Conférence / « Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction of Japan’s Welfare State » Lunch Seminar on Japanese Economy and Society de la Maison franco-japonaise (19 février 2021, 12h30-14h00 HdT)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction 
of Japan’s Welfare State

IDE Eisaku (Keio University)

Friday February 19th, 2021
12:30-14:00 (Japan)
Online


    This presentation provides an overview of the post-war Japanese welfare state regime, which basis had been on the “popularized moral”, and reveals that its economic foundations have collapsed in the late 1990s. It clarifies the fact that the dismantling of the regime has accelerated the division of Japanese society in recent years.
    The Japanese welfare state was based on the principle of self-responsibility that assumed diligent labor, frugality, and savings. Miraculous economic growth in the 1960s increased average income and enabled a natural increase in tax revenue under a progressive personal income system. The government, however, did not use this revenue increase to expand social services, but instead mostly returned it to the taxpayer through personal income tax cuts. As a result, Japan’s household savings rate had reached the highest level in developed countries. The savings were accumulated both in private financial institutions and postal savings. Backed by such an ample amount of household savings, private financial institutions financed a large amount of corporate capital investment, and postal savings financed public works through the Fiscal Investment and Loan Program. This financing mechanism enabled further economic growth. I define this kind of welfare state regime characterized by low social spending, high savings rate, and dependence on economic growth as the Industrious State.
    The Industrious State resulted in creating a society in which others would not socially approve male workers unless they defend their family at their own risk through labor and savings. In other words, people regarded reliance on public services as their moral failure, which leads to their lower social status. Due to a sharp drop in household income combined with the fear of relying on public services, the number of suicides increased sharply in 1998, when the household income started to decline. Average household income has not recovered to the level of 1997 yet, and the proportion of low-income groups has increased to the standard of the early 1990s. A large number of eligible recipients for welfare programs choose not to receive the benefits, and many low-income people incorrectly classify themselves as middle class. The decline in homeownership and birth rates is also remarkable. Japan, which was once known as an egalitarian nation and had a strong social cohesion, is on a historical juncture.

The event is open to all.
Registration is required at www.mfj.gr.jp/agenda/2021/02/19/ls_ide/

Log in data will be provided after registration.

Conférence / « 10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophe : approches littéraire et politique », Rencontres du lundi de l’IFRAE (8 février 2021, 18h)

l’IFRAE vous annonce la tenue de la deuxième Rencontres du Lundi intitulé « 10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophes : approches littéraire et politique  » qui se déroulera le 8 février 2021 de 18h à 19h15 à distance via Zoom (merci de contacter les organisateurs afin d’obtenir le lien vers la conférence : rencontresdulundi.ifrae@inalco.fr).


La conférence sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le public. 

Avec 
Anne Bayard-Sakai, professeur des universités : Fukushima et le 11 mars 2011 à travers la littérature
Jean-François Huchet, professeur des universités : Politiques publiques et environnement en Chine
Guibourg Delamotte, maître de conférences habilitée : Fukushima et la gouvernance d’un secteur stratégique – leçons de démocratie

Publications :
Anne Bayard-Sakai,
«  Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 », in C. Doumet et M. Ferrier (ed), Penser avec Fukushima, Editions Cécile Defaut, 2016, p. 39-57.
 « Janru to shite no shinsaigo bungaku to hyôshô no genkai » (La littérature de l’après-désastre comme genre et les limites de la représentation », in Tsuboi H. et S. Richter (ed), Sekai no naka no posuto 3.11, Shin.yôsha, 2019, p. 190-217.
 « Goraku shôsetsu to shite no shinsaigo shôsetsu, mata wa mitomerarezaru 3.11 go bungaku ni tsuite » (Les romans de l’après-désastre et le divertissement, ou la littérature de l’après 11 mars déniée), in Kimura S. (ed.), Sekai bungaku to shite no posuto 3.11 bungaku, Akashi shoten, 2021, p.485-498.
Guibourg Delamotte (dir.), 
Le Japon dans le monde, CNRS Editions, 2019, 254p. 
Japan’s World Power. Assessment, Outlook and Vision, Routledge, Londres, 2017, 196p.
« Fukushima, crise d’un modèle de gouvernance », Critique internationale, n°59, avril-mai 2013, p.107-117.
Jean-François Huchet,
La crise environnementale en Chine. Évolutions et limites des politiques publiques, Paris, Presses de SciencesPo, 2016, 154 p.
Avec J. Ruet et X. Richet, Chine, Inde: les firmes au cœur de l’émergence, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2015.

