[Recrutement] Maître de langue japonaise, Université de Strasbourg (date limite 24 mars 2023)

Le département d’études japonaises de l’université de Strasbourg recrute un·e maître de langue pour l’année 2022-2023.

Le maître de langue aura en charge des cours de langue japonaise. En coordination avec l’équipe pédagogique, il assurera des tâches liées à son activité d’enseignement, y compris l’organisation des examens et leur correction.

Il effectuera 192 heures de cours (travaux dirigés) par an. Des heures complémentaires sont possibles, dans la limite de 288 heures au total.

Conditions de recrutement

Le candidat doit:

– Être locuteur natif en langue japonaise (ou niveau équivalent) 

– Posséder un diplôme de Master ou équivalent (Bac +5)

Rémunération

1930,83 € brut (environ 1600 € net)

Hors heures complémentaires.

Durée du contrat: 1 an, renouvelable une fois

Modalités de candidature

Envoyez un dossier composé des pièces ci-desssous à Evelyne Lesigne-Audoly (directrice du département) lesigneaudoly@unistra.fr

Lettre de motivation

Curriculum vitae

Copie du diplôme de Master (ou équivalent)

Pièce d’identité

Date limite pour l’envoi des pièces : 24 mars 2023

Entretien en visio : 31 mars 2023 (horaire à définir)

Site du département d’études japonaises: https://etudes-japonaises.unistra.fr

Fiche ministérielle: https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/les-lecteurs-et-maitres-de-langue-etrangere-82996

[Appel à participations]Festival de films documentaires « Fenêtres sur le Japon » (avant le 1er juin 2023)

Le festival de films documentaires Fenêtres sur le Japon est né d’un constat : il existe entre sciences sociales – en particulier celles qui utilisent la méthode ethnographique – et films documentaires une série de liens et de croisements. Les deux proposent un regard sur le monde social à partir d’un « travail de terrain », c’est-à-dire d’une présence plus ou moins longue auprès des personnes ou sur les lieux dépeints dans les textes ou les films. Certains chercheurs et chercheuses en sciences sociales – Jean Rouch, Éliane de Latour… – prennent parfois la caméra pour pouvoir rendre compte de leurs observations dans un autre medium. Des réalisateurs, comme Mori Tatsuya, prolongent aussi leurs documentaires par des livres. Ce festival se veut une contribution au dialogue persistant entre ces deux mondes à partir d’un point d’ancrage : le Japon.

La deuxième édition du festival se tiendra à Paris les vendredi 17 et samedi 18 novembre 2023.

Peuvent concourir les films de plus de 50 minutes, traitant de la société japonaise contemporaine et de copyright 2021, 2022 ou 2023.

Inscription

– Durée : plus de 50 minutes
– Thématique : société japonaise contemporaine
– Langue : français ; japonais avec sous-titrage français ou anglais ; anglais
→ Pour concourir, merci d’envoyer un courriel à festival@fenetres-japon.fr avec (1) une brève présentation du réalisateur ou de la réalisatrice, (2) un résumé du film – cela servira pour alimenter le site du festival si votre film est présélectionné – ainsi que (3) un lien vers une copie visionnable de votre film. À la place d’un lien, vous pouvez aussi directement téléverser votre film sur le compte Seafile du festival : https://seafile.communs.net/u/d/e1c58b9956154d00812d/.

Calendrier

– 1er juin 2023 : date limite pour l’envoi des films
– Début septembre 2023 : sélection des films par le comité de sélection
– Fin septembre 2023 : publication des films présélectionnés qui seront projetés durant le festival
– 17 et 18 novembre 2023 : festival

Organisation

Dimitri Ianni & Nicolas Pinet

Contact

festival@fenetres-japon.fr

Soutien institutionnel

[Appel à communications] »La littérature (de langue) japonaise et l' »étranger » » (limite 10 avril 2023)

Dans le cadre du RELIJaM (Réseau français des études en littérature japonaise), Guillaume Muller et Mayumi Shimosaka lancent un appel à communications pour la journée d’étude qui se déroulera le vendredi 23 juin 2023 à l’université d’Orléans, sur la thématique « La littérature (de langue) japonaise et l' »étranger » ».

La date limite, pour l’envoi des propositions, est fixée au 10 avril 2023. Toutes les informations figurent sur le document joint sur ce lien.

