Sakai, Hiraoka Atsushi, Mathieu Capel, Sawada Nao, Jacques Lévy, Horie Toshiyuki.

Éditeur : Philippe Picquier

Date de publication : février 2021

Nombre de pages : 224 p.

Présentation :
Ce recueil porte sur les faits, effets et pratiques de la traduction littéraire entre la France et le Japon dans l’époque moderne. Depuis la fin du XIXe siècle, les œuvres françaises ont été abondamment traduites et retraduites en japonais, dans un mouvement massif de découverte et de réappropriation. Pour sa part la littérature japonaise commence plus tard, à partir des années 1960, à être mieux introduite en France. Si de telles différences apparaissent a priori comme des évidences, une exploration approfondie permet de mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et l’évolution en cours. Ce volume réunit pour la première fois dix-huit articles d’écrivains, traducteurs, spécialistes, français et japonais, qui témoignent de ces dynamiques fluctuantes, entre asymétrie et convergences, décentrement et affinités électives.
Pourquoi la toute première traduction littéraire depuis le japonais, une anthologie poétique, date-t-elle de 1871 ? Comment expliquer qu’il faille attendre 1878 pour la première traduction en japonais d’un auteur français, Jules Verne – lequel suscitera pourtant un engouement sans précédent ? Dans quelles circonstances La Recherche de Proust a-t-elle bénéficié de trois traductions intégrales au Japon ? Cet ouvrage répond à ces questions et à beaucoup d’autres, tout en replaçant la traduction au centre des phénomènes de patrimonialisation et des flux culturels internationaux, des réseaux d’influence et des enjeux de la mondialisation.

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Parution / Numéro spécial consacré à l’historiographie japonaise de la Révolution française, publié dans la revue “La Révolution française – cahier de l’Institut d’histoire de la révolution française (février 2021)

Numéro spécial consacré à l’historiographie japonaise de la Révolution française, publié dans la revue “La Révolution française – cahier de l’Institut d’histoire de la révolution française (numéro 19, février 2021).

Sous la direction de Pierre Serna et Kôbô Seigan

Numéro accessible gratuitement sur le portail : Open edition journal => ici

Présentation du numéro :
Consacrer un numéro spécial de La Révolution Française à l’historiographie japonaise de la fin du xviiie siècle n’est pas chose simple tant les modes d’écriture, de pensées et de compréhensions de l’histoire diffèrent entre les deux pays. Pourtant le résultat est là avec une somme d’articles qui exprime la vitalité des recherches au Japon, leur ancienneté et les perspectives futures qui s’y dessinent.

La difficulté mais tout l’intérêt aussi nait du fait que, bien vite, il est apparu dans ce travail commun que la spécificité des historiens japonais de la révolution se porte sur une interrogation qui est toute japonaise, avant d’être française. Qu’est-ce que Meiji Ishin, c’est à dire comment évaluer le grand moment de rupture de 1868, celui qui fait passer le Japon dans l’ère de la modernité, à l’aune de la Révolution française de 1789 ?

Sommaire :

« Dossier d’articles
Appropriation de la Révolution française dans l’historiographie japonaise [Introduction]
Pierre Serna

Modèle à éviter, modèle à suivre, objet de comparaison
La modernisation du Japon et la référence à la Révolution française
Koichi Yamazaki

Un historien japonais Inoue Kôji (1910-89) : ses travaux sur l’histoire moderne et contemporaine de France et l’Affaire de Chichibu à l’ère Meiji
Takashi Koï

Le marxisme au Japon, entre émeutes du riz et répression généralisée (1918-1938)
Pierre-François Souyri

L’ombre portée de la défaite : La Révolution française dans l’historiographie japonaise de l’après-guerre.
Yoshihiro Matsuura

À propos de la valeur historique des pièces conservées à la bibliothèque de l’université Senshû (Tōkyō), dans la Collection des Documents de Michel Bernstein
Ômi Yoshiaki

Le colonialisme des républicains sous le Directoire – Le cas d’Eschassériaux
Kôbô Seigan

Les fantômes des Anglais du xviie siècle au temps de la Révolution française
Les nouveaux Cromwell et les nouveaux Monk
Yuki Kusuda

Position de thèse
Femmes, Politique et Révolution : la production des femmes de lettres entre 1789 et 1804
Valentina Altopiedi »

Parution : Transnational Musicians. Precariousness, Ethnicity and Gender in the Creative Industry

Auteure de l’ouvrage : Beata Kowalczyk

Editeur : Routledge

Date de publication : 30 décembre 2020

Nombre de pages : 204 p.

