[Appel à communications] « Les îles Kyūshū comme carrefour de commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions » (date limite : 15 juin 2022)

Workshop 2 : 
Les îles Kyūshū comme carrefour de commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions

Dans le cadre du programme « Le Kyūshū et ses environs à l’époque prémoderne (XVIe-XIXe siècles) : carrefour des hommes, des biens, des savoirs et des techniques », un deuxième workshop, faisant suite au workshop organisé les 25 mars et 1er avril 2022 est prévu les 9 et 10 septembre 2022. Le thème en sera « Le Kyūshū comme carrefour du commerce, de contrebandes, de savoir-faire et de productions (XVIe-XIXesiècles) ». Vous en trouverez les descriptifs en français et en anglais ci-dessous.  

De courtes propositions d’intervention d’une dizaine de lignes sont attendues pour le 15 juin 2022. Les propositions portant sur des périodes antérieures au XVIe siècle seront accueillies favorablement. 

Argumentaire

L’histoire économique du Kyūshū a mis l’accent jusqu’à présent sur les formes de commerce les plus réglementées et les plus stables, à savoir celles qui se déroulèrent dans le cadre officiel établi par le bakufu à Nagasaki. Ainsi, disposons-nous d’études consacrées au commerce extérieur du Japon à l’époque des navires à sceau vermillon (shuinsen) ou encore au commerce entretenu, sous le régime des Tokugawa, avec les marchands « chinois » (Tōjin) [c’est-à-dire des Chinois et des Asiatiques du Sud-Est] et la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. On connaît moins les échanges qui se déroulaient à l’abri des regards, ou sous des formes moins réglementées, avec des interlocuteurs variables. Que sait-on des activités commerciales des domaines du Kyūshū (Hirado, Fukuoka, Saga) qui disposaient de contacts à Nagasaki, et qui tiraient profit de leur proximité géographique avec les acteurs du commerce officiel ? Que sait-on des activités commerciales du fief de Satsuma, qui pouvait se procurer des biens chinois par l’intermédiaire du royaume des Ryūkyū, ou encore du fief de Tsushima qui disposait d’un comptoir à Pusan ? Que sait-on du commerce de contrebande dont l’existence à Nagasaki est bien attestée ? Se déroulait-il également en d’autres lieux ? Un deuxième sujet que nous voudrions aborder est celui des modes et voies de circulation des livres, des savoirs, des techniques, des pratiques, des objets, des médicaments, des graines, ou encore d’animaux, à l’intérieur du Kyūshū ou entre le Kyūshū et d’autres régions proches. On abordera en dernier lieu le Kyūshū comme lieu de fabrications. L’environnement privilégié du Kyūshū, l’accès à des connaissances de pointe, son éloignement de la capitale, ont favorisé des productions locales qui, pour certaines, étaient de nature à défier le pouvoir central. Le présent workshop pourrait être l’occasion de lever le voile sur ces productions et les compétences acquises par les habitants de cette région.    

Workshop 2: 
Kyūshū as a Crossroads of Trade, Smuggling, skills and Productions

The economic history of Kyūshū has so far focused on the most visible trade conducted within the official framework, under the patronage of the bakufu. Many studies have thus been devoted to the foreign trade during the period of the vermilion seal ships (shuinsen)and to the trade carried out under the Tokugawa regime with the so-called « Chinese » merchants (Tōjin) —  a category encompassing Chinese and Southeast Asians — and the Dutch East India Company. Less known are the exchanges that occurred out of sight or on the fringe of official trade. What were the commercial activities of the Kyūshū domains (like Hirado, Fukuoka, and Saga) that had warehouses in Nagasaki? How did these domains benefit from their proximity to this port and to the actors of the official trade? Also, it is well acknowledged that the Satsuma domain obtained Chinese goods from the Ryūkyū kingdom, and that the Tsushima domain had a trading post in Pusan. But what was the impact of the Ryūkyū and Tsushima trade on Kyūshū? What do we know about the smuggling trade that the bakufu seemingly fought against without success in Nagasaki? Did it also occur in other places? A second topic we would like to address in this workshop is the circulation patterns of books, knowledge, techniques, practices, goods, medicines, seeds, or even animals, within Kyūshū or between Kyūshū and its nearby regions. Lastly, we also welcome papers focusing on Kyūshū as a place of manufacturing. The particular environment of Kyūshū as well as its access to cutting-edge knowledge and its long distance from the capital all favored local productions that, in some cases, could challenge the central power. This workshop could be the occasion to lift the veil on these productions and skills developed in Kyūshū. 

