[Appel à communications] “Histoire et géographie des sauces” colloque international (date limite d’envoi des propositions : 1er décembre 2022)

Appel à communications
Histoire et géographie des sauces, colloque international –

Présentation

Toutes les cuisines du monde, peut-être depuis la Préhistoire, comportent des sauces qui caractérisent leur identité. Celles-ci servent à conserver (marinades, escabèches), à relever (garum, soja, harissa), à souligner la saveur des ingrédients d’une recette et à assurer l’harmonie de leur assemblage. Elles sont plus ou moins liquides et complexes dans leur composition. À partir du XVIIe siècle, la France a acquis la spécialité des sauces dont la base est un fond de viande ou un fumet de poisson, lesquels sont liés ensuite au beurre, à la crème, au jaune d’œuf, etc. Sa cuisine est sans doute aujourd’hui l’une des plus riches en sauces.

Les sauces sont confectionnées à la maison ou au restaurant, mais aussi achetées toutes faites depuis fort longtemps (garum, soja, moutarde, etc.). À partir du XIXe siècle, l’industrie agro-alimentaire a déployé une grande inventivité pour les fabriquer, les diversifier tout en les banalisant, les diffuser largement jusqu’à les mondialiser, comme c’est le cas de la sauce bolognaise, du ketchup, de la mayonnaise, de la sauce de soja, du tabasco, etc.

Le colloque international que nous organisons sur ce sujet se veut ouvert à toutes les disciplines de recherche (histoire, sociologie, géographie, archéologie, biologie, médecine, santé, économie, communication) mais aussi aux praticiens (cuisiniers, industriels). Il s’agira de mieux saisir les enjeux transversaux que soulève la thématique des sauces.

Date : 13-14 novembre 2023
Lieu : École hôtelière de Paris – CFA Médéric

Champs d’études

  • Mots-clés: sauce, cuisine, gastronomie, fait-maison, industriel, restauration, économie, consommation, mondialisation, uniformisation, voyage, fusion
  • Approche empirique/ théorique : histoire, sociologie, géographie, archéologie, biologie, médecine, santé, économie, communication
  • Approche pratique : cuisiniers, industriels
  • Espaces : international, France et ouvertures comparatives souhaitées

Comité scientifique

  • Gérard Allemandou, auteur culinaire, fondateur de la revue Papilles
  • Francis Chevrier, directeur de l’IEHCA, Tours
  • Guillaume Gomez, cuisinier, représentant du Président de la République pour la Gastronomie
  • Bruno Laurioux, historien, président de l’IEHCA, Tours
  • Bruno de Monte, directeur délégué du « Campus Médéric 2024 », École hôtelièrede Paris
  • Jean-Robert Pitte, géographe, président de la MFPCA
  • Jean-Claude Ribaut, chroniqueur gastronomique
  • Françoise Sabban, historienne
  • Pierre Sanner, directeur de la MFPCA

Modalités de soumission

Les propositions de communications sont à adresser, avant le 1er décembre 2022, à :Pierre Sanner (pierre.sanner@mf-pca.fr) Formulaire à télécharger ici.

Auteur(s)
Institution, fonction
Contact, e-mail
Biographie, 400 signes
Titre
Mots-clés
Résumé, 1500 signes

Sélection des textes remis au Comité scientifique avec évaluation des propositions sous anonymat.Annonce des propositions retenues : fin janvier 2023 Propositions acceptées en français et en anglais.Les propositions retenues ne devront pas excéder un temps de présentation de 20 minutes.

Appel à communications à télécharger en PDF.

[Poste] Recrutement d’une ou d’un chargé de cours de japonais (préparation JLPT N3) à l’Université Paris Cité (date limite candidatures : 15 juillet 2022)

L’UFR LCAO est à la recherche d’un enseignant pour un cours de préparation au JLPT N3 au premier semestre 2022-2023 (18h TD). Le cours est pour le moment placé le lundi de 13h15 à 14h45 mais d’autres créneaux sont envisageables en fonction de la disponibilité de l’enseignant. 

Il est idéal pour un doctorant car il s’agit principalement de faire faire des exercices d’entraînement aux étudiants. Les cours auront lieu en présentiel sur le campus des Grands Moulins. 

Les conditions à remplir pour être recruté en tant que chargé de cours: être doctorant OU avoir un emploi principal. 

Idéalement, la personne qui enseigne ce cours devrait avoir elle-même l’expérience d’avoir déjà passé un ou plusieurs niveaux du JLPT. 

Pour toute question ou pour vous porter candidat·e, vous pouvez écrire à Anne-Lise Mithout: anne-lise.mithout@u-paris.fr

Date limite pour candidater : vendredi 15 juillet 2022. 

