[Conférence] Titre provisoire « Au coeur de l’énigme : les mystères de la chambre close version littérature japonaise », par Cécile Sakai (samedi 26 novembre 2022)

Suite à son départ de l’Université Paris Cité, Cécile SAKAI donnera, l’après-midi du samedi 26 novembre 2022, une grande conférence dont le titre provisoire est :

« Au coeur de l’énigme : les mystères de la chambre close version littérature japonaise »

Cette conférence aura lieu à l’Université Paris Cité, amphithéâtre Buffon et viendra clôturer le lancement officiel du RELIJAM, Réseau de Littérature Japonaise Moderne, dont l’objectif est de réunir les chercheurs, les enseignants-chercheurs, les postdocs, les doctorants, etc., qui travaillent sur la littérature japonaise moderne et contemporaine. Plusieurs interventions seront prévues et un programme plus précis, en cours de finalisation, sera diffusé début novembre.

Toutes les personnes intéressées sont invitées à retenir la date du 26 novembre 2022.

[Journée d’études internationale] « The Cameraman in a Skirt » (mardi 11 octobre 2022, 9h30-17h30, Campus Condorcet, Aubervilliers)

Le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à la journée d’études internationale :

« The Cameraman in a Skirt »
Centre de Colloques du Campus Condorcet, salle 3.05
Place du Front Populaire, 93300 Aubervilliers

Programme

9h30 : Introduction Aleksandra Kobiljski (CNRS/EHESS)

10h00-12h00 : Mio Wakita (MAK Museum, Vienna) “Fields of Contested Vision: Globetrotter Tourism, Living Dolls and Meiji Souvenir Photography”

12h00-13h30 : Pause-déjeuner

13h30-15h30 : Kelly McCormick (University of British Columbia) “Camera Women: A History of Modern Japan by Women Photographers”

15h30-17h30 : Table-ronde co-animée par Elise Voyau (INALCO) et Claude Estebe 

Inscription obligatoire à crj@ehess.fr; programme complet de la journée d’étude sur ce lien.

[Appel à contributions] Dossier « Mode et Nouveaux Orientalismes » pour la revue dObra[s] (date limite d’envoi des textes fin novembre 2022)

Pour toutes celles et ceux qui s’intéressent au monde de la mode en Asie, sous leurs formes contemporaines, locales et globales (notamment les nouvelles créations qui travaillent sur les kimono, cheongsam, hanbok, sari, etc. et leurs « migrations » dans d’autres pays du monde), Christine Greiner (PUC-SP e Centro de Estudos Orientais) et Lucile Druet (Kansai Gaidai University), conjointement avec la revue dObra[s], organisent un dossier spécial ayant pour thème :

« Mode et Nouveaux Orientalismes : esthétique, politique, transculturalités »
À paraître à l’été 2023, pour le numéro 38
Date limite d’envoi des textes : fin novembre 2022

Les personnes intéressées peuvent écrire en français, portugais ou anglais et plusieurs formats sont acceptés : article de recherche académique, interview d’artistes ou de collectionneurs, projet photographique. Voir la section « submissions guidelines » sur le site officiel.

Toute contribution sera examinée par le comité de lecture du journal, sous le principe du double blind review.

(Plus de détails sur le projet en cliquant sur ce lien)

[Soutenance de thèse] Sarah Dousse « L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon » (lundi 3 octobre 2022, 14h00)

L’École doctorale 480 Montaigne-Humanité, l’UMR 5319 Passages CNRS et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux ont le plaisir de vous convier à la soutenance de thèse de Madame Sarah Dousse, préparée sous la direction de Messieurs Nicolas Fiévé et Xavier Guillot :

« L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon »
Lundi 3 octobre 2022 à 14h
Maison de la recherche, Esplanade des Antilles, 33600 Pessac

Le jury sera composé de :

  • M. Nicolas FIÉVÉ, Directeur d’étude, École Pratique des Hautes Études, Directeur de l’École française d’Extrême-Orient, Co-directeur
  • Mme Françoise GED, Responsable de l’Observatoire de la Chine à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Rapporteure
  • M. Xavier GUILLOT, Professeur, ENSAPBx, Co-directeur
  • M. Salvator-John LIOTTA, Professeur associé, ENSAV de La Cambre, Examinateur
  • M. Yann NUSSAUME, Professeur, ENSAPLV, Rapporteur

[Colloque] Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité (6 et 7 octobre, Inalco, Paris)

L’équipe PLIDAM, sous la responsabilité de Chanyueh LIU, organise un :

Colloque international
« Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité »
Jeudi 6 octobre 9h30-18h30, vendredi 7 octobre 9h00-18h30
Auditorium, Inalco, Paris

« Le monde entier est un théâtre
Où tous – les hommes, les femmes – sont de simples acteurs.
Ils y ont leurs entrées, leurs sorties, et chacun
Joue bon nombre de rôles dans sa vie
[…]. »
(Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7.)

