École Française d’Extrême Orient (EFEO)

L’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), fondée en 1900 à Saigon, a pour mission la recherche interdisciplinaire sur les civilisations asiatiques, de l’Inde au Japon. L’EFEO est présente, grâce à ses 18 centres de recherche, dans 12 pays d’Asie. Cette spécificité permet à ses 42 chercheurs permanents (anthropologues, archéologues, linguistes, historiens, philologues, sociologues des religions, etc.) d’être sur les terrains de leurs études, et d’animer un réseau de coopérations locales et d’échanges internationaux entre scientifiques orientalistes.

Les centres de l’EFEO en Asie

Installés dans des lieux-clés pour les études de terrain en Asie, les centres de l’EFEO, constituent des points de rencontre privilégiés pour les chercheurs :

– ils mettent à leur disposition d’importantes ressources documentaires en langues vernaculaires ainsi qu’une connaissance unique de l’environnement local
– ils servent de plate-forme scientifique, stimulant des échanges entre chercheurs de passage européens et mettant ceux-ci en relation avec des partenaires scientifiques locaux, aussi bien dans leur spécialité qu’au-delà (par exemple en organisant des conférences internationales, des ateliers ou des séminaires) 
– ils facilitent l’immersion linguistique et culturelle, et les échanges, dans les sociétés et les communautés locales
– ils soutiennent les collaborations internationales et contribuent à l’émergence de recherches de premier plan au niveau mondial
– ils offrent un soutien pratique et logistique aux jeunes chercheurs et aux nouveaux arrivants sur le terrain
– ils favorisent les rencontres en dehors du monde académique, avec certains réseaux locaux et internationaux, avec diverses organisations ou associations (par exemple, avec des diplomates européens, des décideurs politiques, des leaders d’opinion ou des responsables d’organisations non gouvernementales).

Ouvert en 1968, le centre de l’EFEO à Kyoto, actuellement dirigé par Martin Nogueira Ramos, a pour mission le développement et la valorisation des recherches sur le Japon ancien et contemporain dans le domaine des sciences humaines et sociales. Initialement installée dans le monastère Zen du Shōkokuji, au nord du Palais impérial, l’EFEO a consolidé sa présence à Kyoto en se dotant d’un nouveau centre de recherche au début de l’année 2014. L’architecture du centre, exemplaire sur le plan des qualités environnementale et architecturale, a été récompensée par un prix de la Fondation Holcim pour la construction durable.

En tant qu’institution de recherche, le site est pourvu d’une riche bibliothèque (de plus de 10 000 ouvrages) sur trois niveaux (Japon, Inde, Chine), spécialisée dans les études classiques et les religions d’Asie. Ce fonds documentaire, constitué depuis les années 1960, comprend une grande partie d’ouvrages en langues asiatiques (principalement en japonais, chinois, coréen). 

Le centre est voué à accueillir d’autres institutions européennes, à commencer par l’ISEAS (Italian School of East Asian Studies). Conçu pour devenir un pôle régional en Asie orientale, au sein du réseau des 18 centres de l’EFEO et en partenariat avec les universités japonaises, il est un lieu de rencontre international pour l’étude des civilisations asiatiques.

L’EFEO Kyoto est partenaire de l’ISEAS et, depuis 2003, de l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. Le centre entretient aussi des liens privilégiés avec le Tōyō bunko (Tokyo), le Centre international d’études japonaises (Nichibunken), des universités bouddhiques (Ryūkoku, Ōtani), la Maison franco-japonaise (Tokyo) et l’Institut français du Japon qui dispose d’une antenne à Kyoto. 

De concert avec leurs collègues en poste à Tokyo, les chercheurs du centre ont développé des collaborations avec différentes institutions françaises et japonaises. Au Japon, outre les institutions mentionnées ci-dessus, B. Jacquet a tissé des liens avec plusieurs universités du Kansai proposant des programmes en architecture. M. Nogueira Ramos, qui est déjà engagé dans un programme de recherche sur la présence catholique dans l’archipel avec des collègues japonais, développe de nouveaux projets ayant trait à l’histoire sociale du fait religieux. 

