Séminaire / Séance spéciale du séminaire Kyūshū consacrée aux travaux des doctorant.es, Université de Paris (9 avril 2021, 9h30 – 12h30)

La prochaine séance du séminaire Kyūshū (Université de Paris) se tiendra en ligne le vendredi 9 avril 2021, de 9h30 à 12h30.

Cette séance sera consacrée à la présentation des travaux des doctorant.es du séminaire.

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi (horiuchi@univ-paris-diderot.fr)
Pierre-Emmanuel Roux (pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr)

Programme

Daniel SAID MONTEIRO (Université de Paris) : 9h30-10h30 
Nagasaki et la circulation de savoirs cosmologiques hybrides au milieu de l’époque d’Edo

Akiyo HERLEDANT-KUBO (INALCO) 10h30-11h30
Circulation et distribution des animaux domestiques à travers le Kyūshū : cas des bovins avant la période moderne

Céline ZURETTI (Université de Paris) : 11h30-12h30
Modes d’acquisition des savoirs techniques mis en œuvre au Shūseikan dans le domaine de Satsuma au milieu du XIXe siècle.

Conférence / “Enquêter sur le travail du sexe au Japon”, SARUGASAWA Kanae, Axe travail du groupe Populations Japonaises (9 avril 2021, 10h-12h)

La troisième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 9 avril 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Kanae Sarugasawa, chercheuse à l’Inalco affiliée à l’IFRAE. Sa conférence est intitulée “Enquêter sur le travail du sexe au Japon”.

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Au Japon, la loi relative à la prévention de la prostitution interdit officiellement cette activité. Si cette législation n’a pas connu d’amendement majeur depuis sa création en 1956, des contournements interprétatifs ont néanmoins permis à l’industrie du sexe de se développer dans le pays. Il existe aujourd’hui environ 32000 établissements enregistrés –donc légaux– proposant des services et prestations à caractère sexuel (Agence national de la police 2020).

Ce chiffre suggère un nombre important de personnes qui proposeraient ces services en tant que « travail », tantôt dans la légalité, tantôt dans une « zone grise ». Qui sont-elles ? En quoi consistent leurs activités ? Pour quelles raisons sont-elles entrées dans ce milieu, et pourquoi font-elles le choix d’y rester – ou de s’en affranchir ? Mais surtout, comment enquêter pour obtenir réponse à ces questions ?

Nourrie par notre récente enquête sociologique au Japon, cette présentation reviendra tout d’abord sur le cadre juridique encadrant les services de nature sexuelle, avant de développer les choix méthodologiques retenus pour enquêter sur ce sujet, dont l’accès au terrain reste délicat. Nous présenterons enfin une analyse des entretiens individuels semi-directifs réalisés en 2020 à Tôkyô, Ôsaka et Aomori. En étudiant les parcours et démarches de certain·e·s travailleur·se·s du sexe au Japon et leurs façons plurielles de percevoir et exercer leur activité, cette intervention éclaira les mécanismes complexes qui articulent les inégalités et le genre, ainsi que la situation professionnelle fragile et incertaine de certaines catégories sociales dans le contexte du marché du travail japonais.

Kanae Sarugasawa est sociologue, chercheuse affiliée à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, UMR 8043-CNRS / Inalco / Université de Paris) et membre de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE), du projet ANR Eurasemploi. Croissance et formes d’emploi : une comparaison eurasiatique de l’incertitude au travail (2016-2021, Inalco / EHESS / Sciences Po / Université de Paris) coordonné par Bernard Thomann (Inalco / IFRJ-MFJ) et du projet JSPS (équivalant ANR au Japon) Rethinking the Nexus Migration and Sex Work Trafficking (2019-2022) coordonné par Aoyama Kaoru (université de Kôbe) et Hélène Le Bail (CNRS-CERI Sciences Po). Ses recherches portent sur le stigmate, l’agentivité et le militantisme des mères célibataires (thèse doctorale) et des travailleur·se·s du sexe (recherches actuelles) dans le Japon contemporain.

