[Films documentaires] Festival Fenêtres sur le Japon, 17 & 18 novembre 2023, Paris

Le festival Fenêtres sur le Japon est né d’un constat : il existe entre sciences sociales – en particulier celles qui utilisent la méthode ethnographique – et films documentaires une série de liens et de croisements. Ce festival se veut une contribution au dialogue persistant entre ces deux mondes à partir d’un point d’ancrage : le Japon.

Programme de l’édition 2023

Vendredi 17 novembre 2023, Auditorium de l’INALCO, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

  • 9h15-12h : Tokyo Kurds [東京クルド] de HYŪGA Fumiari (vost anglais, 103 min.)
  • 14h-18h30 : My Story, The Buraku Story [私のはなし 部落のはなし] de MITSUKAWA Yūsaku (vost anglais, 204 min.)
  • 19h-21h30 : Tokyo Uber Blues [東京自転車節] d’AOYAGI Taku (vost anglais, 93 min.)

Samedi 18 novembre 2023, Amphithéâtre Buffon, Campus des Grands Moulins, Université Paris Cité, entrée située au 15 rue Hélène Brion, 75013 Paris

  • 10h-12h45 : Education and Nationalism [教育と愛国] de SAIKA Hisayo (vost anglais, 107 min.)
  • 15h-18h : Soupe et Idéologie [スープとイデオロギー] de YANG Yong-hi (vost français, 118 min.)
  • 17h-18h30 : Délibérations du jury
  • 18h30-19h30 : Remise des prix et clôture du festival

L’entrée est libre, gratuite et sans inscription, dans la limite des places disponibles. Toutes les projections seront suivies de discussions.

Jury de l’édition 2023

Le rôle du jury est de décerner deux prix à l’issue du festival. Les deux films primés feront l’objet d’un sous-titrage en français et seront projetés à nouveau en 2024 à Paris et à Genève.

Ses membres sont issus à parité des mondes du cinéma et des sciences sociales.

→ Côté cinéma
Christophe Postic
Ina Seghezzi
Franck Vidal

→ Côté sciences sociales
Jeremy Corral
Titouan Poënces
Kanae Sarugasawa

 Présentations des membres du jury

Synopsis et bandes-annonces des films sélectionnés

→ Information pratiques (accès aux deux lieux du festival…)

Affiche de l’édition 2023 (300 dpi, pour impression)

Organisation

Dimitri Ianni & Nicolas Pinet

Comité de sélection

Claire Brisset, Jean-Michel Butel, Mathieu Capel, Beat Frey, Dimitri Ianni, Ricardo Matos Cabo, Anne-Lise Mithout, Sayaka Mizuno, Mary Picone, Nicolas Pinet

Partenaires institutionnels

Équipe Populations japonaises (IFRAE & CRCAO)

Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE)

Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO)

Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

Université Paris-Cité

Département d’études est-asiatiques de la Faculté des lettres de l’Université de Genève

[Disparition] Madame Laurence Caillet

Nous avons eu le regret d’apprendre la disparition de notre collègue madame Laurence Caillet. 

Sophie Houdart et les membres du laboratoire en anthropologie de Nanterre ont composé le texte suivant, que nous vous transmettons :

« Nous avons l’immense tristesse d’apprendre que Laurence Caillet est décédée dans la nuit
du 21 au 22 octobre. Nos pensées vont à son mari et à leur fille.

Après avoir commencé des études de médecine et d’arabe, Laurence Caillet est devenue
en 1970 journaliste au Bureau international de la radiodiffusion télévision japonaise (NHK),
et s’est formée à l’ethnologie à l’université de Tokyo. De retour en France, elle a obtenu son
doctorat à l’INALCO, puis plus tard son HDR à l’EHESS. Chargée de recherche au CNRS,
elle a été rattachée au Collège de France avant de devenir professeure au Département
d’anthropologie de l’université Paris Nanterre et de rejoindre le Laboratoire d’ethnologie et de
sociologie comparative. Elle a assuré de nombreuses fonctions au sein de nos institutions de
recherche et d’enseignement, occupant tour à tour les postes de directrice du Laboratoire
d’ethnologie et de sociologie comparative, de directrice du Département d’anthropologie de
l’université Paris Nanterre, de chargée de mission auprès de la présidence de cette même
université, et de directrice scientifique adjointe de l’Institut des sciences humaines et sociales
du CNRS.