Lien vers le poster de l’événement : ici

Conférence / « Stérilisation et léproseries : la loi japonaise de protection eugénique (1948) » (IAO, 28 février 2021, 14h-15h30)

Vendredi 26 février 2021, de 14h-15h30

« Stérilisation et léproseries : la loi japonaise de protection eugénique (1948) »

Isabelle Konuma, professeure à l’INALCO (IFRAE), spécialiste de l’histoire du droit japonais.

Pour les inscriptions préalables, écrire à : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Résumé : 
Les léproseries furent la scène des expériences de stérilisation collectives dès les années 1910, fournissant par là-même un modèle réel aux lois de stérilisation de 1940 (Kokumin yûseihô) et de 1948 (Yûsei hogohô). Si la politique d’isolement des lépreux fut l’objet d’un jugement historique (2001) suivi d’une loi d’indemnisation (2006) élargie aux patients coréens (Sorokdo Sanatorium) et taïwanais (Losheng Sanatorium) de la période coloniale, les stérilisations pratiquées dans les sanatoriums quant à elles ne firent pas encore l’objet d’un positionnement clair de la part de l’État japonais malgré les actions en justice menées depuis 2018. À travers les archives et les magazines de la léproserie de Tama Zenshôen (Tôkyô), nous tenterons d’analyser la synergie entre les corps médicaux et administratifs, alimentée par le positionnement des juristes vis-à-vis des causes eugénistes.  

Le programme du séminaire est accessible à la page suivante : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/ ; les informations concernant la conférence du mois de mai seront mises en ligne très prochainement.

Lien vers le poster de la conférence : ici

Conférence / « Musicien.ne de Jazz au Japon. Échapper à sa « destinée » sociale ? », Axe travail du groupe Populations Japonaises, vendredi 12 février, 10h-12h

La première séance du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 12 février 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Cette première session sera une intervention de Marie Buscatto, professeure de sociologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa conférence est intitulée : Musicien.ne de Jazz au Japon. Échapper à sa « destinée » sociale ? 

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention : ici

Résumé de l’intervention :
Dans le passé, le jazz a souvent été considéré comme une musique porteuse de critique sociale et politique. Mais cette possibilité semble lointaine : le jazz est surtout devenu une musique appréciée de la classe moyenne et supérieure éduquée, et le rap plus que le jazz apparaît comme un moyen potentiel d’émancipation sociale et de critique politique. Cependant, même si le jazz n’apparaît plus comme un outil d’émancipation sociale fort, il permet bien aux musiciennes et musiciens professionnel.le.s de jazz de résister à leur « destinée » sociale.
C’est précisément ce que révèle notre récente enquête ethnographique menée au Japon. Le jazz est apparu comme un moyen unique mobilisé par ces musiciens et ces musiciennes japonaises des classes moyennes et supérieures éduquées pour résister à un ordre social vécu comme contraint, une résistance personnelle qui se construit principalement de manière implicite et discrète à travers leurs actions quotidiennes.
Ma présentation montrera comment le jazz permet aux musiciennes et aux musiciens de jazz japonais.e.s d’échapper aux attentes et aux rôles conventionnels des classes moyennes et supérieures, et de trouver des moyens d’exprimer ouvertement leur « personnalité ». Il ne s’agit pas de changer la société, mais plutôt de changer son propre destin et de s’exprimer à travers la musique. Si on les compare aux musiciens et aux musiciennes français.e.s de jazz que j’ai étudié.e.s par le passé, les musicien.ne.s de jazz japonais.e.s ne semblent pas si exceptionnel.le.s. En ce début de XXIe siècle, le jazz est peut-être devenu une voie choisie par les musicien.ne.s de jazz, hommes et femmes, des classes moyennes et supérieures éduquées d’échapper à leur destinée sociale dans le monde entier…

