Conférence / « Enquêter sur le travail du sexe au Japon », SARUGASAWA Kanae, Axe travail du groupe Populations Japonaises (9 avril 2021, 10h-12h)

La troisième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 9 avril 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Kanae Sarugasawa, chercheuse à l’Inalco affiliée à l’IFRAE. Sa conférence est intitulée « Enquêter sur le travail du sexe au Japon ».

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Au Japon, la loi relative à la prévention de la prostitution interdit officiellement cette activité. Si cette législation n’a pas connu d’amendement majeur depuis sa création en 1956, des contournements interprétatifs ont néanmoins permis à l’industrie du sexe de se développer dans le pays. Il existe aujourd’hui environ 32000 établissements enregistrés –donc légaux– proposant des services et prestations à caractère sexuel (Agence national de la police 2020).

Ce chiffre suggère un nombre important de personnes qui proposeraient ces services en tant que « travail », tantôt dans la légalité, tantôt dans une « zone grise ». Qui sont-elles ? En quoi consistent leurs activités ? Pour quelles raisons sont-elles entrées dans ce milieu, et pourquoi font-elles le choix d’y rester – ou de s’en affranchir ? Mais surtout, comment enquêter pour obtenir réponse à ces questions ?

Nourrie par notre récente enquête sociologique au Japon, cette présentation reviendra tout d’abord sur le cadre juridique encadrant les services de nature sexuelle, avant de développer les choix méthodologiques retenus pour enquêter sur ce sujet, dont l’accès au terrain reste délicat. Nous présenterons enfin une analyse des entretiens individuels semi-directifs réalisés en 2020 à Tôkyô, Ôsaka et Aomori. En étudiant les parcours et démarches de certain·e·s travailleur·se·s du sexe au Japon et leurs façons plurielles de percevoir et exercer leur activité, cette intervention éclaira les mécanismes complexes qui articulent les inégalités et le genre, ainsi que la situation professionnelle fragile et incertaine de certaines catégories sociales dans le contexte du marché du travail japonais.

Kanae Sarugasawa est sociologue, chercheuse affiliée à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, UMR 8043-CNRS / Inalco / Université de Paris) et membre de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE), du projet ANR Eurasemploi. Croissance et formes d’emploi : une comparaison eurasiatique de l’incertitude au travail (2016-2021, Inalco / EHESS / Sciences Po / Université de Paris) coordonné par Bernard Thomann (Inalco / IFRJ-MFJ) et du projet JSPS (équivalant ANR au Japon) Rethinking the Nexus Migration and Sex Work Trafficking (2019-2022) coordonné par Aoyama Kaoru (université de Kôbe) et Hélène Le Bail (CNRS-CERI Sciences Po). Ses recherches portent sur le stigmate, l’agentivité et le militantisme des mères célibataires (thèse doctorale) et des travailleur·se·s du sexe (recherches actuelles) dans le Japon contemporain.

Conférence / « Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family », SHIRAHASE Sawako, Maison franco-japonaise (24 mars 2021, 12h30-14h)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/03/26/ls_shirahase/

Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family

SHIRAHASE Sawako (The University of Tokyo)

Friday March 26th, 2021
12:30-14:00
Online

    Across all nations, the coronavirus pandemic has a greater negative impact on women than it does on men (OECD 2020: Blundell et al. 2020; ILO 2020). We expect the pandemic to worsen gender inequality if we do not take swift and positive action. In fact, we have already confirmed that COVID-19 has a more serious impact on Japanese women than on their male counterparts, mainly because Japan is largely segregated by gender in the family, the labour market, and in society as a whole. For instance, women spend much more time and energy than men on unpaid work at home, such as household chores and caring for children and frail parents. Compared to men, women are much more likely to have low-paid jobs largely in the form of part-time work., and their jobs are more likely to be in the service industries, which suffered the most serious impact of COVID-19.
    Why is there still a significant gender gap in Japan, when the gender gap in higher education — 56.3% men and 50.1% women in 2019 (School Basic Survey) — is narrowing? There remains a wide gender gap in specialisations: men are more likely to major in the sciences and engineering, while women are more likely to major in humanities, public health, and education. One reason why such a substantial gender gap persists could be the fact that there have been no major changes to the fundamental norms in gender relations: men play the major role of being the breadwinner, while women play the main role of assuming the family responsibilities. Promotion opportunities in the labour market are not equal between men and women, and there continue to be different expected behaviours for men and for women. 
    In my talk, I will present basic statistics related to COVID-19 to see how serious the impact on women is. I would also like to discuss how we can improve this serious gender gap amid the COVID-19 pandemic. 