[Appel à contributions] numéro spécial du journal dObra[s] « Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités » (date limite : octobre 2022)

Pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au kimono, à la mode japonaise et au monde de la mode en Asie en général, sous leurs formes contemporaines, locales et globales: Christine Greiner (PUC-SP e Centro de Estudos Orientais) et Lucile Druet, conjointement avec le journal dObra[s], organisent une édition spéciale sous le titre « Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités », à paraître courant 2023 (Numéro 38).

L’appel est désormais ouvert, et toute contribution sera examinée par le comité de sélection du journal (double blind review). La date limite pour l’envoi des textes complets est fixée à Octobre 2022. Vous pouvez écrire en français, anglais ou portugais et plusieurs formats sont acceptés: article d’analyse ou de fond, interview d’artistes ou de collectionneurs, projet photographique. (voir la section « submissions guidelines » sur le site internet du journal: https://dobras.emnuvens.com.br/dobras/diretrizes).

Pour plus de détails sur le projet en lui-même et les thématiques intéressant les éditeurs du numéro, voir ci-dessous le copié-collé de l’appel ou bien reportez-vous sur le site du journal (bien faire défiler la page jusqu’à atteindre les textes pour le numéro 38. https://dobras.emnuvens.com.br/dobras/announcement/view/1).
Pour toutes questions et pour de plus amples explications, n’hésitez pas à contacter les personnes responsables aux adresses ci-dessous :
lucile.druet[at]gmail.com
christinegreiner3[at]gmail.com

Appel complet

Mode et Nouveaux Orientalismes: esthétique, politique, transculturalités

Organisation: Christine Greiner (PUC-SP et Centre d’ Études Orientales) et Lucile Druet (Asian Studies Program – Kansai Gaidai University)

Date limite d’envoi des articles complets: Octobre 2022. Date de publication: Juillet 2023.

Le dossier, comme le suggère le titre, vise à promouvoir une discussion sur les nouveaux Orientalismes et la mode, tant du point de vue esthétique, politique et transculturel entre l’Orient et l’Occident.

Comme nous le savons, le terme Orientalisme a été répandu auprès d’un large public grâce au best-seller d’Edward Saïd, Orientalism, the East as an invention of the West (1978) [L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident].  Dans ce livre, Saïd a attiré l’attention sur les récits hégémoniques et autoritaires de l’Occident, qui ont créé leur propre version de l’Est à partir de leurs propres processus de colonisation. Après la publication de cet ouvrage, la recherche académique s’est orientée vers de nouvelles manières d’illuminer la complexité inhérente à la construction des échanges internationaux et à quel point notamment ces mouvements reposent sur ce qui a été établi par la route de la soie.

Par conséquent, au cours des cinq dernières décennies, il y a eu de nombreuses discussions autour de ce thème et la notion d’orientalisme a été pluralisée. Différentes nuances et de nouvelles terminologies ont ainsi émergé afin de mieux comprendre les nouveaux contours de ce mouvement, avec notamment les concepts d’Orientalisme intérieur et d’Auto-orientalisme, incités par la séduction des marchés et des réseaux de consommation; l’idée d’Ornementalisme, qui problématise particulièrement les préjugés de genre au sein de l’Orientalisme et qui était un thème négligé par Saïd, et ainsi de suite.

L’impact des modes de pensée Orientalistes et Auto-orientalistes sur les stratégies commerciales, la fabrication médiatique et la consommation de biens est donc indéniable. Enchâssé dans cette dynamique, les visions Orientalistes ont aussi leur impact sur la façon dont la mode est conceptualisée et produite.

Parmi les publications qui ont commencé à cartographier le mouvement, on peut citer le catalogue du Metropolitan Museum Orientalism: Visions of the East in Western Dress, édité par Martin Richard et Harold Koda (1994), le livre de Dorinne Kondo About Face, Performing Race in Fashion and Theater (1997), le double numéro spécial de Fashion Theory, édité par Nirmal Puwar et Nandi Bhatia et dédié au thème “Mode et Orientalisme” (2003). Chinese Fashion from Mao to Now de Juanjuan Wu et Japanese Fashion a Cultural History de Toby Slade, deux titres sortis chez Berg en 2009, se sont attachés à présenter, respectivement, l’histoire de la mode en Chine et au Japon en se concentrant sur la réinvention des identités tandis que The Japanese Revolution in Paris Fashion, de Yuniya Kawamura (2007) s’est attelé à analyser l’importance de la mode “Japonaise” dans le monde de la haute couture à Paris, des années 60 à nos jours.

