Chères et chers membres de la SFEJ,
Permettez-moi de vous informer de la circulation dans la communauté des historiens de l’Hexagone de l’appel à signer la tribune du fichier ci-joint.
Si vous le souhaitez, vous pouvez la signer avant la fin du week-end. Cette tribune sera publiée dans Le Monde en début de semaine prochaine.
Pour signer, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse suivante :
devantlhistoire@gmail.com, en précisant vos NOM, prénom, et fonction
(telle que vous souhaitez la voire figurer). N’hésitez pas à faire circuler cette tribune et l’adresse à laquelle signer.
Bien cordialement,
Nathalie Kouamé
[Appel à communications] »L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo », envoi avant le 30 septembre 2024
Cet appel à communications est lancé en vue d’un colloque qui sera organisé jeudi 20 mars 2025 à Paris à l’occasion du trentenaire de l’affaire Aum :
« L’héritage de l’affaire Aum à la société japonaise : 30 ans après les attentats au gaz sarin du métro de Tokyo »
Argumentaire
L’affaire Aum (オウム事件) constitue un des événements majeurs qui frappent la société japonaise des années 1990. Son retentissement est perceptible dans de nombreux domaines : le religieux bien sûr, mais aussi le droit, la culture, les médias, la littérature, la politique ou encore les questions de sécurité.
Trente ans après les attentats au gaz sarin du 20 mars 1995, point culminant de la “décennie Aum”, que reste-t-il de l’héritage que le nouveau mouvement religieux laisse au Japon ? C’est à ce thème volontairement général que nous souhaitons consacrer une journée d’étude dont l’objectif sera de réfléchir à la façon dont les différents épisodes qui ont marqué les années Aum continuent d’influencer divers aspects de la société.
Cette journée d’étude se veut transdisciplinaire, les communications attendues pourront de fait s’inscrire dans des domaines variés (littérature, droit, anthropologie, études cinématographiques, sociologie, sciences religieuses). Chaque communication, d’une durée de 20 minutes, sera suivie d’un temps de discussion.
Calendrier prévisionnel
- 30 septembre 2024 : envoi des propositions de communication (aux adresses mail des organisateurs); proposition de titre / nom et affiliation de l’auteur / résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes
- 15 octobre 2024 : réponse du comité d’organisation
- 20 mars 2024 : journée d’étude
Organisation
- César Castellvi (Université Paris Cité – CRCAO)
- Édouard L’Hérisson (Inalco – IFRAE)
Un clic sur le nom de chaque organisateur vous permet d’accéder à son adresse mail.
[Enquête] Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur
L’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur a lancé début juin une nouvelle enquête intégralement dédiée aux enjeux du doctorat, à laquelle plus de 800 personnes ont déjà répondu ! Nous vous sollicitons pour vous inviter à alimenter cette enquête, et à partager notre questionnaire aux doctorant·es et jeunes chercheur·ses autour de vous.
Vous pouvez répondre à l’enquête si vous êtes actuellement doctorant·e d’un établissement français, ou si votre doctorat s’est terminé après janvier 2020 (plus de détails ci-dessous). Il n’est, bien heureusement, absolument pas nécessaire d’avoir été concerné·e par des faits de violences de genre pour que vos réponses nous soient utiles !
Le questionnaire se trouve ici : https://www.surveyhero.com/c/qgmr9i7s. L’enquête est ouverte jusqu’au 30 juin ! Nous estimons la durée moyenne du questionnaire à 30 minutes. Conscient·es que ce temps de passation est long, nous vous proposons dorénavant de pouvoir enregistrer automatiquement vos réponses au fur et à mesure, ainsi vos réponses pourront être étudiées même si vous n’allez pas au bout du questionnaire.
– ↓ PLUS D’INFORMATIONS ↓ –
L’enquête est destinée aux personnes actuellement inscrites en doctorat, ainsi qu’aux personnes ayant terminé leur doctorat (via la soutenance ou par abandon) après janvier 2020, dans un établissement français. L’enquête ne concerne pas les thèses d’exercice dans le cadre des diplômes d’état en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire ou médecine vétérinaire.