Conférence / « Rabelais, le Rakugo et moi », OGINO Anna, Approches aréales du laboratoire CECILLE, Université de Lille (26 mars 2021, 10h-12h)

Mme Ogino Anna, professeure de littérature française à l’université Keiō (Japon), donnera une conférence intitulée « Rabelais, le Rakugo et moi » le vendredi 26 mars de 10h à 12h.

La conférence se tiendra en ligne sur Zoom (en français et en japonais) dans le cadre du de l’Aire Asie de l’axe 5 Approches aréales du laboratoire CECILLE.

Mme Ogino est professeure des universités spécialiste de Rabelais, écrivaine célèbre au Japon (Prix Akutagawa 1991) et rakugoka professionnelle.

Les personnes souhaitant participer à la conférence en ligne doivent contacter l’organisatrice afin d’obtenir le lien d’accès vers la salle virtuelle.
Contact : noriko.berlinguez-kono@univ-lille.fr

Conférence / « Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne », Édouard l’Hérisson (8 avril 2021, 16h)

Dans le cadre du cours de Matthias Hayek « Superstition, science et religion dans le Japon moderne » (EPHE), Édouard l’Hérisson, docteur de l’INALCO, donnera une conférence intitulée « Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne ».

Pour assister à la conférence qui aura lieu en ligne, merci de contacter l’organisateur :
matthias.hayek@ephe.psl.eu

Conférence / « Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais », Philippe Orsini, Axe travail du groupe Populations Japonaises, (vendredi 12 mars, 10h-12h)

La deuxième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 12 mars 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Philippe Orsini, professeur de management international à l’Université Nihon. Sa conférence est intitulée  » Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais« 

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Le Japon ne compte qu’entre 2 et 2,5% d’étrangers, mais ce chiffre représente cependant presque 3 millions de personnes. A eux seuls, les Chinois (800.000+), les Coréens (440.000), et les Vietnamiens (400.000) comptent pour plus de la moitié (suivis par les Philippins et Brésiliens). Par statut, les résidents permanents sont les plus nombreux (800.000), suivis des 400.000 stagiaires du controversé programme technique (技能実習制度) mis en place par le gouvernement japonais en 1993. Ces stagiaires viennent avant tout de la Chine, du Vietnam et des Philippines. En dépit d’un visa à points mis en place en 2012 pour attirer les professionnels hautement qualifiés, puis d’un autre visa similaire (le SSW-2) introduit en 2019, le Japon peine à attirer des travailleurs qualifiés. Une explication est la notion que le Japon est le pays “d’une race, d’une civilisation, d’un langage et d’une culture” (Asō, 2005; Nakasone, 1986), qui tend à établir une barrière entre les Japonais et leurs collègues de travail étrangers. Cette distance – ou manque de familiarité – est encore plus grande et ressentie vis-à-vis de ceux de ces collègues qui ne sont pas originaires des deux voisins, la Chine et la Corée. La proximité linguistique avec les Chinois (avec lesquelles on partage des idéogrammes), mais surtout avec les Coréens (dont la structure de la langue est la plus proche) rend la communication au travail plus aisée. Cette aisance dans la communication est renforcée par des héritages historiques et culturels partagés. Il n’en va en revanche pas de même pour les étrangers originaires de contrées beaucoup plus distantes: ceux venant de l’Asie du Sud- Est, du sous-continent indien, ou encore des pays occidentaux. Ma présentation oscillera donc entre l’ensemble des travailleurs étrangers du Japon et le groupe particulier des travailleurs occidentaux (Amérique du Nord et Europe), souvent issus d’une immigration volontaire ou choisie (y compris les « expatriés » traditionnels), et qui tendent à travailler pour de grandes entreprises.

