Claire-Akiko Brisset a le plaisir de vous annoncer la tenue d’un colloque international sur le thème « Centre et périphéries au Japon », organisé par l’Université de Zürich (Asien-Orient-Institut), la Société Suisse Asie (Schweizerische Asiengesellschaft) et l’Université de Genève (Unité d’études japonaises, Département d’études est-asiatiques), les 2 et 3 juin 2025, à l’Université de Zürich. Le programme est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous :
Appel à communications pour une Journée d’étude portant le titre « Nouveaux espaces de la critique », organisée le 7 novembre 2025 à l’Université Bordeaux Montaigne par D2iA (Université Bordeaux Montaigne, La Rochelle Université) et l’IFRAE (Inalco, Université Paris Cité).
Les propositions devront être constituées d’un titre, d’un résumé d’environ 300 mots, de l’affiliation si applicable, ainsi que d’une adresse mail de contact, à faire parvenir à l’adresse necenasie@gmail.com jusqu’au 29 juin 2025.
Date:Friday, July 11, 2025 13:30〜16:00 Venue:Auditorium, Nichibunken (Online streaming available) Keynote Lecture “America in Japan 1825–2025” Shunya YOSHIMI (Professor Emeritus, University of Tokyo, Professor, Kokugakuin University) Language:Japanese and English (Simultaneous Interpretation Available)
Date: Saturday, July 12 〜Sunday, July 13, 2025 10:00〜17:30 Venue:Conference Room 1, Nichibunken (Online streaming available) International Symposium from July 11-13 “Global Perspectives on Japanese Media and Popular Culture History: Critical Lessons from a Century of Broadcasting” Language: English
L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence-débat « Les grands projets nationaux de reconstruction patrimoniale » avec Pascal LIÉVAUX (ministère de la Culture), Makoto MOTONAKA (directeur, Nara National Research Institute for Cultural Properties).
La première séance du cycle de conférences-débat international « La reconstruction du patrimoine bâti » sera dédiée aux grands projets nationaux de reconstruction patrimoniale en France et au Japon. Ces dernières années, les deux pays ont connu des événements importants projetant la pratique de la reconstruction sur le devant de la scène. En 2019 en France, le tristement célèbre incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris a entraîné la mise en place d’un chantier de restauration exceptionnel. Les experts et scientifiques de tout le pays se sont coordonnés pour faire renaître le bâtiment qui a rouvert ses portes en décembre 2024. Date : Jeudi 15 mai de 18h à 20h Lieu : Auditorium de la Maison franco-japonaise
Pascal Liévaux (ministère de la Culture) nous présentera ce projet d’une ampleur inédite, qui a permis de requestionner les pratiques patrimoniales en France, en particulier celles associées à la reconstruction. Au Japon, les chantiers de reconstruction patrimoniale sont plus nombreux et ancrés dans une tradition ancienne et plurielle, mais la complexité de ces projets entraîne également le questionnement des pratiques. Le cas des sites de l’ancienne capitale impériale de Nara est particulièrement intéressant, tant par son importance historique et symbolique, que par ses enjeux techniques et scientifiques. Motonaka Makoto, directeur du Nara National Research Institute for Cultural Properties, nous présentera notamment les contraintes et les cadres institutionnels nationaux et internationaux associés à ce site inscrit sur la liste de Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Suite au renouvellement du site Internet de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19, MEAE-CNRS), nos listes de diffusion ont été réinitialisées.
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Dans le cadre du séminaire du groupe Éducation, Enfance-s et Société en Asie Orientale (EESAO) de l’IFRAE, qui se tiendra ce vendredi 16 mai (14h-17h) à l’Inalco (salle 5.21) et sur Zoom, Christian Galan donnera une intervention intitulée « L’obstacle lexical : comment dire la comparaison en éducation entre la France et le Japon ? ».
À partir d’exemples lexicaux concrets et de situations vécues, notamment au cours de ses années de chargé de mission d’inspection générale pour le japonais, Christian Galan évoquera à cette occasion les malentendus pouvant survenir lors de la comparaison des systèmes éducatifs français et japonais.
Christian Galan (université Toulouse-Jean Jaurès, IFRAE) « L’obstacle lexical : comment dire la comparaison en éducation entre la France et le Japon ? » Vendredi 16 mai 2025 (Inalco – Pôle des langues et civilisations, salle 5.21 – 14h-17h)
Résumé : L’éducation comparée est un domaine clé des sciences de l’éducation depuis longtemps. Avec les enquêtes internationales comme TIMSS et PISA, elle est devenue un outil important pour justifier les réformes éducatives. Cependant, comparer des systèmes éducatifs différents soulève de nombreuses questions, notamment sur la pertinence de comparer des réalités issues d’histoires et de contextes variés. Si beaucoup de recherches se sont penchées sur les méthodes comparatives et l’analyse des résultats, une question a cependant été peu abordée jusqu’ici : la question lexicale. Comment en effet produire des résultats comparatifs quand les mots qui nomment les éléments participant de la comparaison recouvrent sous leur apparente proximité des réalités différentes ? Comment ensuite « dire » les résultats de ces comparaisons avec des mots qui, d’une langue à l’autre, ne disent pas la même chose pour leurs locuteurs respectifs ? Ces questions, envisagées à partir de la comparaison entre la France et le Japon, seront au centre de cette intervention.