Le Centre de l’EFEO à Kyoto organise de nombreux colloques et séminaires en partenariat avec des institutions locales et internationales. Le centre organise mensuellement, depuis 2002, les Kyoto Lectures, un cycle de conférences dans le domaine des études asiatiques. Ce programme est organisé en partenariat avec l’ISEAS et l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. En 2014, l’EFEO a lancé un nouveau cycle annuel de conférences intitulé Anna Seidel Memorial Lecture ; ce programme, qui a été créé à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de l’EFEO à Kyoto, a permis d’inviter plusieurs chercheurs de renommée internationale travaillant sur les religions de l’Asie orientale.

Dès son origine, le Centre de Kyoto a été chargé, en collaboration avec l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’Académie du Japon et la Maison-franco japonaise, de la rédaction du Hôbôgirin, dictionnaire encyclopédique du bouddhisme. Le centre assure l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie. Depuis sa création en 1985, cette revue propose des dossiers ayant trait, en particulier, aux religions de l’Asie orientale. Par son bilinguisme français/anglais, elle s’efforce de toucher un large public de chercheurs travaillant sur l’Asie et joue un rôle de coordination entre la recherche française et la recherche internationale.

Le centre de Tōkyō, établi en 1994, est installé au sein du bunko, la plus importante bibliothèque consacrée aux études orientales au Japon et l’une des institutions de recherche les plus actives dans le domaine des études asiatiques au niveau mondial. La convention conclue entre l’École française d’Extrême-Orient et cet établissement prévoit l’échange de renseignements en matière de documentation scientifique et de publications, l’échange de chercheurs et l’exécution de projets communs.

Les bâtiments du Tōyō bunko se composent des réserves dans lesquelles les collections sont conservées, d’une salle de lecture, de salles de séminaire pour les chercheurs, ainsi que d’un musée. Le bureau du centre de l’EFEO à Tōkyō se trouve au septième étage.

Les programmes de recherche que le centre développe concernent :
– Réseaux lettrés, moines et collectionneurs dans le Japon d’Edo (1603-1867).
– Histoire des échanges internationaux en Asie orientale et en Eurasie à l’époque moderne – notamment (à partir de l’automne 2017) sur la « découverte du bouddhisme » dans les sources occidentales (1550-1850).
– Histoire de l’art et esthétique du Japon moderne.

Le centre fait aujourd’hui partie de l’équipe de recherche « systèmes de pensée et pratiques » et conduit plus spécifiquement des recherches sur l’histoire religieuse, artistique et littéraire du Japon moderne (1600-1900), ainsi que sur les échanges internationaux en Asie orientale. D’autre part il participe à l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie, en collaboration avec son équipe éditoriale : François Lachaud du centre de Tōkyō, Martin Nogueira Ramos du centre de Kyōto, Luca Gabbiani (Paris) et Élisabeth Chabanol du centre de Séoul.

En dehors de son partenariat principal avec le Tōyō bunko, le centre est lié à l’université de Tōkyō, à l’université Keiō et l’université Jōchi (Sophia).
Le centre accueille sur rendez-vous les boursiers et les chercheurs de l’EFEO qui séjournent au Japon. À partir de l’automne 2017 un séminaire sera organisé autour d’œuvres appartenant au fonds Morrison à l’origine de la fondation du Tōyō bunko et dont l’année 2017 marque le centenaire.

Site Internet de l’EFEO : ici

Anciens colloques de la SFEJ

Ancienne version du logo de la SFEJ

Cette page rassemble les programmes en version PDF des précédentes éditions du colloque de la SFEJ.

Sont pour l’instant disponibles les programmes des éditions organisées entre 1994 et 2006.

  • Premier colloque de la SFEJ
    16 – 17 décembre 1994
    Maison des associations saint-germanoises / Université Paris 7
    Programme
  • Deuxième colloque de la SFEJ
    19 – 21 décembre 1996
    Siège du CNRS
    Programme
  • Troisième colloque de la SFEJ
    17 – 19 décembre 1998
    Siège du CNRS
    Programme
  • Quatrième colloque de la SFEJ
    14 – 16 décembre 2000
    Siège du CNRS
    Programme
  • Cinquième colloque de la SFEJ
    19 – 21 décembre 2002
    Siège du CNRS – Maison de la Culture du Japon à Paris
    Programme
  • Sixième colloque de la SFEJ
    17 – 19 décembre 2004
    Université Marc Bloch Strasbourg – Centre Européen d’Études Japonaises
    Programme
  • Septième colloque de la SFEJ
    20 – 22 décembre 2006
    Siège du CNRS
    Programme


Groupe d’étude sur le politique au Japon

Le Groupe d’étude sur le politique au Japon est une plate-forme ouverte destinée à rassembler les chercheurs francophones travaillant sur le terrain japonais et s’intéressant aux questions politiques entendues au sens large. Il vise à mettre en lien des thématiques et des recherches variées, rendre compte des avancées récentes dans l’étude du politique, et participer activement au développement de cette recherche, notamment en France.

