Journées d’études / « Terrains Japonais – Premières rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises (jeudi 24 – vendredi 25 mars 2022) »

Terrains Japonais – Programme des rencontres de l’Association Interdisciplinaires des Ethnographies Japonaises (jeudi 24 – vendredi 25 mars 2022)

Lien d’inscription pour suivre les journées en ligne

Organisation : Jean-Michel Butel, César Castellvi & Anne-Lise Mithout

Journée 1
Jeudi 24 mars 2022
(Université Paris Cité, bâtiment Grands Moulins salle 481C)

9h15 / Café d’accueil

9h45 – 10h00 / Mot d’introduction 

10h00 – 12h00 /  Panel 1 : L’ethnographie dans les études sur la ville et la jeunesse 

Discutant : César Castellvi

  • 10h00 – 10h30 / Tokumitsu Naoko (Inalco)
    “Regards sur l’hygiène urbaine dans un contexte de covid-19”
  • 10h30 – 11h00 / Yosri Razgui (Université de Kobe)
    “Football, culture itinérante et « re-symbolisation » : récit d’une observation participante parmi les supporters du Vissel Kobe”
  • 11h00 – 11h30 / Chiara Manno (Université Paris Nanterre)
    “Recueil d’un corpus d’interactions spontanées au Japon : démarche méthodologique”
  • 11h30 – 12h00 / Sonia Silva (Université métropolitaine de Tokyo)
    “Problématiques et enjeux d’une enquête de terrain au Lycée Français International de Tokyo : la langue en question”

12h00 – 14h00 / Pause déjeuner 

14h00 – 16h00 / Panel 2 : L’ethnographie dans les études de genre 

Discutante :  Anne-Lise Mithout

  • 14h00 – 14h30 / Aline Henninger (Université d’Orléans)
    “Mener des entretiens avec des écoliers sur les questions de genre”
  • 14h30 – 15h00 / Jelena Košinaga (University of Szeged)
    “Methodological Challenges of Doing a Critical Ethnography in Japan During the Precarious Time of Pandemic”
  • 15h00 – 15h30 / Pierre-Jean Colas (Université de Paris)
    “Un travail de scène ou un travail du sexe ? Présentation d’une enquête de terrain fragmentée réalisée à Tokyo entre 2018 et 2020 ?”
  • 15h30 – 16h00 / Kanae Sarugasawa (Aix-Marseille Université)
    “Rémunérer ou ne pas rémunérer la personne enquêtée ?Réflexions à partir d’une enquête auprès des travailleur·se·s du sexe au Japon” 

Pause (20 minutes) 

16h20-17h20 /  Panel 3 : L’ethnographie aux carrefours des disciplines

Discutant : Jean-Michel Butel

  • 16h20 – 16h50 / Myriam Akian (Université de Paris)
    “Observer son terrain sous toutes ses coutures. Quand Histoire, Archéologie, Sociologie et Anthropologie se croisent, un dialogue de sources sans dialogue de sourds : un équilibre parfois difficile à trouver dans la profusion”
  • 16h50 – 17h20 / Alice Berthon (Université Grenoble-Alpe)
    “Si l’objet reprenait du terrain ?”

18h00 – 20h00 / Projection du documentaire (Auditorium de l’Inalco) 

空に聞く Listening to the air, film documentaire de KOMORI Haruka, 2018, 73 minutes

Prix du jury au festival du film documentaire Fenêtres sur le Japon 2021

A la suite de la projection un court débat sera animé par Dimitri Ianni, co-organisateur du festival Fenêtres sur le Japon.

Journée 2
vendredi 25 mars 2022
(Université Paris Cité, bâtiment Grands Moulins salle 481C)

10h00 – 11h30 / Panel 4 : L’ethnographie dans les études locales

Discutante : Charlotte Lamotte ?

