[Journée d’étude] « Les mobilités en Asie au prisme des sources des Missions étrangères de Paris (XIXe-XXIe siècles) », 24 mars 2025, Paris

Le lundi 24 mars 2025, l’EFEO et l’IRFA — l’institut en charge de préserver, d’enrichir et de valoriser le fonds documentaire des Missions étrangères de Paris — organisent une journée d’étude au siège des MEP intitulée : « Les mobilités en Asie au prisme des sources des Missions étrangères de Paris (XIXe -XXIe siècles) ». Les conférences porteront sur plusieurs pays d’Asie : Corée, Chine, Japon, Tibet, Cambodge et Laos.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter la page de l’IRFA dédiée à la journée sur ce lien.

[Appel] Dixième Prix de thèse Okamatsu SFEJ 2025, dossier à envoyer avant le 15 mai 2025

Dixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2025 le dixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2024. Le prix est doté d’un montant de mille cinq cent euros. Il est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

1.La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.

2.Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.

3.La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.

4.La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’association qui se tiendra cette année en décembre 2025 à Bordeaux, lors du colloque biannuel.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 15 mai 2025 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2025). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

1.Un exemplaire de la thèse au format PDF.

2.Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline,

etc.).

3.Une copie du rapport de soutenance.

4.Un curriculum vitae.

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2025.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.

Société Française des Études Japonaises
C/0 UFR LCAO
Case 7009
Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13
France

[Workshop IFRJ] « Développement et patrimoine urbain, regards croisés sur les villes japonaises et coréennes », 26 & 27 février 2025, Séoul

Nous vous annonçons la tenue de l’événement scientifique suivant: Workshop IFRJ Hors les murs à Séoul, les 26 et 27 février 2025, sur le thème « Développement et patrimoine urbain, regards croisés sur les villes japonaises et coréennes ». Programme détaillé sur ce lien.

Il est préférable de s’inscrire, auprès des contacts suivants:

– Table ronde du 26 février à l’Université Hongik « Villes coréennes et japonaises entre rénovation et reconstruction »

Inscription: contactclubdereflexion@gmail.com

– Conférence de Raphaël Languillon du 27 février à Seoul National University Asia Centre « Rescaling Tokyo in a shrinking country »

Inscription: mnjsk@snu.ac.kr

LIEN vers affiche dédiée: https://snuac.snu.ac.kr/eng/index.php/2025/02/03/rescaling-tokyo-in-a-shrinking-country/

– Conférence de Delphine Vomscheid du 27 au Centre EFEO de Séoul, Korea University « Rebuilding Japan’s feudal castles: an architectural and social history »

Inscription: elisabeth.chabanol@efeo.net

LIEN vers page dédiée: https://www.efeo.fr/blogs_post.php?bid=17&nid=4701

[Exposition] « Edo Capitale du livre », du 28 février au 23 mars 2025, Strasbourg

Du 28/02/25  au 23/03/25  18h00   (sauf les dimanches 2 et 9 mars)
Lieu :  Salle InQuarto – Studium – Campus de l’Esplanade – Strasbourg 
Horaires : 12h00-18h00
Arrêt tram : Observatoire

Une exposition intitulée « Edo Capitale du livre » aura lieu du vendredi 28 février au lundi 23 mars au Studium sur le campus de l’Esplanade. Elle sera ouverte tous les jours de 12h à 18h, sauf les dimanches 2 et 9 mars.

Inédite en France comme au Japon, cette exposition s’articule autour de la matérialité du livre et de son évolution de l’époque prémoderne d’Edo (1603-1867) à nos jours. Elle rassemble une trentaine de pièces rares et exceptionnelles présentées pour la toute première fois à un public prêtées par l’Université Gakushûin de Tokyo.

La lecture est une activité appréciée au Japon depuis plus de mille ans. Mais comment les livres ont-ils évolué au cours de cette longue histoire et comment ont-ils pris leur forme actuelle ? Afin d’illustrer visuellement ces changements, cette exposition s’est concentrée sur la « forme » du livre et présente des livres japonais (wahon) de divers formats.

Avant le développement des techniques de l’imprimerie, la transcription manuscrite caractère par caractère était la seule manière de produire des livres, ce qui nécessitait énormément de temps et d’efforts, faisant du livre un objet de luxe réservé aux élites politiques et culturelles. À partir de l’époque Edo (1603-1868), l’apprentissage de la lecture et de l’écriture s’est diffusé au sein des masses populaires, l’édition commerciale est née et de nombreux livres ont été publiés.