Nathalie Kouamé (Université Paris Cité) annonce la parution récente de l’ouvrage intitulé Hanmun. Grand manuel de chinois classique (avril 2025) de Yannick Bruneton, avec l’idée que ce manuel d’initiation au chinois classique en lecture sino-coréenne (dans lequel on trouve quantité de textes chinois confucéens ou bouddhiques issus de diverses époques) pourrait bien être utile à des étudiants ou des chercheurs japonologues.
Le lycée Champollion, en lien avec l’Université Grenoble Alpes, inaugure un cycle de journées d’étude internatioonales autour des différentes thématiques et techniques liées à la photographie de Michael Kenna (1953-…), photographe britannique exposé dans le monde entier. Cette première journée d’étude vise à mettre en lumière une des sources d’inspiration majeures de son œuvre : la représentation du Japon. En effet, Michael Kenna a consacré de nombreuses expositions et monographies à la représentation du Japon comme en témoignent ses séries dédiées à l’île de Hokkaido. Ses photographies en noir et blanc jouant sur les creux et les pleins ne sont pas sans rappeler les calligraphies japonaises et montrent combien la topographie du pays ainsi que les traditions artistiques ont pu inspirer sa créativité. La première visite de Michael Kenna au Japon a eu lieu en 1987. Captivé aussi bien par les paysages que par la philosophie japonaise, il a ensuite arpenté l’archipel nippon lors de nombreuses pérégrinations étalées sur plus de 30 ans. Au fil des années, c’est le dépouillement même de la nature qu’il a retranscrit en un ensemble d’œuvres chromatiques, où la beauté des paysages rejaillit dans toute sa pureté. De Hokkaido à Honshu, des formations rocheuses aux statues de Bouddha sans oublier la campagne japonaise, les séries photographiques Forms of Japan (2022) mais également Japan. A LoveStory (2024) mettent en exergue les formes épurées du Japon. Nous vous invitons donc à suivre Michael Kenna dans ses explorations des multiples facettes du Japon et à retracer sa représentation dans les arts et la littérature.
Date et lieu de rencontre : vendredi 14 novembre 2025 au lycée Champollion à Grenoble (France)
Les principaux thèmes abordés : 1) Le Japon dans l’œuvre de Michael Kenna 2) Le Japon dans l’histoire de l’art / des arts 3) Le Japon dans l’art contemporain 4) Le Japonisme 5) Paysages et jardins japonais 6) Représentations des traditions et spiritualités japonaises 7) Réappropriation des estampes et de la calligraphie japonaises 8) Le Japon dans la création littéraire 9) Transposition des haïkus 10) Le Japon dans les arts et la littérature : réalité ou mythe insulaire ? Les communications pourront donner lieu à publication. Les propositions seront composées d’un seul fichier intitulé du nom de la personne répondant à l’appel ; elles comporteront une courte biographie (une page maximum) et la proposition de communication (3 000 signes maximum espaces compris). Elles pourront être rédigées en français ou en anglais. Date limite de l’envoi à l’adresse jejaponphotobrit@gmail.com : 1er juin 2025.
Dans le cadre de la préparation du bulletin 2024, nous vous proposons, comme les années précédentes, de recenser les distinctions obtenues par les membres de l’association au cours de l’année.
En complément des prix Okamatsu, Shibusawa et Konishi, déjà recensés, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous signaler toute autre récompense reçue en 2024.
Si vous êtes concerné·es, merci d’envoyer les informations nécessaires à l’adresse suivante : bulletin.sfej@gmail.com, avant le 15 mai 2025.
Nous vous remercions par avance pour votre coopération et restons à votre disposition pour toute question.
Dans le cadre des activités de l’équipe de linguistes de l’Institut Français de Recherche sur l’Asie du Sud-Est (IFRAE-UMR 8043), Jean Bazantay a le plaisir de vous annoncer une conférence de Yumi Takagaki, Professeure de linguistique à l’université Kwansei Gakuin intitulée :
« De l’influence de la culture sur les modes d’expression : quelques observations contrastives entre le français et le japonais » Le jeudi 22 mai 2025, à 16h00, Salle 3.08 Inalco – Pôle des langues et civilisations65, rue des Grands Moulins, 75013 Paris
Résumé : Cette communication a pour objectif de décrire comment les conventions textuelles diffèrent selon que l’on rédige en français ou en japonais, et d’expliquer ces différences du point de vue de la rhétorique contrastive. Selon cette approche, la logique textuelle — qui fonde la rhétorique — se développe au sein d’une culture donnée ; elle n’est donc pas universelle. Ce relativisme langagier, trop souvent méconnu dans l’enseignement, est à l’origine de nombreux problèmes dans la communication interculturelle.