Le département d’Études est-asiatiques met au concours un poste à charge partielle (20-25%) de Chargé·e de cours en histoire du Japon :

Société française des études japonaises
French Society for Japanese Studies – フランス日本研究学会
Le département d’Études est-asiatiques met au concours un poste à charge partielle (20-25%) de Chargé·e de cours en histoire du Japon :

Masatoshi INOUE a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse en histoire des sciences, intitulée « Oublier Hiroshima et Nagasaki ? Histoire croisée des politiques et des représentations des victimes de la bombe atomique entre la France et le Japon (1945 – 1966) », thèse réalisée sous la codirection d’Anne Rasmussen (EHESS/CAK) et de Sezin Topçu (CNRS/CEMS).
La soutenance aura lieu en présentiel samedi 13 décembre 2025 à 9h au Campus Condorcet (salle 50 du Centre de colloques : Place du Front populaire, 93300 Aubervilliers).
Le jury sera composé de :
Soraya BOUDIA, Professeure, Université Paris Cité (rapporteure)
Bruno CABANES, Professeur, Ohio State University (examinateur)
Ken DAIMARU, Maître de conférences, Université Paris Cité (examinateur)
Michael LUCKEN, Professeur, Inalco (rapporteur)
Guillaume PIKETTY, Professeur, Sciences Po (examinateur)
Anne RASMUSSEN, Directrice d’études, EHESS (directrice de thèse)
Sezin TOPÇU, Directrice de recherche, CNRS (directrice de thèse)
Elle sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié-e. Si vous souhaitez assister à la soutenance, Masatoshi INOUE vous remercie de bien vouloir le contacter par mail pour des raisons de capacité de la salle.
Évelyne Lesigne-Audoly, Sandra Schaal et Nozomi Takahashi ont le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage collectif qu’elles ont coordonné : Modalités et acteurs de la transmission au Japon, aux Presses universitaires Rhin & Danube. Cet ouvrage vient étoffer la collection Europe-Japon des Presses Universitaires Rhin & Danube, dirigée par Nicolas Baumert.
Le 16ème Colloque de la SFEJ se tiendra à l’Université Bordeaux Montaigne du 17 au 19 décembre 2025 sur la thématique « Le singulier ». Vous pouvez télécharger le programme sur ce lien.

Les Journées Francophones de la Recherche auront lieu à Tokyo et sur Zoom.
Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté de chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et toutes nationalités confondues. L’objectif de la JFR est de permettre aux chercheurs, étudiants, doctorants, ingénieurs, institutionnels, représentants d’entreprise ou toutes personnes intéressées de se rencontrer et d’échanger sur leurs activités au Japon.
La participation est gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via notre formulaire en ligne.
Accueil à partir de 9h30
Mots d’introduction par Cecile Laly (Présidente de Sciencescope), Jean-Baptiste Bordes (Attaché pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France au Japon) et Bruno Le Pioufle (Directeur du bureau du CNRS en Asie du Nord-Est)
Modération : Anne-Claire Eiler (université de Tokyo)
・10h30-11h00. Jean-Claude Crivello (LINK – CNRS)
Explorer l’espace des matériaux avec l’intelligence artificielle ?
・11h00-11h30. Lycée Français International de Ho Chi Minh – Projet lycéens encadré par Jean Engel (LFI Duras)
La préservation et la mise en valeur du patrimoine alimentaire des M’nôngs (Dak Lak) dans le cadre du développement de projets touristiques durables(en ligne)
・11h30-12h00. Xavier Michel-Tanaka (université des Sciences de Tokyo)
Étude archéologique et approche expérimentale de l’évolution de la conception des fourneaux de réduction dans le Chūgoku au Japon (VIe – XVIesiècle)
12h00-13h30. Pause déjeuner + session posters
Modération : Aurélien Kerever (université Juntendo)
・13h30-14h00. Lucile Druet (université Kansai gaidai)
La Place des Apprenties Geishas dans les Films et Séries d’après-guerre
・14h00-14h30. Lycée Français International de Tokyo – Projet lycéens encadré par Chrystèle Gademer (LFI Tokyo)
La représentation de l’Antiquité dans la culture Populaire
・14h30-14h40. Maxime Allioux (JAMSTEC)
Exploration de la diversité cachée des microorganismes eucaryotes sous-marins
・14h40-14h50. Lycée Français International de Kyoto – Projet lycéens encadré par Antoine Boyer (LFI Kyoto)
Le gène ABCC11 : un déterminant génétique de l’odeur corporelle humaine
・14h50-15h00. Anne-Claire Eiler (université de Tokyo)