Avec l’essor de l’édition commerciale, le nombre et la variété des publications ont augmenté de façon spectaculaire.

Cette exposition présente un assortiment de ces livres japonais.

Cette exposition clôturera le cycle de programmation « Lire notre monde » de Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO 2024.

« Mois du Japon »  (mars 2025)

Cette exposition s’inscrira dans le cadre d’un Mois de la culture japonaise (mars 2025) comprenant des visites guidées de l’exposition pour le grand public et des scolaires, et une programmation scientifique et culturelle organisée de concert par le Département d’Etudes Japonaises et le Service des bibliothèques, et en association avec la Maison Universitaire France Japon, le CROUS, la Faculté des Sciences de la Vie et de nombreux autres partenaires. Cette programmation est placée sous le Haut-patronage du Consulat général du Japon à Strasbourg.

Programme :https://bu.unistra.fr/opac/news/mois-du-japon-mars-2025/2905

[Séminaire] « Les enjeux de genre dans les industries cinématographiques – les femmes à l’écran et derrière la caméra », 28 février 2025 (sur Zoom)

La troisième séance « Les paysages culturels et médiatiques en Asie »: Les enjeux de genre dans les industries cinématographiques – les femmes à l’écran et derrière la caméra, consacré aux dynamiques de genre dans le cinéma en Asie de l’Est aura lieu vendredi 28 février 2025 de 13h30 à 16h. Pour cette session, nous aurons le privilège d’écouter deux interventions.

Sujin Kim (EHESS)
« L’émergence des femmes productrices des années 1990 et la Renaissance du cinéma sud-coréen« 

Depuis la naissance du cinéma coréen en 1919, les femmes ont toujours été présentes dans ce domaine, mais elles ont été sous-représentées. À l’exception des actrices, leurs noms apparaissaient rarement dans cette industrie longtemps dominée par les hommes. On ne comptait que cinq réalisatrices avant le milieu des années 1990, à commencer par Park Nam-ok, la première en 1955. Cependant, les années 1990 marquent une rupture générationnelle dans le domaine cinématographique sud-coréen, voire dans l’histoire des femmes du cinéma. Après une sombre période dans les années 1970, les années 1980 – tourmentées à la fois par le 5ème amendement de la loi sur le cinéma et par l’arrivée de la distribution directe de films hollywoodiens – préparent néanmoins une nouvelle ère dans les années 1990 et 2000, connue sous le nom de Renaissance du cinéma sud-coréen. Ce phénomène, cette fois-ci, n’exclut pas les femmes mais leur permet de prendre une place importante, comme en témoigne l’émergence des productrices dans le processus de spécialisation de ce métier. Notre présentation vise à éclairer ce développement sans précédent dans l’histoire du cinéma sud-coréen et à interroger également l’aspect genrée de ce métier. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les archives des Archives du cinéma coréen, ainsi que des entretiens avec certaines productrices et professionnelles, entre autres sources. 

Bérénice M. Reynaud (Université d’Aix-Marseille)
« Les Anges portent du blanc de Vivian Qu : vulnérabilité́ et résistance au cinéma en Chine « 

« C’est une histoire sur les femmes. A propos de la société qui façonne notre connaissance et nos valeurs. Des choix qui nous sont permis et du courage d’en faire d’autres. Sur les rôles interchangeables de la victime et du spectateur. A propos de vérité et [de] justice. » (extrait du dossier de presse français des Anges portent du blanc)

A travers l’analyse du film les Anges portent du blanc (2017) de la réalisatrice chinoise Vivian Qu (文晏), cette présentation abordera les façons d’aborder et surtout de représenter les violences sexuelles à l’écran. Les travaux de Judith Butler sur l’articulation entre vulnérabilité et résistance apportent un éclairage théorique à la mise en scène de Vivian Qu, qui parvient à éviter à la fois l’écueil de la victimisation comme du paternalisme pour mieux insister sur la dimension systémique de ces violences. Ensuite, comment procéder dans un pays qui censure toute œuvre critiquant ouvertement les autorités ? La comparaison avec deux autres œuvres abordant un sujet similaire, un documentaire sur une activiste chinoise, Hooligan Sparrow (2016) et le film coréen Silenced (2013) de Hwang Dong-hyuk, permettra de distinguer la mise en scène de la réalisatrice, qui invite davantage à la réflexion qu’à une réaction émotionnelle viscérale en évitant le sensationnel. Dans un second temps, c’est la performativité du genre féminin en Chine contemporaine qui sera commentée avec l’utilisation des couleurs rose et blanche mais aussi la figure de l’actrice Marilyn Monroe, présente sous la forme d’une statue gigantesque au bord de la mer dans le film.