Marie Buscatto est Professeure de sociologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheure à l’IDHE.S (Paris 1 – CNRS). Sociologue du travail, du genre et des arts, elle s’intéresse également aux questions de méthode. Sa réflexion actuelle porte sur les difficultés d’accès, de maintien et de promotion des femmes dans les mondes de l’art et dans les professions prestigieuses. Elle étudie encore les pratiques, les trajectoires et les professionnalités artistiques contemporaines en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Elle développe enfin une réflexion épistémologique sur les méthodes qualitatives.

Pour en savoir plus sur ses publications : https://www.pantheonsorbonne.fr/ufr/isst/annuaire-et-publications-des-enseignants-de-lisst/marie-buscatto/

Conférence / Les procès « Fukushima » et la fabrique des politiques publiques. Les leçons tirées des précédents procès environnementaux et anti-pollution (Maison franco-japonaise, jeudi 4 février, 18h-20h, heure de Tokyo)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise en collaboration avec la Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir de vous inviter à la deuxième conférence du cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».

Inscription obligatoire sur le site de la MFJ : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/02/04/judiciarisation/

Les procès « Fukushima » et la fabrique des politiques publiques.
Les leçons tirées des précédents procès environnementaux et anti-pollution

Jeudi 4 février 2021
18 h – 20 h (Japon)
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais

Paul JOBIN (Academia Sinica)
« Les procès de Fukushima en perspective avec d’autres plaintes collectives en France et à Taiwan »

Comme les nombreuses catastrophes industrielles qui ont marqué l’histoire du Japon moderne et contemporain, la catastrophe nucléaire de mars 2011 a donné lieu à de nombreux litiges réunissant plusieurs milliers de plaignants à travers tout le Japon. Outre un procès pénal dont l’initiative revient à un mouvement citoyen inédit, on relève une trentaine de plaintes collectives au civil et deux au tribunal administratif. Ces procès posent des questions fondamentales sur l’origine de cette catastrophe et, compte tenu du problème des radiations, son devenir. À travers des comparaisons avec des affaires analogues en France et à Taiwan, je tâcherai de montrer qu’en dépit des montants faibles d’indemnisation, ces procès n’en sont pas moins très importants pour le Japon contemporain, ainsi que pour d’autres procès portant sur des dommages industriels et technoscientifiques.


MANAGI Izutarō (avocat)
« « Rendez-nous notre source de travail ! » (nariwai soshō) : objectifs et portée d’une bataille judiciaire pour les victimes de Fukushima »

Parmi les nombreux procès intentés par les victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima, celui qui a pris pour mot d’ordre « Rendez-nous notre source de travail, rendez-nous notre région ! », inclut le plus grand nombre de plaignants (environ 4 500). Ceux-ci demandent que le gouvernement et Tepco soient tenus responsables, que les victimes retrouvent leur cadre de vie initial et qu’elles soient indemnisées pour les dommages subis. Considérant l’accident nucléaire comme une forme de pollution, les plaignants font entendre leur voix dans et en dehors de l’arène judiciaire pour 1) rétablir leur environnement ; 2) apporter une aide complète à toutes les victimes ; et 3) sortir du nucléaire. Ce procès dit nariwai qui vise principalement à rétablir les moyens de subsistance des victimes de l’accident nucléaire présente des caractéristiques assez distinctes d’autres litiges similaires. Dans leur ensemble, les procès liés à la catastrophe nucléaire de Fukushima s’inscrivent dans la lignée des contentieux en matière de pollution industrielle (kōgai soshō), tout en incorporant de nouvelles stratégies, pouvant ainsi servir de modèle pour des contentieux futurs, et le cas échéant, des changements de politique publique. Nous aborderons ainsi l’influence de ce procès sur le plan législatif et institutionnel en analysant d’une part les stratégies judiciaires et extrajudiciaires déployées par les plaignants et, d’autre part les décisions de justice déjà rendues. En admettant que cette façon de faire entendre sa voix puisse engendrer un changement social, nous interrogeons le rapport entre la souveraineté politique du peuple et la responsabilité de l’État.