Lien vers le carnet de recherche : https://seiji.hypotheses.org

Université de Lille

Master Langues et Sociétés parcours Études Japonaises

Lien vers le site de la section ici.

Le Master Langues et Sociétés parcours Études Japonaises vous forme aux techniques de recherche et aux problématiques, concepts, théories et méthodologies de votre champ disciplinaire en vue de vous préparer aux métiers de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la formation.

Trois options professionnalisantes sont proposées :  

  • L’Option Métiers de l’enseignement et de la recherche – Asie de l’Est est, en priorité, axée sur les métiers qui exigent des connaissances approfondies sur la langue et la civilisation chinoises ou japonaises. Elle s’adresse aux étudiants désireux de devenir des spécialistes du Japon dont les expertises sont fortement demandées dans divers secteurs (enseignement, recherche, administrations internationales, universités étrangères, entreprises japonaises, traduction/ interprétariat, bureaux des représentants japonais…). Il s’agit de former les experts capables de faire valoir leurs compétences en langue et civilisation de l’Asie de l’Est sur la scène internationale et ce, en faisant participer les étudiants à des étapes différentes de l’organisation de manifestations scientifiques. Le cours d’anglais scientifique vise à atteindre l’aisance nécessaire pour une présentation de travaux à l’échelle internationale.
  • L’Option Interculturalité s’adresse aux étudiants désireux d’évoluer dans un environnement multiculturel. Elle a pour but de cerner et de structurer une réalité complexe concernant nos sociétés multiples, ici et ailleurs. Il s’agit de rendre cette réalité pensable et d’examiner les moyens d’intervenir sur elle en proposant une autre manière de réfléchir sur le vivre ensemble.
  • L’Option Traduction et médiation linguistique poursuit un double objectif : d’une part, vous préparer à une insertion professionnelle directe dans le domaine de la traduction et de l’édition en sciences humaines ; et d’autre part, donner des outils praxéologiques aux étudiants s’orientant vers la recherche dans le domaine de la traductologie et de la médiation linguistique.

Selon votre activité, vous pouvez être amené à :

  • Enseigner le japonais
  • Animer des stages de langue
  • Concevoir des supports de cours et de formation
  • Effectuer des recherches documentaires approfondies sur un sujet
  • Exposer oralement un point de vue documenté et argumenté
  • Élaborer des documents écrits correspondant aux normes de publications scientifiques, en langue japonaise

Spécificités de la formation

  • Chaque séminaire est axé sur un champ disciplinaire spécifique : 1) histoire et société, 2) linguistique, 3) littérature.   
  • L’aménagement est possible pour se spécialiser dans l’une de ces disciplines pour laquelle est requise une méthodologie différente.   
  • Au-delà du souci pour la spécialisation, la formation insiste sur l’importance de l’analyse de textes / documents en japonais, compétence indispensable pour l’expertise dans la matière.  
  • Il est possible que les étudiants en M2 présentent leur travaux dans le cadre de la journée doctorale Lille-Bruxelles sur l’Asie de l’Est qui se tient annuellement en collaboration avec l’université libre de Bruxelles.  
  • Enfin, certains séminaires sont menés uniquement en japonais.