En ce qui concerne la mode urbaine asiatique, depuis 2000 plusieurs discussions ont surgi sur l’impact de l’esthétique pop, telles que Poupées, Robots, La Culture Pop Japonaise d’Alessandro Gomarasca (2002), Bad Girls of Japan de Laura Miller et Jan Bardsley (2005), Style Deficit Disorder Harajuku Street of Fashion de Tiffany Godoy (2007), et Schoolgirls, Money and Rebellion in Japan de Sharon Kinsella (2014). Plus récemment, la stratégie coréenne du soft power culturel a été sujette à de nombreuses investigations académiques, ce qui a contribué à élargir la discussion avec l’intégration de cette esthétique plus que jamais en vogue, comme analysé, entre autres, dans le livre K-Pop Style: Fashion, Skin-Care, Make-Up, Lifestyle, and More par Dianne Pineda-Kim (2019).

En 2013, deux autres titres importants ont été publiés, questionnant là encore les dichotomies entre l’Est et l’Ouest dans l’univers de la mode. Le premier, par Adam Geczy Fashion and Orientalism: Dress, Textiles and Culture from the 17th to the 21st Century, le second par Gertrud Lehnert et Gabriele Mentges Fusion Fashion: Culture beyond Orientalism and Occidentalism. Enfin, la collection organisée par S. Heijin Lee, Christina H. Moon et Thuy Linh Nguyen Tu Fashion and Beauty in the Time of Asia (2019), collabore également avec les débats présentant de nouveaux Orientalismes au-delà des pratiques autoritaires et coloniales, mais en tant qu’activateur des processus créatifs.

À partir de ce bref contexte historique des publications sur le sujet (se référer ci-dessous pour une liste plus exhaustive), nous recherchons des contributions qui prêtent attention aux différentes dimensions du débat sur l’Orientalisme, en élargissant la notion d’Orient aux contextes où la pensée moderne dite Occidentale ne prévaut généralement pas, comme par exemple le continent Africain. 

Les contributions originales seront les bienvenues, à partir des thèmes énumérés ci-dessous, mais pas seulement:

– Mode et orientalismes du passé (début du 20ème siècle)
– La mode, les nouveaux Orientalismes et Culture de Consommation (21ème siècle)
– Mode, Orientalismes et Art
– Mode urbaine et pop cultures asiatiques
– Mode et médias
– Orientalismes vs Occidentalismes
– La mode et la construction des subjectivités au-delà des dichotomies est-ouest
– Croisements entre traditions orientales et expériences contemporaines
– L’exotisme dans la mode comme dispositif de pouvoir
– Authenticité et appropriation culturelle
– Mode asiatique et le monde de la fast fashion / slow fashion
– Shopping dans les pays asiatiques en tant qu’occidental

Références:

CHEANG, Sarah, Erica De Greef and Yoko Takagi (eds) Rethinking Fashion Globalization. London: Bloomsbury, 2021.

CHENG, Anne A. Ornamentalism. Oxford University Press, 2019.

COHEN, Robin and Carolin Fischer Routledge Handbook of Diaspora Studies. New York: Routledge, 2019.

EICHER, Joanne B. Dress and Ethnicity. Change Across Space and Time. Oxford: Berg, 1995.

GECZY, Adam Fashion and Orientalism: Dress, Textiles and Culture from the 17th to the 21st Century. London: Bloomsbury Academic, 2013.

GODOY, Tiffany (ed) Style, Deficit Disorder Harajuku Street Fashion. San Francisco: Chronicle Books, 2007.

GOMARASCA, Alessandro (ed) Poupées, Robots La culture pop Japonaise. Paris: Editions Autrement, collection Mutations n. 214, 2002.

JANSEN, Angela and CRAIK, Jennifer Modern Fashion Traditions. Negotiating Tradition and Modernity Through Fashion. London: Bloomsbury, 2016.

KONDO, Dorinne About Face, Performing Race in Fashion and Theater. New York: Routledge, 1997.

KINSELLA, Sharon Schoolgirls, Money and Rebellion in Japan. New York/Tokyo: Nissan Institute/Routledge Japanese Studies Series, 2014.

KAWAMURA, Yuniya The Japanese Revolution in Paris Fashion. New York: Berg, 2007.

LEE, S. Heijin, Christina H. Moon and Thuy L. Nguyen Tu. Fashion and Beauty in the Time of Asia. New York: New York University Press, 2019.

LEHNERT, Gertrud and Gabriele Mentges Fusion Fashion: Culture beyond Orientalism and Occidentalism. Frankfurt am Main: Peter Lang GmbH, Internationaler Verlag der Wissenschaften, 2013.

MARTIN, Richard and Harold Koda Orientalism: Visions of the East in Western Dress. New York: Metropolitan Museum of Art Distributed by Harry N. Abrams, 1994.

Mc GREGOR, JoAnn, Heather M. Akou and Nicola Stylianou (eds) Creating African Fashion Histories. Indiana University Press, 2022.

