Centre de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS)

Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne

Le Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne a été fondé en 1990 à la suite de la création d’une chaire d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Extrême Orient.

Le laboratoire regroupe des recherches portant essentiellement sur l’art de l’Asie orientale (Chine, Japon, Corée, Vietnam) et méridionale (Inde, Pakistan, pays himalayens, Sri Lanka, Asie du Sud-Est). Les membres du laboratoire sont formés aux langues des pays étudiés et travaillent avant tout sur des aspects artistiques et archéologiques de l’Extrême-Orient ancien et, dans une moindre mesure, récent. Le CREOPS a noué des liens avec des universités partenaires et des musées, tant en Asie qu’en Occident, en s’associant à des chercheurs travaillant sur les mêmes domaines. Centre universitaire, sa vocation est principalement l’enseignement et la recherche. L’initiation aux arts asiatiques est assurée à Paris-Sorbonne dès le niveau licence puis dans des programmes de master spécifiques. Les enseignants-chercheurs du CREOPS interviennent aussi régulièrement dans le cadre de colloques et d’expositions muséales.

Le laboratoire encadre des doctorants ayant déjà acquis une formation aux langues orientales. Le CREOPS et l’École Doctorale leur apportent des soutiens ponctuels pour leurs missions de terrain. Ils peuvent aussi bénéficier de bourses de mobilité.

Ce site, conçu en priorité pour valoriser la recherche, met en ligne les sujets de travaux, masters et thèses en histoire de l’Art et Archéologie (environ 400 entrées), déjà réalisés ou en cours. Ces travaux sont pour la plupart consultables sur demande dans les locaux du CREOPS. Vous pouvez ainsi identifier rapidement la ou les personnes, – qu’elles soient membres du Centre, professeurs, chercheurs, etc. – qui ont déjà abordé les thèmes qui vous intéressent .

Le site présente aussi les activités du CREOPS, ses publications, les colloques déjà organisés ou à venir ainsi que les séminaires de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris- Sorbonne. Enfin la page actualité sélectionne des manifestations culturelles concernant l’Asie et la page liens vous met en relation avec des sites, universitaires ou non, choisis pour leur intérêt spécifique.
 Pr. Edith Parlier-Renault ( Directeur)

Lien vers le site Internet du centre ici.

École Française d’Extrême Orient (EFEO)

L’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), fondée en 1900 à Saigon, a pour mission la recherche interdisciplinaire sur les civilisations asiatiques, de l’Inde au Japon. L’EFEO est présente, grâce à ses 18 centres de recherche, dans 12 pays d’Asie. Cette spécificité permet à ses 42 chercheurs permanents (anthropologues, archéologues, linguistes, historiens, philologues, sociologues des religions, etc.) d’être sur les terrains de leurs études, et d’animer un réseau de coopérations locales et d’échanges internationaux entre scientifiques orientalistes.

Les centres de l’EFEO en Asie

Installés dans des lieux-clés pour les études de terrain en Asie, les centres de l’EFEO, constituent des points de rencontre privilégiés pour les chercheurs :

– ils mettent à leur disposition d’importantes ressources documentaires en langues vernaculaires ainsi qu’une connaissance unique de l’environnement local
– ils servent de plate-forme scientifique, stimulant des échanges entre chercheurs de passage européens et mettant ceux-ci en relation avec des partenaires scientifiques locaux, aussi bien dans leur spécialité qu’au-delà (par exemple en organisant des conférences internationales, des ateliers ou des séminaires) 
– ils facilitent l’immersion linguistique et culturelle, et les échanges, dans les sociétés et les communautés locales
– ils soutiennent les collaborations internationales et contribuent à l’émergence de recherches de premier plan au niveau mondial
– ils offrent un soutien pratique et logistique aux jeunes chercheurs et aux nouveaux arrivants sur le terrain
– ils favorisent les rencontres en dehors du monde académique, avec certains réseaux locaux et internationaux, avec diverses organisations ou associations (par exemple, avec des diplomates européens, des décideurs politiques, des leaders d’opinion ou des responsables d’organisations non gouvernementales).

