Conférence : Supporting the Supporters: Empirical Evaluation of a Multilevel Policy Collaboration for Start-up Promotion, Maison franco-japonaise (29 janvier 2021)

Date : vendredi 29 janvier 2021 / 12:30–14:00 (heure de Tokyo)
Lieu : séminaire en ligne (en anglais)
Conférencier : OKAMURO Hiroyuki (Hitotsubashi University)
Moderateur : Adrienne SALA (FRIJ-MFJ) 
Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : CCIFJ France Japon
Soutien : Ambassade de France au Japon

Inscription sur le site de la MFJ : ici
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Résumé:
Promoting business start-ups has been regarded as an important policy issue in Japan since more than 20 years. Japanese government has started in 2014 a new promotion policy of acknowledging and supporting municipalities’ program proposals for local start-up support based on local public-private partnerships. When the proposals are acknowledged, municipality governments, local private agencies, and potential entrepreneurs can obtain financial support from the central government. We empirically estimate the causal effect of this new policy on local start-up ratio using regional panel data of all municipalities for five periods from 2001 to 2016, and find positive and significant (though modest) effect of this policy, especially for regions that look unfavorable for start-ups.

Profil du conférencier :
Hiroyuki Okamuro is Professor at the Graduate School of Economics, Hitotsubashi University, Japan, and a consulting fellow at the Research Institute of Economy, Trade and Industry (RIETI). He holds a Ph.D. in Economics (Dr. rer. pol.) from the University of Bonn, Germany. Okamuro is currently Associate Editor of the Journal of Small Business Management and Editorial Review Board Member of Small Business Economics. His major research interests are entrepreneurship, small business, innovation and policy evaluation. Among his publications, Nishimura, J. and Okamuro, H. (2018). Internal and external discipline: The effect of project leadership and government monitoring on the performance of publicly funded R&D consortia. Research Policy 47 (6), 840-853; Okamuro, H. and Nishimura, J. (2018). Whose business is your project? A comparative study of different subsidy policy schemes for collaborative R&D. Technological Forecasting and Social Change 127, 85-96.

Appel à contribution : varias, revue Ebisu. Études japonaises

La revue Ebisu. Études japonaises, fondée en 1993 et éditée par l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise de Tokyo (UMIFRE 19, MEAE-CNRS), publie des textes en langue française – articles, traductions, comptes rendus d’ouvrages – dans le domaine des études japonaises.
Elle privilégie la pluridisciplinarité au sein des sciences humaines et sociales au service de la connaissance du Japon et propose une approche relevant de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie, de la géographie, des arts ou de la littérature.
Depuis le numéro 46 (automne-hiver 2011), Ebisu publie des dossiers thématiques issus d’appels à contributions, accompagnés d’un ou deux varias sur divers sujets, reçus de manière spontanée.
Ebisu 58 (à paraître en 2021), numéro spécial bilan des dix ans après la triple catastrophe du 11 mars, ne contiendra que des articles sur le sujet du dossier.
C’est pourquoi la revue a choisi de lancer un appel à varias pour intégrer de nouveau, à partir du numéro 59 (dossier « Films en miroir. Quarante ans de cinéma au Japon », à paraître en 2022), un ou deux articles ouverts à tous les champs des études japonaises.


Les manuscrits sont à envoyer dans leur forme définitive et doivent être conformes aux instructions aux auteurs (à consulter ici : https://journals.openedition.org/ebisu/1057). Ils passeront par le processus habituel d’évaluations externes (grille téléchargeable ici : https://journals.openedition.org/ebisu/1056). Pour une publication dans le numéro 59 (2022), les articles doivent être envoyés avant mai 2021.
Veuillez noter que ne seront pris en compte que les articles issus de travaux privilégiant les sources japonaises.

Financement : allocations de terrain de l’EFEO à destination des étudiants (master & doctorat)

L’École française d’Extrême-Orient (EFEO) propose des allocations de terrain permettant aux étudiants d’effectuer un séjour d’étude en Asie dans les Centres de l’EFEO.

Caractéristiques

  • Allocation forfaitaire pour dédommagement des frais de séjour sur le terrain.
  • Le montant mensuel des bourses varie de 700 euros à 1360 euros selon le niveau du candidat (Master II, doctorant) et le pays de séjour.
  • La durée varie de 1 à 6 mois, en fonction du programme de recherche.

NB : Les étudiants en Master II ne peuvent postuler pour une bourse d’une durée supérieure à deux mois.

