Appel à communications / 31st Japan Anthropological Workshop Conference in Barcelona, July 6-9, 2022 (date limite : 14 février 2021)

The 31st JAWS Conference will be held in Barcelona, from July 6-9, 2022.

The conference will be 100% face-to-face and based around the global theme: Research  on Japan in the (Post-)COVID-19 Era 

The organization of the conference and its program will be managed by Blai Guarné  (UAB): blai.guarne@uab.cat 

Dates: July 6-9, 2022

Venue: Faculty of Translation and Interpreting, Universitat Autònoma de Barcelona  (UAB, Autonomous University of Barcelona), Barcelona (Catalonia, Spain) 

Official website : https://japananthropologyworkshop.org/upcoming-31st-jaws-conference/

Call for Papers & Panels 

Research on Japan in the (Post-)COVID-19 Era  

Since the last face-to-face JAWS Conference, held in Aarhus (Denmark) in April 2019,  Japan left the Heisei era behind to fully enter the Reiwa era. The country commemorated  the 10th anniversary of the March 2011 triple disaster, despite multiple unknowns  remaining such as communities undergoing reconstruction and daily recovery. And, due  to the global pandemic, Japan postponed the Tokyo 2020 Olympic Games for a year,  finally holding them in 2021 amid widespread social opposition in view of the need to  concentrate government efforts on the ongoing fight against COVID-19. 

Since Aarhus 2019, there can be no doubt that the COVID-19 crisis has shaken Japan  more than any other event, as it has our research projects and personal realities, which  have been affected by a pandemic that has seen our daily lives flooded by dystopian  images. Concepts like ‘social distancing,’ ‘state of emergency,’ ‘lockdown’, and ‘contact 

tracing apps’ have become the norm in a resignified social context labelled as the ‘new  normal,’ while throughout the world we have become accustomed to interpreting  information and statistics on epidemic waves, antigen tests, and vaccination  percentages. 

These developments have added new and complex dimensions to the sense of  uncertainty that Japan began to experience more than two decades ago, stoking the  perception of the social and economic imbalances and inequalities of what has been  described as a ‘disparity society.’ The transformations these new challenges require are  as deep in magnitude as they are global in scope. Paradoxically, the Tokyo Olympic  Games, originally conceived as a celebration of post-Fukushima national recovery in  which a reinvigorated Japan was going to flaunt its international profile as a cultural  superpower and global tourist destination, has ended up being an understated  commemoration of an uncertain post-COVID recovery, despite the

multiculturalist  fantasy and discourse of universal gratitude and hope exhibited in its restrained opening  ceremony. 

With the state of affairs as it is, and bearing in mind that the JAWS Conference 2022 in  Barcelona will be the first face-to-face meeting many of JAWS members will attend since  the beginning of the pandemic, there is little doubt the meeting should be dedicated to  reflecting on what Japan, and by extension our research on its social and cultural 

realities, are going through. Our ultimate aim is to broadly examine the ongoing impact  and effects, as well as the immediate consequences and implications of the COVID-19  crisis for both Japanese society at large and, more specifically, our research projects. 

This is an explicitly and deliberately open theme, chosen to allow all members of JAWS –from different research interests and various stages of their academic careers– to have  a space to discuss and renew our shared endeavors regarding the Anthropology of  Japan in the (Post-)COVID-19 era. This comes after all the difficulties we have faced  (funding, cancelled projects, postponed fieldwork, etc.), but also the new opportunities  that have emerged (online research, remote fieldwork, digital meetings, etc.) over the last two years. We, therefore, welcome the submission of individual papers and panel  proposals related to this broad theme, so that together we can build a relaxed and  productive scholarly environment in Barcelona, focused on the Anthropology of Japan. 

By the same token, and despite the conference’s deliberately open theme, the  submission of any individual paper and panel proposal that is not directly related to this  subject, is also more than welcome, as is customary at the JAWS conferences. 

Deadlines and notification 

Based on the new conference dates, a new period for submitting individual paper and panel proposals (abstracts of 250 words) has been announced with a single deadline on 14 February 2022 and date for notification of successful submissions on 28 February 2022. Please send your proposals to the following email address: 

jaws2022barcelona[at]gmail.com

Conference website: the JAWS 2022 homepage at UAB will be open by October, and will provide practical information on the Conference and for your stay in Barcelona.

