[Appel à communications] « Histoire et géographie des sauces » colloque international (date limite d’envoi des propositions : 1er décembre 2022)

Appel à communications
Histoire et géographie des sauces, colloque international –

Présentation

Toutes les cuisines du monde, peut-être depuis la Préhistoire, comportent des sauces qui caractérisent leur identité. Celles-ci servent à conserver (marinades, escabèches), à relever (garum, soja, harissa), à souligner la saveur des ingrédients d’une recette et à assurer l’harmonie de leur assemblage. Elles sont plus ou moins liquides et complexes dans leur composition. À partir du XVIIe siècle, la France a acquis la spécialité des sauces dont la base est un fond de viande ou un fumet de poisson, lesquels sont liés ensuite au beurre, à la crème, au jaune d’œuf, etc. Sa cuisine est sans doute aujourd’hui l’une des plus riches en sauces.

Les sauces sont confectionnées à la maison ou au restaurant, mais aussi achetées toutes faites depuis fort longtemps (garum, soja, moutarde, etc.). À partir du XIXe siècle, l’industrie agro-alimentaire a déployé une grande inventivité pour les fabriquer, les diversifier tout en les banalisant, les diffuser largement jusqu’à les mondialiser, comme c’est le cas de la sauce bolognaise, du ketchup, de la mayonnaise, de la sauce de soja, du tabasco, etc.

Le colloque international que nous organisons sur ce sujet se veut ouvert à toutes les disciplines de recherche (histoire, sociologie, géographie, archéologie, biologie, médecine, santé, économie, communication) mais aussi aux praticiens (cuisiniers, industriels). Il s’agira de mieux saisir les enjeux transversaux que soulève la thématique des sauces.

Date : 13-14 novembre 2023
Lieu : École hôtelière de Paris – CFA Médéric

Champs d’études

  • Mots-clés: sauce, cuisine, gastronomie, fait-maison, industriel, restauration, économie, consommation, mondialisation, uniformisation, voyage, fusion
  • Approche empirique/ théorique : histoire, sociologie, géographie, archéologie, biologie, médecine, santé, économie, communication
  • Approche pratique : cuisiniers, industriels
  • Espaces : international, France et ouvertures comparatives souhaitées

Comité scientifique

  • Gérard Allemandou, auteur culinaire, fondateur de la revue Papilles
  • Francis Chevrier, directeur de l’IEHCA, Tours
  • Guillaume Gomez, cuisinier, représentant du Président de la République pour la Gastronomie
  • Bruno Laurioux, historien, président de l’IEHCA, Tours
  • Bruno de Monte, directeur délégué du « Campus Médéric 2024 », École hôtelièrede Paris
  • Jean-Robert Pitte, géographe, président de la MFPCA
  • Jean-Claude Ribaut, chroniqueur gastronomique
  • Françoise Sabban, historienne
  • Pierre Sanner, directeur de la MFPCA

Modalités de soumission

Les propositions de communications sont à adresser, avant le 1er décembre 2022, à :Pierre Sanner (pierre.sanner@mf-pca.fr) Formulaire à télécharger ici.

Auteur(s)
Institution, fonction
Contact, e-mail
Biographie, 400 signes
Titre
Mots-clés
Résumé, 1500 signes

Sélection des textes remis au Comité scientifique avec évaluation des propositions sous anonymat.Annonce des propositions retenues : fin janvier 2023 Propositions acceptées en français et en anglais.Les propositions retenues ne devront pas excéder un temps de présentation de 20 minutes.

Appel à communications à télécharger en PDF.

[Appel à candidatures] Proposition de financement de Thèse Internationale (AAP 2022) sur la thématique « détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles » (date limite des candidatures : 1 août 2022)

– Appel à candidatures –
Thèses Internationales AAP 2022 sur la thématique « détournement des lieux sacrés dans le cadre de pratiques rituelles » (date limite des candidatures : 1 août 2022)

L’IrAsia vient d’obtenir un financement pour un contrat doctoral avec mobilité au Japon de 3 ans dans le cadre des Thèses Internationales – AAP 2022.

Le projet se construit autour de trois rattachements institutionnels. 

1 ) L’Irasia (Aix-Marseille Université) Axe Faits religieux en Asie (A. Brotons), 

2 ) La Maison Franco-japonaise (UMIFRE 19, MAEE-CNRS) 

3 ) l’Université de Kanagawa (le centre 非文字資料研究センター, autour du projet「帝国日本」境界の祭祀再編と海外神社).

Le/la candidat(e) sera donc rattaché(e) en France à l’axe Faits religieux en Asie et au Japon principalement à l’université de Kanagawa.