Voix caractérisée, gestuelle codifiée, lecture soignée, déplacements programmés et improvisés dans différentes directions, objets ou accessoires d’enseignement ordinaires et insolites mis en jeu, avec un contrôle et une réorganisation temporelle de l’enseignement… tous ces éléments peuvent aisément transformer une simple « salle de cours » en une véritable « scène de spectacle ». Si bien que lorsqu’un apprenant sort d’un cours ou d’une conférence en se sentant enthousiasmé, satisfait et comblé, il peut ressentir un sentiment similaire à celui d’avoir assisté à une représentation scénique.

Les enseignants ont des objectifs pédagogiques, gèrent les problèmes de la classe, essaient de faire passer des informations didactiques. Ils ont recours pour toutes ces tâches à des outils pédagogiques, et parfois à des productions visuelles, aux techniques vocales et musicales, à la gestuelle, aux mouvements de danse et à des jeux d’acteur… Consciemment ou inconsciemment, ils parviennent à construire un « numéro », à faire naître leur personnalité de comédien, à monter des sketchs et des scénarios. Par ailleurs, avant d’entrer dans la classe, l’enseignant a parfois besoin de se mettre dans un état d’esprit particulier, d’incarner tel ou tel personnage, de revoir ses répliques et de réviser les intrigues préparées en amont.

La porte d’entrée de la salle de cours devient la frontière qui relie le monde du quotidien à celui du jeu ; le passage vers l’estrade devient le chemin qui mène l’enseignant jusqu’à la scène. Certes, il existe toujours des obstacles à surmonter, et notamment des soucis techniques, mais lorsque la séance pédagogique démarre, the show must go on, l’enseignant a conscience qu’il est en « représentation ».

De ce fait, il existe fondamentalement une théâtralité dans tout acte pédagogique : dans l’enseignement des langues, on développe des enseignements de théâtre à l’intérieur des salles de cours. Bien des enseignants – de langues notamment – appliquent les techniques théâtrales de la didactique. Ils deviennent en quelque sorte acteurs/performeurs par excellence.

Dans le sens inverse, les acteurs eux-mêmes développent des techniques pédagogiques afin de démontrer et d’assumer leur formation en théâtre, voire même en langues. Par conséquent, de nombreuses similitudes existent entre le métier d’enseignant de langues et le métier de comédien. C’est ce double enjeu entre le rôle d’enseignant et le rôle d’acteur, et l’ensemble de ces jonctions d’expériences vécues que nous avons en tant qu’apprenants, enseignants, auditeurs, conférenciers, participants, observateurs, formateurs ou bien spectateurs, qui nous amènent à nous interroger sur les interactions et les articulations entre théâtre et enseignement des langues.

Un tel projet nous conduit à nous poser une série de questions : en quoi consiste la théâtralité dans l’enseignement ?

• Quelles définitions, quelles théories ?
• Existe-t-il une universalité des pratiques ?
• Quelles différences existe-t-il selon les aires culturelles ?
• Comment enseignants et acteurs vivent-ils et expliquent-ils cette situation de proximité ?
• Les enseignants devraient-ils être encouragés à suivre une formation en théâtre ?
• Être à la fois enseignant et acteur peut-il être la source d’une nouvelle identité professionnelle ?
• Comment la voix, la posture et la gestuelle sont-elles exploitées dans l’apprentissage des langues ?
• Quelles sont les techniques théâtrales développées par les enseignements en présentiel et en distanciel ?
• De quelle manière choisir les textes théâtraux pour enseigner les langues ?
• Le choix peut-il être motivé par le contexte interculturel et sociopolitique ?
• Comment les textes des pièces de théâtre sont-ils exploités en travaux pratiques dans les cours de langue ?
• Le théâtre peut-il devenir une innovation au service de l’apprentissage à l’université ?
• Comment le théâtre est-il enseigné dans les différentes aires culturelles ?
• En dehors de la salle de langues, où s’exprime cette théâtralité dans l’enseignement ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, il est proposé une réflexion scientifique collective qui permettra de croiser les points de vue de plusieurs champs disciplinaires.

Inscriptions aux ateliers pratiques du colloque

Les inscriptions se font en ligne, en cliquant sur ce lien.