Conférence / « L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités » (dans le cadre des Rencontres Asie-Sorbonne avec de jeunes docteurs, 14 janvier 2021 17h30-19h, en ligne)

Conférence de Giada Ricci 

« L’espace muséographique au Japon : concepts et spécificités »

Vendredi 14 janvier 2021

17h30-19h en ligne

Résumé :

Considérant l’espace muséographique comme une expression culturelle, cette recherche aborde les pratiques japonaises dans les musées d’art, l’architecture et les espaces d’exposition, ainsi que les modes de présentation des œuvres d’art et des objets, jusqu’à nos jours. En reprenant les pratiques spatiales de l’architecture prémoderne, les musées au Japon ont développé des modalités propres de conception de l’espace. Construire en revisitant la tradition est la manière spécifiquement japonaise de faire revivre le patrimoine dans les musées, attitude qui s’exprime notamment par l’attention à la nature, l’emplacement dans le site et le choix des matériaux, l’intimité du rapport intérieur- extérieur, le parcours et l’articulation des espaces.

Alliant esthétique et fonctionnalité, qualité architecturale et environnementale, qualité muséographique et conservation des œuvres, les musées et les aménagements muséographiques contemporains au Japon, souvent l’œuvre d’architectes japonais reconnus internationalement, se révèlent ainsi des réalisations exemplaires et cohérentes, qui expérimentent avec succès une architecture d’interrelations complexes dans une vision du musée ouvert aux visiteurs, aux sensations et au monde.

Poster de l’événement ici.

Séminaire Japarchi / Programme 2022

Le séminaire annuel « Spatialité au Japon » du réseau scientifique thématique JAPARCHI a repris à l’automne 2018. En s’intéressant à un ensemble de notions et de dispositifs fondamentaux de la culture spatiale du Japon, il s’inscrit dans la continuité de l’« encyclopédie ouverte » publiée en 2014 : Vocabulaire de la spatialité japonaise.

Cette année, les entrées thématiques portent sur : 1) les paysage(s) du retour à la terre, paysage(s) du retour de la terre; 2) les jardins japonais en France, c’est-à-dire sur la présence/l’empreinte/la réception/l’influence du Japon dans le paysagisme en France, avec une deuxième journée d’étude ; 3) le patrimoine architectural, urbain et paysager dans la ville japonaise d’aujourd’hui. Cette thématique est l’occasion cette année d’interroger les modèles attachés à deux projets architecturaux modernes; 4) l‘espace des musées contemporains ; 5) le concept d’architecture ou de construction durable au Japon. Toutes ces thématiques sont abordées à travers des dispositifs ou des agencements matériels, construits ou se déployant dans le territoire ; des notions ou des concepts relevant de l’architecture, de l’urbanisme, du jardin ou du paysage ; des acteurs ou actrices qui agissent dans ou avec l’espace et sa représentation. Chacune des entrées, correspondant à un terme ou à une expression, voire à un toponyme, est définie par une mise en perspective historique, une description, une analyse des fonctions, significations dans son actualité, accompagnées de tout autre caractéristique essentielle.

Programme

5 février 2022

Co-organisation : Japarchi et la Maison franco-japonaise (IFRJ-MFJ), Ebisu, Tokyo
Thématique : Evolution urbaine et représentations
Modération : Nathalie Simonnot (ingénieure de recherche, directrice du LéaV, ENSA Versailles), Watanabe Kazumasa (Architecte, Président de the Civic Cultural Heritage Network Tottori),
Sylvie Brosseau, (Japarchi, université Waseda), Catherine Grout (Japarchi, ENSAP de Lille),
Horaires : 17h-19h heures au Japon ; 9h-11h heures en France
Modalité : visioconférence
Inscription : sur le site de la MFJ (sera en ligne courant janvier, le lien sera envoyé et figurera sur le site de Japarchi)