[Conférence] “Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture” (11 juillet 2022, 18h30-20h30)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et le CRCAO (Université Paris Cité) ont le plaisir de vous inviter à la conférence “Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture” le 11 juillet (lundi), de 18h30 à 20h30 (heure de Paris).

Betting on the farm – Institutional change in Japanese agriculture

Conférence avec Patricia L. Maclachlan , professeur et co-auteur du livre (Department of Government, The University of Texas at Austin)

Résumé 

Les coopératives agricoles japonaises (JA), un réseau national de coopératives agricoles, sont soumises à une pression croissante pour augmenter les revenus des agriculteurs en adaptant les stratégies des coopératives aux incitations changeantes du marché. Certaines coopératives se sont adaptées avec plus de succès que d’autres. Dans Betting on the Farm, Patricia L. Maclachlan et Kay Shimizu attribuent ces différences à trois séries de variables locales : les dotations en ressources et les conditions de marché spécifiques aux produits, le leadership des coopératives et l’organisation des agriculteurs membres derrière les nouvelles stratégies coopératives. À l’aide d’études de cas approfondies et de profils de différents types d’agriculteurs, Betting on the Farm explore également l’évolution des fondements institutionnels formels et informels de l’agriculture d’après-guerre ; les sources électorales de l’influence de JA ; les effets interactifs de la libéralisation économique et des pressions démographiques (une population agricole vieillissante et une pénurie aiguë de successeurs agricoles) sur la propension au changement au sein du secteur agricole ; et la diversification des ménages agricoles traditionnels du Japon et les implications pour les liens des agriculteurs avec JA.

Informations

11 juillet 2022 | 18.30 – 20.30 (heure de Paris)

Sur place et en ligne (à choisir lors de l’inscription) – En anglais

Salle 481C, bâtiment Grands Moulins, Université Paris Cité, 5 rue Thomas Mann 75013 Paris (France)

Discutants : Yves Tiberghien (The University of British Columbia), Hugh Whittaker (University of Oxford)

Président : Arnaud Grivaud (Université Paris Cité)

Inscription obligatoire en cliquant ici

Poster de l’événement

[Conférences] Programme juillet 2022 des manifestations de la Maison franco-japonaise de Tokyo

Déconstruire l’anthropocène

Mercredi 6 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Grand débat / En ligne / Avec traduction simultanée

Le grand débat de la Maison franco-japonaise réunira en 2022 deux grandes figures de l’anthropologie française et japonaise, Philippe Descola et Juichi Yamagiwa. Ces deux anthropologues ont pour point commun de s’être interrogés, à travers leurs recherches respectives concernant les sociétés amérindiennes et les gorilles, sur les catégories de nature et culture. Cette interrogation de longue date les rend particulièrement sensible à la question environnementale et plus fondamentalement à l’empreinte que laisse l’homme sur le milieu. Cette empreinte et les transformations qu’elle génère aujourd’hui apparaissent à beaucoup d’une telle ampleur que l’on en a fait une nouvelle époque géologique : l’anthropocène. Au cours du débat, les conférenciers s’appliqueront à déconstruire cette notion largement utilisée dans les médias et la recherche.

Conférenciers : Philippe DESCOLA (Collège de France), YAMAGIWA Juichi (Research Institute for Humanity and Nature, Director-General)Modérateur : MORIYAMA Takumi (univ. de Tokyo)

L’islam et les valeurs politique et sociétales en France et au Japon

Vendredi 08 juillet 2022 / 17 h 30 – 20 h (heure japonaise)
Samedi 09 juillet 2022 / 15 h – 20 h 30 (heure japonaise)