Laurence a mené de nombreuses enquêtes dans le Kansai, le Tohoku et à Tokyo, sur les
rituels saisonniers d’abord (Fêtes traditionnelles en Asie : Japon publié en 1984 ou Fêtes et
rites des 4 saisons au Japon
en 2002), puis plus généralement sur les processus de
construction des savoirs religieux (Ethnographies japonaises en 2006) et la manière dont ils
venaient se frotter à une modernisation galopante (La maison Yamazaki en 1991 ou Démons et
merveilles. Nuits japonaises
en 2018). Soucieuse de restituer le grain des situations vécues
sans rien ôter de leur complexité et de leurs nuances, elle a porté une grande attention à
l’écriture, tant celles auxquelles avaient recours ses interlocuteurs que la sienne propre. Le
Japon, disait-elle, « est un grand pays moderne où le mot “ethnologie” appartient au langage
ordinaire d’une population très éduquée » (Caillet 2006). De sorte que, dès lors que l’on se
donne pour tâche de « pénétrer les arcanes d’un savoir local extrêmement construit » (ibid.),
les informateurs sont parfois, à un degré ou à un autre, des collègues. Pointant, bien avant que
cela ne devienne la norme, l’importance de la réflexivité et du « travailler avec » plutôt que du
« travailler sur », elle invitait à compliquer la posture d’enquête, en intégrant une
connaissance du savoir du Japon sur lui-même et un appareil critique spécifiques, sans cesse à
réinterroger, et ce jusque dans l’écriture.

De nombreux étudiants et collègues se rappelleront son intelligence, sa rigueur, sa
curiosité, sa générosité, son humour également. Travailler à ses côtés a été un plaisir et a
contribué à former durablement des manières de pratiquer la discipline et d’approcher le
Japon. Jusque dans la maladie qui l’a touchée durement ces dernières années, elle parvenait à
cultiver un art de la distance et de l’observation qui finit d’honorer la discipline qu’elle a
magnifiquement servie. »

Les obsèques seront célébrées le lundi 30 octobre à 14h30 à l’Eglise Saint Romain, rue de
l’Eglise, 92310 Sèvres, suivies de l’inhumation au cimetière de Sèvres, 42-44 Rue de la
Garenne, 92310 Sèvres.

[Appel à participation] Séminaire doctoral de l’Institut français de recherche sur le Japon (IFRJ) de la Maison franco-japonaise de Tokyo, année 2024

Veuillez trouver-ci joint l’appel à participation pour le séminaire doctoral mensuel organisé à l’Institut français de recherche sur le Japon (IFRJ) de la Maison franco-japonaise à Tokyo, pour l’année 2024 (de janvier à juillet).

Nous encourageons vivement les doctorants à venir présenter leurs travaux dans un cadre bienveillant et chaleureux !

Aussi, nous vous attendons nombreux pour la prochaine séance qui aura lieu en format hybride le 28 novembre, de 18h à 20h heure japonaise (10h à 12h heure française), et qui sera consacrée aux questions méthodologiques notamment liées aux enquêtes de terrain. Pour recevoir le lien zoom, veuillez vous inscrire ici.

L’équipe coordinatrice du séminaire doctoral : Pierre-Jean COLAS (doctorant, INALCO / Université de Tokyo) et Delphine VOMSCHEID (chercheure, IFRJ – MFJ).

Appel à présentation

[Conférences] Équipe de recherche Populations Japonais, programme 2023-2024

César Castellvi et Julien Martine vous informent de la programmation du cycle de conférences sur le travail au Japon et en Asie, organisé dans le cadre des activités de l’équipe de recherche Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE). Toutes les conférences sont données en ligne.

Vendredi 9 février 2024, 10h-12h : Ryōhei NAKAGAWA (Université de Nagano), « Submissive or vocal? Reexamining organizational and social subordinate voices in Japan », résumé sur ce lien.

Vendredi 1er mars 2024, 10h-12h : Glenda ROBERTS (Université de Waseda), « Household Support Services in Tokyo: Bringing Local Women into the workforce? », inscription sur ce lien, résumé sur ce lien.

Programme

[Journée d’étude] »Le latin comme interface culturelle entre Europe et Asie de l’est dans les missions catholiques (XVIe-XVIIIe siècles), 9 novembre 2023

Aline Henninger et Pierre-Alain Caltot organisent une journée d’étude, pour le programme de recherche Translatio https://translatio.hypotheses.org/ aux Missions étrangères, à Paris, le 9 novembre 2023, intitulée :

« Le latin comme interface culturelle entre Europe et Asie de l’est dans les missions catholiques (XVIe-XVIIIe siècles) – カトリック宣教におけるヨーロッパと東アジアの文化的接点としてのラテン語(16~18世紀)

La journée sera également en ligne sur Teams et vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail à Aline Henninger, aline.henninger@inalco.fr.

Programme

[Séminaire] Histoire de l’Asie orientale contemporaine : sources, méthodes, objets (mercredi 25 octobre 2023, 15h30-18h30)

La première séance du séminaire « Histoire de l’Asie orientale contemporaine : sources, méthodes, objets » co-organisé par le CRCAO, le CCJ et le SIRICE se déroulera le mercredi 25 octobre 2023, de 15h30 à 18h30 en salle 405B du Bâtiment de la Halle aux Farines d’Université Paris Cité (4e étage, couloir B, 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris).