  • « Gendai bijutsukan 現代美術館 : spatialité du musée d’art contemporain au Japon » par Giada RICCI (architecte, docteure en histoire de l’art, experte UNESCO pour les musées). Dans le cadre du projet Arts Towada アーツトワダ, le musée d’art contemporain de la ville de Towada, Towadashi gendai bijutsukan 十和田市現代美術館, est au centre de la politique de « revitalisation de la ville par l’art » ア ートによる街の活性化 (āto ni yoru machi no kasseika). Musée exemplaire par sa conception et son architecture, les espaces muséographiques et les dispositifs spatiaux de mise en exposition dans le musée de Towada seront abordés dans le cadre des pratiques des musées japonais contemporains.
  • «Jizoku kanōna kenchiku 持続可能な建築: contextualisation, promotion et mise en œuvre de l’architecture durable dans l’archipel » par Etienne LOMBARD (architecte HMONP, diplômé de l’ENSAPLV, praticien dans l’agence d’architecture parisienne PCA-STREAM). La notion d’architecture durable sera dans un premier temps définie et son apparition sera expliquée à travers le contexte historique de la fin du XXème siècle. Sa promotion sera ensuite discutée par le biais de la création d’organisations, la mise en place d’événements nationaux et l’annonce d’objectifs gouvernementaux marquants, puis, par le biais de l’introduction d’un système d’évaluation des performances environnementales des bâtiments. Sa mise en œuvre sera illustrée à travers l’étude et la présentation de projets d’architectes qui s’engagent aujourd’hui dans la conception-réalisation d’une architecture durable par leurs pratiques professionnelles.

12 mars 2022

Organisation ENSAP de Lille
Thématique Héritages : recherche de formes architecturales modernes et contemporaines dans la ville japonaise Modération : Delphine Vomscheid (responsable de la thématique « patrimoine »), Sylvie Brosseau, (Japarchi) et Catherine Grout, (Japarchi)
Modalité : en visioconférence (le lien sera envoyé avec l’annonce et figurera sur le site de Japarchi)
Horaires : 17h-19h au Japon 9h-11h en France

  • « Villa Bianca 高級マンション : précurseur des logements de haut standing au Japon, inspirée par l’Occident » par Dylan BREHIER (étudiant en master 2 à l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille). En 1964, à l’aube des Jeux Olympiques, l’amorce d’un programme de logement collectif de haut standing, nouveau pour le Japon, est entrepris avec la Villa Bianca (ビラ。ビアンカ).L’opération est développée sous cinq composantes : urbaine, structurelle, espaces communs, typologique et détails des équipements/mobiliers. Ce développement monographique raconte l’avant- gardisme des dispositifs employés, inspirés par les grandes figures modernes européennes et américaines, par le biais de références directes, la visite d’opérations emblématiques ou de références indirectes.
  • « Nishinoyama House de Sanaa, ou une autre façon de penser le projet de maisons individuelles au Japon» par Christine KALUS (architecte DPLG, co-fondatrice de l’agence Kalus Roussel architectes, diplômée du post master international « recherches en architecture » HESAM Université à l‘école d’architecture de Paris-la-Villette, membre associée du laboratoire « Architecture Milieu Paysage » [UR / AMP / ENSAPLV / HESAM / MC]). A partir du visionnage du film de Christian Merlhiot Nishinoyama House, réalisé en 2018, et d’un travail interprétatif en croquis, je fais l’hypothèse d’une part, que les notions de ma 間 et de shakkei 借景 , permettent d’analyser cette réalisation de Sanaa et d’autre part, que celle-ci permet d’interroger comment des dispositifs d’espaces pré-modernes japonais opèrent et sont insufflés aujourd’hui pour créer une architecture durable et sensible contemporaine.

fin avril 2022 (date à confirmer)

Thématique : Demi-journée d’étude sur les « Jardins japonais en France » (2)
Modération : Hiromi Matsugi (responsable de la thématique), Sylvie Brosseau, (Japarchi) et Catherine Grout, (Japarchi)
Modalités: en présentiel et visioconférence à Kyoto (le lieu et la co-organisation seront annoncés ultérieurement)
Horaires : 16h-19h au Japon, 9h-12h en France
L’inscription sera obligatoire avant la séance. Les modalités seront précisées début 2022