Elle a pour objectif d’évaluer et d’analyser les conditions de travail des doctorant·es au regard de leurs sentiments de sécurité et de bien-être, et en particulier au regard des discriminations et violences dont iels pourraient être victimes ou témoins en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cela nous permettra également d’estimer l’impact de ces facteurs sur la bonne poursuite des études doctorales et des carrières de recherche.
Nous nous intéressons pour cela à trois pans majeurs du doctorat :
- la vie au laboratoire ;
- les colloques et autres congrès ;
- le terrain de recherche.
Cette structuration en trois volets a vocation tant à mettre en lumière les violences vécues par les doctorant·es qu’à aider les établissements à mieux comprendre ces problématiques et à trouver des solutions adéquates pour mieux les accompagner. Elle se veut donc utile pour l’ensemble de la communauté de l’Enseignement Supérieur qui cherche à lutter contre les violences sexistes et sexuelles : c’est pourquoi nous vous encourageons à diffuser largement ce questionnaire.
Association totalement indépendante, l’Observatoire des VSS dans l’Enseignement Supérieur œuvre depuis 2019 auprès de la population étudiante dans toute la France. Nos enquêtes ont déjà mené à la publication de deux rapports, en 2020 et 2023, présentant un état des lieux des VSS subies par les étudiant·es à l’échelle nationale et appuyant nos propositions auprès des institutions de l’Enseignement Supérieur pour les accompagner dans le développement de leur politique de lutte contre les VSS.
| Notre association souscrit aux normes du Règlement général sur la protection des données (RGPD). Le formulaire permettant de répondre au questionnaire ne nécessite l’inscription d’aucune adresse IP ou élément permettant de reconnaître l’identité des répondants : l’enquête est parfaitement anonyme. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons. Enfin, l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur ne publiera aucune réponse texte brute : nous les agrégeons et les reformulons pour assurer l’anonymat absolu des répondant·es. Enfin, il n’est aucunement demandé aux répondant·es d’identifier leur école doctorale ou leur laboratoire. Les données recueillies seront traitées de manière à garantir l’impossibilité pour quiconque de recouper les identités des répondant·es à travers les rapports ou jeux de données que nous publierons |
Nous sommes disponibles pour répondre à vos interrogations et vous remercions pour le partage de notre questionnaire. Nous publierons ensuite un rapport détaillé présentant les réponses et des pistes de recommandations et nous le diffuserons par les mêmes canaux que ce questionnaire.
Victoria Leroy, pour l’Observatoire des Violences Sexistes et Sexuelles dans l’Enseignement Supérieur – Victoria Leroy, Doctorante en Géographie (Université Lyon 2・UMR 5600 EVS)
[Appel à contribution] Revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident », avant le 15 juillet 2024
La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Mobilités nomades et sédentaires dans le monde sinisé »
Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Aurore Dumont (aurore.dumont5@ehess.fr) et Alexis Lycas (alexis.lycas@ephe.psl.eu)
Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en soumettant un titre provisoire et un résumé d’une page maximum, avant le 15 juillet 2024.
Les manuscrits complets pour les propositions retenues seront attendus au plus tard le 30 octobre 2024 et devront suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.
Nous profitons de ce message pour vous rappeler que vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et soumises à deux évaluations anonymes avant acceptation éventuelle.
Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.Les propositions de numéro doivent nous parvenir avant le 31 août de l’année en cours, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne.
[Appel à communications] »Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population », limite d’envoi des propositions le 30 juin 2024
« Le Japon au prisme de la dénatalité et du vieillissement de la population »
Appel à communications pour une journée d’étude organisée
les 5 et 6 décembre 2024 à Paris (Inalco & Université Paris Cité)
Argumentaire
Les recherches sur le Japon contemporain se sont largement développées au sein des études japonaises francophones, autour d’objets aussi variés que ceux de la ville, de l’éducation, de la famille, du genre, des minorités, du droit, du travail, des médias, de la sécurité, de la pauvreté ou encore de la santé. Or – les dernières rencontres organisées autour des terrains japonais actuels nous en ont convaincus – ces objets sont tous touchés, d’une manière ou d’une autre, par un même facteur, la démographie, caractérisée on le sait par le double phénomène de la dénatalité et du vieillissement de la population.