La séance, intitulée « La modernité au Japon vue à travers les cartes postales – matériel de la collection de l’International Research Center for Japanese Studies », sera animée par Liu Jianhui, professeur au Nichibunken et professeur invité d’Université Paris Cité 2023.

Pour plus d’information sur le séminaire : https://www.crcao.fr/2023/09/26/histoire-de-lasie-orientale-contemporaine-sources-methodes-objets-2/

Programme 2023-2024

25 octobre : Liu Jianhui (International Research Center for Japanese Studies) (cartes postales japonaises) 

8 novembre : Pierre Emmanuel Roux (Université Paris Cité) (sources religieuses) 

13 décembre : Marie-Paule Hille (EHESS) (hagiographies-récits de vie) 

31 janvier : Coraline Jortay (CNRS) (sources littéraires) 

14 février : Homei Aya (Université Manchester) (sources procès/lèpre au Japon) 

28 février : Fujii Kо̄ki (Université Shimane) (sources musicales/sonores) 

3 avril : Xavier Paules (EHESS) (sources des jeux d’argent) 

15 mai : Jie-Hyun LIM (Sogang University) (sources/égo histoire/Corée du Sud) & Joshua Fogel (University of York) (sources Esperanto/Japon)

[Recrutement] PRAG ou PRCE, départ. études japonaises Université Jean Moulin Lyon 3 (candidatures entre le 18/10 et le 8/11/2023)

Le département d’études japonaises de l’Université Jean Moulin Lyon 3 recrute un ou une PRAG ou PRCE pour une prise de fonction au 1er septembre 2024.

Vous trouverez le détail de la fiche de poste sur ce lien.

Les candidatures seront reçues de manière exclusivement dématérialisée, par le biais de l’application Galaxie (module VEGA) du 18 octobre 2023 (10h, heure de Paris) au 8 novembre 2023(16h, heure de Paris).

https://galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/antares/can/index.jsp

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :

nicolas.mollard@univ-lyon3.fr

Merci de bien vouloir diffuser cette annonce auprès de vos réseaux et connaissances.

[Journée d’étude] »Fictions et critiques policières, domaine francophone / Japon (1860-1940) », samedi 25 novembre 2023, 9h30-17h

Cécile Sakai, Marc Vervel (Université Paris Cité, Cerilac) et Gérald Peloux organisent une journée d’étude intitulée :

« Fictions et critiques policières, domaine francophone / Japon (1860-1940) »
Université Paris Cité, samedi 25 novembre 2023, de 9h30 à 17h

Programme

9 h 30 > Accueil, café 

9 h 45 > Ouverture de la journée 

10 h 00 > Alice Jacquelin, Université Paris Nanterre/ENSSIB, « L’appellation de «  roman policier  » dans la presse française (1860-1890) : conception discursive d’un genre littéraire populaire » 

11 h 00 > Cécile Sakai, Université Paris Cité/CRCAO, « Introduire un modèle de genre littéraire : le roman policier au Japon et Kuroiwa Ruikō ou l’itinéraire d’un pionnier (1890-1900) » 

12 h 00 > Pause-déjeuner

13 h 30 > Gérald Peloux, CY Cergy Paris Université/Héritages/CRCAO, « L’émergence du «  roman policier  » japonais dans les années 1910 : Kitan (Extraordinary), les notes de lecture du jeune Edogawa Ranpo » 

14 h 30 > Marc Vervel, Université Paris Cité/Cerilac, « La figure du détective faillible au principe d’une déconstruction du récit d’enquête dans la fiction française de la fin du XIXe siècle – quelques exemples » 

15 h 30 > Arnaud Huftier, Université Polytechnique des Hauts-de-France/DeScripto, « Steeman ou la réécriture comme geste critique » 

16 h 30 > Conclusions et clôture de la journée  

[Parution] »La Révolution Garo 1945-2002″, éditions IMHO, Claude Leblanc

Claude Leblanc nous informe de la parution de son ouvrage consacré à l’histoire du magazine de manga Garo, intitulé :

La Révolution Garo 1945-2002
Éditions IMHO, 24 €

Ce livre se penche sur ce mensuel qui a joué un rôle clé dans l’histoire du manga et dont le contenu a accompagné l’évolution de la société japonaise. Bien qu’il ait été fondé en 1964, le magazine plonge ses racines dans l’immédiat après-guerre dans le kamishibai et l’aventure des librairies de location (kashihonya). En suivant aussi l’évolution du rapport au manga dans le pays, cet ouvrage permet de saisir l’importance prise par ce média au fil des années. 