MILLER, Laura and Jan Bardsley (eds) Bad Girls of Japan. Houndmills, Balsingstoke, Hampshire New York: Palgrave Macmillan, 2005.

MILLER, Rosemary Reed (ed) The Treads of Time, The Fabric of African-Americans Dressmakers and Designers from 1850 to the present. Washington: T& S Press, 2011.

PINEDA-KIM, Dianne K-Pop Style: Fashion, Skin-Care, Make-Up, Lifestyle, and More.  Seoul: Racehorse, 2019.

PUWAR, Nirmal and Nandi Bhatia Fashion Theory: The Journal of Dress, Body & Culture, Vol.7 Issues 3 and 4 [Special Double Issue on Fashion and Orientalism]. Letchworth, Hertfordshire, UK: Berg, 2003.

SAÏD, Edward W. [Trad. Catherine Malamoud] L’Orientalisme: L’Orient créé par l’Occident. Paris: Seuil, 2005 (1978).

SLADE, Toby Japanese Fashion a Cultural History. New York: Berg, 2009.

WU, Juanjuan Chinese Fashion from Mao to Now. New York: Berg, 2009.

Appel à participations / « 7e concours international de traduction Japanese Literature Publishing Project » (période d’inscription 1-30 juin 2022)

L’Agence japonaise pour la culture Bunka-chô a lancé le JLPP (Japanese Literature Publishing Project) afin de promouvoir et diffuser les meilleurs textes de littérature japonaise contemporaine dans le monde.

Depuis sa première édition, ce concours contribue à l’élaboration d’un niveau d’excellence en matière de traduction littéraire. Les lauréats des 6 précédentes éditions ont été invités au Japon pour participer à des colloques et des ateliers organisés en collaboration avec des traducteurs(trices) professionnel(lle)s et des chercheur(cheuse)s en littérature japonaise. Le JLPP s’investit dans l’éducation des traducteur(trice)s de demain. 

Les inscriptions pour le concours se feront du 1er au 30 juin 2022.

Vous trouverez toutes les informations pour participer sur le site de l’agence à cette adresse : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster de l’événement

Appel à communications / « International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies » (date limite des candidatures : 18 avril 2022)

The 11th International Symposium for Young Researchers in Translation, Interpreting, Intercultural Studies and East Asian Studies will be held on July 1st, 2022.

The Symposium is aimed at students who have recently begun their research as M.A. students, PhD students or those who have recently completed their PhD theses. The purpose of this symposium is to provide a scientific forum within which the next generation of researchers can exchange ideas and present their current research in the field of Translation, Interpreting, Intercultural Studies or East Asian Studies.

We invite proposals for papers relating to the research interests of the Department of Translation and Interpreting & East Asian Studies (UAB), namely:

Translation and interpreting

  1. Specialized translation
  2. Literary translation
  3. Audiovisual translation and media accessibility
  4. Interpreting
  5. Information and communication technologies in translation
  6. Translator and interpreter training
  7. History of translation and interpreting
  8. Interculturality, ideology and the sociology of translation and interpreting
  9. Textuality and translation
  10. Cognitive studies in translation and interpreting
  11. Professional aspects of translation and interpreting
  12. Empirical research in translation and interpreting

East Asian studies

  1. East Asian languages and literatures
  2. Politics and international relations in East Asia
  3. Culture, thought, and interculturality in East Asia
  4. Economy of East Asia

The symposium languages are Catalan, Spanish and English.

Participants should limit their presentations to 10 minutes to allow time for Q & A and comments by the audience.

No proceedings will be published. All participants will receive a certificate of attendance. A further certificate will be given to those who read papers.

https://pagines.uab.cat/simposi/en

Appel à candidatures / 7e prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ

Septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa
de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2022 le septième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2021. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Le prix est ouvert aux candidat.e.s de toutes nationalités.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :

  1. La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
  2. Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
  3. La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
  4. La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021.

Le jury est composé de spécialistes choisi.e.s par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée Générale de la SFEJ qui se tiendra cette année en décembre 2022 dans le cadre de l’Atelier Doctoral des Études Japonaises.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2022 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2022). Vous recevrez un message attestant la bonne réception de votre candidature.

Les pièces à fournir sont les suivantes :

  1. Un exemplaire de la thèse au format PDF.
  2. Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
  3. Une copie du rapport de soutenance.
  4. Un curriculum vitae

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2022.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidat.e.s retenu.e.s à l’issue de la présélection.

Société Française des Études Japonaises
℅ UFR LCAO case 7009
Université Paris Cité
5 rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13 FRANCE

Appel à télécharger en PDF

Page de présentation du prix et des précédents lauréats.