Colloque / En ligne / Avec traduction simultanée

Depuis l’affaire du foulard en 1989, la question de l’islam occupe le devant de la scène en France. Le vivre-ensemble avec les musulmans s’impose comme un enjeu politique et sociétal, et la laïcité, l’un des piliers des valeurs républicaines, apparait à beaucoup comme la clé de la réussite de cette cohabitation. Le sens de la laïcité est aujourd’hui un objet de recherches et de débats qu’il est risqué de schématiser, cependant, sur le terrain politique, on peut cerner une opposition entre ceux qui croient qu’une laïcité accommodante entraîne une islamisation de la France, et d’autres qui pensent qu’une laïcité identitaire marginalise les musulmans et pousse à la radicalisation. Les deux attentats à Paris en 2015, ont largement contribué à polariser le débat autour d’un certain nombre de point de crispation et de menaces. Cependant, la question musulmane ne se réduit ni au voile ni au                        terrorisme, et les chercheurs s’intéressent aussi à la vie quotidienne de 5 millions des musulmans depuis le marché halal jusqu’à la formation des imams en passant par la genèse d’un islam libéral sur le sol français.
Au Japon, les habitants musulmans sont beaucoup moins nombreux, leur nombre étant estimé à entre 100 et 200 000 personnes, mais l’islam occupe une certaine place dans une société qui devient de plus en plus diverse aux niveaux culturel et religieux. Si l’on peut affirmer que le Japon est lui aussi un pays laïque, dans la mesure où la liberté religieuse et le principe de la séparation entre État et religion sont prônés dans la Constitution, le terme laïcité en tant que tel n’est guère prononcé ni utilisé dans le Japon d’aujourd’hui. Plutôt que d’assoir le respect des minorités religieuses sur une conception universaliste des droits de l’homme, certains Japonais semblent se contenter de dire que le paysage religieux polythéiste du Japon est naturellement plus tolérant et mieux placé que les pays de tradition monothéiste pour réaliser la diversité religieuse. Il est néanmoins indéniable qu’il existe bel et bien une xénophobie à la japonaise, sinon une islamophobie explicite.
Qui sont les musulmans en France et au Japon et quelle place occupent-ils dans chacune de ces sociétés ? Quel regard est porté sur eux et quelle histoire nourrit ce regard ? En face de la question musulmane, sommes-nous dans deux contextes tellement différents qu’il est plus raisonnable de renoncer à comparer l’incomparable ? Ou bien partageons-nous des enjeux communs qu’une perspective comparative serait à même de faire apparaitre ? Quelle sont les politiques suivies par les gouvernements des deux pays ? Et surtout quelles solutions les citoyens de ces deux pays imaginent-ils pour réussir le vivre-ensemble entre les musulmans et le reste de la population ? Ce sont là les questions que nous voudrions aborder dans ce colloque franco-japonais. 

Conférenciers : ADACHI Satoshi (univ. Kwansei gakuin), Rachid BENZINE (Sophiapol-univ. Paris Nanterre), Florence BERGEAUD-BLACKLER (CNRS), FUJIWARA Satoko (univ. de Tokyo), HIGUCHI Naoto (univ. Waseda), KOMURA Akiko (univ. Rikkyō), Catherine MAYEUR-JAOUEN (Sorbonne Univ.), MIHARA Reiko (univ. Dōshisha), TANADA Hirofumi (prof. émérite de l’univ. Wadeda), Olivier ROY (European University Institute), Jean-Jacques THIBON (Inalco), Valentine ZUBER (EPHE)
Modérateurs : 
DATE Kiyonobu (univ. de Tokyo), MASUDA Kazuo (prof. émérite de l’univ. de Tokyo)

Les matériaux de construction :
Des ressources indispensables aux régimes politiques

Mercredi 13 juillet 2022 / 18 h – 20 h (heure japonaise)
Conférence / En ligne / Avec traduction simultanée

Cette deuxième séance du séminaire « enjeux politiques des matériaux de construction » cherche à discuter l’hypothèse selon laquelle les matériaux ne participent pas seulement à la construction du bâti, mais aussi des régimes politiques eux-mêmes. En ce sens, les matériaux seraient à la fois l’alpha et l’omega des régimes politiques et des systèmes territoriaux qui les produisent autant qu’ils en sont les produits. La séance s’intéresse en particulier d’une part à la renaissance du concept d’État constructeur (doken kokka) au Japon depuis la triple catastrophe de mars 2011, et d’autre part aux implications géopolitiques des matériaux en Asie de l’Est.

Conférenciers : Rémi SCOCCIMARRO (univ. de Toulouse Jean Jaurès), Julien GUINAND (artiste photographe indépendant), KITAGAWA Daijirō (Agence des affaires culturelles)
Modérateur : Raphaël LANGUILLON (IFRJ-MFJ) 

Pour obtenir les liens d’inscriptions, vous pouvez consulter le site Internet de la MFJ : https://www.mfj.gr.jp/index.php

[Appel à candidatures] Proposition de financement de Thèse Internationale (AAP 2022) sur la thématique “détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles” (date limite des candidatures : 1 août 2022)

– Appel à candidatures –
Thèses Internationales AAP 2022 sur la thématique “détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles” (date limite des candidatures : 1 août 2022)

L’IrAsia vient d’obtenir un financement pour un contrat doctoral avec mobilité au Japon de 3 ans dans le cadre des Thèses Internationales – AAP 2022.

Le projet se construit autour de trois rattachements institutionnels. 