Critères d’éligibilité

  • Recherches en sciences humaines ou sociales relatives aux civilisations des pays d’Asie
  • Etudiants en Master II Recherche, doctorants, ou titulaires de tout autre diplôme reconnu équivalent
  • Connaissance des langues pertinentes aux recherches de terrain envisagées

Date limite pour les candidatures : le 22 mars 2021 inclus pour un séjour de terrain en Asie dont le départ est à prévoir entre le 1er juillet et le 31 décembre 2021.

Pour les informations relatives à la constitution et à la soumission du dossier, merci de consulter le site de l’EFEO : ici

Séminaire doctoral de la MFJ – Retour d’expérience : doctorat et suites immédiates (19 janvier 2021)

La prochaine séance du séminaire doctoral de la Maison franco-japonaise de Tokyo aura lieu sur Zoom, le mardi 19 janvier 2021 à 18 h heure de Tokyo (10 h heure de Paris) avec l’intervention de Blanche Delaborde.

Pour participer au séminaire et obtenir le lien Zoom, merci de contacter les organisateurs à l’adresse suivante : doctorantsmfj@gmail.com

Résumé :
Je propose de consacrer cette séance à un retour d’expérience, pour lequel je reviendrai sur les conditions dans lesquelles j’ai effectué mon doctorat ainsi que ma première année post-soutenance. J’aborderai un certain nombre de difficultés que j’ai rencontrées, les stratégies que j’ai mises en place pour y remédier quand je l’ai pu et les ressources auxquelles j’ai fait appel, ainsi que ma situation actuelle de recherche d’emploi au Japon. Je n’évoquerai mon sujet spécifique de recherche qu’à la marge, pour me concentrer sur les éléments qui pourraient être utiles à d’autres jeunes chercheurs et chercheuses.Parmi les difficultés d’ordre scientifique que je souhaite aborder : le manque de formation méthodologique à la fois en raison de mon inscription dans des études aréales (et non disciplinaires) et en raison d’un sujet particulièrement transdisciplinaire ; l’appartenance à une unité de recherche (CEJ puis IFRAE) situé en France et proposant très peu de contacts délocalisés. Parmi les difficultés matérielles : l’isolement de la vie au Japon loin de Tokyo ; l’absence de financement qui a entraîné la nécessité de travailler à côté de la recherche tout en restant dans une dépendance financière à l’égard de mon compagnon ; une grossesse et les soins à un petit enfant durant la thèse ; les conséquences en termes de santé mentale et physique. Enfin, parmi les ressources utilisées et les actions entreprises : les demandes d’aide financière au déplacement auprès de mon unité de recherche et de mon école doctorale (Inalco) ; le recueil de ressources méthodologiques en ligne au sujet du doctorat ; et bien sûr les échanges avec d’autres chercheurs et chercheuses, de vive voix lors d’événements scientifiques et grâce à la participation à l’organisation du séminaire doctoral de la MFJ mais aussi en ligne grâce à twitter et en m’impliquant dans une association de jeunes chercheurs et chercheuses spécialistes de bande dessinée (La Brèche). Je conclurai par un aperçu de mes perspectives professionnelles post-doctorat.

Blanche Delaborde, IFRAE, chargée de cours à l’Université de Fukuoka est titulaire d’un doctorat d’études japonaises à l’INALCO consacré à la poétique des impressifs graphiques (c’est-à-dire les onomatopées) dans les mangas (1986-1996). Elle nous présentera dans un premier temps manière concise ses travaux de recherche, puis nous parlera des conditions de son parcours doctoral et de son expérience de jeune docteur.

Séminaire : “S’éloigner de la ville ? Discuter les effets de la pandémie de Covid-19 sur les mobilités et les transports en France et au Japon”, Maison franco-japonaise (21 janvier 2021)

Jeudi 21 janvier / 17 h 30 – 19 h 30 (heure de Tokyo) / En ligne / avec traduction simultanée

Débat d’idées franco-japonais / S’éloigner de la ville ? Discuter les effets de la pandémie de Covid-19 sur les mobilités et les transports en France et au Japon

[Conférenciers] Christophe ENAUX (univ. de Strasbourg), Jean-Baptiste FRETIGNY (Cergy Paris Université), SAKANISHI Akiko (univ. Ritsumeikan), TŌURA Ryōsuke (entreprise Tokyū)
[Modératrice] Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)

Lien vers la page de l’événement : ici

Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé le jour même de la conférence avant 12 h, à l’adresse indiquée lors de votre inscription. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : https://support.zoom.us/hc/fr/articles/115004954946-Rejoindre-et-participer-%C3%A0-un-webinaire-participant-