YOKEMOTO Masafumi (univ. municipale d’Osaka) 
« Les actions collectives des victimes de l’accident de la centrale nucléaire et les changements de politique en matière de reconstruction et d’indemnisation des victimes »

Les procès anti-pollution dans le Japon d’après-guerre ont permis de clarifier la responsabilité des auteurs de différents cas de pollution et, ce faisant, ils ont étendu les effets du recours au droit aux politiques publiques, notamment à travers l’instauration de systèmes visant à dissuader les pollueurs. Par exemple, dans le cas de Yokkaichi, la reconnaissance de seulement neuf plaignants par les tribunaux a suffi pour confirmer la responsabilité juridique des entreprises concernées et contribuer à instaurer la loi de 1973 pour l’indemnisation des dommages sur la santé dus à la pollution, et procurer des réparations à plus de cent mille victimes de la pollution de l’air. Outre une indemnisation pour eux-mêmes, les plaignants engagés dans les actions collectives suite à l’accident nucléaire de Fukushima visent eux aussi une révision des politiques de reconstruction, un soutien systématique aux victimes de la catastrophe et le rétablissement de leurs droits. La politique actuelle dite de « reconstruction » (fukkō) de Fukushima tend à donner la priorité à la restauration et à l’entretien des infrastructures au détriment de soutiens individuels directs. Or, sans des mesures de soutien adaptées pour rétablir la vie de chaque personne, il est vain d’espérer une quelconque reconstruction collective à long terme. Il importe donc de suivre de près les efforts des victimes engagées dans ces actions collectives pour influencer les politiques publiques et les mesures de soutien qui leur sont destinées.

Discutante : Rina KOJIMA (LATTS, univ. Gustave Eiffel).
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

MESURES RELATIVES AU CORONAVIRUS

En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), nos événements en ligne ont lieu sur la plateforme Zoom.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur notre site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Attention à écrire correctement votre adresse mail.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk
Nous vous remercions pour votre compréhension.

Conférence : Supporting the Supporters: Empirical Evaluation of a Multilevel Policy Collaboration for Start-up Promotion, Maison franco-japonaise (29 janvier 2021)

Date : vendredi 29 janvier 2021 / 12:30–14:00 (heure de Tokyo)
Lieu : séminaire en ligne (en anglais)
Conférencier : OKAMURO Hiroyuki (Hitotsubashi University)
Moderateur : Adrienne SALA (FRIJ-MFJ) 
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : CCIFJ France Japon
Soutien : Ambassade de France au Japon

Inscription sur le site de la MFJ : ici
Poster de la conférence : ici

Résumé:
Promoting business start-ups has been regarded as an important policy issue in Japan since more than 20 years. Japanese government has started in 2014 a new promotion policy of acknowledging and supporting municipalities’ program proposals for local start-up support based on local public-private partnerships. When the proposals are acknowledged, municipality governments, local private agencies, and potential entrepreneurs can obtain financial support from the central government. We empirically estimate the causal effect of this new policy on local start-up ratio using regional panel data of all municipalities for five periods from 2001 to 2016, and find positive and significant (though modest) effect of this policy, especially for regions that look unfavorable for start-ups.

Profil du conférencier :
Hiroyuki Okamuro is Professor at the Graduate School of Economics, Hitotsubashi University, Japan, and a consulting fellow at the Research Institute of Economy, Trade and Industry (RIETI). He holds a Ph.D. in Economics (Dr. rer. pol.) from the University of Bonn, Germany. Okamuro is currently Associate Editor of the Journal of Small Business Management and Editorial Review Board Member of Small Business Economics. His major research interests are entrepreneurship, small business, innovation and policy evaluation. Among his publications, Nishimura, J. and Okamuro, H. (2018). Internal and external discipline: The effect of project leadership and government monitoring on the performance of publicly funded R&D consortia. Research Policy 47 (6), 840-853; Okamuro, H. and Nishimura, J. (2018). Whose business is your project? A comparative study of different subsidy policy schemes for collaborative R&D. Technological Forecasting and Social Change 127, 85-96.