Présentation en français :
Mobilisant des théories portant sur la mobilité transnationale, l’ethnicité et la race, le genre, le postcolonialisme, ainsi que les études japonaises, l’ouvrage Transnational Musicians explore la façon dont les musicien.ne.s japonais.e.s établissent leurs carrières transnationales dans le monde très hiérarchisé de la musique classique .
S’appuyant sur un matériel riche issu d’un travail de terrain multi-sites et d’entretiens approfondis avec des artistes japonais au Japon, en France et en Pologne, cette étude décrit les opportunités et les contraintes structurelles et individuelles déterminant les trajectoires des musicien.ne.s classique.s transnationaux/ales. Il montre comment les artistes transnationaux s’efforcent de concilier l’inconciliable: leur identification professionnelle avec l’image dominante de la musique classique «sans racine» et leur appartenance ethnoculturelle au Japon. Ce livre aborde ainsi de manière critique le discours néolibéral sur le talent et la méritocratie qui prévaut dans l’industrie créative / culturelle, qui promeut l’image commune d’artistes cosmopolites dont les compétences élevées et universelles leur permettraient d’exercer leur activité professionnelle à l’international, indépendamment de déterminants sociaux comme le sexe, l’appartenance ethnique ou la race. 
Fondamentalement interdisciplinaire, ce livre plaira aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s intéressé.e.s par les questions de migration, de mobilité transnationale, d’ethnicité ou de race dans le secteur créatif / culturel, les études de genre, la culture japonaise et d’autres questions sociales connexes. Il intéressera également les professionnel.le.s du monde de la musique classique, ainsi que le grand public passionné par la société japonaise.

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Parution : La genèse des études japonaises en Europe – Autour du fonds Léon de Rosny de Lille

Direction de l’ouvrage :
Noriko Berlinguez-Kôno

Auteurs des contributions (par ordre alphabétique) :
Patrick Beillevaire, Chris Belouad, Berlinguez-Kôno Noriko, Guillaume Carré, Bénédicte Fabre-Muller, Iwashita Yôko, Brigitte Lefèvre, Nishizawa Naoko, Philippe Rothstein et Willy Vande Walle.

Éditeur : Presses universitaires du Septentrion (Collection Histoire & civilisations)

Date de publication : 26 novembre 2020

Nombre de pages : 318 p.

Présentation :
Dans quelle mesure peut-on expliciter la genèse des études japonaises et le paysage intellectuel du XIXe siècle en Europe par le biais de Léon de Rosny (1837-1914) ? Quelles sont ses filiations épistémologiques avec l’orientalisme et l’idée de progrès ? En quoi les documents conservés par Rosny nous renseignent-ils sur la circulation des savoirs et des hommes entre l’Asie et l’Europe ? Telles sont les interrogations auxquelles cet ouvrage tente d’apporter quelques éléments de réponse. Léon de Rosny, premier professeur d’une chaire des études japonaises en France, à l’École spéciale des langues orientales, a fait don à partir de 1906 à la ville de Lille, lieu de sa naissance, de sa collection personnelle d’ouvrages non seulement en français mais surtout en chinois et en japonais. Ce travail inédit sur le fonds lillois permet d’examiner tant l’œuvre de Rosny que le contexte du début des études japonaises en Europe.

Cet ouvrage a bénéficié du soutien de la Fondation internationale Toshiba.

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Parution : Animaux dans la peinture japonaise

Auteure :
Brigitte Koyama-Richard

Editeur : Éditions Scala

Date de publication : Octobre 2020

Présentation :
Dans la peinture japonaise, dragons, grues, renards, singes, tigres ou libellules déambulent ou volent au milieu d’une végétationluxuriante, décorant ainsi les rouleaux enluminés,les paravents ou les estampes. Du plus petit insecte àl’éléphant, ils ornent également les temples, les sanctuaires, les palais et les jardins.
Mais au-delà de leur fonction décorative ou propitiatoire, ces représentations ont une signification. Pour pouvoir les comprendre et les apprécier, il faut connaître leur place dans la culture, c’est-à-dire dans l’histoire, la spiritualité, la littérature et la vie quotidienne.
C’est pourquoi ce livre s’ouvre par deux chapitres, consacrés l’un aux origines et au sens de la symbolique, et l’autre aux métamorphoses des animaux en humains, avant de dérouler une cinquantaine de portraits d’animaux imaginaires, fantastiques ou réels parmi les plus importants dans la peinture et la culture japonaises.
Depuis les premières représentations animalières, en passant par l’influence du shintoïsme  puis du bouddhisme, cet ouvrage propose un nouveau regard sur la représentation de l’animal dans l’art japonais, en particulier dans la peinture du Moyen Âge jusqu’à l’art contemporain.
Une iconographie exceptionnelle réunissant plus de 300 œuvres, provenant en grande partie des musées japonais, vient illustrer le texte de Brigitte Koyama-Richard.