Réseau d’électrodes semi-transparentes pour étudier les cellules cardiaques
15h00-15h30. Pause-café + session posters
Modération : Jacques Maleval (CNRS)
・15h30-16h00. Lycée Français International de Phnom Penh – Projet lycéens encadré par Nadège Mantion (LF Descartes)
Le sous-réseau de résistance Betty, réseau Coty
・16h00-16h30. Tom Kühner (université du Tohoku)
Apprentissage et circulation de savoirs militaire : le cas de l’attaché naval français durant la Guerre russo-japonaise
・16h30-17h00. École européenne de Taipei – Lycée Français de Taipei – Projet encadré par Sylvain Amisse-Paoletti (LFI Taipei)
La construction et la négociation des identités dans un lycée : analyse des interactions sociales et des discours
・17h00-17h10. Ren Funawatari (université Aoyama Gakuin)
Le camouflage autistique reconsidéré : Examen de sa nature multidimensionnelle
・17h10-17h20. Lycée Français International de Tokyo – Projet lycéens encadré par Laurent Abbal (LFI Tokyo)
Scientific Game Jam
Modération : Adeline Lassaux (SST – Ambassade de France au Japon)
・10h00-10h30. Alexandre Zampa (université de Tokyo)
Supraconducteurs à haute température critique : caractérisation du matériau et électroaimant
・10h30-10h40. Marwan Ben Miled (National Institute for Material Science – NIMS)
Présentation de la voie des Céramiques Dérivées de Polymères (PDC) et de ses applications possibles dans la production d’hydrogène
・10h40-11h40. Table ronde « études de genre »
– Ronan Cantal (université Hitotsubashi)
Dire « moi » autrement : langage et expérience de la masculinité chez les hommes gays japonais
– Naoko Hosokawa (université des sciences naturelles de Tokyo)
Langage, genre et emprunts : Le cas du mot « féministe » en japonais
– Amaël Cognacq (université de Tokyo)
Étudier les mouvements antiféministes en ligne en France et au Japon : Mon projet doctoral en dix minutes
・11h40-11h50. Clément Deleau (LAAS-CNRS)
Circuit photonique intégré avec émetteur quantique en nanotube de carbone fonctionnalisé opérant à température ambiante
・11h50-12h00. Judit Erika Magyar (EURAXESS Japan)
Horizon Europe Funding and EURAXESS Japan Services
12h00-13h30. Pause déjeuner + session posters
Modération : Lucile Druet (université Kansai gaidai)
・13h30-13h40. Matheus Motta de Moura (université des études étrangères de Tokyo)
Religion, désinformation et comportement électoral transnational : le soutien à Bolsonaro parmi les Brésiliens au Japon
・13h40-13h50. Anne-Sophie Mpacko (université Keio)
Devenir mère loin de chez soi : Une analyse transculturelle de l’expérience des mères françaises au Japon
・13h50-14h50. Table ronde “La revue France-Japon“
Lycée Français International de Tokyo – Projet lycéen encadré par Gilles Mastalski / Jean-Sébastien Bukowiecki (LFI Tokyo)
– Entre propagande et culture. Qui sont les auteurs français et japonais publiés dans les quarante-quatre numéros de la revue France-Japon (1934-1940) ?
– Que nous révèlent les encarts publicitaires de la revue France-Japon ?
– Relations franco-japonaises et géopolitique de l’Asie orientale au prisme de la revue France-Japon (1934-1940)
– Des contributions oubliées : l’écrivaine franco-japonaise Kikou Yamata dans la revue France-Japon (1934-1940)
14h50-15h20. Pause-café + session posters
Modération : Naoko Hosokawa (université des sciences naturelles de Tokyo)
・15h20-15h30. Charles Plessy (Okinawa Institute of Science and Technology Graduate University – OIST)
Les génomes brouillés dans l’arbre du Vivant
・15h30-16h00. Antoine Caillot (CNRS-AIST Joint Robotics Laboratory)
Robot, watch your step!
・16h00-16h10. Laura Ariès (université des études étrangères de Kyoto)
Retour sur l’exposition « Tigres en papier mâché » : recherche, collection et transmission
16h10-16h40. Pause-café + session posters
Yoan Cherasse (université de Tsukuba)
Pourquoi dormons-nous? Les réponses de quatre siècles de science
18h00-20h00. Pot convivial
Sciencescope – l’Association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, l’Ambassade de France au Japon (SST et SC/IFJ), et le Bureau de Tokyo du CNRS Asie du Nord-Est organisent les Journées Francophones de la Recherche 2025 (JFR 2025) le vendredi 5 et le samedi 6 décembre 2025 à l’université de Tokyo (campus de Hongo, Takeda Hall). Format hybride : l’événement sera simultanément retransmis sur Zoom.