[Conférence] »Reframing Japonisme: Women’s Engagement with Japanese Art in 19th Century France » Elizabeth Emery (15 mars 2023, à partir de 10h)

Mercredi 15 mars à 18 h (10 h en France), Elizabeth Emery (Montclair State University) donne une conférence intitulée :

« Reframing Japonisme: Women’s Engagement with Japanese Art in 19th-Century France »

autour de son livre Reframing Japonisme: Women and the Asian Art Market in Nineteenth-Century France (1853-1914) (Bloomsbury Publishing, 2020), au Centre de l’EFEO à Kyōto et sur Zoom (lien : https://us02web.zoom.us/j/89040286066, Meeting ID : 890 4028 6066).

Informations complémentaires sur le site de l’EFEO.

[Conférences] »Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain » (17 mars 2023, de 9h à 11h, Zoom)

Cycle de conférences « Productions et pratiques culturelles du Japon contemporain » 

Séance 2 : Propagande étatique et culture populaire (vendredi 17 mars 9h -11h) 

Discutante : Élise Voyau (Inalco) 

Lien vers le formulaire pour accéder à Zoom :  https://forms.gle/b2CT5fKfjd8A4xfn8  

1. Julien Bouvard (Maître de conférences, Université Jean Moulin Lyon 3) 

Des armes pour la paix ? Comment le discours en faveur du réarmement du Japon se déploie dans le manga. 

Peut-on faire la promotion du réarmement du Japon tout en prônant la paix ? On sait que les politiciens conservateurs japonais rencontrent des difficultés pour justifier les hausses des dépenses militaires, dans un pays où l’opinion publique reste, malgré leurs efforts, attachée au fameux article 9 qui interdit en théorie le pays de se doter d’armes offensives. Pour convaincre de la nécessité d’un Japon fort militairement, le ministère de la Défense du Japon a mis en place différentes stratégies médiatiques, en y intégrant notamment le manga depuis le milieu des années 2000, alors que les pouvoirs publics commençaient tout juste à s’y intéresser comme soft power potentiel. Depuis 2005, il publie ainsi des versions dessinées de ses « Livres blancs de la défense » (Bôei hakusho) dont le but est manifestement d’évangéliser un public profane et jeune sur les dangers contemporains auxquels est confronté le Japon sur la scène internationale.
Cette présentation se concentrera sur quelques mangas qui relèvent de cette stratégie, en analysant leur contexte de publication, mais aussi leur contenu et leur rhétorique, parfois paradoxale, car mélangeant les aspects les plus fétichistes de l’esthétique militaire et des messages en faveur de la paix. 

2. Fabien Carpentras (Maître de conférences, Université nationale de Yokohama) 

Les films réalisés en coopération avec les Forces japonaises d’autodéfense : un exemple de propagande grise dans la culture populaire 

Dans cette présentation nous nous intéresserons principalement à l’adaptation filmique du manga à succès Porte-avion Ibuki (Kûbo Ibuki, 2014-2019) pour montrer comment le Ministère de la Défense japonais est sciemment engagé, depuis une trentaine d’années, dans une activité de propagande indirecte ou « grise ». En effet, si le soutien des Forces japonaises d’autodéfense à certaines productions filmiques n’est pas un secret, des moyens et une énergie considérables sont déployés pour faire passer cette coopération comme bénigne et parfaitement transparente. Porte-avion Ibuki et d’autres réalisations montrent au contraire que les militaires interviennent très tôt dans le processus de production (sur Godzilla Resurgence – Shin Gojira, 2016 –, avant même que la version finale du scénario ne soit établie) et sont capables de modifier en profondeur le contenu de certaines œuvres sans que le spectateur ne soit jamais averti de leur degré d’intervention.  

[Appel à contributions]Journée d’études internationale sur le haïku (date limite 1er avril 2023)

Nicolas Grenier (Centre de recherche internationale de poésie) organise une journée d’études internationale sur le haïku le 21 juin 2023 à Paris, dans une institution internationale. Dans le cadre de cette journée d’études en langue française, il recherche des intervenants (universitaires, docteurs, doctorants) pour évoquer le haïku, durant 20 minutes. Il est possible d’intervenir en présentiel ou en distanciel.

Le texte de l’intervention (15 000 signes) sera publié après l’événement, dans un ouvrage.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez envoyer votre proposition en quelques lignes à l’adresse suivante jusqu’au 1er avril 2023 : crip.paris@protonmail.com

Nous serions également très ravis de recevoir des contributions de collègues japonais ou franco-japonais. Nous serons heureux de vous faire part ultérieurement d’invitations pour assister à la journée d’études, in situ, ou le lien, pour la visioconférence.