  • 10h00 – 10h30 / Frédéric Lesigne (Université de Strasbourg)
    “Réappropriation du savoir ethnographique au Japon — Cas de la fête d’okonai dans le village de Nagoshi (département de Shiga)”
  • 10h30 – 11h00 / Jean-Michel Butel (Inalco)
    “Conflits d’histoire locale : les agents de la création des monographies”
  • 11h00 – 11h30 / Mary Picone (EHESS)
    “Réflexions sur les microbes et rites de commémoration pour leurs âmes célebrés par des scientifiques Japonais (1980-2015)”

11h30 – 13h00 / (pause déjeuner) 

13h00 – 14h30 / L’ethnographie comme méthodologie sur le terrain japonais : débat autour des publications récentes

Avec Naoko Tokumitsu (Les yeux de la ville — Vigilance et lien social. France-Japon, analyses croisées, Maisonneuve & Larose, 2021) et César Castellvi (Le dernier empire de la presse — Une sociologie du journalisme au Japon, CNRS éditions, 2022). 

Animé par Jean-Michel Butel

14h30-15h00 / Discussion générale : l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises — présentation des réalisations et projets

Animée par César Castellvi

Pour les personnes souhaitant assister aux journées en ligne, vous pouvez contacter les organisateurs pour obtenir le lien Zoom :
jean-michel.butel[at]inalco.fr
cesar.castellvi[at]u-paris.fr
anne-lise.mithou[at]u-paris.fr

Programme en version PDF

Appel à participations / « 7e concours international de traduction Japanese Literature Publishing Project » (période d’inscription 1-30 juin 2022)

L’Agence japonaise pour la culture Bunka-chô a lancé le JLPP (Japanese Literature Publishing Project) afin de promouvoir et diffuser les meilleurs textes de littérature japonaise contemporaine dans le monde.

Depuis sa première édition, ce concours contribue à l’élaboration d’un niveau d’excellence en matière de traduction littéraire. Les lauréats des 6 précédentes éditions ont été invités au Japon pour participer à des colloques et des ateliers organisés en collaboration avec des traducteurs(trices) professionnel(lle)s et des chercheur(cheuse)s en littérature japonaise. Le JLPP s’investit dans l’éducation des traducteur(trice)s de demain. 

Les inscriptions pour le concours se feront du 1er au 30 juin 2022.

Vous trouverez toutes les informations pour participer sur le site de l’agence à cette adresse : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster de l’événement

Appel à communications / « International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies » (date limite des candidatures : 18 avril 2022)

The 11th International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies will be held on July 1st, 2022.

The Symposium is aimed at students who have recently begun their research as M.A. students, PhD students or those who have recently completed their PhD theses. The purpose of this symposium is to provide a scientific forum within which the next generation of researchers can exchange ideas and present their current research in the field of Translation, Interpreting, Intercultural Studies or East Asian Studies.

We invite proposals for papers relating to the research interests of the Department of Translation and Interpreting & East Asian Studies (UAB), namely:

Translation and interpreting

  1. Specialized translation
  2. Literary translation
  3. Audiovisual translation and media accessibility
  4. Interpreting
  5. Information and communication technologies in translation
  6. Translator and interpreter training
  7. History of translation and interpreting
  8. Interculturality, ideology and the sociology of translation and interpreting
  9. Textuality and translation
  10. Cognitive studies in translation and interpreting
  11. Professional aspects of translation and interpreting
  12. Empirical research in translation and interpreting

East Asian studies

  1. East Asian languages and literatures
  2. Politics and international relations in East Asia
  3. Culture, thought, and interculturality in East Asia
  4. Economy of East Asia

The symposium languages are Catalan, Spanish and English.

Participants should limit their presentations to 10 minutes to allow time for Q & A and comments by the audience.

No proceedings will be published. All participants will receive a certificate of attendance. A further certificate will be given to those who read papers.

https://pagines.uab.cat/simposi/en

Colloque / « Modalités et acteurs de la transmission de la connaissance au Japon »

« Modalités et acteurs de la transmission de la connaissance au Japon »

Université de Strasbourg

Jeudi 17 – vendredi 18 – samedi 19 mars 2022

Lieu : bibliothèque universitaire de Strasbourg

Organisation

Sandra SCHAAL (Professeure, sociohistoire) Nozomi TAKAHASHI (MCF, langue et didactique japonaises) Évelyne LESIGNE-AUDOLY (MCF, littérature)

Présentation

Ce colloque international en études japonaises est cofinancé par le GIS Asie. Il se propose d’observer et d’étudier la question de la transmission de la connaissance au Japon.