Philippe Orsini est professeur de management international à l’Université Nihon, depuis 2004. D’abord dans le programme MBA de l’université puis dans son département d’économie. Diplômé de l’Ecole de Management de Lyon, il part au Japon en 1987 dans le cadre d’un programme d’échange de l’école avec l’université Waseda. Il y réside encore aujourd’hui. En plus d’études en maîtrise et en doctorat dans les universités de Waseda et de Keio, il a travaillé à Kyoto et à Tokyo, entre autres pour une maison de commerce française et pour le Ministère des Affaires Étrangères (français).

Conférence / « Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630) », (Séminaire Kyūshū, 19 mars 2021 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyūshū qui se tiendra le vendredi 19 mars 2021 de 10h à 12hMartin Nogueira Ramos (EFEO), fera une présentation intitulée Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630).

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi (horiuchi@univ-paris-diderot.fr)
Pierre-Emmanuel Roux (pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr)

Conférence / « Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? », Institut d’Asie Orientale (26 mars 2021, 14h-15h30)

L’Institut d’Asie Orientale (UMR5062) aura le plaisir de proposer, en visioconférence, la conférence suivante. Les inscriptions doivent être faites au préalable à l’adresse mèl : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Vendredi 26 mars 2021, de 14h-15h30

« Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? »

Samuel Guex, professeur associé à l’Université de Genève, spécialiste d’histoire coréenne et japonaise, et des relations Chine-Corée-Japon.

Résumé : Les relations entre le Japon et la Corée du Sud sont au plus bas depuis plusieurs années. Les controverses autour des femmes de réconfort et, plus récemment, des victimes de travail forcé durant la colonisation, sont la cause de frictions diplomatiques dont les effets s’étendent désormais aux échanges culturels et économiques. Au cœur des dissensions se trouve le traité nippo-coréen de 1965, qui a permis la normalisation des relations entre les deux pays, mais qui fait l’objet d’interprétations divergentes. Alors que Tôkyô ne cesse de répéter que la question du dédommagement des victimes de la période coloniale a été réglée définitivement en 1965, Séoul considère, lui, que les dispositions du traité ne concernaient pas les demandes de dédommagement individuelles. Ces positions radicalement opposées semblent irréconciliables. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Tout en examinant les principaux points d’achoppement concernant le traité de 1965, nous montrerons que, par le passé, les positions officielles des gouvernements japonais et sud-coréens furent parfois bien différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.      

Le programme du séminaire de recherche de l’IAO est disponible à ce lien : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/ (La conférence de mai sera annoncée prochainement).

Lien vers le poster de la conférence ici.

Cycle de conférences / Global Japan(s) : « Rethinking Freedom, Slavery and the Meiji Restoration » (3 mars 2021, 13h-14h30)

Dans le cadre du Global Japan(s), le Centre de recherches sur le Japon (CCJ) a le plaisir de vous inviter à la conférence intitulée :

« Japan and the World vs Japan in the World: Rethinking Freedom, Slavery and the Meiji Restoration »

Bill Mihalopoulos (University of Central Lancashire)
– Mercredi 3 mars 2021 –13h-14h30

Pour recevoir les documents préalables à la séance ainsi que le lien de la salle virtuelle, merci de vous inscrire à : crj@ehess.fr
Global Japan(s) agenda 2021

Conférence / Agenda de l’EFEO, mars 2021

L’EFEO/ISEAS Kyoto organise régulièrement des événements académiques (conférences, journées d’étude). Les activités du centre figurent sur l’agenda de l’EFEO qui est consultable en ligne (https://www.efeo.fr/), sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/efeokyoto/) ou sur le site de la Scuola italiana di studi sull’asia orientale (ISEAS ; https://iseas-kyoto.org/).

Deux conférences sont au programme en mars. Elles se tiendront uniquement en ligne. Nos événements sont ouverts à tous. N’hésitez pas à transmettre l’information à vos étudiants ou collègues. 
Agenda EFEO Kyoto (mars 2021)
Kyoto lectures : 


– Thomas French (université Ritsumeikan) présente la conférence : ‘Tommy Atkins’ in Japan Examining the British Garrison of Yokohama (1864-1875) through First Person Accounts. Lundi 8 mars à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. 