Adossement à la recherche

Les parcours du Master mention Langues et sociétés sont adossés au projet scientifique de 2 laboratoires :

Compétences visées

  • Maîtriser la langue japonaise et connaître ses structures
  • Connaître la civilisation, la culture et la société nippones
  • Élaborer une problématique, construire un objet de recherche, défendre une position personnelle
  • Mener des recherches documentaires (notamment au moyen des Technologies de l’Information et de la Communication)
  • Traiter l’information en situation complexe
  • Communiquer des informations, présenter et argumenter un sujet (à l’oral et à l’écrit, en français et en japonais)
  • Élaborer les dispositifs d’apprentissage et transmettre des savoirs et des méthodes de travail
  • Acquérir les méthodologies de la recherche
  • Utiliser les outils numériques pour la production et le transfert des connaissances
  • Développer et intégrer des savoirs spécialisés
  • Construire son projet professionnel

Université Montpellier 3 Paul Valéry – Diplôme d’université Tremplin pour le Japon

Présentation

Le Diplôme d’université Tremplin pour le Japon : approche interculturelle et linguistique permet aux personnes projetant un séjour professionnel, d’études ou de recherche au Japon, d’acquérir une compétence de communication interculturelle qui contribuera à leur autonomie sur place.

Cette formation s’adresse à des débutants complets ou à des personnes ayant commencé le japonais dans un cadre scolaire ou individuel. Il s’agit, pour les premiers, de s’initier à quelques interactions fondamentales dans la vie quotidienne, en travaillant compréhension et expression orales ; d’explorer le système graphique japonais et de maîtriser les deux syllabaires hiragana et katakana. Il s’agit aussi, pour des personnes ayant commencé le japonais dans le secondaire ou dans d’autres cadres, d’en poursuivre ou reprendre l’étude grâce à une pédagogie différenciée, pour consolider leurs acquis et en dégager une valeur pratique.

Différente d’un apprentissage linguistique complet, qui demanderait une durée bien supérieure, cette formation offre une porte d’entrée au monde linguistique et culturel japonais.

Savoir-faire et compétences

– Doter les étudiants d’un niveau de communication interculturelle permettant leur autonomie lors d’une mobilité au Japon,

– Permettre aux étudiants de mieux comprendre et appréhender le monde japonais contemporain.

Contenu de la formation

Le Diplôme d’université Tremplin pour le Japon : approche interculturelle et linguistique est organisé sur 1 an sous la forme de 4 unités d’enseignement de 18h chacune, au rythme de 2 unités par semestre, l’une centrée sur la pragmatique et la langue, l’autre sur les systèmes sémiotiques dans la culture japonaise, à commencer par l’écriture.

Les unités sont compensables dans chaque semestre, mais les deux semestres doivent être validés séparément ; ils ne sont pas compensables entre eux.

Conditions d’admission

Sont admis les étudiants :

– titulaires du baccalauréat (toutes séries)

– ou titulaires du DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires)

– ou d’un autre titre admis en équivalence

Ce D.U. est proposé à la fois en mode présentiel et en enseignement à distance (EAD), via une plateforme collaborative.

Tous les étudiants doivent candidater via le portail Ecandidat  accessible depuis la page d’accueil du site internet de l’université. L’accord est soumis à la décision de la commission pédagogique. 

Les étudiants internationaux doivent se renseigner sur la procédure spécifique développée sur le site de l’université : International> Études à Montpellier en LMD

Reprise d’études

Vous êtes salarié (du public ou du privé), demandeur d’emploitravailleur non salariéprofession libérale etc. et vous souhaitez vous inscrire à l’université dans le cadre d’un dispositif de formation continue, contactez le SUFCO :itic.fc@univ-montp3.fr

Public cible

Cette formation s’adresse à des débutants complets ou à des personnes ayant commencé le japonais dans un cadre scolaire ou individuel.

Pré-requis nécessaires

– Être titulaire d’un BAC ou équivalent (DAEU notamment)

– Être prêt à découvrir une langue aux structures éloignées des principales langues européennes et un système d’écriture beaucoup plus complexe que le système alphabétique : motivation, patience et effort personnel seront requis.

Lien vers le site de la formation ici.

Université Bordeaux Montaigne

Le master Études japonaises (mention Langues, littératures et cultures étrangères et régionales – LLCER ) a pour vocation de former des chercheur.e.s, des expert.e.s, des acteurs/rices de la vie pro- fessionnelle, ayant une solide connaissance de la langue, de la culture et de la société japonaises modernes et contemporaines.

Original dans le paysage de la japonologie française, par son ouverture sur l’Asie orientale, ce master propose le choix entre deux spécialisations distinctes (approfondissement de l’orien- tation choisie dès la L3 japonais pour les étudiants de l’Université Bordeaux Montaigne).

Lien vers le site de la formation ici.

Lien vers la brochure de la formation ici.