Ouvert en 1968, le centre de l’EFEO à Kyoto, actuellement dirigé par Martin Nogueira Ramos, a pour mission le développement et la valorisation des recherches sur le Japon ancien et contemporain dans le domaine des sciences humaines et sociales. Initialement installée dans le monastère Zen du Shōkokuji, au nord du Palais impérial, l’EFEO a consolidé sa présence à Kyoto en se dotant d’un nouveau centre de recherche au début de l’année 2014. L’architecture du centre, exemplaire sur le plan des qualités environnementale et architecturale, a été récompensée par un prix de la Fondation Holcim pour la construction durable.

En tant qu’institution de recherche, le site est pourvu d’une riche bibliothèque (de plus de 10 000 ouvrages) sur trois niveaux (Japon, Inde, Chine), spécialisée dans les études classiques et les religions d’Asie. Ce fonds documentaire, constitué depuis les années 1960, comprend une grande partie d’ouvrages en langues asiatiques (principalement en japonais, chinois, coréen). 

Le centre est voué à accueillir d’autres institutions européennes, à commencer par l’ISEAS (Italian School of East Asian Studies). Conçu pour devenir un pôle régional en Asie orientale, au sein du réseau des 18 centres de l’EFEO et en partenariat avec les universités japonaises, il est un lieu de rencontre international pour l’étude des civilisations asiatiques.

L’EFEO Kyoto est partenaire de l’ISEAS et, depuis 2003, de l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. Le centre entretient aussi des liens privilégiés avec le Tōyō bunko (Tokyo), le Centre international d’études japonaises (Nichibunken), des universités bouddhiques (Ryūkoku, Ōtani), la Maison franco-japonaise (Tokyo) et l’Institut français du Japon qui dispose d’une antenne à Kyoto. 

De concert avec leurs collègues en poste à Tokyo, les chercheurs du centre ont développé des collaborations avec différentes institutions françaises et japonaises. Au Japon, outre les institutions mentionnées ci-dessus, B. Jacquet a tissé des liens avec plusieurs universités du Kansai proposant des programmes en architecture. M. Nogueira Ramos, qui est déjà engagé dans un programme de recherche sur la présence catholique dans l’archipel avec des collègues japonais, développe de nouveaux projets ayant trait à l’histoire sociale du fait religieux. 

Le Centre de l’EFEO à Kyoto organise de nombreux colloques et séminaires en partenariat avec des institutions locales et internationales. Le centre organise mensuellement, depuis 2002, les Kyoto Lectures, un cycle de conférences dans le domaine des études asiatiques. Ce programme est organisé en partenariat avec l’ISEAS et l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. En 2014, l’EFEO a lancé un nouveau cycle annuel de conférences intitulé Anna Seidel Memorial Lecture ; ce programme, qui a été créé à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de l’EFEO à Kyoto, a permis d’inviter plusieurs chercheurs de renommée internationale travaillant sur les religions de l’Asie orientale.

Dès son origine, le Centre de Kyoto a été chargé, en collaboration avec l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’Académie du Japon et la Maison-franco japonaise, de la rédaction du Hôbôgirin, dictionnaire encyclopédique du bouddhisme. Le centre assure l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie. Depuis sa création en 1985, cette revue propose des dossiers ayant trait, en particulier, aux religions de l’Asie orientale. Par son bilinguisme français/anglais, elle s’efforce de toucher un large public de chercheurs travaillant sur l’Asie et joue un rôle de coordination entre la recherche française et la recherche internationale.

Le centre de Tōkyō, établi en 1994, est installé au sein du bunko, la plus importante bibliothèque consacrée aux études orientales au Japon et l’une des institutions de recherche les plus actives dans le domaine des études asiatiques au niveau mondial. La convention conclue entre l’École française d’Extrême-Orient et cet établissement prévoit l’échange de renseignements en matière de documentation scientifique et de publications, l’échange de chercheurs et l’exécution de projets communs.

Les bâtiments du Tōyō bunko se composent des réserves dans lesquelles les collections sont conservées, d’une salle de lecture, de salles de séminaire pour les chercheurs, ainsi que d’un musée. Le bureau du centre de l’EFEO à Tōkyō se trouve au septième étage.

Les programmes de recherche que le centre développe concernent :
– Réseaux lettrés, moines et collectionneurs dans le Japon d’Edo (1603-1867).
– Histoire des échanges internationaux en Asie orientale et en Eurasie à l’époque moderne – notamment (à partir de l’automne 2017) sur la « découverte du bouddhisme » dans les sources occidentales (1550-1850).
– Histoire de l’art et esthétique du Japon moderne.