Cette séance permettra d’apporter des perspectives passionnantes sur la place des femmes dans l’industrie cinématographique ainsi que la manière dont le cinéma peut devenir un espace de résistance et de réflexion sur les violences systémiques.

L’équipe organisatrice du séminaire : Chiharu Chujo, Mélanie le Forestier, Sujin Kim et Woojin NA.

[Journée d’études] 4èmes Rencontres de l’association interdisciplinaire des ethnographies japonaises, 7 mars 2025, Paris

Terrains japonais
Journée d’étude organisée à l’Inalco, salle de Silvestre de Sacy, Maison de la Recherche, 2 rue de Lille, 75007 Paris. Lien vers le Carnet de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises.

Programme

9:00 Accueil

09:30 Aurélien ALLARD (Université de Lille/Université de Bruxelles)
• Introduction à la journée d’étude

09:45 Yoko IWASHITA (Université de Lille)
• Entretiens biographiques : Comment co-construire un objet de
  recherche entre chercheur et interviewé(es) dans le processus
  de recherche qualitative ?

10:20 Hugo TREVISAN (EHESS)
• Ethnographier des groupes religieux minoritaires au Japon :
  enjeux méthodologiques d’un terrain contemporain

10:55 Marie MONTENAIR (Université de Liège)
• Un terrain auprès de jeunes belgo-japonais en Belgique : défis
  méthodologiques et accès à l’intimité

11:30 Amaël COGNACQ (Université de Tokyo)
• Ethnographie comparative des communautés anti-féministes japonaises
  et françaises en ligne : Discussions méthodologiques

12:00  Fin de la session du matin

Après-midi 

13:30 Inès AUFRAY (EHESS)
• Les formes de féminismes au Japon

14:05 Miyako HAYAKAWA (ULB)
• Tendances récentes de l’émigration japonaise en Europe

14:40   Jean-Christophe HELARY (CRESCO)
• Mon terrain en 30 heures, et le logiciel libre.

15:15   Alice DOUBLIER (CNRS)
• Tomber dans le moût. Sur quelques mésaventures d’une ethnographie
  avec des fabricants de sauce soja.

15:50   Fabio GYGI (SOAS)
• Oshikatsu : a new paradigm for commodified intimacy?

16:25 Échanges

16:50 FIN

17:30 Projection d’un film à Auditorium Dumézil

Film documentaire Tokyo Kurds 東京クルド de HYŪGA Fumiari 日向史有, VOJSTF, 2021, 103 min.

Avec la collaboration du festival Fenêtres sur le Japon.

Il sera possible d’assister à la journée d’étude en ligne en utilisant le 
lien suivant :
https://univ-lille-fr.zoom.us/j/92524351437?pwd=uLLamNlfkgx1zAnhdPC5lQFuerRGpT.1

[Stage] Paléographie japonaise, 17-21 mars 2025, Paris

Le Centre de recherches sur le Japon (UMR 8173) a le plaisir de vous inviter à la 3ème édition du stage de paléographie japonaise proposé dans le cadre des activités du projet ERC J-InnovaTech.

Ce stage de lecture de documents japonais en caractères cursifs  (kuzushi-ji)  se déroulera du lundi 17 mars au vendredi 21 mars 2025 au 54 boulevard Raspail à Paris, tous les après-midis de 14h à 17h30. Il sera animé par le professeur IWAKI Takuji, Directeur de l’Institut des Humanités de l’Université de Kyoto. 

Les documents proposés porteront sur les aspects techniques et environnementaux dans les sociétés minières du XIX siècle et seront mis à disposition en version électronique avant le stage. L’apprentissage de la lecture de cesdocuments sera accompagnée par la mise à disposition de leur transcription en caractères imprimés. Les imprimés seront distribués au début du stage. 

