Colloque / « Crises, fractures, nouvelles dynamiques. Dix ans après les catastrophes du 11 mars 2011 », Maison franco-japonaise (9-10 avril 2021)

Crises, fractures, nouvelles dynamiques. 
Dix ans après les catastrophes du 11 mars 2011

En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais
Une inscription distincte est nécessaire pour chacun des deux jours.

Vendredi 9 avril 2021, 9 h – 13 h (heure française), 16 h – 20 h (heure japonaise) :  www.mfj.gr.jp/agenda/2021/04/09/dix_ans_apres/

Samedi 10 avril 2021, 9 h – 12 h (heure française), 16 h – 19 h (heure japonaise) :  www.mfj.gr.jp/agenda/2021/04/10/dix_ans_apres/

Intervenants : Nicolas BAUMERT (univ. Nagoya), Tino BRUNO (univ Kyoto Sangyō), CHŪJŌ Chiharu (univ. Lyon 3), Christine FASSERT (CETCOPRA Paris 1 Sorbonne), IMAMURA Fumihiko (univ. de Tōhoku-IRIDES), Paul JOBIN (Academia Sinica), KANEBISHI Kiyoshi (univ. Tōhoku gakuin), KAMATA Satoshi (journaliste), KATAOKA Terumi (Aizu Radiation Information Center), Magali REGHEZZA-ZITT (ENS-Paris), Léo MARTIAL (univ. nationale de Yokohama), MIYAKE Satoshi (univ. d’Iwate), Philippe PELLETIER (univ. Lumière Lyon 2), Rémi SCOCCIMARRO (univ. Toulouse-Jean Jaurès)

Modérateurs : Anne GONON (univ. Dōshisha), MIURA Nobutaka (Conseiller d’honneur de la Fondation MFJ), Rémi SCOCCIMARRO (univ. Toulouse-Jean Jaurès)

Organisation : IFRJ MFJ
Parrainage : Toshiba International
Soutien : univ. Dōshisha
Collaboration : Fondation MFJ 

Dix ans auront passé au printemps 2021, depuis les catastrophes qui ont frappé le Nord-Est du Japon, le 11 mars 2011. Cet évènement, inédit (survenue simultanée d’un séisme, d’un tsunami et d’un accident nucléaire), a eu une portée nationale et internationale. Chacune de ces catastrophes a agi comme un révélateur d’aspects fondamentaux de la société japonaise, de ses forces et de ses points de faille, dans les domaines de la gestion de crise, de la prise en charge des populations, de l’aménagement du territoire. Fort de son expérience dans le traitement des séismes et des tsunamis, voire même du nucléaire puisqu’il cherche à concilier nucléaire civil et renoncement absolu au nucléaire militaire, le Japon pouvait se poser en modèle et en prescripteur au reste du monde. 
   Nous considérons pour ce colloque qu’il y a unicité de la catastrophe : on ne peut véritablement séparer « Fukushima » du tsunami et inversement, traiter l’un en ignorant l’autre. Un des objectifs sera d’apporter une meilleure compréhension de ces catastrophes et de leur portée, avec le recul désormais acquis. Nous nous ancrons délibérément dans les sciences humaines et sociales, qui ont été bien peu présentes dans les analyses de cet évènement. Or, entre les faibles ou les fortes doses radioactives, entre la tectonique des plaques et le taux de résistance du béton, il y a la société japonaise, avec ses composantes diverses, dynamiques dans le temps et l’espace, qui a co-produit la catastrophe et l’a subie en retour.
   Organisé en trois temps, « Compréhension de la catastrophe », « Reconstruction des territoires et des communautés » et « politique énergétique et questions nucléaires », ce colloque accueille des chercheurs, français et japonais, impliqués dans des travaux de long terme sur les différentes dimensions de la catastrophe du 11 mars. 
   Lors de ces dix années les régions les plus durement frappées ont bénéficié de vastes plans de reconstruction qui sont en passe de s’achever. Comment et pourquoi a-t-on reconstruit ? Qu’en est-il des territoires et des populations qui vivent désormais avec la contamination radioactive ? Peut-on parler, sur le plan des sciences sociales, d’un « après Fukushima » et pourquoi ce toponyme est-il désormais revêtu d’une aura particulière et d’un pouvoir médiatique si puissant ?
   Autant de questions auxquelles les interventions tenteront de répondre, avec pour objectif de proposer un panorama large et pertinent, que ce soit du point de vue de la connaissance du Japon, des enjeux que doivent affronter les sociétés contemporaines, et leurs populations, qui se découvrent vulnérables aux évènements extrêmes qui touchent le monde.