(Programme complet)

[Projection-débat] Fenêtres sur le Japon / « Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima » (mardi 29 novembre 2022)

« Fenêtres sur le Japon » reprend son cycle de projections-débats avec :

« Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima [被ばく牛と生きる], de MATSUBARA Tamotsu
Mardi 29 novembre 2022 à partir de 18h30
Au Forum des Images, à Paris

La projection sera suivie d’un échange avec Kurumi Sugita, de l’association Nos Voisins lointains 3.11 et Yūki Takahata, de l’association Yosomono-net France. Des places seront bientôt à gagner via le compte Twitter de « Fenêtres sur le Japon ».

Synopsis

Un mois après l’accident nucléaire, une zone d’un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi a été désignée zone de vigilance. Deux mois plus tard, le gouvernement japonais a notifié à la préfecture de Fukushima l’ordre d’abattre tout le bétail dans la zone en vue d’empêcher la commercialisation de la viande contaminée par la radioactivité. Les agriculteurs, eux-mêmes évacués par ordre des autorités, n’avaient pas d’autre choix que d’obéir à la politique nationale.

Cependant, certains éleveurs de bovins ont refusé d’accepter la situation et continuent à faire vivre des vaches, quitte à s’exposer eux-mêmes à la radioactivité. Un agriculteur vit toujours dans une zone interdite, un autre se rend à sa ferme tous les deux jours en parcourant 60 km depuis le logement temporaire situé à Nihonmatsu…

Une équipe formée de chercheurs issus de plusieurs universités a également commencé à surveiller les problèmes sanitaires chez les vaches exposées. Le thème de l’étude est l’exposition aux faibles doses d’un grand animal, thème inédit dans le monde entier. Mais les agriculteurs refusant l’abattage des vaches sont devenus une entrave aux yeux du gouvernement. Peu à peu, les difficultés s’accumulant, certains fermiers abandonnent leur lutte. D’autres s’évertuent à faire vivre des vaches dans des territoires contaminés, alors que ce bétail n’a plus de valeur économique.

Avertissement

Ce film contient des images de carcasses d’animaux qui peuvent choquer certaines personnes. Il s’agit d’une réalité, mais le film est déconseillé aux enfants. Lien vers la bande annonce.

Le réalisateur

Réalisateur, producteur et président de la société Power-I, MATSUBARA Tamotsu a 35 ans d’expérience dans le domaine documentaire et médiatique. Il réalise depuis mai 2011 des reportages sur la situation dans le département de Fukushima après le tsunami. Il a commencé à filmer Mon troupeau irradié en 2011. Ce documentaire est l’aboutissement de 5 ans de travail acharné.  L’objectif était de filmer les épreuves quotidiennes des agriculteurs et de les suivre alors qu’ils prennent les décisions qui changeront leur vie en bien ou en mal pour toujours. Son projet actuel, en suspension temporairement à cause de la situation sanitaire mondiale, porte sur les tigres du Bhoutan vivant en haute altitude.

Lieu

Forum des Images, Westfield Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris. Site Internet.

(Toutes les informations sur le site de Fenêtres sur le Japon)

[Séminaire] Marital Infidelity in Japan: With Whom and Why (vendredi 30 septembre/12:30-14:00JCT)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society (en anglais, sans traduction) :

« Marital Infidelity in Japan: With Whom and Why »
SAKODA Sayaka (Doshisha University)
Friday September 30th, 2022 (12:30-14:00 JCT)
Online, Registration required

Mesures relatives au Coronavirus

En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), les événements en ligne de la Maison franco-japonaise ont lieu sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur le site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement. Attention à écrire correctement votre adresse mail.

Présentation

This study examines and analyses the determinants and consequences of marital infidelity in Japan based on the original survey conducted in 2020. Japan is a society based on the assumption of sexual exclusiveness with one’s spouse. Previous studies have shown that around 10-30% of married people have committed infidelity at least once in their past married life. Once such scandals related to extramarital affairs have surfaced, it leads to divorce, dismissal, lawsuits, and even social risks such as the person’s reputation. Why do people dare to commit infidelity even if they know it brings serious matters? And how do they begin and end it? This study seeks to answer these questions regarding the tri-party relationship between those who committed marital infidelity, their spouse and with whom they committed it. In addition, this study also investigates and analyses whose marital infidelity is accused of and who banishes whose marital infidelity. The study of infidelity may unravel how the traditional family structure of Japanese society has changed.

The event is open to all.

Registration required: on this link.