Co-coordonné par Mathieu Fauré (EHESS/CNRS) et Aleksandra Kobiljski (CNRS), le stage est proposé en partenariat avec l’Institut des recherches en Humanités de l’Université de Kyoto.

Le stage est gratuit et ouvert à toutes et tous sur inscription sur l’ensemble de cinq séances. 

L’inscription est obligatoire et doit se faire  auprès de Mathieu Fauré (mathieu.faure@ehess.fravant le 9 mars 2025.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à contacter Aleksandra Kobiljski (aleksandra.kobiljski@cnrs.fr) ou Mathieu Fauré (mathieu.faure@ehess.fr)

[Recrutement] Université Paris Cité, 3 maîtres de langue, année universitaire 2025-2026

La section d’études japonaises de l’UFR LCAO – Université Paris Cité recrute trois maîtres de langue pour l’année universitaire 2025-2026. 

Lieu de travail :
Université Paris Cité, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris
https://u-paris.fr/lcao/

Contrat :
Un an à compter du 01/09/2025. Renouvelable une fois.
Volume horaire d’environ 280h par an
Rémunération : sur la base de l’indice brut 482, soit 1 930,83 euros bruts mensuels pour 192h + rémunération à l’heure de TD (43,50 euros bruts) pour les heures effectuées au-delà. *Tous ces chiffres sont donnés à titre indicatif et pourraient être susceptibles de changer par décret*

Mission :
– Donner des cours de japonais (oral, rédaction, kanji, etc.), dont celui du Diplôme universitaire (lundi ou jeudi 19h-21h). Volume horaire d’environ 260 – 280h sur l’année, soit environ 11h par semaine.
– Assurer diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens ; corrections ; surveillance d’examens ; participation aux réunions pédagogiques ; tenue de la permanence ; organisation de cours d’échanges avec des étudiants japonais, etc.). Une grande partie de ce travail implique une coordination et un travail d’équipe avec les autres enseignants de langue.

Conditions :
– être titulaire d’un master (avant le 1er septembre 2025)
– langue maternelle japonaise
– expérience d’enseignement du japonais en classe
– intérêt pour le travail en équipe
– résidence en région parisienne (à partir du 1er septembre 2025)

Dossier de candidature :
– Curriculum vitæ en japonais et en français
– Attestation d’obtention du dernier diplôme (traduction non nécessaire)
– lettre de motivation en japonais

Le dossier de candidature doit être envoyé par mail avant le 15/03/2025 à: arnaud.grivaud@u-paris.fr
Pour l’intitulé du mail, indiquer « candidature_ML_2025 ».

[Bourse doctorale] Bourse Meiji jingū année 2025-2026, date limite dépôt de candidatures 3 mars 2025

Nous avons le grand plaisir de lancer l’appel à candidatures pour la bourse doctorale Meiji jingū, année 2025-2026.

La convention renouvelée en 2023 étend le bénéfice de cette bourse à l’ensemble des doctorants en études japonaises rattachés à un laboratoire d’UPC.

La bourse finance un séjour au Japon dans une institution de recherche, pour une durée de 8 à 12 mois. L’étudiant devra être arrivé au Japon avant la fin de la première dizaine d’octobre. La bourse s’élève à 1 million de yen (environ 6200 euros), versée chaque mois sur un compte bancaire japonais à raison de 125 000 yen. 

Cette bourse n’est pas cumulable avec une autre bourse dont l’étudiant(e) bénéficierait au cours de la même période. Cela peut prendre le relais, soit avant, soit après. Il n’existe pas de contraintes sur le sujet de thèse. 

Nous vous remercions de diffuser d’urgence auprès de vos doctorants, actuellement inscrits en thèse.  

Date limite de dépôt des candidatures : lundi 3 mars 2025

Le dossier de candidature devra être adressé à ken.daimaru@u-paris.fr et comporter les pièces suivantes :  

o   Lettre de candidature (1 page)

o   Lettre de recommandation du directeur/de la directrice de thèse.

o   CV 

o   Projet de thèse (2-3 pages maximum, comprenant une bibliographie sélective)

o   Calendrier prévisionnel argumenté de recherche au Japon, au cas où la bourse serait obtenue

Attention : Un programme de recherche ainsi qu’un CV en japonais seront demandés en cas d’acceptation. 

Pour tout renseignement : 

Contacter : Ken Daimaru ken.daimaru@u-paris.fr