Parution / Fukushima, 10 ans après. Sociologie d’un désastre

Titre de l’ouvrage : Fukushima, dix ans après. Sociologie d’un désastre

Auteur : Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

Éditeur : Éditions de la maison des sciences de l’homme – Collection “Interventions”

Date de publication : 4 mars 2021

Nombre de pages : 216 p. 

Présentation : 
Le 11 mars 2011, au large des côtes de l’île japonaise de Honshu, un séisme de magnitude 9,1 provoque un tsunami qui engloutit 54 des 174 villes côtières à l’est de l’archipel. Les jours qui suivent, plusieurs explosions ont lieu et trois des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi fusionnent, déclenchant une catastrophe sans précédent.

Cécile Asanuma-Brice, chercheuse au CNRS et codirectrice d’un programme international de recherche CNRS sur les post-Fukushima studies, résidente permanente au Japon depuis 2001, était présente au moment des faits. Dix ans plus tard, elle revient sur le déroulé d’un désastre qui se prolonge jusqu’à nos jours.

Dans cet ouvrage, elle analyse les différentes dimensions de la catastrophe, notamment au travers de témoignages qu’elle a recueilli en japonais auprès des résidents, des associations, des administrations locales, nationales et internationales, du Premier ministre, Naoto Kan, en poste au moment des faits, mais aussi via le compte-rendu d’audition du directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, Masao Yoshida. Leurs récits dissonants interrogent les modalités de gestion de l’ignorance et du droit à savoir.

Dans des circonstances qui mettent en jeu la vie de millions de personnes, qui régit l’accès à des informations de santé publique ? Qui peut décider de la non-évacuation d’une ville sinistrée ou du relogement des populations dans une ville contaminée ? Pour qui et comment s’organise la reconstruction ? Quelle communication du risque l’accompagne ?

L’ouvrage est une mémoire vive, une analyse scientifique des politiques de relogement des réfugiés, des enjeux des mesures de radioactivité et du suivi psychologique des populations traumatisées.

Page sur le site de l’éditeur ici.

Table ronde / Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après. Quels héritages ? (BULAC, 11 mars 2021, 18h30-20h30)

Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après Quels héritages ?

jeudi 11 mars 2021, 18h30-20h30

Cette table ronde sera l’occasion d’un échange autour des notions de résilience, de reconstruction et de vulnérabilité, pour éclairer les conséquences des accidents nucléaires sur les individus, sur les groupes sociaux et sur les territoires, avec trois chercheuses spécialistes du Japon et du Bélarus.

Comment vivre avec une catastrophe nucléaire ? Les populations de deux espaces dissemblables, en termes de développement économique, d’organisation sociale et politique, et de rapports entre nature et culture, ont dû et doivent encore aujourd’hui répondre à cette question. Si les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, les deux seuls ayant été classés comme « majeurs » (de niveau 7) par l’Agence internationale de l’énergie atomique, sont très différents à la fois par leurs bilans sanitaires, par leurs contextes, et par leurs impacts sur les espaces les plus directement touchés (dans un cas, plusieurs régions de l’ex-Union soviétique, disparue comme État en 1991 ; dans l’autre, une partie du Japon), elles relèvent d’une histoire commune, encore en train de s’écrire, appelant à croiser les regards en sciences sociales.

Conception et modération :
Cyrian Pitteloud (CRH-EHESS) et Laurent Coumel (CREE-Inalco)

Avec les interventions de : 
Christine Fassert (CETCOPRA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Tatiana Kasperski (Département d’Humanités, université Pompeu Fabra de Barcelone)
Rina Kojima (LATTS-université Gustave Eiffel)

Lien vers le poster de l’événement ici.
Lien vers la page sur le site de la Bulac ici.

Webinaire / “Fukushima 10 ans : quelles réalités?”, CRIIRAD (6 mars 2021, 11h-15h30)

 

« Fukushima 10 ans : quelles réalités ? » – 6 mars 2021

Il y a 10 ans au Japon : un accident majeur survenait à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, à la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami. Des citoyens japonais s’organisaient pour comprendre les impacts sanitaires et tenter de mieux assurer leur propre protection en dépit des discours rassurants des autorités. 
La CRIIRAD s’était alors rapidement mobilisée afin de les soutenir. Mais les impacts d’une telle catastrophe sont durables. Quelles réalités font suite à une telle contamination ? A quels enjeux la population japonaise est-elle confrontée ? La CRIIRAD réunit 7 experts japonais et français afin d’analyser la situation de 2021 et de répondre à vos questions. 
Rendez-vous le 6 mars 2021 entre 11h et 13h, puis de 14h à 15h30, pour suivre notre webinaire “Fukushima 10 ans : quelles réalités ?” :
– sur Zoom : INSCRIVEZ-VOUS ICI : https://urlz.fr/eUmD puis suivez les instructions dans le mail de confirmation pour vous connecter le jour J 
– ou en direct depuis notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/criirad-
Pour suivre toutes les actualités de l’évènement, rendez-vous sur : 
– Facebook : https://www.facebook.com/CRIIRAD-144638258935124/
– Twitter : https://twitter.com/CRIIRAD

Lien vers le poster de l’événement ici.