(For further information, click on this link)

[Poste] Urgent / Recrutement d’un.e maître de langue pour l’année universitaire 2022-2023 (avant le 20 septembre 2022)

La section d’études japonaises de l’Université Paris Cité (ex-Université de Paris) recrute en urgence un.e :

Maître de langue pour l’année universitaire 2022-2023

Lieu de travail
Université Paris-Cité, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris
Lien vers le site Internet

Mission
– Donner des cours de japonais (oral, rédaction, kanji, etc.) dont celui du Diplôme Universitaire (lundi ou jeudi 19h-21h). Volume horaire d’environ 260 à 280 heures sur l’année, soit environ 11 heures par semaine.
– Assurer diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens ; corrections ; surveillance d’examens ; participation aux réunions pédagogiques ; tenue de la permanence ; organisation de cours d’échanges avec des étudiants japonais ; etc.). Une grande partie de ce travail implique une coordination et un travail d’équipe avec les autres enseignants de langue.

Conditions
– Être titulaire d’un Master (avant septembre 2022)
– Langue maternelle japonaise
– Expérience d’enseignement du japonais en classe
– Intérêt pour le travail en équipe
– Résidence en région parisienne (à partir de septembre 2022)

Dossier de candidature
– Curriculum vitae en japonais et en français
– Attestation d’obtention du dernier diplôme (traduction si nécessaire)
– Lettre de motivation en japonais

Le dossier de candidature doit être envoyé avant le 20 septembre 2022 à anne-lise.mithout@u-paris.fr

Pour l’intitulé du mail, indiquer « candidature_ML_2022 ».

[Séminaire] Un pays de propriétaires introuvables ? Le Japon face au délaissement foncier et immobilier (vendredi 7 octobre 2022)

Dans le cadre du séminaire de l’Institut d’Asie Orientale, Sophie Buhnik, géographe et urbaniste du Japon, Chercheuse associée à l’IFRJ-MFJ (Tokyo) et à l’UMR Géographie-cités, fera une intervention sur :

« Un pays de propriétaires introuvables ?
Le Japon face au délaissement foncier et immobilier »
Vendredi 7 octobre 2022, de 14h00 à 15h30
Séance en visioconférence, sur inscription préalable

Résumé

Depuis la fin des années 2000, le territoire japonais est marqué par un essor sans précédent de terrains inoccupés, bâtis ou non bâtis, sans propriétaires clairement identifiés (shoyūsha fumei tochi 所有者不明土地). Cet état de délaissement pose un enchevêtrement de problèmes aux habitants et aux collectivités locales concernés par le (non) usage de ces terrains. Grâce à l’analyse de données quantitatives et d’enquêtes qualitatives sur la répartition et la gestion des logements vacants en propriété privée, avec une focalisation sur la région du Kansai, cette présentation s’attachera à expliquer comment le Japon contemporain est passé, en à peine 30 ans, de l’image d’un territoire aux prises avec des problèmes d’accaparement foncier, à celle d’un pays menacé par les conséquences macro-économiques du « négabilier » (fudōsan 負動産). Ce néologisme renvoie à la massification des biens fonciers et immobiliers abandonnés au motif que leur entretien coûte plus aux ayants-droits ou aux collectivités qui en héritent, que les rentes ou profits qu’ils pourraient en tirer. Nous rendrons compte de la distribution socialement et spatialement différenciée de ces « patrimoines négatifs », puis nous évoquerons les enjeux politiques et géopolitiques qui ont mené à une réforme en profondeur du droit foncier et des politiques de lutte contre la vacance résidentielle dans la seconde moitié des années 2010, ainsi que les résultats qui pourraient en être attendus.

Inscription préalable sur ce lien.

(Lien vers la page du séminaire de l’IAO)

[Journée d’études] Groupe de recherche Populations japonaises (Ifrae/CRCAO) (vendredi 14 octobre 2022, Paris)

Mayumi Shimosakai (université d’Orléans) et Aki Yoshida (IFRAE, université de Paris) organisent une :

Journée d’études du groupe de recherche Populations japonaises (Ifrae/CRCAO)
« Écrire dans la langue d’un Autre non-occidental »
vendredi 14 octobre 2022

Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol.

Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit peut être différente, quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives. 

Liste provisoire de participants

Sadia Agsous (CRFJ -Centre de recherche français à Jérusalem)
Makiko Andro-Ueda (IFRAE, Inalco)
Ayame Hosoi (université Lyon 3)
Lara Maconi (CEH, CRCAO, Inalco)
Gérald Peloux (CY Cergy Paris Université)
Mayumi Shimosakai (université d’Orléans)
Aki Yoshida (IFRAE, Inalco)

Financements : IFRAE et université d’Orléans

(Informations complémentaires)


[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.