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Parution : L’esprit de plaisir – Une histoire de la sexualité et de l’érotisme au Japon (17e-20e siècle)

L’Esprit de plaisir – Une histoire de la sexualité et de l’érotisme au Japon (17e-20e siècle)

Auteurs :
Pierre-François Souyri & Philippe Pons

Éditeur : Payot Collection Histoire

Date de publication : octobre 2020

Présentation :
L’esprit de plaisir, qui s’épanouit au Japon durant l’époque Edo (1603-1867), fut marqué par un raffinement dont témoignent l’inventivité des estampes érotiques, le jeu de la séduction élevé en art par les geishas et le mélange des genres au sein du truculent théâtre kabuki. Cet art hédoniste de l’existence, qui encourageait la dimension ludique dans les relations charnelles, fut banni à l’ère Meiji (1868-1912), qui corseta le désir, brida l’imaginaire érotique et condamna l’amour entre garçons, si prisé des samouraïs, afin de se conformer à l’ordre bourgeois et de paraître ainsi civilisé aux yeux de l’étranger. L’archipel subit alors un choc intense et soudain entre une culture déculpabilisée du désir charnel, qui avait nourri un art érotique parmi les plus élaborés au monde, et une science sexuelle importée d’Occident avec ses interdits et ses tabous.
Ce goût pour les plaisirs devait renaître au lendemain de la Première Guerre mondiale avec la culture de masse des « années folles », dont les modern girls émancipées furent l’étendard, puis la fureur de vivre désespérée dans les décombres de la défaite, avant d’être récupéré par une prolifique industrie érotico-pornographique.

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Parution : Mutations paysagères de l’espace habité au Japon. De la maison au territoire

Mutations paysagères de l’espace habité au Japon. De la maison au territoire.

Auteurs :
Nicolas Fiévé, Yola Gloaguen et Benoît Jacquet (ed.)


Contributeurs :
Andrea Flores-UrushimaBenoît JacquetCorinne Tiry-OnoDelphine VomscheidEmmanuel MarèsGiada RicciNicolas BlanchardNicolas FiévéSoizik BechetoilleSylvie BrosseauWu XiaoxiaoYola Gloaguen

Éditeurs : Bibliothèque de l’institut des hautes études japonaises, Collège de France

Date de publication : 2020

Présentation :
Fruit d’un travail collectif mené par une douzaine de chercheurs réunis autour de Nicolas Fiévé, le présent ouvrage est une publication du programme de recherche « Mutations paysagères de la ville japonaise » conduit au sein du Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO UMR 8155). L’enquête épistémologique proposée dans le cadre de ce programme s’appuyait sur une réflexion commune sur les modes de conception et de production du paysage dans sa relation à l’architecture, et cela à partir de différentes échelles : la maison et le jardin, le quartier et la rue, la ville et les zones suburbaines. Une approche qui cherchait à comprendre les pratiques paysagères dans leur dimension historique, et dans la relation qu’elles entretiennent avec le monde naturel et végétal. L’un des objectifs du groupe de travail était de mettre en évidence des aspects méconnus de l’architecture et de l’urbanité japonaises, ainsi que des modes d’inscription et de transmission de la mémoire paysagère dans des villes en perpétuel renouvellement.