  • « Le rôle du thé dans le jardin japonais d’Albert Kahn » par Hiromi MATSUGI, (Assistant Professor à l’International Research Center for Japanese Studies [Nichibunken]). Cet exposé tentera de rétablir l’histoire du jardin de thé des années 1960 dans le musée Albert Kahn, histoire quelque peu effacée entre la réalisation du fondateur au début du siècle et celle de l’agence Takano vers la fin du siècle. Ce sera aussi une occasion de reconsidérer, d’une manière plus générale, le rôle du thé dans le développement du jardin japonais en France.
  • « Une lente compréhension physique et intellectuelle du jardin de thé d’Albert Kahn » par Romain BILLON (actuellement responsable du jardin alpin au Muséum National d’Histoire Naturelle, et ancien jardinier au Musée Albert Kahn). En France, le cursus scolaire des lycées professionnels horticoles ne prépare ni à la compréhension ni à l’entretien des jardins japonais. Mon intervention tentera de faire découvrir lecheminement tant intellectuel que technique, au travers de la pratique de mon métier de jardinier dans l’entretien du jardin de thé du musée Albert Kahn qui a duré près de 20 ans.
  • « Spatialité dans les jardins: Approches de la taille des arbres en France et au Japon » par Yoko MIZUMA (Chercheuse attachée au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO) et au laboratoire de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles) Cette intervention portera sur l’entretien des plantes ligneuses, spécialement sur la technique de taille japonaise Sukashi-sentei ( 透か し剪定) « taille d’éclaircie » et ses effets dans la spatialité du jardin, à partir de l’expérience vécue à l’occasion d’un atelier d’échange technique franco-japonais organisé au Parc Oriental de Maulévrier en 2019.

27 et 28 mai 2022 deux demi-journées (Projet scientifique de la Maison interuniversitaire des sciences de l’Homme d’Alsace (MISHA) 2019-2021 Siteweb : https://retoursterre.hypotheses.org/)

Co-organisation : Japarchi et le réseau « Retour à la terre, retour de la terre »1
Thématique : « Paysage(s) du retour à la terre, paysage(s) du retour de la terre ».
Modération : Nicolas Baumert (université de Nagoya) Sylvie Brosseau, (Japarchi, université Waseda), Catherine Grout (Japarchi, ENSAP de Lille) et Kenjirō Muramatsu, (Université Jean Moulin Lyon III)
Modalité : séance hybride le vendredi 27 mai depuis l’université de Strasbourg et visioconférence le 28 mai. Les liens seront indiqués ultérieurement.
Horaires pour les deux séances : 16h-19h heures au Japon ; 9h-12h heures en France

27 mai 2022

  • « Shin Evangelion : quand Anno Hideaki retourne (à) la Terre » par Kenjirō MURAMATSU (Maître de conférence à Université Jean Moulin Lyon III, IETT-EA4186), & Antonin BECHLER (U. Strasbourg-EA1340). Dans son dernier long métrage d’animation, Shin Evangelion 『シン・エヴァンゲリオン劇場版:||』 (Evangelion 3.0+1.0 : Thrice upon a time) (2021), ANNO Hideaki 庵野秀明 propose une longue séquence (40mn sur 2h25) de vie rurale dans une communauté nommée « Troisième village » (Daisan mura 第三村). Comment interpréter la présence et la signification d’un tel insert, donnant à voir une nature à la fois retrouvée et recréée, à rebours des représentations habituelles de ce topos dans les productions narratives japonaises récentes, et au premier abord incongrue dans le contexte d’une franchise de science-fiction comme Evangelion, qui s’est toujours tenue – à l’instar de son auteur – éloignée des questionnements sur le rapport à la nature ?
  • Paysans influenceurs et boulangers blogeurs. Regard ethnographique sur un espace rural numérique par Cecilia LUZI (doctorante, Freie Universität, Berlin) Le contenu de cette intervention est le fruit d’un travail d’exploration ethnographique numérique qui a eu pour but d’esquisser les traits d’une nouvelle manière de vivre l’espace rural au Japon à travers une étude des représentations digitales. Pendant environ six mois en 2019, nous avons suivi des blogs, des sites internet et des profils privés sur les réseaux sociaux appartenant à différents migrants provenant des grandes villes japonaises qui aujourd’hui résident dans diverses municipalités rurales. Nous avons observé comment ils occupent l’espace numérique en relation à leur choix de vie à la campagne et leur occupation. Ainsi, la campagne y devient nécessairement un espace hybride nouveau et le “retour à la terre” (kinô 帰農) se réalise à un endroit qui contient à la fois l’urbain et le rural. En conclusion, nous verrons en quoi ce paysage numérique reflète le changement de paradigme dans la manière dont le rural est apprivoisé par ces nouveaux migrants urbains.