Cycle de conférences : Global Japon(s): Histoire du monde – histoire des mondes vues du Japon / CRJ de l’EHESS (Agenda 2021)

Depuis 2018, Global Japon(s) réunit les historiens du Centre de Recherche sur le Japon autour d’une réflexion sur la place du Japon dans les débats actuels sur l’histoire globale et ses enjeux, avec pour objectif une ouverture et un enrichissement de la discipline. Le projet vise à explorer les voies par lesquelles l’histoire du Japon peut contribuer à ce grand débat, en lui apportant des matériaux et des pistes de réflexion différents, et en proposant de nouvelles conceptualisations du passé à l’échelle du monde. 

En 2020-2021, le groupe continue sa série de conférences du mercredi, sous forme de discussions sur des travaux en cours avec des chercheurs et chercheuses invité(e)s qui travaillent sur des thématiques en lien avec l’histoire globale. Le contexte nouveau du distanciel amène à repenser notre format habituel au profit d’une séance plus compacte de 13h à 14h30. Pour garder une note conviviale, la possibilité de rester connecté sera laissée jusqu’à 15h pour prolonger la discussion.
Pour l’ouverture de la saison 3, le groupe vous donne (virtuellement) rendez-vous le 3 février 2021, de 13h à 14h30 . Nous aurons le grand plaisir de recevoir l’historien Paul Kreitman(Université Columbia) pour une discussion sur ses travaux en cours intitulés The Locked Country? Emigration Control in Japan, 1623-1907.

Pour participer et recevoir les documents préalables à la séance, merci de vous inscrire à l’adresse suivante : crj@ehess.fr

Lien vers le site du CRJ : ici

Programme des conférences

3 février 2021  Paul Kreitman (Columbia University) 
The Locked Country? Emigration Control in Japan, 1623-1907

3 mars 2021  Bill Mihalopoulos (University of Central Lancashire)
Rethinking the Unit : Maria Luz Incident and Indentured Labour

5 mai 2021 David Mervart (Universidad Autónoma de Madrid)
The Strange Adventures of Don Francisco Pizarro in Japan: The First East-Asian History of the Americas

Conférence : Pierre-Emmanuel Bachelet, “Les marchands et les armateurs de Kyūshū et l’Asie du Sud-Est (fin 16e-fin 17e siècles)”, (vendredi 22 janvier 2021, 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyûshû qui se tiendra le Vendredi 22 janvier 2021 de 10h à 12h, Pierre-Emmanuel Bachelet (ENS de Lyon), fera une présentation intitulée : Les marchands et les armateurs de Kyūshū et l’Asie du Sud-Est (fin 16e-fin 17e siècles).

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi horiuchi@u-paris.fr

Conférence : “Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France”, (Maison franco-japonaise, 20 janvier 2021, 18h-20h)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la première conférence du cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».

MESURES RELATIVES AU CORONAVIRUS
En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), nos événements en ligne ont lieu sur la plateforme Zoom.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur notre site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Attention à écrire correctement votre adresse mail.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk

Préjudice écologique, responsabilité de l’État, 
contentieux climatiques et droit de l’environnement

Mercredi 20 janvier 2021
18 h – 20 h
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais


Eve TRUILHÉ 
(CNRS, CERIC-UMR DICE) 
« Judiciarisation des enjeux environnementaux en Europe, l’exemple du climat »
Résumé :
Il s’agira de montrer d’abord l’accroissement du recours au procès pour faire face à l’inaction climatique des gouvernements nationaux et de l’Union européenne. Au-delà des manifestations de ce phénomène (plusieurs recours en France, dans le cadre de l’UE et de la CEDH) il s’agit d’en évoquer les causes. Ensuite, je pense analyser les enjeux de ce recours accru au juge : étude des principaux obstacles procéduraux et des moyens de les surmonter à travers l’analyse de plusieurs recours, contre l’État français, en instance devant le conseil d’État ; rejetés par la CJUE ; et dont la recevabilité vient d’être acceptée par la CEDH.
OKUBO Noriko  (univ. d’Osaka)
« Le procès environnemental au Japon : vers une réforme du contentieux ? »
Résumé : 
La Constitution et le droit japonais ne comportent pas de dispositions relatives aux droits environnementaux, à la différence de la France. Dans plusieurs cas de pollution graves telle que la maladie de Minamata, les juges ont reconnu la responsabilité des entreprises ainsi que la responsabilité de l’État pour défaut d’exercice des pouvoirs réglementaires entraînant des dommages causés à la vie et à la santé. Toutefois, contrairement à la France, les recours d’intérêt public en matière d’environnement n’ont pas été introduits et ni les actions en réparation du préjudice écologique, ni les actions en justice intentées par des groupes environnementaux ne sont reconnues, en particulier dans le domaine de la protection de la nature et des biens culturels. Le changement climatique n’est pas suffisamment reconnu comme un enjeu fondamental du point de vue des droits de l’Homme, et la tenue de procès relatifs au changement climatique y est rendue plus difficile qu’en Europe. Une réforme du contentieux est donc nécessaire au Japon pour permettre les recours collectifs en matière d’environnement, conformément au respect de l’État de droit.
Isabelle GIRAUDOU (univ. de Tokyo)
« Les procès climatiques : un objet charnière de l’enseignement du droit dans l’anthropocène »
Résumé :
Le droit global du changement climatique fait partie de ces nouveaux objets de l’enseignement juridique qui, devenus incontournables, continuent pourtant d’embarrasser. Le contentieux climatique est à cet égard exemplaire : bousculant déjà chez les enseignants et leurs étudiants certaines représentations familières, cet enfant terrible des cours de droit pourrait bien conduire à une transformation plus profonde de nos pratiques de formation. Comment et à quelles conditions ? Nous examinerons cette question à partir de quelques exemples tirés de la pratique de l’enseignement du droit au Japon, en particulier dans le contexte de nouveaux programmes universitaires multi- ou interdisicplinaires.
Discutante : TAKAMURA Yukari (univ. de Tokyo) 
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/01/20/judiciarisation/

Journée d’étude : Voisinages en Asie : enjeux politiques, mobilisations, pratiques sociales (19 janvier 2021, 10h-17h15)

Cette d’études sur la thématique “Voisinages en Asie : enjeux politiques, mobilisations, pratiques sociales” est organisée par l’équipe Populations japonaises (IFRAE – CRCAO) – Jean-Michel Butel (IFRAE) et Naoko Tokumitsu (IFRAE). Cet événement est cofinancé par le GIS Asie.

Mardi 19 janvier 2021, 10h-17h45

Pour y participer, il est nécessaire d’écrire aux organisateurs avant le 17 janvier à l’adresse jdevoisinage@gmail.com, en précisant :
1) vos nom et prénom, 
2) votre adresse email, 
3) votre institution de rattachement. 
Un lien de connexion pour Zoom sera envoyé le 18 janvier, dans la matinée.
La participation à une partie de la journée est bien évidemment possible. 

Présentation :
Cette journée d’étude vise à créer un temps d’échange entre chercheurs autour d’un objet d’étude situé au croisement de plusieurs disciplines. La notion de voisinage s’apparente en effet à un « concept fluide » (Forrest, 2007), qu’elle dénote un découpage administratif, une conception liée à un processus de participation tel qu’un comité de quartier, ou enfin une catégorie socialement construite dans le temps par les pratiques des résidents (Ibid.). Les relations vicinales peuvent en effet s’avérer très variées : il conviendra d’en cerner et d’en sérier les contours, pouvant recouvrir des entités plus ou moins larges telles que l’arrondissement et le centre-ville, mais également des rapports microlocaux noués dans la rue ou au sein de la résidence (Authier, 2008).
L’enjeu de cette journée d’étude consiste dès lors à croiser les analyses sur la manière dont évoluent les liens de voisinage dans les pays d’Asie, dans un contexte où les évolutions démographiques dessinent, dans le cas de l’Asie de l’Est, comme une « modernité compressée » (Chang 2010), qui s’accompagne d’intenses changements sur les plans économique, social et culturel. Nous discuterons notamment autour de trois principaux angles d’approche en rapport avec le voisinage : les associations religieuses, les lieux de socialisation et enfin les enjeux liés aux mobilisations et au contrôle. À travers des échanges interdisciplinaires, nous nous intéresserons aux rapports que les riverains entretiennent avec les autorités publiques, ainsi qu’au sein des communautés de voisins elles-mêmes, en considérant les formes de mobilisation de la société civile.