Parution : Apprentissage d’une langue éloignée: analyse des erreurs d’apprenants francophones

Apprentissage d’une langue éloignée: analyse des erreurs d’apprenants francophones – Didactique des langues et plurilinguisme

Resp. scientifiques : 
Hiroko Oshima, Jean Bazantay, Rémy Porquier

Contributeurs :
 Jean Bazantay, Tomoko Higashi, Kayoko Iwauchi, Jin-Ok Kim, Martine Marquilló Larruy, Yayoi Nakamura-Delloye, Viet Anh Nguyen, Fumi Omuro-Ito, Hiroko Oshima, Rémy Porquier, Smilauer Ivan, Adeline Tan, Pascale Trévisiol-Okamura, Kazuko Ushiyama, Marzena Watorek

Éditeur : Lambert-Lucas

Date de publication : août 2020

Présentation :
Cet ouvrage rassemble les communications présentées lors du colloque « Analyse des erreurs de francophones apprenant une langue éloignée » qui s’est tenu les vendredi 5 et samedi 6 février 2016 à Paris, à l’Inalco et à l’Université Paris Diderot (aujourd’hui Université de Paris).
Au croisement des recherches en didactique et en acquisition des langues, l’erreur est au centre de tout enseignement-apprentissage d’une langue et soulève de nombreuses interrogations, d’autant plus épineuses lorsqu’elles concernent l’apprentissage de langues éloignées de celle de l’apprenant.
Après deux chapitres introductifs proposant un cadrage théorique sur la notion d’erreur et un tour d’horizon de son exploitation en acquisition des langues depuis un demi-siècle, sont présentés des travaux originaux portant sur les langues japonaise, chinoise, coréenne, vietnamienne, polonaise et tchèque. Les principales thématiques abordées sont la localisation, le déplacement et le changement, le traitement de l’autre dans certaines langues asiatiques, ainsi que diverses questions de morphologie. La question des erreurs n’est pas abordée dans une perspective évaluative ou directement corrective mais comme un terrain d’observation et un levier d’investigations sur les difficultés naturellement associées aux processus d’apprentissage d’une langue non voisine.
Ainsi, au-delà des particularités de chaque langue, cet ouvrage pose de premiers jalons pour l’étude des spécificités de l’acquisition de langues éloignées par des francophones. En outre, le contraste avec des langues et cultures typologiquement très différentes et la mise en évidence de phénomènes récurrents révèlent certaines spécificités du français non appréhendées par des comparaisons avec des langues typologiquement voisines.

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Parution : Ôoka Shôhei, Mon Stendhal

MON STENDHAL

Auteur : Ôoka Shôhei

Traduction et édition critique par Julie Brock. Préface de Philippe Berthier. Postface de Cécile Sakai

Editeur : Honoré Champion Collection : littératures étrangères

Date de publication : 12 juin 2020

Présentation :
Ôoka fut un spécialiste de Stendhal avant de devenir l’un des grands écrivains japonais d’après-guerre. Depuis sa première lecture de La Chartreuse de Parme en 1933 jusqu’à sa mort en 1988, il ne cessa d’approfondir sa recherche sur la vie et l’oeuvre de Stendhal. Mon Stendhal est un recueil des articles qu’il a publiés sur ce sujet dans les magazines littéraires de l’époque. Chacun éclaire un aspect singulier de la vie et de l’oeuvre de Stendhal, souvent au prisme d’un critique français (Taine, Balzac, Thibaudet, etc.) ou japonais (Ueda Bin, Mori Ôgai, Tanizaki Jun’ichirô, et bien d’autres auteurs qui ont contribué à la réception de Stendhal au Japon à partir de 1900). Interrogeant le point de vue de chacun, Ôoka écrit pour ainsi dire une histoire de la réception de Stendhal en France et au Japon. En même temps, il développe et approfondit une question qui intéresse tous les lecteurs de littérature : quelle est la nature de l’amour que suscite en nous la lecture d’une oeuvre littéraire ?

À travers le prisme de ce témoignage, le lecteur pourra appréhender l’évolution de la critique et de la pensée littéraires au Japon tout au long du XXe siècle. Il pourra découvrir en filigrane les fondements de la pensée romanesque d’Ôoka Shôhei, et même, en retournant le miroir, interroger son propre rapport à la littérature sous l’angle singulier de l’amour qu’il porte lui-même à ses auteurs d’élection.

Traductrice :
Julie Brock est professeur à l’Institut de Technologie de Kyôto. Spécialiste en esthétique, en littérature japonaise, en littérature comparée et en traductologie, elle vit et travaille au Japon depuis une trentaine d’années. Elle a dirigé plusieurs équipes de recherche et publié de nombreux travaux. En présentant au public français ce témoignage d’un grand écrivain à propos d’un autre, elle apporte un document indispensable aux chercheurs en littérature japonaise moderne et contemporaine, aux chercheurs en études stendhaliennes, à ceux qui s’intéressent à la question du roman, et de manière générale, à tous les amoureux de la littérature.

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