28 mai 2022

  • « Permaculture au Japon et paysages féraux » par Leila CHAKROUN (doctorante université de Lausanne) Le cas de la permaculture au Japon est particulièrement intéressant, car elle invite les praticiens à se réapproprier des terres férales (un processus de dé-domestication et de ré-ensauvagement en raison du manque de gestion par les humains ), non pas pour les re-domestiquer, mais pour accompagner leur ré-ensauvagement, et encourager l’émergence d’une vie communautaire multi-spécifiques (Centemeri, 2018).
  • « Fukushima – Reprises # V », par Sophie HOUDART (anthropologue, directrice de recherche CNRS, Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative) et Mélanie PAVY (artiste et cinéaste). Depuis la triple catastrophe de 2011, nous tentons de comprendre comment la vie continue dans la région de Fukushima. Ce qui perdure, disparaît ou se transforme dans les pratiques, les sentiments, les liens et les attentions que les habitants portent à un territoire qui a été en partie et de manière aléatoire, contaminé par la radioactivité. Nous aimerions présenter ici une série de séquences narratives dans laquelle nous essayons de reprendre et de tisser ensemble nos expériences personnelles, celles des personnes que nous avons rencontrées en chemin et les lectures, films et œuvres qui ont éclairé, ajouté, complexifié, parfois de manière ténue et par détours, ces cheminements fragiles en paysage incertain.

https://japarchi.fr/

Programme disponible en version PDF ici.

Table-ronde / « Cycling through gendered lives: exploring the link between structural gender inequalities, gender norms and mobility practices in Japan and beyond » (FFJ de l’EHESS, 20-21 janvier 2022, 10h-12h45)

« Cycling through gendered lives: exploring the link between structural gender inequalities, gender norms and mobility practices in Japan and beyond » 
January 20 and 21
from 10:00 to 12:45 in France and from 18:00 to 20:45 in Japan.

Cycling through gendered lives: exploring the link between structural gender inequalities, gender norms and mobility practices in Japan and beyond

Women remain strongly underrepresented among cyclists in Western cities (Pucher, John; Buehler, Ralph 2012). Past studies exploring barriers to women cycling have reached two conclusions. First, women would not cycle as much as men because they would be more risk-averse ; second, unequally shared domestic responsibilities would make their mobilities too complex to cycle (Ravensbergen, Léa; Buliung, Ron; Laliberté, Nicole 2019). Women would thus be more likely to cycle where secured infrastructure is provided, and where domestic tasks are equally shared between men and women (Prati, Gabriele; Fraboni, Federico; De Angelis, Marco; Pietrantoni, Luca; Johnson, Daniel; Shires, Jeremy 2019). However, these widely accepted results, based on concurring Western studies, do not hold in the context of Tokyo.

In Tokyo, women represent the majority (57%) of cyclists (Goel, Rahul; Goodman, Anna; Aldred, Rachel; Nakamura, Ryota; Tatah, Lambed; Garcia, Leandro Martin Totaro; Zapata-Diomedi, Belen; de Sa, Thiago Herick; Tiwari, Geetam; de Nazelle, Audrey; Tainio, Marko; Buehler, Ralph; Götschi, Thomas; Woodcock, James 2021) and cycling is overwhelmingly used for household-serving trips (TMATPC, 2018). Yet, Japan is marked by strong gender inequalities: Japanese women spend on average 23 hours per week on care and household chores, while men only spend 5 hours on these tasks (Cabinet Cabinet Office; Gender Equality Bureau 2016). Japanese women also face the largest wage gap in the world, and lack of welfare state support still encourages a lot of them to quit their job when they have a child (Shirahase, Sawako 2014). This case points to the complex links between women’s mobilities and their position in society.

This workshop will explore the link between structural gender inequalities, cultural gender norms, and women’s bicycling practices. Research works from around the world will be confronted to the “critical case” (Flyvbjerg, Bent 2006) of Tokyo to identify ways forward for research on gender and cycling. To accommodate researchers from several different countries, and given the ongoing travel uncertainties associated with the COVID-19 pandemic, this workshop will be held online.

