L’université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines est à la recherche d’un(e) enseignant(e) de japonais (niveaux L1, L2 et L3) pour l’année universitaire 2021-2022, de manière urgente, suite à un désistement.
Contact : susan.baddeley@uvsq.fr
Société française des études japonaises
French Society for Japanese Studies – フランス日本研究学会
L’université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines est à la recherche d’un(e) enseignant(e) de japonais (niveaux L1, L2 et L3) pour l’année universitaire 2021-2022, de manière urgente, suite à un désistement.
Contact : susan.baddeley@uvsq.fr
Miyako Hayakawa soutiendra sa thèse an anthropologie préparée sous la direction de Dorothée Dussy le 4 octobre 2021 à 14h00 à l’EHESS (campus Marseille) à la Vieille Charité.
Celles et ceux souhaitant assister à la visioconférence devront se rapprocher de la candidate.
Titre
Contraintes patriarcales dans la migration : expériences genrées chez les migrants/expatriés japonais en France
Résumé
Cette recherche propose de mener une réflexion autour des pratiques sociales genrées qualifiables comme « contraintes patriarcales » auprès des migrants/expatriés japonais installés en France. Quoique la migration japonaise est aujourd’hui caractérisée comme une mobilité internationale privilégiée « Nord-Nord » ou « Nord-Sud », un déplacement d’un pays développé vers un autre pays industrialisé ou en cours de développement, leur mobilité a des particularités bien spécifiques par rapport aux autres mobilités privilégiées, notamment en matière du genre. Le Japon, « mauvais élève » sur l’égalité femme-homme, connaît encore aujourd’hui des pratiques et coutumes fortement patriarcales. Et avec la mobilité accrue des ressortissants japonais dans le monde ces dernières décennies, cette structure genrée des rapports femme-homme est « exportée » dans le pays d’arrivée, qui dessine une forte asymétrie genrée au sein des familles de migrants japonais. Cette recherche reposant essentiellement sur des enquêtes ethnographiques menées dans des localités différentes dans l’hexagone essaie d’interroger comment les migrants/expatriés exposés à d’autres cultures et modes de vie, notamment à la place différenciée des femmes et la pluralité des modèles familiaux appréhendent une autre réalité qu’ils observent dans le pays d’arrivée, et s’approprient de nouvelles identités féminines-masculines, ou au contraire, conservent la culture de domination masculine.
Mots clés
Genre, Migration japonaise, Migration privilégiée, Patriarcat, Langage sexué, Famille japonaise
Tittle
Patriarchal Constraints in Migration : gendered Experience of Japanese Immigrants/Expatriates in France
Abstract
This research examines how “patriarchal constraints” shapes everyday life of Japanese migrants/expatriates settled in France. Although Japanese migration can be characterized as a privileged international mobility of « North-North » or « North-South », a settlement from one developed country to another industrialized or developing country, their mobility has very specific characteristics in terms of gender. The Japanese society, a « bad student » on gender equality, still preserves strongly patriarchal norms and practices. Along with the increased mobility of Japanese nationals around the world in recent decades, this gendered power relation is « exported » to the country of arrival, still maintaining a strong gender asymmetry within the families of Japanese migrants. The research conducted at different places of France in the ethnographic methodology tries to examine how these Japanese migrants/expatriates exposed to other cultures and ways of life, particularly to the different women’s social status and the plurality of family models, perceive another realty in the country of arrival, and acquire new feminine-masculine identities, or on the contrary, preserve the culture of male domination.