Description du sujet de thèse

Histoire, formes et logiques des détournements des lieux de dévotion au Japon

Les lieux de cultes comme les lieux sacrés au Japon constituent des espaces privilégiés de contact avec le monde invisible. Considérés comme des réservoirs de puissances, ils sont le cadre de rituels qui concernent les affaires de ce monde et celles de l’après-vie. Au Japon, la localisation de l’activité dévotionnelle est avant tout associée par la tradition à des temples bouddhiques ou des sanctuaires shintô, deux grandes formes de religiosité japonaise aux frontières plus ou moins poreuses. Par commodité il est d’usage de parler pour le Japon de syncrétisme shintô-bouddhique ou de leur logique combinatoire pour marquer la pénétration réciproque des deux systèmes de croyances. À ces espaces construits, il faut ajouter des lieux retirés dans les montagnes, sur les côtes, sur les lacs qui font par ailleurs l’objet d’une dévotion. Dès l’époque classique, pendant la période de Heian (IXe siècle), les documents font état de reijô 霊場, des lieux sacrés, saturés d’une puissance que les spécialistes du sacré, les pèlerins et les dévots de toute sorte cherchaient à capter. L’histoire dans le temps long de ces lieux de contact avec le monde invisible a donné lieu à une littérature scientifique abondante au Japon comme en occident. Un aspect retient moins l’attention des chercheurs. Il s’agit de l’étude des pratiques de détournement de ces lieux sacrés : actes de sorcellerie, pratiques sociales prohibées, cultes concurrents à ceux autorisés par le clergé, dévotions secrètes, appel de divinités cachées. Souvent transgressives, ces pratiques échappaient au clergé qui n’avaient de cesse de les dénoncer tout en évaluant les bénéfices économiques qu’une réputation peu souhaitée pouvaient représenter.
Depuis l’entrée dans le XXI° siècle, les journaux japonais recueillent la parole de desservants de temple ou de sanctuaire surpris par l’engouement d’un public jeune et massivement urbain à la recherche de « Power spot », en japonais pawāsupotto パワースポット. Ils déplorent le désintérêt des visiteurs pour le lieu de culte et leurs divinités et constatent que les attentes d’un surcroît de santé, de bonheur ou d’abondance se placent de plus en plus en dehors de tout cadre traditionnel. La continuité niée, avérée ou fabriquée entre les reijô et les pawāsupotto permet de questionner la plasticité des catégories sociales relatives au monde invisible et aux attentes sociales à différentes époques. Alors qu’une partie de l’historiographie des années 1980-1990 — on pense aux travaux de Gorai Shigeru et de Umehara Takeshi — associait les premiers à une « essence du Japon », les seconds, dans la nébuleuse new-age caractéristique des sociétés industrielles, procèdent davantage d’un désir de relier des formes de spiritualité issues de l’Orient et de l’Occident.

https://emploi.cnrs.fr/Offres/Doctorant/UMR7306-FATSOU-002/Default.aspx

À partir d’une approche historique (corpus de sources écrites et visuelles) ou anthropologique (étude de terrain), le(a) doctorant(e) fera porter son effort de recherche sur la question du détournement des lieux sacrés et des lieux de dévotion dans le Japon prémoderne et/ou moderne. Cette recherche devra intégrer le double prisme contraignant retenu par l’axe Faits religieux en Asie de l’IrAsia de l’étude des ritualités et du rite en temps de crise ou de bouleversements pour en saisir toute la richesse systémique et sémantique.

Le début de contrat est fixé au 01/10/2022. 

Merci aux personnes intéressées de bien vouloir adresser un CV et un projet de recherche avant le 14 juillet à Arnaud Brotons (arnaud.brotons[at]univ-amu.fr). 

Lien vers la page de l’appel sur le site du CNRS.

[Appel à communications] « Mémoires des passés coloniaux : Perspectives sur un phénomène global du temps présent » (date limite candidatures : 30 juin 2022)

Conference/Colloque

6-7th december 2022
La contemporaine 
– Nanterre (France) Call for Papers/ Appel à communications

Memories of Colonial Pasts:
Perspectives on a Global Phenomenon of the Present Time /
Mémoires des passés coloniaux : Perspectives sur un phénomène global du temps présent

Convenors/Organisateurs : Andrea Brazzoduro, Miriam Hernández Reyna, Sébastien Ledoux, Thaís Tanure, Sylvie Thénault

Argumentaire

Au cours des dernières décennies, les questions mémorielles se sont multipliées à travers le monde. De la Shoah aux dictatures latino-américaines, des génocides aux premières colonisations et à l’esclavage, des guerres mondiales à la décolonisation, différents moments de l’histoire ont ainsi été objet de débats, de nouvelles pratiques et de réflexions concernant le souvenir, l’anamnèse et l’oubli au sein d’un phénomène de « mondialisation de la mémoire ». Il s’agit d’une mémoire rendue publique à travers laquelle différents acteurs cherchent à faire reconnaitre leurs revendications pour, ensuite, les transformer en politiques mémorielles. Or, cette forme de mémoire est devenue une valeur cardinale pour les démocraties contemporaines.S’il est pertinent d’interroger le phénomène mémoriel dans sa dimension globale, il est aussi intéressant de comprendre comment les différentes mobilisations et politiques mémorielles ont circulé entre des espaces et des contextes historiques variés. De surcroît, des travaux ont montré qu’il n’existe pas une seule matrice de mémoire, mais une concomitance et des influences « multidirectionnelles » entre différentes mémoires dans uncadre national ou transnational. L’articulation entre les mémoires de la Shoah et des décolonisations et du post-esclavage en est un exemple, dont l’étude a également remis en cause la notion courante de « mémoires concurrentielles ».