  • Introductions and chair: Marion Lagadic (2021 FFJ/Michelin Foundation fellow, University of Oxford), Sébastien Lechevalier (FFJ-EHESS), Pierre-Édouard Sorel (Director of Movin’On Development, Michelin)
  • Speakers: Nihan Akyelken (University of Oxford), Margot Abord de Chatillon (University of Lyon), Marion Lagadic (2021 FFJ/Michelin Foundation fellow, University of Oxford), Kazuki Nakamura (Meijo University), Lena Näre (University of Helsinki), Chigusa Yamaura (University of Oxford)
  • 20-21 January 2022 – 10.00 – 12.45 (Paris time) | 18.00 – 20.45 (Tokyo time)
  • Online – In English

Appel à communications / 35e Journées de linguistique d’Asie orientale (date de limite de soumission : 28 février 2022

Le Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale annonce la tenue des 35e Journées de linguistique d’Asie orientale(JLAO35) qui se tiendront à Paris (probablement en mode hybride en fonction de la situation sanitaire), du 7 au 9 juillet 2022 avec en parallèle un atelier sur l’écriture le 9 juillet.

Depuis 1985, les Journées de Linguistique d’Asie Orientale (JLAO) sont un lieu d’échanges scientifiques. Elles ont accueilli parmi les plus grands noms de la linguistique des langues d’Asie Orientale et permettent, chaque année, aux chercheurs et étudiants de présenter leurs travaux sur les langues d’Asie Orientale.

Toutes les sous-disciplines de la linguistique sont représentées :
– linguistique diachronique ou synchronique
– phonologie, morphologie, syntaxe et sémantique
– écriture
– linguistique de terrain
– linguistique théorique
– dialectologie
– typologie

Les participants à ces Journées pourront présenter une communication dans tous les domaines de la recherche linguistique sur les langues d’Asie Orientale. Les langues de travail seront l’anglais et le français.

☛ Nous invitons les intervenants à soumettre un résumé écrit d’une page (exemples compris), avec références bibliographiques sur une deuxième page, (Police Times ou Times New Roman, taille 11, marges de 2,5 cm, espace simple, en format PDF).

La soumission se fait uniquement via Easychair (https://easychair.org/conferences/?conf=jlao35)
avec :
– une version anonyme du résumé avec le titre de la communication
– une version avec le titre de la communication, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse e-mail

Dates importantes :
La date de limite de soumission des résumés est fixée au : 28 février 2022
La date de la notification d’acceptation est fixée au : 18 avril 2022

Le comité d’organisation,
jlao2022@ehess.fr
page web du colloque: http://crlao.ehess.fr/index.php?2191

Call for papers

The 35th Paris Meeting on East Asian Linguistics (JLAO35) is organized by the Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale and will be held on July 7~9, 2022, (probably in hybrid mode, depending on the epidemic situation) with a special workshop on writing July 9, 2022.

Held every year since 1985, the Paris Meeting on East Asian Linguistics (JLAO) is intended
to be a place of academic exchange. It has welcomed some of the most renowned scholars in
East Asian linguistics while allowing doctoral students and young researchers to present their
work on the languages of East and Southeast Asia.

All the subfields of linguistics are represented:
– diachronic or synchronic linguistics
– phonology, morphology, syntax and semantics
– writing systems
– field linguistics
– theoretical linguistics
– dialectology
– typology
– …

☛ Call for Papers:
We invite abstracts on any aspect within the field of East Asian linguistics. The working languages are English and French. Abstracts should be one page long (A4), including examples, but not including bibliographic references to be provided on a second page.
– with 2.5 cm margins, font size 11pt (in Times or Times New Roman), simple space.
Abstracts should be submitted in PDF format.

Authors are invited to submit their abstract via Easychair (easychair.org/conferences/?conf=jlao35)
with two copies of the abstract attached:
– one anonymous abstract (with title),
– one abstract with the title, author’s name, affiliation and e-mail address

Important dates:
Deadline for abstract submissionFebruary 28, 2022
Notification of acceptance: April 18, 2022

The organising committee.
jlao2022@ehess.fr

Parution / « Shin Hanga: Les estampes japonaises du XXe siècle » par Brigitte Koyama-Richard

Titre

Shin Hanga: Les estampes japonaises du XXe siècle

Auteure

Brigitte Koyama-Richard

Maison d’éditions

Nouvelles éditions Scala

Date de publication

14 octobre 2021

Nombre de pages

320 p. 