Le centre fait aujourd’hui partie de l’équipe de recherche « systèmes de pensée et pratiques » et conduit plus spécifiquement des recherches sur l’histoire religieuse, artistique et littéraire du Japon moderne (1600-1900), ainsi que sur les échanges internationaux en Asie orientale. D’autre part il participe à l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie, en collaboration avec son équipe éditoriale : François Lachaud du centre de Tōkyō, Martin Nogueira Ramos du centre de Kyōto, Luca Gabbiani (Paris) et Élisabeth Chabanol du centre de Séoul.

En dehors de son partenariat principal avec le Tōyō bunko, le centre est lié à l’université de Tōkyō, à l’université Keiō et l’université Jōchi (Sophia).
Le centre accueille sur rendez-vous les boursiers et les chercheurs de l’EFEO qui séjournent au Japon. À partir de l’automne 2017 un séminaire sera organisé autour d’œuvres appartenant au fonds Morrison à l’origine de la fondation du Tōyō bunko et dont l’année 2017 marque le centenaire.

Site Internet de l’EFEO : ici

Anciens colloques de la SFEJ

Ancienne version du logo de la SFEJ

Cette page rassemble les programmes en version PDF des précédentes éditions du colloque de la SFEJ.

Sont pour l’instant disponibles les programmes des éditions organisées entre 1994 et 2006.

  • Premier colloque de la SFEJ
    16 – 17 décembre 1994
    Maison des associations saint-germanoises / Université Paris 7
    Programme
  • Deuxième colloque de la SFEJ
    19 – 21 décembre 1996
    Siège du CNRS
    Programme
  • Troisième colloque de la SFEJ
    17 – 19 décembre 1998
    Siège du CNRS
    Programme
  • Quatrième colloque de la SFEJ
    14 – 16 décembre 2000
    Siège du CNRS
    Programme
  • Cinquième colloque de la SFEJ
    19 – 21 décembre 2002
    Siège du CNRS – Maison de la Culture du Japon à Paris
    Programme
  • Sixième colloque de la SFEJ
    17 – 19 décembre 2004
    Université Marc Bloch Strasbourg – Centre Européen d’Études Japonaises
    Programme
  • Septième colloque de la SFEJ
    20 – 22 décembre 2006
    Siège du CNRS
    Programme


Groupe d’étude sur le politique au Japon

Le Groupe d’étude sur le politique au Japon est une plate-forme ouverte destinée à rassembler les chercheurs francophones travaillant sur le terrain japonais et s’intéressant aux questions politiques entendues au sens large. Il vise à mettre en lien des thématiques et des recherches variées, rendre compte des avancées récentes dans l’étude du politique, et participer activement au développement de cette recherche, notamment en France.

Lien vers le carnet de recherche : https://seiji.hypotheses.org

Activités de la SFEJ

La Société Française des Etudes Japonaises est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 qui réunit les étudiants, chercheurs et personnes spécialistes des études japonaises.

Ses activités sont principalement :
Liste de discussion : la SFEJ assure la gestion d’une liste de discussion reliant les membres entre eux et permettant la circulation d’annonces de publications, de conférences, journées ou colloques ainsi que d’appels à contributions dans le domaine des études japonaises.

sfej@googlegroups.com

Des annonces des événements (colloque, conférence, journées, publications, etc) en relation avec les études japonaises peuvent être postées par chacun des membres de la SFEJ en envoyant un mail à l’adresse : sfej@googlegroups.com
Le mail sera reçu par tous les membres de la liste.

Les mails postés peuvent être consultés par le public à l’adresse :
https://groups.google.com/forum/?hl=fr#!forum/sfej

Attention : seuls les membres de la SFEJ sont autorisés à poster des annonces.


Carnet de recherche : Japon (s) Carnet de la SFEJ, https://sfej.hypotheses.org

Assemblée générale et conférence annuelle : la SFEJ tient chaque année au mois de décembre son Assemblée générale réglementaire au cours de laquelle elle procède au renouvellement du tiers des membres de son conseil. Le président présente à cette occasion son rapport moral et le trésorier son rapport financier.  

Bulletin : La SFEJ publie annuellement un bulletin qui comporte un annuaire des membres remis régulièrement à jour, une bibliographie des ouvrages concernant le Japon parus dans l’année, les dernières nominations, ainsi qu’un petit dossier informatif sur l’état des études japonaises dans le monde. Le bulletin est envoyé à tous les membres de la SFEJ.