Le haïku, dans tous ses états ?

Dans l’histoire de la poésie universelle, le haïku est l’une des formes poétiques les plus courtes au monde. Cette forme de poésie minimale s’inscrit dans la tradition des formes brèves, dans le droit des fragments de la poétesse grecque Sappho ou des Épigrammes du poète latin Martial, à l’opposé des épopées d’Homère ou de la Chanson des Nibelungen. D’un point de vue géographique, pour un Européen, le haïku est la forme poétique la plus lointaine, dans cet Orient extrême. Depuis l’Empire du Japon, elle traverse, en un éternel retour, les mers, les océans, les continents jusqu’au Vieux continent.

Au XXIe siècle, le haïku, à la croisée des Anciens et des Modernes, est toujours dans le coup. Aujourd’hui, il s’agit de la forme la plus démocratique au monde, dans le droit fil de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, conformément à son article 11 : « Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ». Tout profane a toute la liberté de s’initier au haïku. Sur Terre, le haïku devient une forme poétique populaire. Pour certains, le haïku est une monomanie, une graphomanie, une métromanie, pour d’autres une épiphanie. Phénomène ou épiphonème, cette religion du haïku interpelle les plus grandes figures de la poésie mondiale, depuis le tournant du XXe siècle.

Dans un contexte de globalisation, quels sont les nouveaux enjeux pour le haïku ? De quelle façon les poètes ou les poétesses réenchantent-ils ou désenchantent-ils ce poème japonais ? Au fond, serait-il une forme majeure ou mineure de la poésie ? Où commence la poésie, et tout haïku est-il poésie ?

Document rédigé par Nicolas Grenier sur ce lien.

[Appel à communications] »Chine, Corée, Japon : Comparaison(s) » (limite 16 avril 2023)

Vous trouverez ci-joint l’appel à communications du premier colloque conjoint de l’Association française d’études chinoises (AFEC), l’Association française pour l’étude de la Corée (AFPEC) et la Société française d’études japonaises (SFEJ), autour de la thématique de la comparaison entre leurs trois aires d’études.

Intitulé « Chine, Corée, Japon: Comparaison(s) », le colloque aura lieu les 29 et 30 septembre 2023 sur le campus Condorcet, à Aubervilliers.

Les propositions, individuelles ou de panel, sont à déposer au plus tard le dimanche 16 avril 2023 sur le site https://chinecoreejapon.sciencesconf.org/

[Exposition/débat] Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (à partir du 4 avril 2023)

À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui a lieu le 2 avril, la MCJP organise une exposition de l’artiste Shuto Todoroki ainsi qu’un débat sur les enjeux visant à la construction d’une société inclusive, par le biais des échanges culturels et la promotion de l’emploi.

L’exposition du 4 au 22 avril :   

Des possibilités infinies – Œuvres de Shuto Todoroki – Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)

La Table ronde du 6 avril (présentiel et en ligne) :   

« Vivre ensemble » – L’art et l’emploi pour une société inclusive – Maison de la culture du Japon à Paris (mcjp.fr)

Modératrice : Sandra Kollender est écrivaine. En 2012 elle publie La Tête à Toto. Le livre, finaliste du Prix des Lectrices Elle, permettra d’ouvrir le grand public au quotidien des personnes atteintes de troubles neurologiques et aux solutions qui peuvent être trouvées. Elle travaille également avec des personnes handicapées sur des supports rédactionnels.

IntervenantsTomoya Isé (réalisateur, Planetafilm), Jean-François Dufresne (fondateur et président de l’Association Vivre et Travailler Autrement)

Quel est l’état actuel de l’art brut au Japon où les artistes handicapés sont accueillis dans des structures de soin et intégrés dans la société ? Qu’en est-il en France, pays à la longue histoire culturelle ? Quelle est la situation de la formation professionnelle et de l’emploi des personnes handicapées dans ces deux pays ? À cette table ronde seront abordés différents sujets liés aux échanges culturels et à l’amélioration des cadres de vie et de travail des personnes handicapées.

La table ronde sera précédée de la projection du documentaire no art, no life – Shuto Todoroki (Planetafilm, 5 minutes).