– Brian Ruppert (université de Kanagawa) présente la conférence : Scriptures and Their Deployment: Great Notes (Maka shō), Raishin’s Notes (Raishin shō), and the Sacred Works (Shōgyō) of Early Medieval Japan. Jeudi 25 mars à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. 


Les liens ainsi que les mots de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille de ces conférences (le 7 et le 24 donc).

Conférence / « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 » (6 mars 2021, 14h-15h30)

Dans le cadre de la prochaine séance du groupe d’étude de philosophie japonaise, Grégoire JOUCLAS (Inalco) fera une présentation intitulée « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô (和辻哲郎)« 

Date et horaire : samedi 6 mars 2021, de 14h à 15h30.
La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien d’accès, merci de contacter l’un des organisateurs de la séance (takako.saito@inalco.fr,akinobukuroda@gmail.comsimon.ebersolt@gmail.com, arthur.mitteau@univ-amu.fr).

Résumé :

         Il est peu connu que Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 (1889-1960), important philosophe japonais du XXe siècle, s’est servi des écrits de Marx comme d’un socle lui permettant d’établir et de justifier l’élément le plus fondamental de son système éthique : le concept d’interrelation (aidagara 間柄), qui structurerait selon lui 

l’existence humaine.

        Jusqu’ici, l’interprétation et l’utilisation des écrits marxiens par Watsuji n’avait pas fait l’objet d’une recherche approfondie. Pourtant, certains chercheurs japonais n’ont pas manqué d’en souligner l’importance. Le présent travail s’est donné pour but d’analyser une autre facette de Watsuji, que l’on qualifie généralement de conservateur : en vérité, il a considéré avec attention et intégré dans son système de pensée diverses théories philosophiques, indépendamment de leur couleur politique.

        Nous verrons en premier lieu comment la pensée marxienne s’imbrique dans la genèse de l’éthique watsujienne. Il s’agira de revenir aux sources, c’est-à-dire aux deux principaux travaux de Watsuji dans lesquels nous retrouvons la totalité de son analyse du matérialisme historique : Rinrigaku (Éthique, 1931) et Ningen no gaku toshite no rinrigaku (L’éthique en tant qu’étude de l’humain, 1934). Théoriquement, Watsuji s’est servi de la nature sociale de l’existence humaine décrite par Marx pour justifier une sorte de primauté de l’interrelation, et pour dépasser les autres théories philosophiques occidentales, qualifiées de trop abstraites ou individualistes. Marx lui a permis d’une part de justifier un projet éthique ancré dans les réalités concrètes et quotidiennes de l’existence, d’autre part de dépasser les dualismes traditionnels (individu-société, sujet-objet, nature-culture, etc.) pour penser l’existence en tant que structure relationnelle.

        Nous verrons dans un second temps, par l’analyse comparée de ces deux sources, la manière dont Watsuji manipule les textes et le vocabulaire afin de justifier un système éthique prenant racine dans la culture et la pensée japonaises. Il s’agit également de comprendre, en recontextualisant brièvement, comment ces écrits s’inscrivent dans les problématiques de leur époque. Par exemple, Watsuji s’est servi du jeune Marx pour contrer les théories marxistes de son époque, dont il critiquait leur vision matérialiste par trop simpliste de l’existence humaine (surtout par crainte des conséquences politiques et sociales). Son opposition à ce sujet est particulièrement intéressante : elle révèle les tensions et contradictions de son système qui se veut une sorte de dépassement de la totalité des penseurs qu’il a analysés.

       Si Watsuji a cherché par prudence à minimiser l’influence marxienne dans ses écrits postérieurs à Rinrigaku, la théorie de l’homme social de Marx, paradoxalement, s’imbrique particulièrement bien dans un système éthique qui met l’empereur et la nation au sommet de la hiérarchie des communautés, l’influence hégelienne commune aux deux penseurs étant, pensons-nous, la principale raison de cet état de fait.