Colloque de la SFEJ : Biennal, le colloque de la SFEJ se tient en décembre de chaque année paire. Il est ouvert au public. Un comité d’organisation, assisté d’un conseil scientifique, est chargé de collecter les propositions de communication et de panels et d’organiser un symposium sur une thématique précise, réunissant des spécialistes internationalement reconnus. Les actes du colloque sont publiés dans l’année qui suit au sein de la collection Japon Pluriel des éditions Philippe Picquier. 

Atelier doctoral de la SFEJ : La Société française des études japonaises organise depuis 2009 l’atelier doctoral national des études japonaises (ADEJ), en alternance avec le colloque. Il s’agit d’un espace d’échange, où les doctorants inscrits dans des établissements de pays francophones se retrouvent pour présenter leur travail de recherche. La troisième édition de l’ADEJ a eu lieu en décembre 2013.

Manuscrits japonais à peintures narratives de l’époque d’Edo (BNF)

Manuscrits japonais à peintures narratives de l’époque d’Edo au département des manuscrits de la BNF et dans les collections publiques françaises

Le carnet « Manuscrits japonais à peintures » présente les résultats d’un programme de recherche sur les manuscrits japonais à peintures narratives dans les collections publiques françaises, tout au long de l’avancée du projet. Vous y trouverez les séances de l’atelier de travail mensuel, des groupes de travail spécialisés (littérature, histoire de l’art, anthropologie) et la présentation des réalisations (journée d’étude, atelier de paléographie, résultats de recherches) du projet.

http://manuscritsjaponais.hypotheses.org

Agrégation externe de langue et culture japonaises (session 2020)

Le Ministère de l’Education Nationale a décidé l’ouverture du concours de l’agrégation externe de langue et culture japonaises (session 2020).

Cette Agrégation représente un débouché qui devrait intéresser tous les bons étudiants de master.

Le descriptif des épreuves peut être consulté en ligne ici.

Le programme de la session 2020 du concours a été publié le 12 avril 2019 et peut être consulté en ligne ici.

ATTENTION :

Les inscriptions au concours se font par Internet et seront closes le jeudi 10 octobre 2019 à 17 heures, heure de Paris.

L’écrit aura lieu du lundi 2 mars au vendredi 20 mars 2020 ; les candidats admissibles passeront les épreuves orales mi-juin.

Le niveau de diplôme requis pour l’agrégation est le M2 ; toutefois, les candidats admis auront, dans les faits, jusqu’au 30 juin pour présenter au Ministère la justification de l’obtention du M2. Autrement dit, les étudiants qui seront inscrits en M2 en 2019-2020 peuvent se présenter au concours, étant entendu qu’ils devront suivre le cursus de master et valider leur diplôme en même temps qu’ils prépareront l’agrégation.

Préparation à l’agrégation 2019-2020

L’Inalco et l’Université Paris-Diderot proposent conjointement des cours de préparation à l’agrégation.

Ces cours auront lieu les samedis, à l’Inalco, à partir du début novembre. Le programme précis des séances sera diffusé dès qu’il aura été finalisé.

Ces cours peuvent être suivis dans deux cadres :

a) Soit dans le cadre du master de japonais parcours enseignement (master co-habilité Inalco-Paris Diderot) : l’assistance aux cours de préparation à l’agrégation est obligatoire.

b) Soit dans le cadre du cursus « Préparation à l’agrégation » pour lequel une inscription doit être prise soit à l’Inalco, soit à l’Université Paris Diderot.

Sont prévues :

  • deux séances de deux heures sur chacun des deux auteurs au programme en littérature (total : huit heures) ;
  • deux séances de deux heures sur la question d’histoire ;
  • deux séances de deux heures sur la question de civilisation du Japon contemporain ;
  • deux séances de deux heures de préparation à la version ;
  • deux séances de deux heures de préparation au thème ;
  • deux séances de deux heures de préparation à l’exercice de grammaire.

Entre l’écrit et l’oral auront lieu :

  • deux séances de deux heures sur chacun des deux textes classiques au programme (total : huit heures) ;
  • deux séances de deux heures d’entraînement aux oraux.

Pour tout renseignement, s’adresser à Anne Bayard-Sakai, présidente du jury de l’agrégation (anne.bayard-sakai@inalco.fr).

Université de Lille

Master Langues et Sociétés parcours Études Japonaises

Lien vers le site de la section ici.