L’objectif de cette journée d’étude est de permettre aux différents chercheurs dont les travaux portent sur le Japon contemporain de se rassembler autour de cette thématique. Les participants sont appelés à présenter les impacts de la question démographique sur leurs propres objets de recherche (passés ou actuels). Le but n’est pas tant de traiter du vieillissement ou de la dénatalité en tant que tels, encore que cela soit possible, que de montrer, à partir de cas concrets, comment les évolutions démographiques ont une influence, sur l’organisation de la ville, les modes de sociabilité, la représentation de la famille, les rapports de genre, la place ou les revendications des minorités, les avancées du droit, la structuration du travail, les politiques de sécurité, la vie politique au niveau local, le traitement de la pauvreté ou les problématiques de santé, par exemple.
Chaque communication, d’une durée de 30 minutes, sera suivie d’un temps de discussion. L’ambition finale de cette journée d’étude est la publication d’un livre collectif établissant, à partir d’une mosaïque d’études de cas, un état des lieux de la situation démographique au Japon. Nous attendrons donc des intervenants la transmission d’une version manuscrite de leur communication d’environ 30 à 40 000 signes. Présentation de la journée d’étude sur ce lien.
Calendrier prévisionnel
- 30 juin 2024 : Envoi des propositions de communication (aux adresses mail des organisateurs)
- Proposition de titre
- Nom et affiliation de l’auteur
- Résumé (en français, anglais ou japonais) d’une dizaine de lignes
- 10 juillet 2024 : Réponse du comité d’organisation
- Jeudi 5 et vendredi 6 décembre 2024 : Journée d’étude
- Communication de 30 minutes, suivie d’une discussion
- 2 mars 2025 : Rendu des versions manuscrites des contributions :
- Texte en français de 40.000 signes maximum, espaces, notes, et bibliographie comprises.
Comité d’organisation
- Jean-Michel Butel, Inalco (jean-michel.butel@inalco.fr)
- César Castellvi, Université Paris Cité (cesar.castellvi@u-paris.fr)
- Anne-Lise Mithout, Université Paris Cité (anne-Lise.Mithout@u-paris.fr)
- Naoko Tokumitsu, Inalco (naoko.tokumitsu@inalco.fr)
[Appel à contributions] Colloque Saikaku-Bakin 2025, date limite d’envoi des contribution 31 juillet 2024
The organizing committee for the 2025 Saikaku-Bakin Symposium is pleased to issue a call for paper proposals on the theme “Popularization, Genre, and Translation in Edo-Period Narrative.” The two-day symposium will be held March 21–22, 2025, at Paris Cité University, France. The goal of the Saikaku-Bakin Symposium has been to foster conversation among scholars working on early modern Japanese narrative across the entire Edo period; presentations are not limited to the major figures of Ihara Saikaku or Kyokutei Bakin. Previously, the symposium was held at Rutgers University in 2019 and at the University of California, Davis, in 2023.
We seek presentations centered on Edo-period prose narrative that explore the ways in which Japanese authors of the early modern period attempted to make their writing available to new audiences through a wide array of rewriting processes. Presentations that examine the relationship and boundaries between prose genres and other narrative or non-narrative forms, including images and performance, are welcomed. Graduate students are also encouraged to submit proposals. Possible questions include, but are not limited to:
- What do we mean by terms like “popular literature” and “popularization”? Can these terms be applied productively to Edo-period literature?
- What role do forms of rewriting such as translation, adaptation, pastiche, parody, etc. play in Edo-period literature? How did writers of the Edo period experiment with different generic forms and ways of thinking about composition itself?
- Can early modern writers and their works inform our current efforts to bring literature to new audiences via translation and other strategies?
Paper proposals of approximately 300-400 words/characters in English or Japanese should be uploaded in PDF format through the submission portal at the 2025 Symposium website: https://sites.rutgers.edu/saikaku-bakin-symposium/ by 31 July, 2024. The languages of the symposium are English and Japanese, and presentations are primarily in-person with limited access for remote participation. Proposals will be reviewed, and notifications sent out by mid-August.