Parution / Modan – La ville, le corps et le genre dans le Japon de l’entre-deux-guerres

Titre

Modan – La ville, le corps et le genre dans le Japon de l’entre-deux-guerres

Direction de l’ouvrage

Sandra Schaal

Auteurs des contributions

Sandra Schaal, Gérald Peloux, Irena Hayter, Itō Ruri, Sepp Linhart, Christian Galan, Wada Hirofumi, Yves Cadot, Kuroda Akinobu.

Editeur

Philippe Picquier

Date de publication

Avril 2021

Nombre de pages

320 p.

Présentation

Entre la deuxième moitié des années 1920 et le début des années 1930, le modan ou modernisme japonais révolutionna la culture et les modes de vie urbains au Japon. Le modan (de l’anglais modern) désignait le summum de la nouveauté dans un monde post-traditionnel influencé par le capitalisme. Le modan imprima sa marque dans l’art, l’architecture, la littérature la philosophie. 
Mais grâce aux médias de masse, il infusa aussi la vie quotidienne de la classe moyenne émergente. Il s’incarna dans une pensée et des moeurs avant-gardistes célébrant le caractère fugace de l’instant présent et prenant pour modèles la consommation de masse ainsi que l’American way of life. Cet ouvrage interdisciplinaire, qui rassemble des contributions de spécialistes en études japonaises, présente les formes que prit cette culture du quotidien dans l’espace urbain des “Années folles” japonaises. 
Il explore notamment la relation au corps et au genre, et au-delà d’une apparence légère et frivole, les possibles liens que le modan put entretenir avec la montée du militarisme. “

Couverture du livre et sommaire disponibles ici.

Conférence / “Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family”, SHIRAHASE Sawako, Maison franco-japonaise (24 mars 2021, 12h30-14h)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/03/26/ls_shirahase/

Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family

SHIRAHASE Sawako (The University of Tokyo)

Friday March 26th, 2021
12:30-14:00
Online

    Across all nations, the coronavirus pandemic has a greater negative impact on women than it does on men (OECD 2020: Blundell et al. 2020; ILO 2020). We expect the pandemic to worsen gender inequality if we do not take swift and positive action. In fact, we have already confirmed that COVID-19 has a more serious impact on Japanese women than on their male counterparts, mainly because Japan is largely segregated by gender in the family, the labour market, and in society as a whole. For instance, women spend much more time and energy than men on unpaid work at home, such as household chores and caring for children and frail parents. Compared to men, women are much more likely to have low-paid jobs largely in the form of part-time work., and their jobs are more likely to be in the service industries, which suffered the most serious impact of COVID-19.
    Why is there still a significant gender gap in Japan, when the gender gap in higher education — 56.3% men and 50.1% women in 2019 (School Basic Survey) — is narrowing? There remains a wide gender gap in specialisations: men are more likely to major in the sciences and engineering, while women are more likely to major in humanities, public health, and education. One reason why such a substantial gender gap persists could be the fact that there have been no major changes to the fundamental norms in gender relations: men play the major role of being the breadwinner, while women play the main role of assuming the family responsibilities. Promotion opportunities in the labour market are not equal between men and women, and there continue to be different expected behaviours for men and for women. 
    In my talk, I will present basic statistics related to COVID-19 to see how serious the impact on women is. I would also like to discuss how we can improve this serious gender gap amid the COVID-19 pandemic. 

Conférence / “Rabelais, le Rakugo et moi”, OGINO Anna, Approches aréales du laboratoire CECILLE, Université de Lille (26 mars 2021, 10h-12h)

Mme Ogino Anna, professeure de littérature française à l’université Keiō (Japon), donnera une conférence intitulée “Rabelais, le Rakugo et moi” le vendredi 26 mars de 10h à 12h.