La transmission de la connaissance n’est pas une finalité en elle-même : elle repose nécessairement sur une intention sous-tendant des enjeux –– qu’ils soient conscients ou non, affichés ou dissimulés –, liés tant à la nature (intrinsèque ou non) de la connaissance qu’à la question de leur divulgation et de leur diffusion.
Une telle problématique revêt de multiples facettes et dimensions. Elle peut s’envisager au prisme des contenus ou des types de connaissances (orales ou écrites ; traditionnelles, populaires ou structurées par une norme, par une idéologie, par une institution) à transmettre. Ensuite, se pose la question du type de public à qui la connaissance est destinée. On peut aussi l’étudier selon les acteurs initiant le processus de transmission (la famille ; un cadre institutionnel profane ou religieux, privé ou public ; un métier, un maître à son disciple/apprenti ; les pratiques sociales), les vecteurs et les formes concrètes (orale, écrite, par l’image, par le geste, etc.) de la transmission, qui peut faire intervenir la traduction et sa problématique (Cassin 2004) sur les modalités de la transmission. Si elle peut parfois tendre à la simple reproduction à l’identique, à la pure imitation, elle implique bien plus souvent un enrichissement –– ou à l’inverse un appauvrissement ––, une distorsion, une adaptation, une reformulation ou une réinterprétation, voire même une remise en cause de la connaissance en question, notamment pour des concepts importés de cultures ou dispositifs étrangers (Christin 2010). Ceci peut se produire au niveau de l’acteur-émetteur –– à des fins pédagogiques, critiques ou plus politiques ––, ou à celui de l’acteur-récepteur.

À travers une approche interdisciplinaire qui pourra associer et nourrir la réflexion de chercheurs spécialistes des domaines de l’histoire, de la sociologie, de l’histoire de l’art, de la sociolinguistique et de l’éducation aux langues, des sciences de l’éducation, etc., ce colloque international en études japonaises s’attachera plus spécifiquement à cerner les modalités de la transmission de la connaissance relative à la langue et à la culture japonaises ainsi que les acteurs de la transmission.

Lien vers le programme du colloque : http://www.gis-reseau-asie.org/sites/default/files/evenements/fichiers/Colloque%20Transmission%20connaissance%20Japon.pdf

Appel à candidatures / 7e prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ

Septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa
de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2022 le septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2021. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Le prix est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

  1. La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
  2. Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
  3. La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
  4. La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de la SFEJ qui se tiendra cette année en décembre 2022 dans le cadre de l’Atelier Doctoral des Études Japonaises.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2022 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2022). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

  1. Un exemplaire de la thèse au format PDF.
  2. Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
  3. Une copie du rapport de soutenance.
  4. Un curriculum vitae

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2022.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.

Société Française des Études Japonaises
℅ UFR LCAO case 7009
Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13 FRANCE

Appel à télécharger en PDF

Page de présentation du prix et des précédents lauréats.

Conférence / « Cultural Migrants from Japan : The Imagined West and National Identity » (Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS, mercredi 23 mars 2022, 11h-13h)

Cultural Migrants from Japan: The Imagined West and National Identity

Yuiko Fujita (Meiji University)

Mercredi 23 mars 2022, 11h – 13h

Inscription pour accéder à la conférence en ligne en cliquant ici.

Résumé

Since the 1990s, Japanese media have been telling stories of successful Japanese kuriētā or professionals who do creative work, in Western countries. Many Japanese indeed moved to, London, New York City, or Paris, in order to ‘make it’ as artists, dancers, designers, or musicians. I explore the process of international migration and cultural production, focusing the cases of young people, professional designers, and haute cuisine cooks, who have migrated from Japan.

I especially address the following research questions: (1) how have many people begun to migrate from Japan to Western cities in order to study and work for the purpose of cultural production? and (2) how is Japaneseness constructed through cultural production in Western cities? For this purpose, I have conducted multi-sited ethnography in London, New York City, Paris, and Tokyo since the 2000s.

The result shows that many Japanese have come to hope to participate in cultural production in their ‘imaged West,’ constructed through media over a log period. Then, most Japanese interviewed indeed aim to produce works with ‘universal’ or ‘authentic’ appeal, while some attempt to express ‘Japaneseness’ strategically. While they are increasingly oriented toward creating works with new forms and values through the transnational production system, gatekeepers and legitimators of the creative industry continue to reinforce boundaries of national culture.