Venue and dates: Paris Cité University, 21–22 March, 2025
Deadline for paper proposals: 31 July, 2024
Please address questions to Prof. Daniel Struve: daniel.struve@u-paris.fr or Prof. Paul Schalow: schalow@rutgers.edu
[Appel à communications]9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai, propositions à envoyer avant le 4 mai 2024
Les 9es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2024) auront lieu le samedi 1er juin 2024 à l’université de Kyoto Seika. Cette nouvelle édition des RCFK sera organisée en format hybride afin de bénéficier des avantages tant du présentiel que du numérique.
Organisées avec le soutien de l’Ambassade de France au Japon, les Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK) visent à promouvoir les échanges entre chercheurs, étudiants, ingénieurs et institutionnels du Kansai sur leurs activités de recherche au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues.
Pour participer en tant qu’intervenant, veuillez nous envoyer vos propositions d’exposés (20 minutes) ou de flash-talks (5 minutes) ainsi que votre biographie avant le samedi 4 mai 2024 à cecilelaly@gmail.com ET association.sciencescope@gmail.com. Veuillez préciser dans votre email le format souhaité (exposé ou flash-talk). Pour le format, veuillez suivre les modèles de résumé et de biographie disponibles sur notre site.
La participation à cet évènement est gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via le formulaire en ligne.
[Appel à communications] »Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire…? » – propositions attendues pour le 15 juillet 2024, Université d’Orléans
APPEL à PARTICIPATION
Journée d’étude à l’université d’Orléans (UO) le jeudi 12 décembre 2024, Hotel Dupanloup / Université d’Orléans, 1 rue Dupanloup – 45000 Orléans
« Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/ NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire… ?«
Si jusqu’à très récemment, il était unanimement admis que seuls les textes techniques « pour lesquels la forme et le style ne sont pas primordiaux pouvaient être soumis à un traitement systémique » (A. Loffler-Laurian, 1996), avec les progrès et la popularisation de la traduction automatique neuronale, il apparaît que sa potentielle utilisation jusque dans le domaine littéraire est à présent bien réelle. On constate désormais que de nombreuses recherches sont menées sur l’adaptation de machines qui faciliteraient le travail du traducteur, et ce même en littérature, qui semblait pourtant être l’ultime pré-carré des biotraducteurs.
Le problème se pose alors de savoir dans quels domaines, et selon quels protocoles, il est souhaitable d’intégrer ces outils dans nos pratiques pédagogiques de formateurs et formatrices en traduction.
Au-delà de la nécessité consensuelle de compléter l’utilisation de la traduction automatique neuronale par des étapes de pré-édition et de post-édition, c’est la fréquence, l’étendue domaniale de cette utilisation, qui demandent à être problématisées, de façon a commencer à identifier un balisage conceptuel et installer des repères plus pérennes dans ce nouvel environnement combinant l’humain et la machine.
Bibliographie :
-Bouhrim Naoual, Zenkouar Lahbib, « État de l’art de la traduction automatique des langues approches & méthodes », Études et Documents Berbères, 2017/2 (N° 38), p. 91-104. DOI : 10.3917/edb.038.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2017-2-page-91.htm
-Christine Breyel-Steiner et Thierry Grass, « Traduction automatique et biotraduction : le mariage forcé », Traduire, 244 | 2021, 94-106.
-Gilles Cloiseau, « La traduction automatique en 2021. Qui, quoi et comment ? Une enquête sociolinguistique », Traduire, 246 | 2022, 84-97.