Table ronde / “Fukushima, 10 ans après : regards interdisciplinaires”, Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS (10 mars 2021, 10h-13h30)

Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS
Saison 4, Seance 1
Agenda 2021

Fukushima, 10 ans après : regards interdisciplinaires
mercredi 10 mars 2021 * en visioconférence
10h-13h30 (France) 18h-21h30 (Japon)


Programme

10h00-10h10 Accueil et introduction
Aleksandra Kobiljski (CNRS) & Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

10h10-10h40 Refuge et droit international
Nanako Shimizu (Université d’Utsunomiya)

10h40-11h10 Procès Fukushima
Paul Jobin (Sinica Academica)

11h10-11h40 La violence structurelle à la gestion du désastre
Cécile Asanuma-Brice (CNRS, Mitate lab.)

11h40-11h50 Pause

11h50-12h20 Décontamination et mesure environnementale
Olivier Evrard (CEA, LSCE)

12h20-12h50 Les musées de la mémoire
Marie Weishaupt (Université Libre de Berlin)

12h50-13h20 L’apocalypse ordinaire, le rôle des organismes internationaux dans la gestion de la catastrophe de Fukushima
Valérie Arnhold (Sciences Po)

13h20-13h30 Questions générales


INSCRIPTION OBLIGATOIRE : crj@ehess.fr

En partenariat avec le programme Mitate Lab.

AGENDA RENDEZ-VOUS DU JAPON CONTEMPORAIN DE L’EHESS
SAISON 4

Conférence / “10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophe : approches littéraire et politique”, Rencontres du lundi de l’IFRAE (8 février 2021, 18h)

l’IFRAE vous annonce la tenue de la deuxième Rencontres du Lundi intitulé “10 ans après Fukushima – Environnement et catastrophes : approches littéraire et politique ” qui se déroulera le 8 février 2021 de 18h à 19h15 à distance via Zoom (merci de contacter les organisateurs afin d’obtenir le lien vers la conférence : rencontresdulundi.ifrae@inalco.fr).


La conférence sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le public. 

Avec 
Anne Bayard-Sakai, professeur des universités : Fukushima et le 11 mars 2011 à travers la littérature
Jean-François Huchet, professeur des universités : Politiques publiques et environnement en Chine
Guibourg Delamotte, maître de conférences habilitée : Fukushima et la gouvernance d’un secteur stratégique – leçons de démocratie

Publications :
Anne Bayard-Sakai,
«  Quelle marge d’écriture ? A propos des normes et de l’invention après le 11 mars 2011 », in C. Doumet et M. Ferrier (ed), Penser avec Fukushima, Editions Cécile Defaut, 2016, p. 39-57.
 « Janru to shite no shinsaigo bungaku to hyôshô no genkai » (La littérature de l’après-désastre comme genre et les limites de la représentation », in Tsuboi H. et S. Richter (ed), Sekai no naka no posuto 3.11, Shin.yôsha, 2019, p. 190-217.
 « Goraku shôsetsu to shite no shinsaigo shôsetsu, mata wa mitomerarezaru 3.11 go bungaku ni tsuite » (Les romans de l’après-désastre et le divertissement, ou la littérature de l’après 11 mars déniée), in Kimura S. (ed.), Sekai bungaku to shite no posuto 3.11 bungaku, Akashi shoten, 2021, p.485-498.
Guibourg Delamotte (dir.), 
Le Japon dans le monde, CNRS Editions, 2019, 254p. 
Japan’s World Power. Assessment, Outlook and Vision, Routledge, Londres, 2017, 196p.
« Fukushima, crise d’un modèle de gouvernance », Critique internationale, n°59, avril-mai 2013, p.107-117.
Jean-François Huchet,
La crise environnementale en Chine. Évolutions et limites des politiques publiques, Paris, Presses de SciencesPo, 2016, 154 p.
Avec J. Ruet et X. Richet, Chine, Inde: les firmes au cœur de l’émergence, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2015.

Lien vers le poster de l’événement : ici

Conférence / Les procès « Fukushima » et la fabrique des politiques publiques. Les leçons tirées des précédents procès environnementaux et anti-pollution (Maison franco-japonaise, jeudi 4 février, 18h-20h, heure de Tokyo)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise en collaboration avec la Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir de vous inviter à la deuxième conférence du cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France ».