La conférence se tiendra en ligne sur Zoom (en français et en japonais) dans le cadre du de l’Aire Asie de l’axe 5 Approches aréales du laboratoire CECILLE.

Mme Ogino est professeure des universités spécialiste de Rabelais, écrivaine célèbre au Japon (Prix Akutagawa 1991) et rakugoka professionnelle.

Les personnes souhaitant participer à la conférence en ligne doivent contacter l’organisatrice afin d’obtenir le lien d’accès vers la salle virtuelle.
Contact : noriko.berlinguez-kono@univ-lille.fr

Conférence / “Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne”, Édouard l’Hérisson (8 avril 2021, 16h)

Dans le cadre du cours de Matthias Hayek “Superstition, science et religion dans le Japon moderne” (EPHE), Édouard l’Hérisson, docteur de l’INALCO, donnera une conférence intitulée “Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne”.

Pour assister à la conférence qui aura lieu en ligne, merci de contacter l’organisateur :
matthias.hayek@ephe.psl.eu

Appel / Prix Shibusawa Claudel 2021 (Date limite 31 mai 2021)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise ont le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2021.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors d’une conférence organisée à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

• Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.

• L’auteur·e doit avoir moins de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2021.

Dossier à envoyer avant le 31 mai 2021, minuit (heure française)

• L’intégralité du manuscrit (trois exemplaires en cas d’ouvrage paru).

• Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche.

• Curriculum vitae (en indiquant la date de naissance).

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj@ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en septembre 2021 et la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à l’automne 2021 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2022.

Plus d’informations disponibles sur le site de la Fondation France-Japon : http://ffj.ehess.fr/shibusawa_claudel.html 

Poste / Recrutement de plusieurs maîtres de langue/lecteurs/répétiteurs à l’Inalco pour l’année 2021-2022

Le département d’études japonaises de l’Inalco recrutera plusieurs maîtres de langue/lecteurs/répétiteurs pour l’année universitaire 2021-2022. Vous trouverez ci-dessous les détails de l’offre :

PROFIL DU POSTE
Département d’études japonaises
Intitulé : Lecteur, répétiteur et maître de langue de japonais

Profil de l’emploi :
Le ou la candidat(e) doit être de langue maternelle japonaise, titulaire d’un master 1 (pour les lecteur et répétiteur) ou d’un master 2 (pour le maître de langue).
Le ou la candidat(e) sera appelé(e) à assurer des cours de langue en licence de LLCER d’études japonaises, notamment ceux de production écrite et orale.
Pour le maître de langue, des expériences d’enseignement dans des établissements français d’enseignement supérieur sont exigées et il/elle doit également être capable d’assurer des cours de grammaire en français.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT
Le ou la candidat(e) travaillera en collaboration avec le responsable de chaque niveau. Il/elle assurera un service annuel en présence des étudiants de 256 heures de travaux dirigés avec diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens, corrections, surveillance d’examens, participation aux réunions, etc.) Il/elle participera également au stage de pré-rentrée ayant lieu pendant la semaine avant la rentrée.

Recrutements prévus pour le 1er septembre 2021

RÉMUNÉRATION
Calculée sur la base de l’indice brut 340, soit 1 549,33 € bruts mensuels (lecteur et répétiteur) ou sur la base de l’indice brut 482, soit 1 954,07 euros bruts mensuels (maître de langue).

DOSSIER DE CANDIDATURE
Merci d’envoyer votre CV avec une lettre de motivation (en japonais et en français) avant le 10 avril 2021. Les candidats pré-sélectionnés seront auditionnés durant le mois d’avril ou de mai 2021.