Condition d’accès

La capacité d’accueil du master est de 60 places. Cette capacité comprend les recrutements des candidats sur titres français et étrangers ainsi que les étudiants sous « convention césure » qui réintègrent la formation .

Utilisation des données personnelles dans le cadre d’une candidature pour cette formation : pour en savoir plus 

En master 1 :

Licences conseillées :

  • Licence de japonais
  • Diplôme français ou étranger (bac+3) admis en dispense

Autres titres :

  • diplôme français certifié par l’État et publié au Journal officiel (niveau 6 selon la nomenclature des diplômes par niveau ou niveau II)
  • diplôme étranger correspondant à un niveau bac + 3 minimum
  • pour les formations non sanctionnées par un diplôme d’État (Diplôme d’Université, DUETI, Diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur non reconnu par l’État…), une demande de validation des études supérieures (VES) est à effectuer  en parallèle à la demande d’admission APOFLUX. 

Licences professionnelles :

Conformément aux dispositions de l’article 1 de l’arrêté du 17 novembre 1999 relatif à la licence professionnelle, « la licence professionnelle est conçue dans un objectif d’insertion professionnelle. » Ainsi, les titulaires d’une licence professionnelle peuvent postuler pour une admission en master . Toutefois ils sont informés que les dossiers des  titulaires d’une licence générale sont examinés en priorité.

Modalités de recrutement : 

dossier pour tous les étudiants (y compris les étudiants de l’Université Bordeaux Montaigne)
Les éléments constitutifs du dossier permettront :
– d’apprécier la nature et la cohérence du cursus antérieur du candidat au regard du master visé ainsi que les compétences acquises et les résultats obtenus ;
– d’exposer le projet professionnel et la motivation du candidat (le détail des pièces à fournir sera précisé dans le dossier).

En master 2 :

Sont admis à s’inscrire de droit :

Les étudiants titulaires d’un master 1 japonais de l’Université Bordeaux Montaigne : se réinscrire

Sur dossier pour les autres cas :

Sont concernés :

  • Les étudiants de Bordeaux Montaigne avec changement de filière
  • Les étudiants de Bordeaux Montaigne inscrits avant 2004-2005
  • Les étudiants d’une autre université française
  • Les étudiants diplômés (avec homologation par l’État niveau 2) d’un établissement français d’enseignement supérieur

Mention : Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales

Lieu(x) d’enseignement : Bordeaux et agglomération

Composante : UFR Langues et Civilisations, Scolarité

Niveau d’études : BAC +5

Niveau nomenclature européenne : 7

Durée : 2 ans

Crédits ECTS : 120 crédits

Langue d’enseignement : Français, Japonais

Formation initiale : Oui

Formation continue : Oui

EFEO/EPHE/EHESS – Master “Études Asiatiques” parcours Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images

Le nouveau master Etudes asiatiques représente la plus importante offre de formation avancée en France dans ce domaine. Fruit d’une étroite collaboration entre l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), l’École pratique des hautes études (EPHE) et l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), cette formation pluridisciplinaire à une recherche en sciences humaines et sociales a pour ambition de former des chercheurs ou des experts capables de développer une réflexion critique sur les sociétés asiatiques abordées dans leurs spécificités et la longue durée.

Le master EA s’articule autour de deux parcours au choix, l’un porté par l’EPHE et l’autre, Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images, porté par l’EHESS en association avec l’EFEO.

Parcours « Histoire et sciences sociales : terrains, textes et images » (EHESS – EFEO)

Ce parcours proposé par l’EHESS en collaboration avec l’EFEO s’adresse aux étudiants souhaitant développer leurs recherches en lien avec l’Asie moderne et contemporaine. Dans une rencontre croisée des disciplines fondamentales et des aires culturelles, où celles-ci s’abordent par le biais d’une méthode propre, ce parcours met l’accent sur de multiples enjeux de société à partir d’approches globales et résolument comparatives, qui mettent en avant les circulations et les transferts, ainsi que le dialogue et l’interdisciplinarité des sciences sociales.

Le parcours combine un enseignement de tronc commun, des séminaires de spécialisation et de recherche, ainsi que des cours de langue étrangère. La première année donne lieu à la réalisation d’un mémoire préparatoire alors que la seconde implique la préparation et la soutenance d’un mémoire de recherche plus approfondi. De plus, un stage ou un séjour de terrain est obligatoire en M2.