Appel à données bibliographiques / Création d’une base de données sur l’art et la culture japonaise par le Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures

The project

The Sainsbury Institute for the Study of Japanese Arts and Cultures would like to ask for your contribution for the collaboration with JAHF on an online Japanese arts related resources database that we have been developing in collaboration with the Tokyo National Research Institute for Cultural Properties (Tobunken) over the last 8 years.

Following the establishment of a collaborative agreement between the Sainsbury Institute and Tobunken, the Sainsbury Institute has been collecting and cataloguing information on Japanese art related publications, exhibitions and film festivals that have taken place outside of Japan since 2013.

Through the collaboration, we would like to ask the JAHF members to provide us with your list of publications (not restricted just to books) published in non-Japanese languages (languages other than English accepted) to add to the Tobunken Research Collections database.

We accept them in any format. 

In addition to the above, this time, we are particularly looking for information on Japanese art related exhibitions that were and/or have been affected by Covid-19. Could you please also let us have information if your publications were and/or have been affected by Covid-19. All information provided will be added to the Tobunken Research Collections database for future reference.

Many thanks to those who have already sent us your list of publications and exhibitions. A total number of 406 records were provided for the past year. Those published after 2013 have been available online. Those published prior to 2013 require more time to be entered into the system but will be available online in due course.

We are gradually adding DOI links mainly for articles in periodicals where available to the database so that you can access them without making another search.

Tobunken also just added the kanji variants search function on the English page, which enables us to search new and old kanji simultaneously.

We hope that this database will develop into an indispensable tool for research on Japanese art in and outside of Japan. For more information on the database and our role in this project, and to search the Tobunken Research Collections, please follow the link below.

https://www.sainsbury-institute.org/project/tobunken-sisjac-research-collection-database

To learn more about how to use the Tobunken database, please see the guide attached.

Please note that our database is not an English translation of the information collected by Tobunken but it complements the existing databases created by them. Please also note that the publications and exhibitions in non-Japanese languages that predate December 2012 are not included in this database as a rule for the moment.

Please contact us at m.hayashi@sainsbury-institute.org.

Poste / recrutement d’un ATER à la section de japonais de l’Université Toulouse Jean Jaurès pour la rentrée 2022 (date limite pour les candidatures : 9 mars 2022)

La section de japonais de l’Université Toulouse – Jean Jaurès recrute 1 à 2 ATER pour l’année 2022-2023 :

https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutement/emplois-enseignants/campagne-de-recrutement-dater-2022-2023

La campagne de recrutement des Attachés Temporaires d’Enseignement et de Recherche 2022-2023 est ouverte du lundi 7 février 2022 au mercredi 9 mars 2022.

Les candidats doivent d’abord s’inscrire sur GALAXIE, module ALTAIR, puis déposer leur dossier complet par voie dématérialisée, sur l’application dematATER (date limite de dépôt des dossiers, vendredi 11 mars 2022, 16h00).

INSCRIPTION EN LIGNE du lundi 7 février 2022 au mercredi 9 mars 2022 (16h)

DEPOT DES DOSSIERS SUR DEMATER jusqu’au vendredi 11 mars 2022 (16h) à l’adresse https://recrutement-ater.univ-tlse2.fr

Contact :
Françoise GUIRAUD : esupdematater@univ-tlse2.fr

Appel à Candidatures pour organisation Atelier doctoral des études japonaises (9 décembre 2022)

Chères et chers membres de la SFEJ,

Après un hiatus de 3 ans à cause de la pandémie, le prochain Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) aura lieu cette année le vendredi 9 décembre 2022

Il s’agit d’une manifestation importante de notre association qui a lieu tous les deux ans en temps normal, en alternance avec le colloque de la SFEJ. L’ADEJ offre l’occasion aux doctorant.e.s francophones en études japonaises de présenter leur sujet de recherche et de recueillir les avis des spécialistes.Il est aussi l’occasion de nouer des liens avec les doctorant.e.s d’autres institutions.  

La SFEJ recherche deux doctorant.e.s ou « jeunes » docteur.e.s qui accepteraient d’organiser la prochaine édition de cet atelier.

Le travail consisterait à assurer le suivi de la préparation (appel à candidatures, conception du programme, organisation matérielle de la journée…). Les deux organisateur.trice.s seront épaulé.e.s par un membre du Conseil de la SFEJ. Le lieu de l’événement sera à définir avec les organisateur.trice.s qui seront désigné.e.s par le Conseil de la SFEJ.

Le.la candidat.e doit être déjà bien avancé.e dans sa thèse ou l’avoir récemment soutenue, avoir le sens de l’organisation et être en France cet automne.

Pour mémoire, ce sont Lucie Tisserand et Clara Wartelle qui avaient organisé l’atelier en 2019 à Lyon.