Le 4ème appel du Joint PhD Program CNRS-Université de Tokyo vient d’être lancé.
Cet appel conjoint vise à soutenir des projets de recherche communs pendant trois ans par le financement de duos de doctorants, un du CNRS et un de l’Université de Tokyo. L’objectif final pour ces étudiants est d’obtenir un doctorat sur la base des travaux qu’ils mèneront dans le cadre de ce programme.
Vous trouverez plus d’informations et les modalités de candidatures via le lien ci-dessous :
https://international.cnrs.fr/en/actualite/phd-joint-programmes
Date limite de candidature : 17 décembre 2025
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage de Jacqueline Pigeot, La mer dans la littérature japonaise ancienne (VIIIe – XVIe siècles), dans la collection « Japon » dirigée par Thomas Garcin, Matthias Hayek et Marianne Simon-Oikawa aux éditions Hermann.
242 pages, 27,00 €. ISBN : 9791037045195
Cet ouvrage a pour point de départ un paradoxe apparent : la littérature japonaise classique, dans ses diverses formes, n’a pas produit de « grande œuvre », ni Odyssée ni Lusiades, dédiée tout entière à la mer, chose surprenante pour un archipel ! La mer, et en particulier la mer Intérieure, est pourtant loin d’être absente de l’imaginaire littéraire et poétique du Japon ancien et médiéval. Dans cette anthologie sont réunis des textes littéraires des VIIIe-XVIe siècles appartenant à des genres divers (récits mythiques, poèmes, récits de voyage, roman, épopée, anecdotes curieuses ou édifiantes, théâtre nô), reposant tantôt sur l’observation des lieux et des gens, tantôt sur un fertile imaginaire.

Le séminaire MigrAsie est un lieu de rencontre autour des questions de mobilités interrégionales au sein de la région de l’Asie de l’Est, et depuis l’Asie de l’Est vers le reste du monde, en particulier vers l’Europe. La séance du 3 décembre 2025 aura exceptionnellement lieu à Sciences Po (28 rue des Saints Pères, salle G009) de 11h à 13h. Le séminaire se tiendra au format hybride. Programme sur ce lien.
3 décembre 2025, 11h–13h
Minorités asiatiques au Groënland et en Polynésie française
– Thomas Cargemel (diplômé de master de géographie, Sorbonne Université)
Du local au global : les commerces alimentaires asiatiques comme prisme des mutations groenlandaises
Cette présentation vise à interroger l’émergence et le rôle des commerces alimentaires asiatiques au Groënland, en les analysant comme des lieux situés à l’articulation de dynamiques locales et globales. De l’échelle des villes, où ces commerces transforment les centres urbains et rendent visibles les minorités asiatiques, à l’échelle mondiale, marquée par de nouvelles circulations humaines, culturelles et économiques entre l’Arctique et l’Asie, il s’agira de mettre en lumière le rôle de l’alimentation comme prisme d’analyse des recompositions territoriales, identitaires et géopolitiques dans l’Arctique contemporain.
– Léo Mugneret-Lagravière (doctorant, CERI, Sciences Po Paris)
Être “Chinois d’outre-mer” en France d’outre-mer. Politique de diaspora et loyautés contradictoires au sein de la communauté (d’origine) chinoise de Polynésie française
Cette communication présente les résultats d’une recherche de master sur la communauté diasporique chinoise de Polynésie française, issue de la migration entre 1865 et 1949 de plusieurs milliers de personnes. La communauté est étudiée au prisme de l’histoire politique et sociale des sociétés de départ et de destination sur la base d’une recherche menée dans les Archives diplomatiques et d’un travail ethnographique de terrain. La recherche met en lumière l’enchevêtrement complexe des exigences de loyauté adressées par les communistes et les nationalistes chinois, par les élites polynésiennes, les autorités françaises et les organisations communautaires locales. En remettant en cause l’approche dominante présentant les « Chinois d’outre-mer » comme des relais d’influence passifs de la politique extérieure de l’État-Parti chinois, elle apporte un nouvel éclairage sur la contribution politique de la communauté à une société polynésienne (post-)coloniale diverse.
Discutant·es : Juan Du, Hui-yeon Kim, Isabelle Konuma, Hélène Le Bail
Pour rappel, la date limite pour proposer une contribution au numéro 64 d’Ebisu. Études japonaises est fixée au 15 décembre 2025.