[Journées de recherche] Réseau français des études sur la littérature japonaise moderne (17 et 18 mars 2023)

Le RELiJaM (Réseau français des études sur la littérature japonaise moderne) organise les 17 et 18 mars 2023 deux journées de recherche en lien avec la littérature japonaise moderne. Les deux journées auront lieu en hybride et vous pourrez obtenir les liens de connexion en envoyant un mail aux adresses indiquées ci-dessous. Attention : il y a deux liens différents pour les deux journées. 

Pour obtenir le lien Zoom :

Programme du 17 mars 2023

À l’Université Paris Cité, 10h-16h30 : journée doctorale et post-doctorale, suivie des interventions de Hibi Yoshitaka (U. Nagoya) et de Kawasaki Kenko (U. Rikkyō et U. Tsinghua).

Matin

Noya DALEM (INALCO, IFRAE) : « L’hétérolinguisme japonophone : une étude des rapports entre langues dans la littérature contemporaine »

Adélaïde MANGON (INALCO, IFRAE) : « Qu’est-ce qu’un écrivain-traducteur ? – Enjeux et méthodologie pour l’étude de la traduction par les écrivains dans la littérature japonaise contemporaine »

Prune THIRY (Université Jean Moulin-Lyon 3) : « Le marais de la mémoire dans Cristallisation secrète d’Ogawa Yōko »

Nina LE FLOHIC (Université Bordeaux-Montaigne) : « Medoruma Shun, un écrivain à la croisée des chemins. Mémoire(s) de la Seconde Guerre mondiale, identité(s) et universalisme dans l’oeuvre de l’auteur okinawaïen »

Éric DUMONT (INALCO, IFRAE) : « Adaptations, créations et expérimentations : à propos des drames poétiques de Terayama Shūji avant la fondation du Tenjō sajiki »

Après-midi

Macha SPOEHRLE (Université de Genève, FNS) : « La suite de tanka (rensaku) chez Orikuchi Shinobu (Shaku Chōkū) : pratique et théorie

Agathe TRAN (CRCAO) : Une approche poétique du visuel dans l’oeuvre de Natsume Sōseki

Benjamin GIROUX (INALCO, IFRAE) : Les prix littéraires japonais font leur cinéma – Analyse en miroir de Bungakushō satsujin jiken (1989, d’après Tsutsui Yasutaka, 1979) et HIBIKI (2018, d’après Yanamoto Mitsuharu)

Programme du 18 mars 2023

À l’Inalco, 10h-18h : journée d’études internationale « 2023, actualités de la recherche internationale sur la littérature japonaise moderne »; la journée sera entièrement en japonais.

Matin

Hibi Yoshitaka : Humanités numériques et recherches sur la littérature moderne japonaise – à partir des travaux sur la circulation des livres「デジタル・ヒューマニティーズと日本近代文学研究――書物流通研究から出発して」

Kawasaki Kenko : Actualités et perspectives de la recherche sur la « littérature populaire » (de l’occupation américaine à la période de la guerre froide, de Hisao Jûran à Matsumoto Seichô) 「戦後GHQ占領期から冷戦期にかけての「大衆文学」研究の現状と課題(久生十蘭から松本清張まで)」

Amano Chisa (U. Kyôto Kyôiku) : La littérature japonaise après l’occupation américaine – comment penser les croisements entre littérature et politique internationale ?「ポストGHQ占領期における日本文学――国際政治と文学の接点をどう考えるか?」

Après-midi

Gérald Peloux (CY Cergy Paris Université) : Interroger le périmètre de la littérature japonaise moderne「日本近現代文学の範囲を問う」

Thomas Garcin (U. Paris Cité) : Pourquoi Mishima n’a-t-il pas rencontré Barthes ? La réception de Mishima en France「なぜ三島の文学はバルト的分析の対象にならなかったのか、フランスにおける三島受容」

Dan Fujiwara (U. Toulouse) : La recherche sur la littérature transfrontalière en langue japonaise – perspectives etpossibilités 「日本語越境文学研究の視野と可能性」

16h30-17h Cécile Sakai (U. Paris Cité) : La traduction au carrefour de la recherche sur la littérature japonaise à l’étranger「文学研究と翻訳の接点、外的アプローチ」

Anne Bayard-Sakai (INALCO) : Devant de nouveaux « objets », que peut faire la recherche littéraire ?  「新しい〈対象〉を前に、文学研究は何ができるのか」

PROGRAMME COMPLET SUR CE LIEN.