Cette préparation constitue une expérience enrichissante qui permettra à l’étudiant.e d’entrer en contact de manière plus étroite avec le milieu des spécialistes des études japonaises et l’entraînera aussi à l’organisation d’une manifestation scientifique.

Les personnes intéressées et / ou qui souhaiteraient en savoir plus peuvent nous contacter à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr.

En cas de candidature, merci de joindre un CV. 

Nous invitons les membres de la SFEJ, plus particulièrement les directrices et directeurs de thèse, à diffuser largement cette annonce auprès des personnes concernées.

Appel à communications / Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières » (Date limite candidatures : 15 mars 2022)

Appel à communications

Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières »

6 et 7 juin 2022, Université de Genève

Comité scientifique : Claire-Akiko Brisset (U. Genève), David Chiavacci (U. Zurich) et Raji Steineck (U. Zurich)

« Notre société trouve son origine dans un monde qui se fixe une limite […]. » (Nishida Kitarō, Sur le problème de la raison d’État)
« Quand le vent d’automne / fait disparaître / la rosée des herbes et des arbres / tu franchis la barrière Seigneur / et nul garde ne t’arrête » 秋風に草木の露をば払はせ て君が越ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue à Minamoto no Yoritomo)

La Société Suisse Asie (Schweizerische Asiengesellschaft, SAG) lance un appel à communications pour sa première conférence en études japonaises sur le thème « Frontières, seuils, barrières ». L’appel s’adresse aux chercheurs et chercheuses venu-es de toutes les disciplines dans ce domaine, en particulier les profils juniors, du doctorat au professorat associé.

Les frontières, les seuils, les barrières ont de nombreuses significations: sociales, littéraires, politiques, philosophiques, économiques, religieuses. Les mouvements s’y arrêtent ou en partent, se voient ralentis, détournés ou franchis ; les développements s’interrompent ou entrent dans une nouvelle phase, certains involontairement, d’autres consciemment accompagnés et amenés à une certaine configuration. Les frontières peuvent être trouvées, mais le plus souvent elles sont fixées : les seuils et les barrières au sens littéral constituent de telles conceptions des frontières, elles sont censées être franchissables, mais aussi restreindre le mouvement, pour permettre son contrôle et sa régulation.

Les frontières, les seuils, les barrières offrent donc aussi des lieux et des occasions de faire une pause, de réfléchir et d’exprimer ce qu’est le mouvement ou sa prévention, ou encore l’espace qui s’y trouve inclus ou exclu ainsi que ses possibles.
Des politiques portant sur la santé publique, la migration et l’économie à la poésie, de l’anthropologie à l’histoire de l’architecture et des représentations figurées, ces thèmes peuvent être abordés de manière très différente, ces approches proposant de multiples interactions.

Ce colloque, qui se veut une tentative de surmonter les barrières linguistiques ainsi que les limites disciplinaires et méthodologiques, souhaite explorer les différences d’approche de cette thématique ainsi que leurs interrelations, voire leur complémentarité, et faire apparaître de nouvelles connexions au cours de ce dialogue. Nous prévoyons des exposés de 30 mn et une discussion de 15 min. La conférence est multilingue. La langue de la présentation peut être l’allemand, l’anglais, le français, l’italien ou le japonais, avec un résumé et un diaporama dans une autre des langues mentionnées. Les communications pourront servir de point de départ à un article soumis à la revue Asiatische Studien Études Asiatiques :

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Calendrier :

– 15 janvier 2022 : lancement de l’appel à candidature
– 15 mars 2022 : date-limite pour l’envoi des candidaturespage3image51790976

Les propositions de communication devront comporter un titre, un résumé (250 mots), ainsi qu’une courte présentation du / de la candidat-e.
Les propositions seront à adresser par mail à :

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Appel à communications à télécharger ici.

Call for proposals

1st Swiss Asia Society Japan Workshop « Borders, Thresholds, Barriers », June 6-7, 2022, University of Geneva

Organization: Claire-Akiko Brisset (U. Geneva), David Chiavacci (U. Zurich), Raji Steineck (U. Zurich)

“Our society has its origin in the world setting a limit for itself […]” (Nishida Kitarō, “On the Problem of the Reason of State”).
“Before the autumn wind fades / Dew from grass and tree / Prince, when you cross over / No barrier guard keeps watch” 秋風に草木の露をば払はせて君が越ゆれば 関守も無し (Kajiwara no Kagesue to Minamoto no Yoritomo)

The Swiss Asia Society (SAG) invites proposals for its first Japan workshop on the theme “Borders, Thresholds, Barriers.” The call is addressed to researchers from all fields of Japanese studies, especially at the earlier stages of the academic career from PhD to assistant professorship.
Borders, thresholds, barriers have multiple meanings: social, literary, political, philosophical, economic, religious. Movements come to a halt at them or start from them, are slowed down, diverted, or break through; developments peter out or enter a new phase, some involuntarily, others consciously accompanied and brought into a certain form. Boundaries can be found, but more often they are set. Thresholds and barriers in the literal sense are such designs of boundaries, they should be passable, but also restrict movement, enable their monitoring and regulation. Borders, thresholds, and barriers are also locations and occasions for pausing, reflecting, and expressing what is at stake in the movement or its prevention, or even the space that is included or excluded and its possibilities.