Le Master Langues et Sociétés parcours Études Japonaises vous forme aux techniques de recherche et aux problématiques, concepts, théories et méthodologies de votre champ disciplinaire en vue de vous préparer aux métiers de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la formation.

Trois options professionnalisantes sont proposées :  

  • L’Option Métiers de l’enseignement et de la recherche – Asie de l’Est est, en priorité, axée sur les métiers qui exigent des connaissances approfondies sur la langue et la civilisation chinoises ou japonaises. Elle s’adresse aux étudiants désireux de devenir des spécialistes du Japon dont les expertises sont fortement demandées dans divers secteurs (enseignement, recherche, administrations internationales, universités étrangères, entreprises japonaises, traduction/ interprétariat, bureaux des représentants japonais…). Il s’agit de former les experts capables de faire valoir leurs compétences en langue et civilisation de l’Asie de l’Est sur la scène internationale et ce, en faisant participer les étudiants à des étapes différentes de l’organisation de manifestations scientifiques. Le cours d’anglais scientifique vise à atteindre l’aisance nécessaire pour une présentation de travaux à l’échelle internationale.
  • L’Option Interculturalité s’adresse aux étudiants désireux d’évoluer dans un environnement multiculturel. Elle a pour but de cerner et de structurer une réalité complexe concernant nos sociétés multiples, ici et ailleurs. Il s’agit de rendre cette réalité pensable et d’examiner les moyens d’intervenir sur elle en proposant une autre manière de réfléchir sur le vivre ensemble.
  • L’Option Traduction et médiation linguistique poursuit un double objectif : d’une part, vous préparer à une insertion professionnelle directe dans le domaine de la traduction et de l’édition en sciences humaines ; et d’autre part, donner des outils praxéologiques aux étudiants s’orientant vers la recherche dans le domaine de la traductologie et de la médiation linguistique.

Selon votre activité, vous pouvez être amené à :

  • Enseigner le japonais
  • Animer des stages de langue
  • Concevoir des supports de cours et de formation
  • Effectuer des recherches documentaires approfondies sur un sujet
  • Exposer oralement un point de vue documenté et argumenté
  • Élaborer des documents écrits correspondant aux normes de publications scientifiques, en langue japonaise

Spécificités de la formation

  • Chaque séminaire est axé sur un champ disciplinaire spécifique : 1) histoire et société, 2) linguistique, 3) littérature.   
  • L’aménagement est possible pour se spécialiser dans l’une de ces disciplines pour laquelle est requise une méthodologie différente.   
  • Au-delà du souci pour la spécialisation, la formation insiste sur l’importance de l’analyse de textes / documents en japonais, compétence indispensable pour l’expertise dans la matière.  
  • Il est possible que les étudiants en M2 présentent leur travaux dans le cadre de la journée doctorale Lille-Bruxelles sur l’Asie de l’Est qui se tient annuellement en collaboration avec l’université libre de Bruxelles.  
  • Enfin, certains séminaires sont menés uniquement en japonais.

Adossement à la recherche

Les parcours du Master mention Langues et sociétés sont adossés au projet scientifique de 2 laboratoires :

Compétences visées

  • Maîtriser la langue japonaise et connaître ses structures
  • Connaître la civilisation, la culture et la société nippones
  • Élaborer une problématique, construire un objet de recherche, défendre une position personnelle
  • Mener des recherches documentaires (notamment au moyen des Technologies de l’Information et de la Communication)
  • Traiter l’information en situation complexe
  • Communiquer des informations, présenter et argumenter un sujet (à l’oral et à l’écrit, en français et en japonais)
  • Élaborer les dispositifs d’apprentissage et transmettre des savoirs et des méthodes de travail
  • Acquérir les méthodologies de la recherche
  • Utiliser les outils numériques pour la production et le transfert des connaissances
  • Développer et intégrer des savoirs spécialisés
  • Construire son projet professionnel

Bibliographie indicative sur l’Histoire des arts à l’époque Meiji (suite)