Par ailleurs, nous vous rappelons qu’Ebisu publie aussi des articles varia, ainsi que des comptes rendus sur des ouvrages récents relevant des études japonaises.
L’année 1995 est souvent présentée comme un tournant dans l’histoire du Japon contemporain. Le pays a d’abord été frappé par deux événements traumatiques : le séisme de Kobe en janvier puis les attentats perpétrés par la secte millénariste Aum Shinrikyō dans le métro de Tokyo en mars. Il est aussi touché par une crise depuis l’éclatement de la bulle spéculative au début de la décennie, qui a pour conséquence une remise en cause du modèle social et économique en vigueur jusqu’alors, ainsi qu’une recomposition politique inédite mettant fin à quarante années d’hégémonie du pouvoir conservateur. De nombreux discours ont tenté de conceptualiser le changement de paradigme initié autour de 1995, dans les domaines historique, économique, sociologique, philosophique et culturel, axés notamment sur la notion de postmodernité et l’émergence d’une société post-industrielle.
Ainsi, cette année pourrait être considérée comme une matrice qui aurait conditionné les transformations ultérieures de la société japonaise, mais également comme une « boîte noire », objet d’un refoulement plus ou moins conscient. Y a-t-il un « avant » et un « après » cristallisés autour de cette année ? Si oui, pour quels changements ? Ou au contraire, quelles continuités derrière cette façade de drames hypermédiatisés ? Quelles leçons peut-on tirer des discours et études produits sur cette période pour éclairer et repenser le Japon contemporain, voire le monde d’aujourd’hui ?
Avec désormais trente ans de recul, ce dossier propose de croiser les regards et les approches dans une perspective transdisciplinaire, qu’il s’agisse d’études de cas, comparatives et/ou sur le temps long, pour faire émerger une nouvelle image de cette année 1995 au Japon, réévaluer son importance et sa singularité, confirmer ou relativiser les travaux antérieurs. Il permettra de revenir sur certaines idées reçues, à commencer par celle d’une année unilatéralement marquée par des phénomènes négatifs. En effet, 1995 se situerait plutôt au croisement de plusieurs paradigmes parfois contradictoires : la crise économique et les faillites bancaires côtoient des secteurs à l’apogée de leur puissance, comme ceux de l’édition et de la télévision, et d’autres qui prennent une nouvelle dimension, à l’image de l’industrie du jeu vidéo ou de l’animation. La crise sociale s’accompagne de véritables avancées du point de vue du droit des femmes, d’initiatives militantes pour fédérer les communautés LGBT, et d’un immense élan de solidarité populaire à la suite du séisme de janvier. Des progrès parfois eux-mêmes en trompe-l’œil, suivis de périodes de stagnation, de reculs ou de récupérations politiques, et autant de phénomènes qui pourront faire l’objet de propositions dans ce dossier.
Quatre axes (non exhaustifs) sont proposés :
Les propositions de traduction d’article ou de recension d’ouvrage en langues japonaise et anglaise se rattachant à la thématique du dossier sont également bienvenues.
Responsable du dossier : Antonin Bechler, avec le comité de rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises
Les propositions d’article seront envoyées par e-mail, sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx), à l’adresse ebisu@mfj.gr.jp.
Elles ne devront pas excéder 2 000 signes et seront obligatoirement composées des éléments suivants :
– nom, rattachement institutionnel et adresse électronique,
– titre provisoire ;
– problématique ;
– annonce de plan ;
– résumé (2 000 signes max.) ;
– bibliographie indicative.
Les articles définitifs seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Consignes de rédaction détaillées : https://journals.openedition.org/ebisu/1057.

Le Réseau de recherche interdisciplinaire sur les religions et les croyances au Japon organise ses deuxièmes assises les 23 et 24 juin 2026, à l’Université d’Aix-Marseille.
L’appel est ouvert à tout chercheur travaillant sur les religions ou les croyances au Japon à partir de sources japonaises. Il est également ouvert aux étudiants en master à qui nous proposons de venir présenter leur sujet de mémoire.
Nous attendons vos propositions d’intervention jusqu’au 25 janvier 2026.
Elle devront comporter un titre, un résumé de l’intervention d’une dizaine de lignes, ainsi que les informations administratives de la personne candidate, et sont à envoyer à :
edouard.lherisson@inalco.fr ou louis.canales@etu.univ-amu.fr
Vous trouverez l’appel complet sur ce fichier, ou sur notre carnet hypothèses : https://religionsjap.hypotheses.org/