Exposition / « Samouraïs, guerriers et esthètes » (Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, 11 mars – 13 juillet 2022)

L’exposition Samouraïs, guerriers et esthètes est l’occasion d’explorer l’univers des samouraïs, au-delà des clichés et à travers ce que nous en raconte un objet décoratif qui leur est propre : la garde de sabre ou tsuba

Lieu :

Bibliothèque nationale et universitaire
6 place de la République | 67000 Strasbourg
Trams B-C-E-F arrêt République
Salle d’exposition (1er étage)

Horaires :

Du lundi au samedi 10:00>19:00
Dimanche 14:00>19:00
Fermé du 15 au 18 avril, les 1er, 8 et 26 mai, le 6 juin et les 3 et 10 juillet

Présentation :

Des samouraïs, on retient souvent l’image qu’en ont fixé les films de sabre et les récits légendaires : des guerriers au courage et à la morale exemplaires, fidèles à leur devoir jusqu’à une mort qu’ils méprisent. Du 10e siècle, époque de leur émergence, à leur disparition à la fin du 19e siècle, les samouraïs, chevaleresques chevaliers du Japon, auraient ainsi été des figures immuables perpétuant un même code d’honneur immémorial, le bushidō.

La réalité historique est, bien entendu, très différente de cette image simpliste, forgée en grande partie au moment du nationalisme militariste du début du 20e siècle et alimentée par certaines fascinations occidentales. Au fil des siècles, le guerrier a vu son armement et sa manière de combattre profondément évoluer, bien sûr, mais aussi son rôle social et sa culture. Le cavalier des débuts, qui suivait la « Voie de l’arc et des flèches » et que la cour impériale utilisait tout en réprouvant sa grossièreté, est devenu un être raffiné, urbain, pratiquant les armes comme un art et les arts comme une recherche de distinction.

Cette exposition, fondée sur une collection privée promise en don à la Bibliothèque nationale et universitaire, est l’occasion de découvrir plus précisément cette culture des samouraïs, à travers ce que nous en raconte un objet décoratif qui leur est propre : la garde de sabre ou tsuba. Cet objet est une particularité du sabre japonais car, contrairement aux armes occidentales, son montage sur la lame du sabre était amovible et le propriétaire pouvait donc le remplacer au gré de ses besoins. Il est donc devenu, à partir du 15e siècle, un objet de décoration et, dans l’Occident qui, après 1853, découvrit le Japon, un objet de collection au même titre que les estampes ou les céramiques.

Avec une incroyable diversité, cet objet raconte la culture d’un samouraï qu’on découvre épris de théâtre autant que d’affaires militaires, observateur de la nature et de la société qui l’entourent. Prouesse de métallurgie à l’inventivité sans pareille, multipliant les références à l’histoire, à la littérature, aux religions, aux arts, le tsuba est une « véritable encyclopédie du Japon ».

Lien vers le site Internet de l’exposition :
https://www.bnu.fr/fr/evenements-culturels/nos-expositions/samourais-guerriers-et-esthetes

Événement / Mois du Japon à Strasbourg (11 mars – 8 avril 2022)

Du 11 mars au 8 avril, le Mois du Japon des Bibliothèques et du Département d’études japonaises de l’Université de Strasbourg investissent tous les campus avec une riche programmation autour des arts japonais.

Organisation :

  • Bibliothèque de l’Université de Strasbourg
  • Département d’études japonaises de l’Université de Strasbourg

Date :

11 mars – 8 avril 2022

Présentation :

Le Mois du Japon arrive enfin du 11 mars au 8 avril 2022 sur les campus ! Après de nombreux reports successifs, c’est pour nous une grande fierté de vous présenter ce programme foisonnant.

Centré autour des arts, il s’articule autour de 5 thématiques : les arts du livre, les arts du combat, les arts visuels, le 7e art et les arts de vivre. Le programme, accessible et ouvert à toutes et tous, est riche de conférences, de projections commentées, d’expositions, de démonstrations d’arts martiaux, de lectures musicales, d’ateliers créatifs et de moments conviviaux en tous genres. Il y en a forcément qui vous conviennent !