Le dossier doit être adressé par voie électronique (mail intitulé « Candidature Lecteur 2021 ») à l’attention du directeur et de la directrice adjointe du Département d’études japonaises :Jean-Michel Butel: jmbutel@inalco.fr et Yayoi Nakamura-Delloye: yayoi.nakamura@inalco.fr
Vous pouvez également aller consulter ces informations sur le site de l’Inalco : http://www.inalco.fr/concours-recrutement/recrutement-enseignants-contractuels-japonais

Séminaire / Histoire du Japon moderne et contemporain (EHESS) – Victoria Lee, “Engineering Microbial Control in Twentieth-Century Japan” (18 mars 2021)

La prochaine séance du séminaire « Histoire du Japon moderne et contemporain : dynamique et trajectoires d’une modernité » aura lieu le 18 mars de 15h à 17h sur zoom.

Conférencier : Victoria Lee (IEA/Université  d’Ohio)

Titre de la conférence : Engineering Microbial Control in Twentieth-Century Japan.

Pour obtenir le lien d’accès à la conférence, merci de contacter l’un des organisateurs du séminaire. 


Contact : guillaume.carre@ehess.fr, sastre.gregoire@gmail.com, Cyrian.Pitteloud@unige.ch

Conférence / “Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais”, Philippe Orsini, Axe travail du groupe Populations Japonaises, (vendredi 12 mars, 10h-12h)

La deuxième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 12 mars 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Philippe Orsini, professeur de management international à l’Université Nihon. Sa conférence est intitulée ” Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Le Japon ne compte qu’entre 2 et 2,5% d’étrangers, mais ce chiffre représente cependant presque 3 millions de personnes. A eux seuls, les Chinois (800.000+), les Coréens (440.000), et les Vietnamiens (400.000) comptent pour plus de la moitié (suivis par les Philippins et Brésiliens). Par statut, les résidents permanents sont les plus nombreux (800.000), suivis des 400.000 stagiaires du controversé programme technique (技能実習制度) mis en place par le gouvernement japonais en 1993. Ces stagiaires viennent avant tout de la Chine, du Vietnam et des Philippines. En dépit d’un visa à points mis en place en 2012 pour attirer les professionnels hautement qualifiés, puis d’un autre visa similaire (le SSW-2) introduit en 2019, le Japon peine à attirer des travailleurs qualifiés. Une explication est la notion que le Japon est le pays “d’une race, d’une civilisation, d’un langage et d’une culture” (Asō, 2005; Nakasone, 1986), qui tend à établir une barrière entre les Japonais et leurs collègues de travail étrangers. Cette distance – ou manque de familiarité – est encore plus grande et ressentie vis-à-vis de ceux de ces collègues qui ne sont pas originaires des deux voisins, la Chine et la Corée. La proximité linguistique avec les Chinois (avec lesquelles on partage des idéogrammes), mais surtout avec les Coréens (dont la structure de la langue est la plus proche) rend la communication au travail plus aisée. Cette aisance dans la communication est renforcée par des héritages historiques et culturels partagés. Il n’en va en revanche pas de même pour les étrangers originaires de contrées beaucoup plus distantes: ceux venant de l’Asie du Sud- Est, du sous-continent indien, ou encore des pays occidentaux. Ma présentation oscillera donc entre l’ensemble des travailleurs étrangers du Japon et le groupe particulier des travailleurs occidentaux (Amérique du Nord et Europe), souvent issus d’une immigration volontaire ou choisie (y compris les “expatriés” traditionnels), et qui tendent à travailler pour de grandes entreprises.

Philippe Orsini est professeur de management international à l’Université Nihon, depuis 2004. D’abord dans le programme MBA de l’université puis dans son département d’économie. Diplômé de l’Ecole de Management de Lyon, il part au Japon en 1987 dans le cadre d’un programme d’échange de l’école avec l’université Waseda. Il y réside encore aujourd’hui. En plus d’études en maîtrise et en doctorat dans les universités de Waseda et de Keio, il a travaillé à Kyoto et à Tokyo, entre autres pour une maison de commerce française et pour le Ministère des Affaires Étrangères (français).