Keywords
Gender, Japanese migration, Privileged migration, Patriarchy, Japanese family, Gendered language
Jury
Dorothée Dussy (directrice de thèse), Centre Norbert Elias/CNRS
Isabelle Konuma (rapporteuse), INALCO
Celine Bessière (rapporteuse), Université Paris-Dauphine
Christine Lévy, Université Bordeaux Montaigne
Agnès Martial, Centre Norbert Elias/CNRS
Michel Naepels, CEMS/CNRS
École doctorale
EHESS – Formation doctorale « Sciences sociales – Marseille » (École doctorale 286)
Spécialité : anthropologie sociale et ethnologie
Vendredi 24 septembre 2021 de 9h15 à 16h30
Journée d’étude organisée par
Arthur Mitteau (Irasia, Université Aix-Marseille / IFRAE)
De l’expansion impérialiste occidentale aux conflits mondiaux et à la guerre de l’Asie-Pacifique, un long XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle ont vu les nations d’Asie redéfinir leur identité culturelle en même temps qu’elles poursuivaient les processus de construction nationale et d’entrée dans l’âge industriel. Or l’idée même d’une redéfinition culturelle et nationale visant à aboutir à une nouvelle « modernité », qu’elle soit chinoise, indienne, japonaise, khmère ou encore vietnamienne a pu germer, certes, en relation avec le modèle-repoussoir occidental, mais aussi en puisant dans les logiques internes à la mutation nationale, ou bien encore dans des processus d’échange trans-nationaux internes à la sphère asiatique. Des épisodes de contacts entre milieux patriotes et d’avant-garde intellectuelle, artistique ou littéraire, ont pu, à cet égard, jouer un rôle clé, essentiel quand on cherche à comprendre l’histoire globale.
Le projet de la journée d’étude est d’éclairer cet aspect relationnel des processus de construction des modernités dans la région asiatique. Sans fétichiser non plus la notion de « modernité », celle-ci est proposée comme un repère, au vu de son importance dans l’histoire intellectuelle.
La matinée se concentre plus sur des processus intra-nationaux dans le domaine littéraire et culturel, tandis que l’après-midi abordera une question plus spécifique, celle du pan-asiatisme (ou « panasianisme », ou encore « asianisme »). Cette idéologie politico-culturelle s’est particulièrement développée au Japon, mais a également trouvé une réponse dans d’autres pays ayant développé leur propre discours analogue, parfois dans le cadre de réseaux humains et intellectuels.
Langue : matinée en français ; après-midi en anglais
Les inscriptions se font en ligne sur le site de l’événement => enregistrements
9h15 : présentation de la journée opening adress
9h20 : Nimura Junko (Université Shirayuri, Tokyo ; International Center for Japanese Studies)
« Renaissance » au Vietnam : les approches comparées de Pham Quynh et de Tenshin Okakura Kakuzô sur la question de la modernité en Asie Orientale
9h55 : Nguyen Phuong Ngoc (IRASIA, CNRS – université Aix-Marseille)
Deux projets de modernisation dans le Vietnam colonial au début du XXe siècle. Polémiques entre lettrés de formation classique et nouveaux diplômés francophones
10h30 pause break
10h45 : Romain Camus (IRASIA, CNRS – université Aix-Marseille)
Le nationalisme de Rabindranath Tagore face à l’exemple japonais
11h20 : Li Shiwei (IRASIA, CNRS – université Aix-Marseille)
Les écrivaines du Mouvement du 4 mai et la modernisation de la Chine
11h55 : discussion / table ronde et dernières questions. Roundtable for last questions and discussion with audience
12h10 : pause de midi lunch break
13h45 : Torsten Weber (DIJ – German Institute for Japanese Studies, Tokyo)
Asianism as sentiment, discourse, and propaganda: the redefinition of national and global hierarchy in the 20th century
14h20 : Grégoire Sastre (CRJ, EHESS)
Asianism and its agents. On the necessity of a reexamination
14h55 : pause break
15h10 : Arthur Mitteau (IRASIA, CNRS – université Aix-Marseille)
Blurred visions of another Asia : «Tenshin » Okakura Kakuzô and his asianism in post-war historiography
15h45 : Yi Julian Cao (Université Berkey, Californie )
Visualizing Japan’s wartime asianism: the ideological landscape in Hanaoka Banshû’s Triumphal entry into Nanjing
16h20 : discussion / table ronde et dernières questions Roundtable for last questions and discussion with audience
16h35 : cloture closing
Programme en version PDF disponible ici.
Dans le cadre du programme « Le Kyûshû et ses environs à l’époque prémoderne (XVIe-XIXe siècles) : carrefour des hommes, des biens, des savoirs et des techniques », une journée d’étude sur le thème: « Le Kyûshû comme terre ou espace de migrations et de croisement de populations » sera organisée le vendredi 25 mars 2022 en matinée. Vous en trouverez ci-dessous le descriptif en français.