Complément : Etudes en langue japonaise

INAGA Shigemi 稲賀繫美 (éd.), Dentô kôgei saikô, miyako no uchisoto : kako hakkutsu, genjô bunseki, shôrai tenbô, 伝統工藝再考・京のうちそと : 過去発掘・現状分析・将来展望 (« La renaissance des arts et artisanats traditionnels, dans et hors de Kyôto : redécouverte du passé, analyse du présent, perspectives d’avenir »), Kyôto, Shibunkaku shuppan 思文閣出版, 2007 ; 463 p.
KANBAYASHI Tsunemichi 神林恒道, Kindai Nihon « bigaku » no tanjô 近代日本『美学』の誕生 (« La naissance de l’ »esthétique » dans le Japon moderne »), Tokyo, Kodansha(collection gakujutsu bunko), 2006, 317 p.
KINOSHITA Naoyuki 木下直之, Bijutsu to iu mise mono 美術という見せ物 (« Cet objet de spectacle dénommé « art  » »), Tôkyô, Heibon-sha 平凡社, 1993, 401 p.
KITAZAWA Noriaki 北沢憲昭, Me no Shinden. « bijutsu » juyô-shi nôto. 目の神殿―「美術」受容史ノート, (« le Temple de l’OEil. Notes pour une histoire de la réception de l’ »art » au Japon »). Tôkyô, Bijutsu shuppansha 美術出版社, 1989, 338 p.
NAKAMURA Giichi 中村義一 Nihon kindai bijutsu ronsô-shi 日本近代美術論争史 (« Histoire des polémiques dans l’art moderne japonais »). Tôkyô, Kyûryûdô 求龍堂, 1982, 2 volumes.
TAKI Teizô 瀧悌三, Nihon kindai bijutsu jikenshi 日本近代美術事件史, (« Histoire événementielle de l’art moderne japonais »). Ôsaka, Tôhô shuppan 東方出版, 1993, 447 p.
SATÔ Dôshin 佐藤道信 ; Nihon Bijutsu Tanjô 『日本美術』誕生 (« La Naissance de l’ »art japonais » »), Tôkyô, Kôdansha 講談社, 1996, 244 p.

Sources en langue occidentale : ouvrages collectifs, histoires et monographies

CHARRIER Isabelle, La Peinture japonaise contemporaine de 1750 à nos jours, Besançon, La Manufacture, 1991, 197 p.
CONANT Ellen (dir.), Challenging Past and Present – the Metamorphosis of 19th Century Japanese Art, Honolulu, University of Hawaii Press, 2006, 292 p.
FOXWELL Chelsea, Making Modern Japanese-Style Painting : Kano Hōgai and the
Search for Images
, Chicago/Londres, University of Chicago Press, 2015, 281 p.
GUTH Christine, Art, Tea and Industry : Masuda Takashi and the Mitsui Circle, Princeton, Princeton U.P., 1993, 231 p.
LUCKEN Michael, L’Art du Japon au XXe siècle : pensée, forme, résistances. Paris, Hermann,2001, 270 p.
LUCKEN Michael. Les fleurs artificielles : création, imitation et logique de domination, Paris, Presses de l’Inalco, 2016, 278 p.
MARRA Michael F. (ou Michele) (dir.), A History of Modern Japanese Aesthetics, Honolulu, University of Hawaii Press, 2003, 398 p.
RIMER J. Thomas et MCCALLUM Toshiko M. (éd.) Since Meiji : Perspectives on the Japanese Visual Arts, 1868-2000, Honolulu, University of Hawaii Press, 2012.
TSENG Alice, The Imperials Museums of Meiji Japan : Architecture and the Art of the Nation. Seattle, University of Washington Press, 2008, 285 p.
WESTON Victoria, Japanese Painting and National Identity : Okakura Tenshin and his
circle
. Ann Arbor, Center for Japanese Studies, The University of Michigan, 2004, 322 p.

Thèses

HIROSE Midori, L’influence réciproque entre la France et le Japon dans l’industrie textile pendant l’ère Meiji, thèse sous la direction de J.J. Tschudin soutenue à l’université Paris-Diderot , publiée à Lille, Atelier national de Reproduction des Thèses, 2003.
MARQUET Christophe, Le Peintre Asai Chû (1856-1907) et le Monde des arts à l’époque Meiji. Thèse de doctorat, sous la direction de J.J. Origas, Paris, INALCO, 1995,784+104 p.