-Damien Hansen, Emmanuelle Esperança-Rodier, Hervé Blanchon, Valérie Bada. La traduction littéraire automatique : Adapter la machine à la traduction humaine individualisée. Journal of Data Mining and Digital Humanities, 2022, Vers une robotique du traduire, Towards robotic translation?, 10.46298/jdmdh.9114. hal-03583562v2
-Loffler-Laurian, Anne-Marie. Introduction In : La traduction automatique [en ligne]. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1996 (généré le 14 août 2023). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/septentrion/74849. ISBN : 9782757426388. DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.74849
-Searle, J.R. (1990). Cognitive Science and the Computer Metaphor. In: Göranzon, B., Florin, M. (eds) Artifical Intelligence, Culture and Language: On Education and Work. The Springer Series on Artificial Intelligence and Society. Springer, London. https://doi.org/10.1007/978-1-4471-1729-2_4
-Toral, A., & Way, A. (2015a). Translating Literary Text between Related Languages using SMT. Proceedings of the Fourth Workshop on Computational Linguistics for Literature, 123-132.https://doi.org/10.3115/v1/W15-0714
-Toral, A., & Way, A. (2015b). Machine-assisted translation of literary text: A case study. Translation Spaces, 4(2), 240-267. https://doi.org/10.1075/ts.4.2.04tor
-Utushkina, A. Évaluation de la traduction automatique neuronale de textes littéraires de l’italien vers le français. 2023. https://archive-ouverte.unige.ch//unige:167921
NB : Les propositions de communications (300 mots environ), ainsi qu’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à Gilles CLOISEAU (gilles.cloiseau@univ-orleans.fr) et Mayumi Shimosakai (mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr ), pour le 15 juillet 2024. Une réponse sera adressée aux intéressés pour la rentrée, suivie ultérieurement du programme acté pour la JE.
Comité scientifique :
- Gilles Cloiseau. gilles.cloiseau@univ-orleans.fr
- Alice Ray, alice.ray@univ-orleans.fr
- Thierry Robin, thierry.robin@univ-orleans.fr
- Sebastian Turk, sebastian.turk@univ-orleans.fr
- Joseph Ciaudo, joseph.ciaudo@univ-orleans.fr
- Mayumi Shimosakai, mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr
- Sylvie Fournié-Chaboche, sylvie.fournie-chaboche@univ-orleans.fr
[Appel à rédaction] Articles sur le sumō, Musée des Arts asiatiques (Nice)
Hélène Kessous, adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice, est actuellement en train de travailler sur une exposition sur le sumō programmée pour le second semestre de l’année prochaine (Juillet 2025/février 2026)
L’axe principal de l’exposition portera sur le travail photographique de Philippe Marining, mais il sera enrichi d’objets (provenant du MQB) et de photographies ethnographiques (Fonds Asemi).
L’équipe est en train de composer le sommaire du catalogue et Hélène Kessous cherche un auteur qui pourrait écrire sur les sumō au Japon d’un point de vue anthropologique/sociologique afin de discuter de leur place dans la société japonaise, ainsi qu’un auteur qui pourrait faire un article sur leur régime alimentaire. Merci de contacter Hélène Kessous pour toute information complémentaire.
Téléphone : 04.89.04.55.20, courriel : hkessous@departement06.fr
[Appel à communications] Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force », propositions à envoyer avant le 30 avril 2024
Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force »
14 & 15 novembre 2024
Université Bordeaux Montaigne
Le colloque vise à accueillir des communications portant, entre autres propositions, sur :
- le rôle du son dans la représentation et la construction des identités sociales et culturelles ;
- le son comme donnée mesurable et objectivable, dès lors comme outil politique de normalisation des représentations et du rapport à l’autre ;
- le son comme moyen d’administration et de discipline, d’assourdissement et d’aphonie ; comme instrument de pouvoir et de contre-pouvoir ;
- l’usage de la technologie et des médias sonores dans la construction d’espaces sensoriels, affectifs ou mémoriels déterminés ;
- la relation entre espace physique et espace imaginé dans les pratiques de production et de consommation du son ;
- les défis liés à la préservation des « paysages sonores » au sein d’une nature transformée et transformante ;
- le son comme élément de dynamiques plurimédiatiques ou transmédiatiques complexes.
Le son tel que nous l’abordons ici est considéré dans ses diverses formes et acceptions. Il inclut la musique, la voix, le bruit. Il est également à comprendre dans ses formes translatées par le biais de l’image et de l’écrit.
L’attention se porte ici principalement sur le Japon. Les propositions élargissant la perspective à l’aire asiatique, voire, à des fins comparatives, à d’autres zones quelle qu’en soit l’échelle, sont bienvenues.