Présentation

Les grands maîtres de l’estampe ukiyo-e n’étaient plus de ce monde lorsque leurs œuvres connurent un succès phénoménal en Occident à la fin du XIXe siècle. Au début du siècle suivant, les derniers peintres d’estampes, concurrencés par la photographie et la lithographie, se tournèrent peu à peu vers la peinture et l’illustration. Fort heureusement, l’éditeur Watanabe Shôzaburô, qui appréciait plus que tout les estampes, décida de leur donner une seconde vie. Il eut l’idée de créer un nouveau style d’estampes xylographiques à l’aide de jeunes peintres. Ce mouvement porta dès lors le nom de Shin hanga (nouvelles estampes). D’autres éditeurs y participèrent et rivalisèrent de prouesses techniques, pour en faire des créations artistiques d’une grande originalité. Cet ouvrage propose de remonter le temps jusqu’à la création de ces nouvelles estampes dans les années 1910 et jusqu’à la fin du mouvement dans les années 1950. De nombreux artistes y participèrent. Ce sont les principaux maîtres qui sont ici présentés à travers leurs œuvres, mais aussi les écrits qu’ils ont laissés.

https://www.editions-scala.fr

Publication / Série d’articles en ligne consacrés au Fonds Serge et Vadime Elisseeff de l’EFEO

La bibliothèque de l’EFEO publie une série d’articles proposant une analyse des documents du Fonds Serge et Vadime Elisseeff.

Les articles sont disponibles en cliquant sur le carnet Hypothèses des Écoles Françaises à l’étranger : https://archivefe.hypotheses.org/848

Entre juillet et septembre 2021, l’EFEO a reçu cinq stagiaires, qui ont pris en charge le récolement du Fonds Serge et Vadime Elisseeff. Ces archives, entrées par don il y a plusieurs années, feront l’objet d’un traitement archivistique complet en 2022. L’inventaire détaillé, qui marque la première étape du signalement de ce fonds, est le résultat d’un travail gigantesque. La bibliothèque de l’EFEO tient à remercier très chaleureusement ces cinq jeunes collègues pour leur ténacité !

Pour permettre au public de mieux connaitre ces archives et leurs producteurs, Line Langlois-Deschamps, Ambre Genevois, Alexis Marcovitch, Yukari Laurent et Long Sha présenteront chacun à leur tour, dans une série de cinq billets, un aspect spécifique de ce fonds. 

Le premier article est écrit par Line Langlois-Deschamps, titulaire d’un Master 2 Histoire de l’Art de l’Extrême-Orient (Lettres Sorbonne Université) dont les recherches portent sur l’iconographie des spectacles de rue (misemono) et du cirque occidental dans les estampes japonaises.

https://archivefe.hypotheses.org/848

Le fonds Serge et Vadime Elisseeff de l’EFEO (1/5)
Insolites Elisseeff (2/5)
Les scalogrammes de Vadime Elisséeff (3/5)
Serge Elisseeff, le japonologue qui voulait devenir un Edokko (4/5)
« L’aigle de Mandchourie », un roman de Sessue Hayakama (5/5)

Parution / « Introduction à l’esthétique » (par Nakai Masakazu)

Titre de l’ouvrage

Introduction à l’esthétique

Auteur

Nakai Masakazu

Traduction et commentaires

Michael Lucken

Maison d’édition

Presses du réel

Date de publication 

novembre 2021

Nombre de pages

304 p. 

Présentation

Première traduction en français d’une œuvre du philosophe japonais, ce livre, pensé à partir de la photographie et du cinéma, propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique.

L’œuvre de Nakai Masakazu (中井正一1900-1952) offre un nouveau regard japonais sur l’art, la technique et le monde contemporain. Loin de tout particularisme culturel et cependant profondément originale par rapport aux conceptions occidentales du beau, Introduction à l’esthétique permet de découvrir un univers sans double-fond, tout en surfaces et reflets, où se rejoignent intimement matérialisme et phénoménologie. Pensé à partir de la photographie et du cinéma, en dialogue avec Cassirer, Heidegger, Marx et les auteurs de l’École de Francfort, ce livre propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique. 
Traduit du japonais, annoté et présenté par Michael Lucken, historien et professeur à l’Inalco, avec une préface de Carole Maigné, philosophe et professeure à l’Université de Lausanne.