De courtes propositions d’intervention d’une dizaine de lignes sont à adresser avant le 30 octobre 2021 à Annick Horiuchi et à Pierre-Emmanuel Roux.
Les interventions pourront porter sur la période pré-moderne au sens large, en englobant la période ancienne et médiévale.
La région du Kyûshû observée sur la longue durée fait apparaître une spécificité d’espace de migrations, d’assimilation et de croisement de populations. Les ports du Kyûshû et des îles limitrophes ont constitué des terres d’asile, de transit, ou encore d’exil, pour des marchands ou des aventuriers, des naufragés, des réfugiés politiques, des délégations étrangères, des moines bouddhistes, des prisonniers de guerre, des missionnaires ou des chrétiens pourchassés. Ces ports ont également été des lieux de passage incontournables pour ceux qui voulaient ou devaient emprunter les routes maritimes reliant l’archipel au continent, à la péninsule coréenne, au royaume des Ryûkyû ou encore à l’Asie du sud-est. Enfin, pour le Japonais ordinaire soumis au régime d’interdictions des Tokugawa, le Kyûshû et son port de Nagasaki ont été des lieux d’attraction et d’opportunités où il pouvait entrer en contact direct ou indirect avec ce monde étranger qui lui était fermé. Cette journée d’étude vise à saisir de plus près ces phénomènes de migration, de brassage, d’échanges, d’intégration ou encore de rencontres touchant les populations de cette région. On s’attachera notamment à faire émerger des figures particulières ou des profils de population ayant été conduits à transiter, à se réfugier, ou à s’implanter durablement dans la région et ayant assuré de manière temporaire ou dans la durée un rôle d’intermédiaire et de passeur.
Contact :
Annick Horiuchi horiuchi@univ-paris-diderot.fr
Pierre-Emmanuel Roux pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr
Dans ces deux nouveaux épisodes du podcast scientifique « Le Japon en perspective », Grégoire Sastre reçoit Arnaud Grivaud, Maître de conférences à l’Université de Paris.
Politiste spécialiste de l’administration publique japonaise, il revient sur ses travaux concernant la haute administration japonaise, et en particulier son rapport avec la sphère politique.
Dans une deuxième partie, il présente plus précisément les carrières des femmes au sein de cette haute administration et les difficultés qu’elles y rencontrent.
Vous pouvez les écouter sur le carnet hypothèses de la SFEJ Japon(s)(https://sfej.hypotheses.org/1247) ou via Apple podcast, sur Spotify ou en utilisant le flux RSS qui vous permettra de vous inscrire sur d’autres applications, notamment sous Android.
Contact : sastre.gregoire@gmail.com
Les appels pour les bourses Standard et Short-Term de la JSPS sont désormais ouverts.
En cas de questions, n’hésitez pas à vous adresser au point de contact au CNRS, Mme Caroline Danilovic (caroline.danilovic@cnrs-dir.fr).
Fiction et histoire : quand le Dit des Heike rencontre le Roman du Genji
フィクションと歴史 ― 平家物語が源氏物語と出会うとき
Le jeudi 2 décembre 2021 de 14h00 à 17h30
Université de Paris, Grands Moulins, salle 479C
NB Si l’événement ne peut se tenir en présentiel, il aura lieu sous forme de séminaire virtuel le samedi 18 décembre matin.
Programme
Présentation du programme « Histoire et Fiction » (2021-2023) (en français, résumé en japonais)
Conférence de M. ARAKI Hiroshi (Nichibunken) (en japonais, résumé en français)
Discutant : M. Edoardo Gerlini (Université Ca’Foscari) (la discussion se déroulera en japonais, avec traduction en français)
Discussion générale sur le programme « Histoire et Fiction » (en japonais)
Contact : daniel.struve@u-paris.fr
Lien vers l’affiche de l’événement ici.