Voir la procédure d’admission 2021-2022 : ici

Centres de recherche, laboratoires de rattachement

Partenaires

Calendrier

Rentrée 2021-2022 : 

  • Journée de rentrée du master Etudes asiatiques : 28 septembre 2021 (Campus Condorcet, Centre de colloques, salle 100 – Place du front populaire 93300 Aubervilliers)
  • Journées de rentrée de l’EHESS : du 4 au 8 octobre (le programme détaillé sera prochainement disponible sur le site de l’EHESS)

Année universitaire :

  • 1er semestre : du 1er octobre 2021 au 18 février 2022
  • 2nd semestre : du 21 février au 15 juin 2022
  • Vacances de Noël : du 20 décembre 2021 au 2 janvier 2022
  • Vacances de printemps : du 25 avril au 8 mai 2022

Enseignements : 

  • Tronc commun Asies : du 27 septembre 2021 au 30 mai 2022 (tous les lundis de 9h à 12h à la Maison de l’Asie (salon 1er étage) – 22 av du Président Wilson 75016 Paris)
  • Pour connaître le planning des séminaires proposés à l’EHESSconsultez le site internet rubrique « Séminaires » 

Lien vers le site de la formation ici.

Université de Paris – Double Licence Japonais/Informatique

Cette double licence sélective est destinée à des étudiant.e.s motivé.e.s et possédant un bon niveau tant dans les domaines scientifiques que littéraires et linguistiques. Elle s’adresse tout particulièrement aux étudiant.e.s ayant déjà des connaissances en informatique, et qui s’intéressent à la langue et à la civilisation japonaises. La formation est équilibrée entre les deux mentions, et permet de valider les deux licences à l’issue de la troisième année. Elle demande un investissement personnel important, une bonne organisation, et une bonne mémoire, qualité indispensable à l’apprentissage des trois modes d’écriture utilisés en japonais. La charge de travail supplémentaire par rapport à une licence classique correspond environ à 30%, soit au total 30 heures de cours par semaine.

En première année, les étudiants suivent l’intégralité des blocs fondamentaux des deux disciplines ainsi que les enseignements d’approfondissement en civilisation japonaise.

En troisième année, le volume horaire des cours de langue augmente, afin de permettre d’acquérir un niveau suffisant à une éventuelle poursuite en master.

La réorientation dans l’une ou l’autre des deux disciplines est possible au bout du premier semestre et à l’issu de chaque année.

Programme de la formation

Licence 1

Semestre 1

  • Japonais niveau débutant bloc fondamental 1
  • Civilisation japonaise bloc fondamental 1
  • Géographie de l’Asie orientale
  • Initiation à la programmation 1
  • Initiation aux systèmes d’exploitation
  • Principes de fonctionnement des machines binaires

Semestre 2

  • Japonais niveau débutant bloc fondamental 2
  • Civilisation japonaise bloc fondamental 2
  • Civilisation japonaise : approfondissement 1
  • Initiation à la programmation 2
  • Internet et Outils
  • Concepts informatiques

Licence 2

Semestre 3

  • Japonais niveau intermédiaire bloc fondamental 1
  • Civilisation japonaise bloc fondamental 3
  • Civilisation japonaise : approfondissement 2
  • Programmation orientée-objet et Interfaces graphiques
  • Automates et Analyse Lexicale
  • Éléments d’algorithmique 1

Semestre 4

  • Japonais niveau intermédiaire bloc fondamental 2
  • Civilisation japonaise bloc fondamental 4
  • Projet
  • Langage C
  • Éléments d’algorithmique 2

Licence 3

Semestre 5

  • Japonais niveau avancé bloc fondamental 1
  • Enseignement de spécialité 1 : Société japonaise 3
  • Algorithmique
  • Compléments de POO
  • Systèmes d’exploitation

Semestre 6

  • Japonais niveau avancé bloc fondamental 2
  • Enseignement de spécialité 2 : Introduction au droit japonais
  • Programmation réseaux
  • Bases de données
  • Options

Tutorat

Un tutorat est assuré par des étudiants de L3 ou de Master de l’Université. Il s’agit de permanences, qui n’ont pas de caractère obligatoire.