Cycle de conférences : Global Japon(s): Histoire du monde – histoire des mondes vues du Japon / CRJ de l’EHESS (Agenda 2021)

Depuis 2018, Global Japon(s) réunit les historiens du Centre de Recherche sur le Japon autour d’une réflexion sur la place du Japon dans les débats actuels sur l’histoire globale et ses enjeux, avec pour objectif une ouverture et un enrichissement de la discipline. Le projet vise à explorer les voies par lesquelles l’histoire du Japon peut contribuer à ce grand débat, en lui apportant des matériaux et des pistes de réflexion différents, et en proposant de nouvelles conceptualisations du passé à l’échelle du monde. 

En 2020-2021, le groupe continue sa série de conférences du mercredi, sous forme de discussions sur des travaux en cours avec des chercheurs et chercheuses invité(e)s qui travaillent sur des thématiques en lien avec l’histoire globale. Le contexte nouveau du distanciel amène à repenser notre format habituel au profit d’une séance plus compacte de 13h à 14h30. Pour garder une note conviviale, la possibilité de rester connecté sera laissée jusqu’à 15h pour prolonger la discussion.
Pour l’ouverture de la saison 3, le groupe vous donne (virtuellement) rendez-vous le 3 février 2021, de 13h à 14h30 . Nous aurons le grand plaisir de recevoir l’historien Paul Kreitman(Université Columbia) pour une discussion sur ses travaux en cours intitulés The Locked Country? Emigration Control in Japan, 1623-1907.

Pour participer et recevoir les documents préalables à la séance, merci de vous inscrire à l’adresse suivante : crj@ehess.fr

Lien vers le site du CRJ : ici

Programme des conférences

3 février 2021  Paul Kreitman (Columbia University) 
The Locked Country? Emigration Control in Japan, 1623-1907

3 mars 2021  Bill Mihalopoulos (University of Central Lancashire)
Rethinking the Unit : Maria Luz Incident and Indentured Labour

5 mai 2021 David Mervart (Universidad Autónoma de Madrid)
The Strange Adventures of Don Francisco Pizarro in Japan: The First East-Asian History of the Americas

Conférence : Pierre-Emmanuel Bachelet, « Les marchands et les armateurs de Kyūshū et l’Asie du Sud-Est (fin 16e-fin 17e siècles) », (vendredi 22 janvier 2021, 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyûshû qui se tiendra le Vendredi 22 janvier 2021 de 10h à 12h, Pierre-Emmanuel Bachelet (ENS de Lyon), fera une présentation intitulée : Les marchands et les armateurs de Kyūshū et l’Asie du Sud-Est (fin 16e-fin 17e siècles).

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi horiuchi@u-paris.fr

Conférence : « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France », (Maison franco-japonaise, 20 janvier 2021, 18h-20h)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la première conférence du cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».

MESURES RELATIVES AU CORONAVIRUS
En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), nos événements en ligne ont lieu sur la plateforme Zoom.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur notre site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Attention à écrire correctement votre adresse mail.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk

Préjudice écologique, responsabilité de l’État, 
contentieux climatiques et droit de l’environnement

Mercredi 20 janvier 2021
18 h – 20 h
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais


Eve TRUILHÉ 
(CNRS, CERIC-UMR DICE) 
« Judiciarisation des enjeux environnementaux en Europe, l’exemple du climat »
Résumé :
Il s’agira de montrer d’abord l’accroissement du recours au procès pour faire face à l’inaction climatique des gouvernements nationaux et de l’Union européenne. Au-delà des manifestations de ce phénomène (plusieurs recours en France, dans le cadre de l’UE et de la CEDH) il s’agit d’en évoquer les causes. Ensuite, je pense analyser les enjeux de ce recours accru au juge : étude des principaux obstacles procéduraux et des moyens de les surmonter à travers l’analyse de plusieurs recours, contre l’État français, en instance devant le conseil d’État ; rejetés par la CJUE ; et dont la recevabilité vient d’être acceptée par la CEDH.
OKUBO Noriko  (univ. d’Osaka)
« Le procès environnemental au Japon : vers une réforme du contentieux ? »
Résumé : 
La Constitution et le droit japonais ne comportent pas de dispositions relatives aux droits environnementaux, à la différence de la France. Dans plusieurs cas de pollution graves telle que la maladie de Minamata, les juges ont reconnu la responsabilité des entreprises ainsi que la responsabilité de l’État pour défaut d’exercice des pouvoirs réglementaires entraînant des dommages causés à la vie et à la santé. Toutefois, contrairement à la France, les recours d’intérêt public en matière d’environnement n’ont pas été introduits et ni les actions en réparation du préjudice écologique, ni les actions en justice intentées par des groupes environnementaux ne sont reconnues, en particulier dans le domaine de la protection de la nature et des biens culturels. Le changement climatique n’est pas suffisamment reconnu comme un enjeu fondamental du point de vue des droits de l’Homme, et la tenue de procès relatifs au changement climatique y est rendue plus difficile qu’en Europe. Une réforme du contentieux est donc nécessaire au Japon pour permettre les recours collectifs en matière d’environnement, conformément au respect de l’État de droit.
Isabelle GIRAUDOU (univ. de Tokyo)
« Les procès climatiques : un objet charnière de l’enseignement du droit dans l’anthropocène »
Résumé :
Le droit global du changement climatique fait partie de ces nouveaux objets de l’enseignement juridique qui, devenus incontournables, continuent pourtant d’embarrasser. Le contentieux climatique est à cet égard exemplaire : bousculant déjà chez les enseignants et leurs étudiants certaines représentations familières, cet enfant terrible des cours de droit pourrait bien conduire à une transformation plus profonde de nos pratiques de formation. Comment et à quelles conditions ? Nous examinerons cette question à partir de quelques exemples tirés de la pratique de l’enseignement du droit au Japon, en particulier dans le contexte de nouveaux programmes universitaires multi- ou interdisicplinaires.
Discutante : TAKAMURA Yukari (univ. de Tokyo) 
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/01/20/judiciarisation/

Conférence : Frédéric Roustan – « Migrations et intermédiations migratoires entre les empires français et japonais en Asie-Pacifique, 1870-1954 » (IAO, 29 janvier 2021)

Vendredi 29 janvier 2021, de 14h à 15h30

« Migrations et intermédiations migratoires entre les empires français et japonais en Asie-Pacifique, 1870-1954 »

Frédéric Roustan, historien, spécialiste du Japon, maître de conférence à l’Université Lumière Lyon 2, membre de l’IAO.

Résumé :
Entre la fin du Shogunat Tokugawa et le début de l’Ère Meiji, des Japonais recommencent à circuler hors de leur territoire, depuis Nagasaki vers Hong Kong et Shanghai, mettant à profit les réseaux marchands chinois qui n’avaient jamais cessé de relier le Japon au continent. Rapidement, la circulation et la migration des Japonais s’étend vers les territoires de la péninsule indochinoise. Evoluant en nature et en nombre, leur présence en Indochine se complexifie tout au long de la domination coloniale française, pour d’ailleurs y perdurer une fois les Français partis. Nous présenterons une tentative d’histoire connectée entre les territoires de l’Empire japonais et ceux de l’Indochine française à partir des trajectoires de vie des migrants japonais entre les années 1880 et 1950.

Pour s’inscrire, il est nécessaire d’écrire au préalable à : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Le Séminaire de recherche de l’Institut d’Asie Orientale du second semestre 2020-2021 comportera cinq séances, de janvier à mai. La séance de décembre dernier n’a pas pu être réalisée et est reportée au 29 janvier.

Les séances seront en visioconférence du fait de la situation sanitaire.

Poster de la conférence : ici
Page internet du séminaire de l’IAO : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/