1 ) L’Irasia (Aix-Marseille Université) Axe Faits religieux en Asie (A. Brotons), 

2 ) La Maison Franco-japonaise (UMIFRE 19, MAEE-CNRS) 

3 ) l’Université de Kanagawa (le centre 非文字資料研究センター, autour du projet「帝国日本」境界の祭祀再編と海外神社).

Le/la candidat(e) sera donc rattaché(e) en France à l’axe Faits religieux en Asie et au Japon principalement à l’université de Kanagawa.


Description du sujet de thèse

Histoire, formes et logiques des détournements des lieux de dévotion au Japon

Les lieux de cultes comme les lieux sacrés au Japon constituent des espaces privilégiés de contact avec le monde invisible. Considérés comme des réservoirs de puissances, ils sont le cadre de rituels qui concernent les affaires de ce monde et celles de l’après-vie. Au Japon, la localisation de l’activité dévotionnelle est avant tout associée par la tradition à des temples bouddhiques ou des sanctuaires shintô, deux grandes formes de religiosité japonaise aux frontières plus ou moins poreuses. Par commodité il est d’usage de parler pour le Japon de syncrétisme shintô-bouddhique ou de leur logique combinatoire pour marquer la pénétration réciproque des deux systèmes de croyances. À ces espaces construits, il faut ajouter des lieux retirés dans les montagnes, sur les côtes, sur les lacs qui font par ailleurs l’objet d’une dévotion. Dès l’époque classique, pendant la période de Heian (IXe siècle), les documents font état de reijô 霊場, des lieux sacrés, saturés d’une puissance que les spécialistes du sacré, les pèlerins et les dévots de toute sorte cherchaient à capter. L’histoire dans le temps long de ces lieux de contact avec le monde invisible a donné lieu à une littérature scientifique abondante au Japon comme en occident. Un aspect retient moins l’attention des chercheurs. Il s’agit de l’étude des pratiques de détournement de ces lieux sacrés : actes de sorcellerie, pratiques sociales prohibées, cultes concurrents à ceux autorisés par le clergé, dévotions secrètes, appel de divinités cachées. Souvent transgressives, ces pratiques échappaient au clergé qui n’avaient de cesse de les dénoncer tout en évaluant les bénéfices économiques qu’une réputation peu souhaitée pouvaient représenter.
Depuis l’entrée dans le XXI° siècle, les journaux japonais recueillent la parole de desservants de temple ou de sanctuaire surpris par l’engouement d’un public jeune et massivement urbain à la recherche de « Power spot », en japonais pawāsupotto パワースポット. Ils déplorent le désintérêt des visiteurs pour le lieu de culte et leurs divinités et constatent que les attentes d’un surcroît de santé, de bonheur ou d’abondance se placent de plus en plus en dehors de tout cadre traditionnel. La continuité niée, avérée ou fabriquée entre les reijô et les pawāsupotto permet de questionner la plasticité des catégories sociales relatives au monde invisible et aux attentes sociales à différentes époques. Alors qu’une partie de l’historiographie des années 1980-1990 — on pense aux travaux de Gorai Shigeru et de Umehara Takeshi — associait les premiers à une « essence du Japon », les seconds, dans la nébuleuse new-age caractéristique des sociétés industrielles, procèdent davantage d’un désir de relier des formes de spiritualité issues de l’Orient et de l’Occident.

https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR7306-FATSOU-002/Default.aspx

À partir d’une approche historique (corpus de sources écrites et visuelles) ou anthropologique (étude de terrain), le(a) doctorant(e) fera porter son effort de recherche sur la question du détournement des lieux sacrés et des lieux de dévotion dans le Japon prémoderne et/ou moderne. Cette recherche devra intégrer le double prisme contraignant retenu par l’axe Faits religieux en Asie de l’IrAsia de l’étude des ritualités et du rite en temps de crise ou de bouleversements pour en saisir toute la richesse systémique et sémantique.

Le début de contrat est fixé au 01/10/2022. 

Merci aux personnes intéressées de bien vouloir adresser un CV et un projet de recherche avant le 14 juillet à Arnaud Brotons (arnaud.brotons[at]univ-amu.fr). 

Lien vers la page de l’appel sur le site du CNRS.