Inscription obligatoire sur le site de la MFJ : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/02/04/judiciarisation/

Les procès « Fukushima » et la fabrique des politiques publiques.
Les leçons tirées des précédents procès environnementaux et anti-pollution

Jeudi 4 février 2021
18 h – 20 h (Japon)
En ligne
Traduction simultanée en français et en japonais

Paul JOBIN (Academia Sinica)
« Les procès de Fukushima en perspective avec d’autres plaintes collectives en France et à Taiwan »

Comme les nombreuses catastrophes industrielles qui ont marqué l’histoire du Japon moderne et contemporain, la catastrophe nucléaire de mars 2011 a donné lieu à de nombreux litiges réunissant plusieurs milliers de plaignants à travers tout le Japon. Outre un procès pénal dont l’initiative revient à un mouvement citoyen inédit, on relève une trentaine de plaintes collectives au civil et deux au tribunal administratif. Ces procès posent des questions fondamentales sur l’origine de cette catastrophe et, compte tenu du problème des radiations, son devenir. À travers des comparaisons avec des affaires analogues en France et à Taiwan, je tâcherai de montrer qu’en dépit des montants faibles d’indemnisation, ces procès n’en sont pas moins très importants pour le Japon contemporain, ainsi que pour d’autres procès portant sur des dommages industriels et technoscientifiques.


MANAGI Izutarō (avocat)
« “Rendez-nous notre source de travail !” (nariwai soshō) : objectifs et portée d’une bataille judiciaire pour les victimes de Fukushima »

Parmi les nombreux procès intentés par les victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima, celui qui a pris pour mot d’ordre « Rendez-nous notre source de travail, rendez-nous notre région ! », inclut le plus grand nombre de plaignants (environ 4 500). Ceux-ci demandent que le gouvernement et Tepco soient tenus responsables, que les victimes retrouvent leur cadre de vie initial et qu’elles soient indemnisées pour les dommages subis. Considérant l’accident nucléaire comme une forme de pollution, les plaignants font entendre leur voix dans et en dehors de l’arène judiciaire pour 1) rétablir leur environnement ; 2) apporter une aide complète à toutes les victimes ; et 3) sortir du nucléaire. Ce procès dit nariwai qui vise principalement à rétablir les moyens de subsistance des victimes de l’accident nucléaire présente des caractéristiques assez distinctes d’autres litiges similaires. Dans leur ensemble, les procès liés à la catastrophe nucléaire de Fukushima s’inscrivent dans la lignée des contentieux en matière de pollution industrielle (kōgai soshō), tout en incorporant de nouvelles stratégies, pouvant ainsi servir de modèle pour des contentieux futurs, et le cas échéant, des changements de politique publique. Nous aborderons ainsi l’influence de ce procès sur le plan législatif et institutionnel en analysant d’une part les stratégies judiciaires et extrajudiciaires déployées par les plaignants et, d’autre part les décisions de justice déjà rendues. En admettant que cette façon de faire entendre sa voix puisse engendrer un changement social, nous interrogeons le rapport entre la souveraineté politique du peuple et la responsabilité de l’État.

YOKEMOTO Masafumi (univ. municipale d’Osaka) 
« Les actions collectives des victimes de l’accident de la centrale nucléaire et les changements de politique en matière de reconstruction et d’indemnisation des victimes »

Les procès anti-pollution dans le Japon d’après-guerre ont permis de clarifier la responsabilité des auteurs de différents cas de pollution et, ce faisant, ils ont étendu les effets du recours au droit aux politiques publiques, notamment à travers l’instauration de systèmes visant à dissuader les pollueurs. Par exemple, dans le cas de Yokkaichi, la reconnaissance de seulement neuf plaignants par les tribunaux a suffi pour confirmer la responsabilité juridique des entreprises concernées et contribuer à instaurer la loi de 1973 pour l’indemnisation des dommages sur la santé dus à la pollution, et procurer des réparations à plus de cent mille victimes de la pollution de l’air. Outre une indemnisation pour eux-mêmes, les plaignants engagés dans les actions collectives suite à l’accident nucléaire de Fukushima visent eux aussi une révision des politiques de reconstruction, un soutien systématique aux victimes de la catastrophe et le rétablissement de leurs droits. La politique actuelle dite de « reconstruction » (fukkō) de Fukushima tend à donner la priorité à la restauration et à l’entretien des infrastructures au détriment de soutiens individuels directs. Or, sans des mesures de soutien adaptées pour rétablir la vie de chaque personne, il est vain d’espérer une quelconque reconstruction collective à long terme. Il importe donc de suivre de près les efforts des victimes engagées dans ces actions collectives pour influencer les politiques publiques et les mesures de soutien qui leur sont destinées.

Discutante : Rina KOJIMA (LATTS, univ. Gustave Eiffel).
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)

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