Stage

Stage en milieu professionnel optionnel (3 à 6 mois) Possibilité de participer aux programmes d’échanges avec le Japon (6 à 12 mois).

Formation sélective

La sélection a pour but d’assurer que les futurs étudiants ont bien compris l’objet et la nature de la double formation, qu’ils sont motivés par celle-ci et qu’ils ont le niveau d’études requis.

Clefs de la réussite

  • Baccalauréat général ou équivalent
  • Bon niveau en mathématiques
  • Option numérique et/ou japonais LV.3
  • Bon niveau d’expression en français
  • Intérêt marqué pour les langues
  • Capacité d’apprentissage par coeur
  • Bonne mémoire visuelle et auditive
  • Autonomie
  • Régularité dans le travail
  • Rigueur méthodologique
  • Curiosité

Ces critères conditionnent vos chances de réussite durant votre cursus.

Lien vers le site de la formation ici

Lien vers la brochure de la formation ici.

Université de Strasbourg – Master LLCER parcours : études japonaises

Objectifs du programme

Le Master LLCER parcours « Etudes japonaises » a pour objectif de former des jeunes chercheurs à la fois dotés d’une large culture générale, d’une méthodologie rigoureuse et cohérente et de connaissances approfondies en langue, littérature et civilisation japonaises.

Il propose un cours de méthodologie disciplinaire de la recherche ainsi que des séminaires dans des domaines aussi variés que la langue, la traductologie, la littérature, la pensée, la sociologie, l’histoire et les arts japonais, de l’époque classique à nos jours. 
Chaque séminaire est fondé sur la lecture et l’analyse de documents (sources primaires et secondaires) en langue japonaise — auxquels peuvent s’adjoindre en complément des lectures dirigées en français et en anglais. Un certain nombre de ces séminaires sont entièrement dispensés en langue japonaise.

La particularité et l’originalité de ce parcours de Master tient à l’organisation, dans le cadre de la formation, d’ateliers et de séminaires conjoints de recherche ponctuels, entièrement en langue japonaise, assurés avec des groupes d’étudiants d’universités japonaises et leurs professeurs en visite en Alsace. 
Contenu : conférences, séminaires de recherche, groupes de discussion sur des thématiques de recherche etc.
Les universités japonaises partenaires sont l’Université de Tôkyô (langue classique et initiation au kanbun), l’Université de Kyôto (enjeux sociopolitiques contemporains), l’Université Hôsei de Tôkyô (pensée), l’Université de Nagoya (ateliers d’écriture cursive), l’Université Gakushûin (société contemporaine), l’Université Tôyô de Tôkyô (pensée).


Compétences à acquérir

Il s’agit, à l’issue de la formation, d’être capable de : 
– Développer un positionnement critique face à un objet de recherche, de porter un regard critique argumenté
– Pouvoir analyser et synthétiser des documents
– Déconstruire stéréotypes et lieux communs pour faire émerger une pensée scientifique autonome
– Mettre en œuvre la méthodologie adaptée aux objets de recherche et à la problématique traitée
– Faire preuve d’un haut niveau de compétence en langue à l’écrit comme à l’oral
– Maîtriser les différents niveaux d’analyse et de fonctionnement de la langue
– Traduire des textes variés de et vers la langue cible
– Prendre la parole en public et argumenter
– Exposer et débattre dans la langue source et dans la langue cible
– Rédiger un travail de recherche, un article, un compte-rendu dans la langue cible
– Mobiliser des savoir-faire dans une démarche interdisciplinaire
– Développer son potentiel de créativité
– Être capable d’appréhender la diversité des cultures, des espaces linguistiques et géographiques concernés dans le respect de l’altérité

Lien vers la brochure de la formation : ici

Contact(s)

Sandra Schaal

schaals@unistra.fr

Équipe pédagogique

Akinobu Kuroda (MCF (philosophie moderne))

kuroda@unistra.fr

Antonin Bechler (MCF (littérature contemporaine))

abechler@unistra.fr

Evelyne Lesigne-Audoly (MCF (littérature classique))

lesigneaudoly@unistra.fr

Sandra Schaal (Responsable du Master EMOS parcours études japonaises MCF (sociologie historique moderne))

schaals@unistra.fr

Junko Tokue (Chargée de cours (langue classique et moderne))

tokue@unistra.fr