Ce séminaire a vocation à rassembler des spécialistes de l’Asie orientale contemporaine. Chaque séance sera construite autour de la présentation d’un corpus original de sources (publiques et privées, manuscrites et imprimées, littéraires, orales, iconographiques et audiovisuelles, matérielles et numérisées) et d’une discussion des problèmes méthodologiques et historiographiques posés par son exploitation. L’aire géographique retenue est l’Asie orientale (Chine, Corées, Japon et Taiwan actuels), en privilégiant les approches régionales, transnationales et comparatives.
Organisateurs : Ken Daimaru (Université de Paris), Sheldon Garon (Princeton University), Victor Louzon (Sorbonne Université)
Toutes les séances auront lieu au Collège de France (11, place Marcelin-Berthelot 75005 Paris), à l’exception de la première séance qui se déroulera à l’Institut d’études avancées de Paris (17 Quai d’Anjou, 75004 Paris), et la présentation du Pass sanitaire sera obligatoire.
Inscription préalable requise, en envoyant un courriel à : ken.daimaru@u-paris.fr. Un extrait du corpus de sources discuté par l’intervenant sera transmis à l’ensemble des participants du séminaire une semaine à l’avance.
Lundi 4 octobre de 14h à 16h30, salle voûtée à l’IEA de Paris
Sheldon Garon (Princeton University/IEA de Paris 2021-2022), « Transnational Sources for Measuring ‘Civilian Morale’ in Wartime Japan. »
Mardi 9 novembre de 16h à 18h30, salle 2 au Collège de France
Pierre Fuller (Sciences Po/Centre d’histoire), « La gravure sur bois comme source pour l’histoire de la sociologie en Chine. »
Lundi 6 décembre de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France
Ken Daimaru (Université de Paris/CRCAO), « Collecter, codifier et diffuser les images médicales au Japon.»
Lundi 3 janvier de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France
Flora Lichaa (Université Rennes 2/ERIMIT), « Le film documentaire indépendant comme source pour l’histoire de la période maoïste »
Mardi 8 février de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France
David Serfass (INALCO/IFRAE), « Sources cartographiques et sciences camérales en Chine »
Mardi 8 mars de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France
Alain Delissen (EHESS/CCJ), « Un répertoire des techniciens de la Corée coloniale/en guerre : formes, usages… et réusages (1939, 1995, 2022…). »
Mardi 5 avril de 16h à 18h30, salle 5 au Collège de France
Noémi Godefroy (INALCO/IFRAE), « Transcrire et traduire sans trahir ? Les récits et épopées aïnous (yukar). »
Lundi 9 mai de 14h à 16h30, salle 4 au Collège de France
Victor Louzon (Sorbonne Université/SIRICE), « Que faire d’un document isolé à la première personne ? Le journal de Shi Mingru, Mandchoukouo, 1938-1945 »
Mardi 7 juin de 16h à 18h30, salle 4 au Collège de France
Cécile Sakai (Université de Paris/CRCAO), « Littérature vs Histoire, à la lisière de la fiction : des particularités japonaises ? »
L’Université de la Réunion recherche d’urgence une ou un enseignant de japonais afin de donner des cours à distance.
Il s’agit de cours de langue pour des étudiants débutants à donner dès le premier semestre 2021.
Contact pour obtenir plus d’informations : logambal.souprayen-cavery@univ-reunion.fr
Les organisateurs du programme zuihitsu vous annoncent la tenue d’une séance de travail le vendredi 15 octobre de 11h à 13h.
Le programme est le suivant :
– François Lachaud (EFEO) : Le tigre dans les essais érudits de l’époque d’Edo.
– Matthias Hayek (EPHE) : le zuihitsu dans les catalogues de libraires : les contours d’un non-genre ?
La séance aura lieu en mode « hybride », en salle 479C (Université de Paris, Grands moulins Bâtiment C, 4ème étage, 5 rue Thomas Mann, Paris 13) et sur zoom (ID: 883 7538 1496).
Pour des raisons de sécurité/mesures barrières, les personnes qui souhaiteraient participer sont invitées à nous contacter à l’avance (nous leur communiquerons le mot de passe de la réunion sur demande).
Contact : matthias.hayek@ephe.psl.eu et daniel.struve@univ-paris-diderot.fr