Il a été concocté conjointement par le Service des bibliothèques de l’Université de Strasbourg et le Département d’études japonaises, en partenariat avec la Bnu, et bénéficie de nombreux soutiens (p. 34). Il est placé sous le haut patronage du Consulat général du Japon à Strasbourg et n’a pu voir le jour que grâce à l’implication d’enseignant·es et d’étudiant·es de tous horizons. Nous remercions très chaleureusement toutes les personnes et institutions qui l’ont rendu possible.

Programme complet de l’événement disponible sur cette page :
https://bu.unistra.fr/opac/news/mois-du-japon-11-mars-8-avril-2022-un-programme-foisonnant/1690

Conférence / « Urbane Waters: The Worldliness of Gion, ca. 1825 » (vendredi 18 mars 2022, 18h HdT)

École Francaise d’Extrême-Orient EFEO

Scuola Italiana di Studi sull’Asia Orientale ISEAS

KYOTO LECTURES 2022 ON ZOOM

Friday, March 18th, 18:00 JST

co-hosted by Institute for Research in Humanities, Kyoto University 

Urbane Waters: The Worldliness of Gion, ca. 1825

Speaker: Stephen Roddy

Is a truly cosmopolitan sensibility possible where foreign travel is nearly impossible? In spite of the ease of maintaining virtual connectedness in today’s world, this question once again seems worth asking. This talk examines some examples of cultural omnivorousness across East Asia as manifested in the genre of bamboo branch lyrics (chikushiji/zhuzhici/jukjisa 竹枝詞), with a focus on Ōtō shiji zasshi 鴨東四時雑詞 (Miscellaneous Poems of the Four Seasons East of the Kamogawa, 1826), a sequence of 120 heptasyllabic quatrains set in Kyoto’s Gion District. Its author, Nakajima Sōin 中島棕隠 (1779-1855), drew extensively from the West Lake zhuzhici tradition—the lodestar of such poetry in China—in limning the customs and habits of its geiko and maiko as well as multiple other cultural and physical charms of the district. Examining Nakajima’s sequence in light of the genre’s full geographical and historical expanse (from Katori to Kashgar, from Saigon to Svobodny, and from Bai Juyi to the Meiji era), the talk assesses how it situates Gion as a node within the cultural cosmopolis of late-pre-modern East Asia. 

Stephen Roddy is a professor of East Asian literatures and languages at the University of San Francisco. Recent and forthcoming publications include The Fragrant Companions (a translation with Ying Wang of the 1651 chuanqi drama 「憐香伴」), Writerly Engagement: The Reinvention of Chinese Literature in Europe and the Americas, 1910–2010 (co-edited with Zong-qi Cai), and articles on intellectual figures such as Gong Zizhen (1793-1841), Yu Yue (1821-1907), and Liang Shuming (1893-1988). In 2021-22, he has been a resident foreign researcher at the Nichibunken in Kyoto.

This lecture will be available only on Zoom. The meeting link will remain posted on the ISEAS website or the EFEO blog from March 16.

https://iseas-kyoto.org

https://www.efeo.fr/blogs.php?bid=10&l=LO

[Soutenance de thèse] Julie Brock « Une pensée trajective au fondement de la poésie japonaise – Réflexion traductologique autour des poèmes du Man’yōshū » (jeudi 24 mars, 12h30)

Julie Brock soutiendra sa thèse de doctorat en japonologie (Religions et systèmes de pensée) préparée à l’École Pratique des Hautes Études (Paris Sciences Lettres) sous la direction d’Alain Rocher le jeudi 24 mars à 12:30.

Une pensée trajective au fondement de la poésie japonaise

Réflexion traductologique autour des poèmes d’amour du Man’yōshū

Le jury sera composé de :
M. Augustin BERQUE, Membre de l’Academia Europaea (examinateur)
M. François MACÉ, Professeur émérite à l’INALCO (examinateur)
M. NISHIZAWA Kazumitsu, MCF à l’Université de managing de Niigata, Japon (examinateur)
M. Alain ROCHER, Directeur d’études émérite à l’EPHE (directeur de thèse)
M. Daniel STRUVE, PR Université René Diderot Paris 7 (rapporteur)
Mme TERADA Sumie, PR émérite à l’INALCO (rapporteure)

La séance se tiendra en français dans un format hybride avec public et retransmission en visioconférence.Les personnes souhaitant y assister peuvent prendre contact avec le candidat à l’adresse suivante : brock(at)kit.ac.jp