Masakazu Nakai (Nakai Masakazu ou Nakai Shōichi, 1900-1952) est un philosophejaponais, l’un des pionniers de la critique des médias, du cinéma et du sport au Japon. Du fait de ses références et de sa sensibilité – il a connu la crise du bouddhisme, la montée du fascisme, la prison, le bombardement de Hiroshima et l’occupation américaine –, il a souvent été rapproché de Walter Benjamin. Son œuvre a profondément marqué les mouvements de contre-culture des années 1960.

Michael Lucken, professeur à l’INALCO, est un historien et japonologue français. Auteur de la seule monographie en français sur Nakai (Nakai Mazakazu – Naissance de la théorie critique au Japon, Les presses du réel, 2016), il a publié de nombreux travaux sur l’histoire culturelle et artistique du Japon au XXe siècle. Partisan d’une approche esthétique de l’histoire, il s’intéresse à la circulation des formes, aux effets de ressemblances, aux changements de perspective, cherchant ainsi à éprouver les possibilités d’une communauté du sens.

Sommaire et introduction disponibles sur le site de l’éditeur : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=8494&menu=0

Appel à publications / « Japan Review » (Nichibunken)

Japan Review est une revue interdisciplinaire, évaluée par des pairs, consacrée à l’étude du Japon et publiée par le Centre international de recherche en études japonaises de Kyoto (Nichibunken). En octobre 2021, Ted Boyle a succédé à John Breen à la tête de la rédaction.

La Revue du Japon sollicite des manuscrits exceptionnels portant sur tous les aspects du Japon, passés et présents. Présentant diverses perspectives théoriques et analytiques, elle est ouverte aux soumissions provenant de toutes les sciences humaines et sociales. Les sujets, les méthodes et les approches qui revêtent une importance particulière pour le domaine peuvent être examinés dans le cadre de numéros spéciaux de la revue ou de sections spéciales au sein de celle-ci.

Les articles soumis à la Revue du Japon font l’objet d’une évaluation en double aveugle par au moins deux examinateurs externes. La revue publie également des notes de recherche plus courtes, des articles de synthèse et des traductions annotées de textes importants, ainsi qu’un généreux assortiment de critiques de livres dans chaque numéro. Tous les numéros de la revue sont disponibles en accès libre et dans un beau format imprimé.

Les soumissions doivent être adressées à jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

Pour toute question, le rédacteur en chef peut être contacté à l’adresse nichibunted[at]gmail.com.

English version

Japan Review is an interdisciplinary, peer-reviewed journal for the study of Japan, published by the International Research Center for Japanese Studies in Kyoto (Nichibunken). In October 2021, Ted Boyle took over the editorship from John Breen.

Japan Review solicits outstanding manuscripts relating to all aspects of Japan, past and present. Showcasing diverse theoretical and analytical perspectives, it is open to submissions from across the humanities and social sciences. Subjects, methods and approaches of particular significance to the field may be examined as Special Issues of the journal or as Special Sections within it, please contact the editor for details. 

Articles submitted to Japan Review are subject to double-blind peer review by at least two external referees. The journal also publishes shorter research notes, review articles, and annotated translations of important texts, as well as a generous assortment of book reviews with every issue. All issues of the journal are available fully Open Access, and in a handsome print format. 

Submissions should be made to jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

For inquiries, the editor may be contacted at nichibunted[at]gmail.com.

Réseau d’entraide de chercheuses et chercheurs en études japonaises pour l’accès à la documentation au Japon

Un réseau d’une trentaine de chercheurs réunis autour de Chelsea Szendi Shieder (Aoyama Gakuin) et Ran Zwingenberg (Pennsylvania State University) propose ses services pour aider les celles et ceux qui ne peuvent accéder aux sources situées au Japon faute de pouvoir s’y rendre.

Il est possible de formuler vos demandes en remplissant le formulaire disponible en cliquant sur le lien ici.

Il s’agit d’une action bénévole à utiliser avec modération. En cas de besoin d’un nombre important de documents, les membres de ce réseau proposent également de mettre en relation les personnes intéressées avec des assistants à rémunérer.

Voici le message laissé par les organisateurs :

We are a collective of Japan-based scholars willing to help scholars locked *out* of Japan access odds and ends of materials *in* Japan. We may not be able to fulfill requests that require extensive archival work. We may be able to link scholars up with research assistants in Japan for more extensive work for pay (see final question for help to connect).

Please keep in mind that we are volunteers taking time out of our schedules to do this. Please exhaust all of the institutional resources you have before requesting through us.