Articles

CHARRIER Isabelle, « La réaction nationaliste dans les milieux artistiques », in HAMON Claude et TSCHUDIN Jean- Jacques, La Nation en marche, études sur le Japon impérial de Meiji, Arles, éditions Philippe Picquier, 1999, p.163-180.
GUTH Christine, « Kokuhô, from dynastic to artistic treasures », in Cahiers d’Extrême-Asie, N°9, Paris, 1996, p. 313 – 322.
GUTH Christine, « Meiji Response to Bunjinga », in CONANT Ellen P., Challenging Past and Present – the Metamorphosis of 19th Century Japanese Art, Honolulu, University of Hawaii Press, 2006. p. 177-193.
INAGA Shigemi, « Un destin de pensée : l’impact d’Okakura Kakuzô (Tenshin) sur le développement de l’histoire de l’art en Inde et au Japon au début du XXe siècle. » in MONNET Livia, Approches critiques de la pensée japonaise du XXe siècle, Montréal, P.U. de Montréal, 2001, p. 329-348.
INAGA Shigemi, « Cognitive Gaps in the Recognition of Masters and Masterpieces in the Formative Years of Japanese Art History 1880-1900 », In MARRA Michael. F. (dir.), Japanese Hermeneutics : Current Debates on Aesthetics and Interpretation, Honolulu, University of Hawaii Press, 2002, p. 115-126.
LUCKEN Michael, « L’évolution du statut de l’oeuvre d’art au début du XXe siècle au Japon à travers les expositions et les sociétés d’art », in BLANCHON Flora, La Question de l’art en Asie Orientale, Paris, PUPS, 2008, p.133-149.
MARQUET Christophe, « Conscience patrimoniale et écriture de l’histoire de l’art national », in HAMON Claude et TSCHUDIN Jean- Jacques, La Nation en marche, études sur le Japon impérial de Meiji, Philippe Picquier, Arles, 1999, p. 143-162.
MARQUET Christophe, « Le Japon moderne face à son patrimoine artistique », in Cipango ; hors-série « Mutations de la conscience dans le Japon moderne », Paris, INALCO-CEJ, printemps 2002, p. 243-304.
MARQUET Christophe, « Défense et illustration de l’art national à la fin du XIXe siècle : la création de la revue Kokka », compte rendu d’une session d’étude du CEEJA (2001 – 2003), Aurillac, Presses Orientalistes de France, 2005, p. 289-314.
SHIRANE Haruo, « Issues in Canon Formation », in SHIRANE Haruo et SUZUKI Tomi, Inventing the Classics : modernity, national identity and Japanese literature. Stanford, Stanford University Press, 2000, p. 1-31.

Catalogues

CONANT Ellen, Nihonga, Transcending the past : Japanese-style painting, 1868-1968.
Saint Louis (Mo)/ Tokyà, Musée d’art de Saint Louis (Mo)/ Japan Foundation, 1995, 351 p.
Musée des arts de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art), Museum national de Tokyo (Tōkyō Kokuritsu Hakubutsukan), Nihon Hōsō Kyōkai, NHK Puromōshon, Musée municipal des arts d’Ôsaka (Ôsaka Shiritsu Bijutsukan), et Musée municipal de Nagoya (Nagoya-shi Hakubutsukan), Japan Goes to the World’s Fairs : Japanese Art at the Great Expositions in Europe and the United States, 1867-1904, Los Angeles (Ca), LACMA, Tokyo National Museum, NHK, 2005, 144 p.
Naikoku kangyô hakurankai – Meiji bijutsu no makuake 内国勧業博覧会・明治美術の幕開け, (« Les Expositions Nationales pour l’Encouragement de l’Industrie – Lever de rideau pour l’art de l’Ère Meiji »), Tokyo, Sannomaru shôzôkan 三の丸尚蔵館 (« Musée des Collections Impériales »), 2012, 87 p.
Tōkyō geijutsu daigaku, daigaku bijutsukan 東京藝術大学. 大学美術館 (Musée de
l’Université des Beaux-Arts de Tokyo), et Nagoya Bosuton Bijutsukan 名古屋ボストン美術館 (Musée des Beaux-Arts de Nagoya-Boston), (éd.), Daburu Impakuto : Meiji Nippon no bi ダブル・インパクト : 明治ニッポンの美 : ボストン美術館x 東京藝術大学 (Double impact : the art of Meiji Japan), Tokyo, Geidai Bijutsukan Myūjiamu Shoppu : Rokumonsha 藝大美術館ミュージアムショップ : 六文舎 (Rokumonsha, presses du Musée de l’Université des Beaux-Arts de Tokyo) , 2015, 199 p.

Bibliographie établie par Arthur MITTEAU