Borders, thresholds, and barriers are the subject of discussion in fields from migration and economic policy to poetry, from anthropology to art history, and gained new salience recently as matters of public health.
Our workshop, itself an attempt to overcome language barriers as well as the boundaries of different research fields and methods, would like to explore the differences as well as their interrelationships and thereby create new connections. We plan papers of 30 minutes and 15 minutes of discussion. The conference is multilingual. The language of the presentation can be English, French, German, Italian or Japanese. A presentation in a second of the mentioned languages should be provided. Papers may serve as the basis for an article in the journal Asiatische Studien / Études Asiatiques: https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Timeline :

– January 15, 2022: publication of the call for papers
– March 15, 2022: deadline for proposals
Proposals should consist of a title, a summary (250 words), and a brief information concerning the presenter.
Please send proposals to:

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Aufruf zur Einsendung von Vorschlägen für Referate

Tagung für Japanologie der SAG «Grenzen, Schwellen, Schranken», 6. und 7. Juni 2022, Universität Genf

Organisation: Claire-Akiko Brisset (U. Genf), David Chiavacci (U. Zürich) und Raji Steineck (U. Zürich)

«Unsere Gesellschaft hat ihren Ursprung darin, dass die Welt sich selbst eine Grenze setzt […]» (Nishida Kitarō, «Zum Problem der Staatsräson»)
«Vor dem Herbstwind schwindet / Tau von Gras und Baum / Fürst, wenn Du hinübersetzt / hält keiner Schranke Wacht» 秋風に草木の露をば払はせて君が越 ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue auf Minamoto no Yoritomo)

Die Schweizerische Asiengesellschaft (SAG) lädt ein zur Einreichung von Vorschlägen für Referate auf ihrer ersten Tagung für Japanologie zum Thema «Grenzen, Schwellen, Schranken». Der Aufruf richtet sich an Forschende aus allen Gebieten des Fachs, insbesondere auf den früheren Stufen der wissenschaftlichen Laufbahn vom Doktorat bis zur Assistenzprofessur.

Grenzen, Schwellen, Schranken haben vielfältige Bedeutung: soziale, literarische, politische, philosophische, ökonomische, religiöse. Bewegungen kommen an ihnen zu stehen oder gehen von ihnen aus, werden gebremst, umgelenkt, oder brechen durch; Entwicklungen versanden oder treten in eine neue Phase ein, manche unwillkürlich, andere bewusst begleitet und in eine bestimmte Form gebracht. Grenzen können vorgefunden sein, öfters aber werden sie gesetzt: Schwellen und Schranken im wörtlichen Sinne sind solche Gestaltungen von Grenzen, sie sollen passierbar sein, Bewegung aber auch einschränken, ihre Überwachung und Regulierung ermöglichen. Grenzen, Schwellen, Schranken sind damit auch Orte und Anlässe des Innehaltens, der Reflexion und Expression dessen, worum es in der Bewegung oder ihrer Verhinderung geht, beziehungsweise des ein- wie ausgegrenzten Raumes und seiner Möglichkeiten.

Von der Gesundheits-, Migrations- und Wirtschaftspolitik bis zur Lyrik, von der Anthropologie bis zur Architektur- und Kunstgeschichte werden sie auf sehr unterschiedliche Weise thematisiert, und weisen darin doch vielfältige Wechselbezüge auf.
Unsere Tagung, selbst ein Versuch, Sprachschranken wie die Grenzen verschiedener Forschungsgebiete und -methoden zu überwinden, möchte den Differenzen wie ihren Wechselbezügen nachgehen und dabei neue Verbindungen schaffen. Wir planen Referate mit einer Länge von 30 Minuten und 15 Minuten Diskussion. Die Tagung ist multilingual. Die Sprache des Vortrags kann Deutsch, Englisch, Französisch, Italienisch oder Japanisch sein, es sollte dabei eine Präsentation in einer zweiten der genannten Sprachen zur Verfügung gestellt werden. Die Beiträge können als Grundlage für einen Artikel in der Zeitschrift Asiatische Studien Études Asiatiques dienen:

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Ablauf :

– 15 Januar 2022: Veröffentlichung des Aufrufs zur Einreichung von Beiträgen – 15 März 2022: (letzter) Termin für die Einreichung von Beiträgen

Beitragsvorschläge sollen einen Titel, eine Zusammenfassung (250 Wörter) und eine kurze Vorstellung der Referentin/des Referenten enthalten.page1image51736000

Bitte senden Sie Ihren Vorschlag per Mail an:
– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Appel à communications / 31st Japan Anthropological Workshop Conference in Barcelona, July 6-9, 2022 (date limite : 14 février 2021)

The 31st JAWS Conference will be held in Barcelona, from July 6-9, 2022.