[Journée d’étude] Groupe d’étude de philosophie japonaise (samedi 28 octobre 2023, 10h-12h40)

La demi-journée d’étude organisée par le Groupe d’étude de philosophie japonaise (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco / Université Paris-Cité / CNRS) aura lieu :

Samedi 28 octobre 2023, conférences en modalité hybride,
Amphi 5, Inalco 65 rue des Grands Moulins 75214 Paris 

Programme

10h00 – 10h45 (heure au Japon 17h-17h45)  suivi d’une demie heure de discussion 

Grégoire JOUCLAS (Inalco), « Sur le fond romantique dans l’œuvre de Watsuji Tetsurô« 

11h15-11h25 pause 

11h25 – 12h10  suivi d’une demie heure de discussion

Arthur MITTEAU  (Aix Marseille université, Institut de recherches asiatiques, IFRAE), « Les philosophes japonais de l’ère Meiji et Hegel : Fenollosa et Okakura ont-ils lu (et compris) Hegel ? »

12h40 :  fin de séance 

Pour le lien Zoom, prière de contacter : takako.saito@inalco.fr  à partir du 25 octobre 2023

contact courriel : takako.saito@inalco.frakinobukuroda@gmail.comarthur.mitteau@univ-amu.frsimon.ebersolt@gmail.com,   yukiko.kuwayama@inalco.fr

Résumés

1.  Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 (1889-1960), célèbre philosophe japonais du XXe siècle, est connu pour avoir théorisé l’idée d’interrelation (aidagara 間柄), selon laquelle l’essence de l’humain serait à chercher non pas dans les idées d’individu ou de société, mais plutôt dans les relations dynamiques qui unissent ces deux concepts.

En France et en Europe, l’essentiel de la recherche s’est concentrée sur l’interprétation de ses deux principales œuvres philosophiques : Le milieu humain (Fûdo 風土) et Éthique (Rinrigaku 倫理学). Bien que ce travail nous ait permis de découvrir avec intérêt la pensée de Watsuji, nous avons remarqué que plusieurs aspects restent encore mal compris ou peu traités, en partie parce que la méthode d’analyse gagnerait, selon nous, à employer les outils de l’histoire intellectuelle. En appréhendant sa pensée à différentes époques à l’aide d’une analyse comparée de ses manuscrits, nous avions pu souligner, par exemple, comment le matérialisme historique et la dialectique hégélienne, au-delà du Dasein de Heidegger, ont été au cœur de la construction de son système éthique.

Dans cet exposé, nous souhaitons adopter un point de vue plus large et remettre en valeur l’idée d’un « fond romantique » dans la pensée de Watsuji, qui prend sa source à la fois dans la littérature anglaise (Byron, Blake…) et l’idéalisme allemand (Schelling, Hegel…). La Naturphilosophie en particulier, avec son ambition de retrouver « l’être total de la nature », put participer à définir les lignes directrices de son éthique. Ce fond romantique se dévoile, pensons-nous, à travers un idéal esthétique irriguant toute son œuvre, des premières années nietzschéennes jusqu’à son dernier ouvrage sur l’architecture du palais de Katsura.

Notre exposé consistera non pas à « prouver » le rattachement de Watsuji au romantisme, mais à dégager un premier axe de réflexion à ce sujet, pour mieux comprendre les enjeux d’une pensée éthique qui, comme nous le savons, tend à essentialiser les communautés nationales. Nous commencerons par définir le romantisme dans un cadre général, puis japonais. Nous retracerons ensuite le parcours intellectuel de Watsuji à travers le prisme des mouvements intellectuels et artistiques rattachés à une forme de romantisme japonisé, dont la revue Shirakaba 白樺 (« le bouleau blanc ») fournira un bel exemple.

2. Le courant de pensée constitué par Okakura Tenshin et son ancien professeur Ernest Fenollosa est souvent présenté comme inspiré par la philosophie hégélienne, notamment à cause de leur usage du vocabulaire de l’idée et de l’idéal (myôsô et risô en japonais ; « Idea » ou « Ideal » en anglais), ou encore de leur convocation du modèle des formes de l’art. Pourtant, il apparaît à la lecture de leurs textes, et leur comparaison avec ceux du philosophe allemand, une certaine distance qui peut conduire à remettre en question, au moins partiellement, cette filiation, tant les références à la philosophie hégélienne semblent limitées et superficielles. 

Ceci pose une question de méthode quand on étudie l’histoire des idées en particulier trans-culturelle : comment procéder pour établir un réel rapport intellectuel entre deux penseurs ? A quels indices s’attacher pour confirmer ou au contraire remettre en cause les effets déclaratoires ou réputations toutes faites ? L’étude du cadre matériels supports de la filiation (traductions, manuels, enseignements suivis), ne donnant que des indices extérieurs, ne saurait suffire : il faut aussi parfois risquer la lecture interne, quitte à proposer une interprétation.