[Poste] Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès / 2022-23 (date limite des candidatures : 22 juillet 2022)

Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès / 2022-23

La section de japonais de l’Université Toulouse 2 – Jean Jaurès recrute un ATER pour l’année 2022-2023 :
https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutement/emplois-enseignants/recrutement-dun-ater-departement-langues-etrangeres-section-japonais-1

Fiche de poste

Étapes de la candidature :

1/ Enregistrer votre candidature sur Galaxie-Altaïr du 29 juin au 22 juillet 20222

2/ Envoyer votre dossier complet au plus tard le 19 Août 2022 à 12h00 par mail à l’adresse : esupdematater[at]univ-tlse2.fr

Contact : laetitia.ferrer[at]univ-tlse2.fr / francoise.guiraud[at]univ-tlse2.fr

[Poste] Recrutements à l’Institut français de recherche sur le Japon de la Maison Franco-Japonaise à Tokyo (date limite des candidatures : 23 août 2022)

Recrutements à l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison Franco-Japonaise à Tokyo

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison Franco-Japonaise a deux postes à pourvoir pour le 1er septembre 2023 :

– directeur/directrice d’établissement (fiche de poste)

– chercheur/chercheuse (fiche de poste)

La campagne se terminera le 23 août 2022.

Toutes les démarches se font à partir de la plateforme Transparence.

[Annonce] Deux nouveaux épisodes du podcast scientifique « Le Japon en perspective »

Le Japon en perspective – entretien avec Xavier Mellet
– épisode 11 – Le populisme au Japon –
– épisode 12 – L’internationalisation de l’éducation au Japon –

Dans ces deux nouveaux épisodes du podcast scientifique “Le Japon en perspective”, Grégoire Sastre reçoit Xavier Mellet, Professeur associé à la School of International Liberal Studies de l’université Waseda. Il est spécialiste du monde politique japonais.

Le premier épisode aborde le sujet du populisme dans le monde politique japonais.

Dans le second épisode, Xavier Mellet analyse l’internationalisation de l’enseignement à l’université au Japon.

Il est également responsable avec Arnaud Grivaud et Ioan Trifu du Groupe d’étude sur le politique au Japon (https://seiji.hypotheses.org). 

Vous trouverez le podcast et tous les détails le concernant au bout de ce lien: https://sfej.hypotheses.org/1939

[Annonce de prix] Prix d’encouragement 2021 de la traduction littéraire de la Fondation Konishi

Annonce des lauréats du 
du 26e Prix franco-japonais de littérature traduite de la Fondation Konishi

Parmi les lauréats du 26e Prix franco-japonais de littérature traduite, Gérald Peloux, Maître de conférences à Cergy Paris Université, s’est vu décerner le Prix d’encouragement pour sa traduction Tani Jôji, Chroniques d’un trimardeur japonais en Amérique, recueil édité et traduit du japonais publié aux Belles Lettres dans la collection Japon en 2019 (https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251449463/chroniques-d-un-trimardeur-japonais-en-amerique).

La SFEJ lui adresse toutes ses félicitations.

Pour en savoir plus sur le prix de traduction Konishi : https://konishi-zaidan.org/en/2021/04/01/entry

[Conférence] “How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism” (15 juillet 2022, 18h, HdT)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022

Friday, July 15th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

How Zen Became Japanese: The Daitō Branch and the Birth of a New Practice in Rinzai Buddhism

Speaker: Didier Davin

The kanhua chan (Jp. kannazen 看話禅), a practice established by Dahui Zonggao 大慧宗杲 (1089–1163) during the Song period, soon became dominant in Chan (Jp. Zen) Buddhism. According to this method, practitioners must focus on a gong-an (Jp. kōan) until a spiritual explosion occurs, thus opening a passage toward awakening. This kanhua chan was imported into Japan and during the Middle Ages became the basis of the practice in both the Rinzai and Sōtō schools, as in China, Korea, and Vietnam. Around the middle of the fourteenth century, an important evolution occurred: while in other areas where Chan spread a practitioner had to pass only one gong-an to reach awakening, in Japan, several were considered necessary.

By examining the Daitō branch of Rinzai Buddhism, this talk will present the sources through which the history of this significant change can be reconstructed. It will also attempt to answer the question of how—and in part, why—Japanese Zen developed the specificities that radically distinguish it from other lands of Chan practice today.

Didier Davin is an Associate Professor at the National Institute of Japanese Literature. His first research examined the thought of the Zen monk Ikkyū Sōjun. Recently, he has been investigating the doctrinal evolution of the Rinzai Zen school from the fourteenth to the seventeenth century with a specific focus on the so-called Daitō branch, which became the Rinzai school’s main branch in the Edo period and is the only one remaining today. Davin has published a study on the reception in Japan of the important Chan text Wumenguan (Jp. Mumonkan) (Mumonkan no shusse sugoroku: Kika shita zen no seiten; Heibonsha, 2020). 

This lecture will be held on site (limited space: send us an email in advance) and via Zoom.

The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from July 13.