The conference will be 100% face-to-face and based around the global theme: Research  on Japan in the (Post-)COVID-19 Era 

The organization of the conference and its program will be managed by Blai Guarné  (UAB): blai.guarne@uab.cat 

Dates: July 6-9, 2022

Venue: Faculty of Translation and Interpreting, Universitat Autònoma de Barcelona  (UAB, Autonomous University of Barcelona), Barcelona (Catalonia, Spain) 

Official website : https://japananthropologyworkshop.org/upcoming-31st-jaws-conference/

Call for Papers & Panels 

Research on Japan in the (Post-)COVID-19 Era  

Since the last face-to-face JAWS Conference, held in Aarhus (Denmark) in April 2019,  Japan left the Heisei era behind to fully enter the Reiwa era. The country commemorated  the 10th anniversary of the March 2011 triple disaster, despite multiple unknowns  remaining such as communities undergoing reconstruction and daily recovery. And, due  to the global pandemic, Japan postponed the Tokyo 2020 Olympic Games for a year,  finally holding them in 2021 amid widespread social opposition in view of the need to  concentrate government efforts on the ongoing fight against COVID-19. 

Since Aarhus 2019, there can be no doubt that the COVID-19 crisis has shaken Japan  more than any other event, as it has our research projects and personal realities, which  have been affected by a pandemic that has seen our daily lives flooded by dystopian  images. Concepts like ‘social distancing,’ ‘state of emergency,’ ‘lockdown’, and ‘contact 

tracing apps’ have become the norm in a resignified social context labelled as the ‘new  normal,’ while throughout the world we have become accustomed to interpreting  information and statistics on epidemic waves, antigen tests, and vaccination  percentages. 

These developments have added new and complex dimensions to the sense of  uncertainty that Japan began to experience more than two decades ago, stoking the  perception of the social and economic imbalances and inequalities of what has been  described as a ‘disparity society.’ The transformations these new challenges require are  as deep in magnitude as they are global in scope. Paradoxically, the Tokyo Olympic  Games, originally conceived as a celebration of post-Fukushima national recovery in  which a reinvigorated Japan was going to flaunt its international profile as a cultural  superpower and global tourist destination, has ended up being an understated  commemoration of an uncertain post-COVID recovery, despite the

multiculturalist  fantasy and discourse of universal gratitude and hope exhibited in its restrained opening  ceremony. 

With the state of affairs as it is, and bearing in mind that the JAWS Conference 2022 in  Barcelona will be the first face-to-face meeting many of JAWS members will attend since  the beginning of the pandemic, there is little doubt the meeting should be dedicated to  reflecting on what Japan, and by extension our research on its social and cultural 

realities, are going through. Our ultimate aim is to broadly examine the ongoing impact  and effects, as well as the immediate consequences and implications of the COVID-19  crisis for both Japanese society at large and, more specifically, our research projects. 

This is an explicitly and deliberately open theme, chosen to allow all members of JAWS –from different research interests and various stages of their academic careers– to have  a space to discuss and renew our shared endeavors regarding the Anthropology of  Japan in the (Post-)COVID-19 era. This comes after all the difficulties we have faced  (funding, cancelled projects, postponed fieldwork, etc.), but also the new opportunities  that have emerged (online research, remote fieldwork, digital meetings, etc.) over the last two years. We, therefore, welcome the submission of individual papers and panel  proposals related to this broad theme, so that together we can build a relaxed and  productive scholarly environment in Barcelona, focused on the Anthropology of Japan. 

By the same token, and despite the conference’s deliberately open theme, the  submission of any individual paper and panel proposal that is not directly related to this  subject, is also more than welcome, as is customary at the JAWS conferences. 

Deadlines and notification 

Based on the new conference dates, a new period for submitting individual paper and panel proposals (abstracts of 250 words) has been announced with a single deadline on 14 February 2022 and date for notification of successful submissions on 28 February 2022. Please send your proposals to the following email address: 

jaws2022barcelona[at]gmail.com

Conference website: the JAWS 2022 homepage at UAB will be open by October, and will provide practical information on the Conference and for your stay in Barcelona.