Programme

10h -10h10 : Introduction : Naoko Tokumitsu (IFRAE/INALCO)

Session 1 : Voisinages et associations religieuses

Discutante :  Florence Galmiche (CRC/Université de Paris)

10h15 (20 min de présentation + 10 min de discussion) 

Marta Pavone (IFRAE/INALCO) : « Consolidation du pouvoir local à travers la construction d’un temple : les Lü du quartier Nanshijiao à Taïwan. »

10h45
Adeline Herrou (LESC/CNRS) : « La course aux voisins d’un temple taoïste sauvé d’une démolition de village (région de Xi’an, Chine). »

11h15

Fabienne Duteil-Ogata (IIAC/ Université de Bordeaux-Montagne – CLARE) : « Les rapports de l’association de voisinage avec le pouvoir religieux : rapports de give and take. (Japon) » 

11h45 : Discussion 1

12h – 13h : Pause déjeuner

Session 2 : Voisinages et lieux de socialisation 

Discutante :  Joanie Cayouette-Remblière (INED, CNRS)

13h 

Justine Rochot (CECMC/EHESS- CEFC/CNRS/MAEE) : « Le voisin, l’amant et le concitoyen. Figures du lien social dans les rassemblements de retraités d’un parc pékinois. »

13h30

Nicolas Pinet (CRJ/EHESS-LCSP/Université de Paris) : « Une forme particulière de voisinage : les grands ensembles d’habitat social au Japon. »

14h

Marie Gibert-Flutre (CESSMA/Université de Paris)

Présentation de ses ouvrages 

– Les envers de la métropolisation. Les ruelles de Hồ Chí Minh Ville, Vietnam, CNRS Éditions, 2019

– Asian Alleyways : An Urban Vernacular in Times of Globalization, Amsterdam University Press, 2020 (ouvrage co-dirigé avec Heide Imai)

14h30 : Discussion 2

14h45-15h : Pause café 

Session 3 : Voisinages, mobilisations, contrôle

Discutante :  Marie Gibert-Flutre (CESSMA/Université de Paris)

15h

Delphine Vomscheid (CRCAO/EPHE) : « Classements patrimoniaux de quartiers anciens au Japon : de l’opposition des habitants aux intérêts économiques. » 

15h30

Frédéric Burguière (ENS Lyon/Université de Cergy) : « Les “relations de voisinage” en période d’épidémie. L’apport des outils numériques utilisés en Asie en 2020. » 

16h

Émilie Letouzey (LISST/Université de Toulouse) : « Mes cent mille voisins. Identité et stratégies promotionnelles dans les associations locales d’Osaka. »

16h30 : Discussion 3

16h45-17h15 : Discussion générale animée par Jean-Michel Butel (IFRAE/INALCO)

Liens vers les sites de l’événement : Ifrae & Gis Asie

Parution : Transnational Musicians. Precariousness, Ethnicity and Gender in the Creative Industry

Auteure de l’ouvrage : Beata Kowalczyk

Editeur : Routledge

Date de publication : 30 décembre 2020

Nombre de pages : 204 p.

Présentation en français :
Mobilisant des théories portant sur la mobilité transnationale, l’ethnicité et la race, le genre, le postcolonialisme, ainsi que les études japonaises, l’ouvrage Transnational Musicians explore la façon dont les musicien.ne.s japonais.e.s établissent leurs carrières transnationales dans le monde très hiérarchisé de la musique classique .
S’appuyant sur un matériel riche issu d’un travail de terrain multi-sites et d’entretiens approfondis avec des artistes japonais au Japon, en France et en Pologne, cette étude décrit les opportunités et les contraintes structurelles et individuelles déterminant les trajectoires des musicien.ne.s classique.s transnationaux/ales. Il montre comment les artistes transnationaux s’efforcent de concilier l’inconciliable: leur identification professionnelle avec l’image dominante de la musique classique «sans racine» et leur appartenance ethnoculturelle au Japon. Ce livre aborde ainsi de manière critique le discours néolibéral sur le talent et la méritocratie qui prévaut dans l’industrie créative / culturelle, qui promeut l’image commune d’artistes cosmopolites dont les compétences élevées et universelles leur permettraient d’exercer leur activité professionnelle à l’international, indépendamment de déterminants sociaux comme le sexe, l’appartenance ethnique ou la race. 
Fondamentalement interdisciplinaire, ce livre plaira aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s intéressé.e.s par les questions de migration, de mobilité transnationale, d’ethnicité ou de race dans le secteur créatif / culturel, les études de genre, la culture japonaise et d’autres questions sociales connexes. Il intéressera également les professionnel.le.s du monde de la musique classique, ainsi que le grand public passionné par la société japonaise.

Lien vers le site de l’éditeur : ici