Nous invitons les enseignants-chercheurs, les étudiants post-doctorants, doctorants et en master, les chercheurs indépendants et autres spécialistes du son à participer à l’appel à communication.
Appel à communications à télécharger sur ce lien.
Les propositions devront être constituées d’un titre, d’un résumé d’environ 200 mots, de l’affiliation si applicable, ainsi que d’une adresse mail de contact, à faire parvenir à l’adresse japosono@gmail.com jusqu’au 30 avril 2024.
Les réponses à l’appel seront données avant juillet 2024.

Des recherches ethnographiques et historiques récentes ont montré que les pratiques de production et d’écoute sonores et musicales sont liées aux constructions sociales, notamment à la question de l’identité et aux rapports de force (Mitsui, Hosokawa 2005 ; Wajima 2010 ; Hankins, Stevens 2014 ; Kheshti 2015 ; Manabe 2015 ; Novak, Sakakeeny 2015 ; Radano, Olaniyan 2016 ; Plourde 2019 ; Chenhall, Kohn, Stevens 2021 ; Haukamp, Hoene, Smith 2022 ; Skelchy, Taylor 2022). Ces études suggèrent que la relation entre le son et la vie quotidienne doit être comprise à l’intérieur de contextes culturels spécifiques, c’est-à-dire au sein de cadres temporels, spatiaux et sociaux déterminés. Ainsi la dissémination globale des technologies et l’uniformisation des techniques de production et de médiation du son depuis l’époque moderne sont des phénomènes qui immanquablement s’accompagnent d’actes de réappropriation et de réinterprétation du son, qu’il soit déterminé comme naturel ou artificiel, ainsi que des manières de l’entendre. Interroger comment est fait, médiatisé et reçu le son, c’est de la sorte mettre au jour une tension politique fondamentale entre ce qui peut être ramené au couple entendre et se faire entendre ; c’est se renseigner sur des processus d’exploration du rapport à l’autre et d’affirmation psychique et sociale d’un soi, d’un espace, d’une « oreille », individuels ou collectifs ; c’est repenser les structures du pouvoir à travers les empreintes, et l’écologie desquelles elles dépendent, d’une forme transitoire.
En suivant le questionnement ci-dessus, le colloque a pour intention d’identifier des zones de friction historiques et sociales qui potentiellement invisibles ou peu renseignées sont cependant proprement non muettes ; de scruter les dispositifs médiatiques et techniques de construction et d’expression par le son d’identités déterminées ; d’examiner de quelle manière le son se constitue comme un instrument de contrôle ou de résistance, de cohésion ou de dispersion des forces, d’unification ou de segmentation d’espaces, au sein des multiples trajectoires, qu’elles soient internationales, nationales ou locales, qui accompagnent les changements relatifs à la société japonaise moderne et contemporaine ; d’explorer des représentations liées au son et à l’écoute, qui, en réalité rarement isolées sur les plans médiatique et sensible, sont transférées depuis ou vers d’autres objets et modalités de perception. Il s’agit de ce fait de tracer de nouvelles lignes de compréhension du pays et de ses habitants, à diverses échelles humaines et spatiales, dans la continuité de ce que les études antérieures sur le son ont apporté pour poursuivre le travail de décentrement d’un regard, et d’une oreille, dont la perspective a souvent été occidentale.
Longtemps resté en retrait par rapport à la culture visuelle et à la littérature, des formes discursives dont les traces imprimées, sculptées ou peintes même anciennes nous sont souvent immédiatement saisissables car médiatiquement disponibles, le son, fuyant par nature, est aujourd’hui un objet d’étude sur lequel commence à se pencher la recherche sur les modernités. Compris dans ses dimensions matérielle, sensible et performative, le son aura nécessité le déploiement d’approches pluridisciplinaires incluant l’histoire, l’anthropologie, la sociologie dans ses multiples champs d’application, la science politique, la musicologie et les études culturelles pour composer au mieux avec un objet agissant en profondeur à divers endroits de la société : une configuration de recherche dont le colloque que nous proposons tire également parti pour affiner considérablement la compréhension de phénomènes intégrateurs et de coercition complexes.