L’objet de cette journée d’études est d’interroger la spécificité des mémoires de passés coloniaux liés à des contextes divers. Il s’agira notamment de comprendre quels processus sociaux et politiques sont à l’origine de ces constructions mémorielles, quels en sont les vecteurs et les entrepreneurs de mémoire, en prêtant également attention aux“régimes mémoriels”, à savoir, aux mécanismes destinés à instituer du sens au passé dans l’espace social.

Que ce soit dans le cadre de la colonisation des Amériques, de l’Afrique ou de l’Asie, de l’esclavage ou des guerres de libération, les mémoires dites anticoloniales, ou plus récemment postcoloniales, se trouvent au cœur de revendications politiques et sociales multiples qu’il s’agit de décloisonner. Une des spécificités de ces mémoires semble être le surgissement du statut de « victimes ancestrales » de la part d’acteurs sociaux qui cherchent une reconnaissance, voire exigent à ce titre réparation. Cette conception va de pair avec la formulation de politiques mémorielles qui repose sur la lecture de ces passés comme des réalités traumatiques, appelant à une gestion publique de ces mêmes passés, voire à une guérison sociale à travers l’action des pouvoirs publics. Partant, deux questions sous-jacentes peuvent se poser : que signifie se remémorer un passé parfois situé dans des temps très éloignés de la période contemporaine ? Et pourquoi ces remémorations soulèvent-elles aujourd’hui des controverses particulièrement vives dans l’espace public ?

Par ailleurs, s’impose de nos jours pour ces passés coloniaux la question du pardon et des réparations. Récemment en effet, plusieurs pays européens ont présenté des excuses historiques tandis que, de leur côté, d’anciens pays colonisés ont exigé des excuses et des mesures de réparations. À partir de l’observation de ce double mouvement contemporain qui réfute la possibilité d’une réparation par l’oubli, la question peut se poser de savoir pourquoi nous sommes conduits à penser que les passés coloniaux constituent des crimes qu’il faut pardonner et/ou réparer au temps présent. Cette interrogation peut être complétée par la suivante : quelles formes prennent ces demandes et actes de pardon/réparations selon qu’il s’agit de passés coloniaux plus ou moins lointains ?

De même, il est également nécessaire d’évoquer un élément structurant : les demandes de patrimonialisation liées aux passés coloniaux. Dans le champ des études patrimoniales, la recherche est passée depuis une trentaine d’années de l’étude du patrimoine à celle de la patrimonialisation, entendue comme le processus par lequel un collectif reconnaît le statut patrimonial à des objets matériels et immatériels avec une obligation de sauvegarde et de transmission, mais également de restitutions pour d’anciens pays colonisés. Le patrimoine, tel qu’il est conçu aujourd’hui, est devenu un outil d’acquisition de droits. Il s’agit donc d’identifier, dans le temps et dans l’espace, quels sont les acteurs, les motivations et les processus sociaux qui conduisent aux processus de patrimonialisation liés aux passés coloniaux et à l’esclavage.

En définitive, les enjeux soulevés par les mémoires des passés coloniaux et de l’esclavage sont également liés aux questions de la construction des identités (locales, régionales, nationales). Dans ce cadre, les récits sur les identités de groupe convoquent la mémoire comme une forme de narration plus sensible à la souffrance (récente et historique), tout en renvoyant à des visions souvent très homogènes, voire simplificatrices, de passés imaginés.

L’étude connectée de ces problématiques dépasse le cadre de la simple analyse des instrumentalisations du passé. Elle soulève également des interrogations relatives aux différentes épistémologies mobilisées et pose la question des limites des transferts d’interprétation d’expériences historiques a priori non comparables. Plus avant, la naissance, l’essor et les usages des politiques mémorielles concernant les différents passés coloniaux devront être interrogés. De la même manière, il est nécessaire de problématiser

l’effet parfois limité d’un des principaux objectifs qui se donnent les promoteurs des politiques mémorielles : former des citoyens plus tolérants en s’appuyant sur des rappels au passé, leurs effets semblent parfois limités.

Les communications qui devront être empiriquement fondés seront plus largement l’occasion d’échanger et de clarifier la notion de “mémoire(s)” devenue aujourd’hui particulièrement polysémique avec le champ d’étude des Memory Studies qui s’est considérablement étoffé au niveau international dans une approche inter/transdisciplinaire.L’enjeu est néanmoins également disciplinaire, car cette notion est encore trop souvent appréhendée, dans la discipline historienne, dans une stricte opposition particulièrement réductrice et inopérante entre histoire et mémoire. Une telle opposition a pour effet, d’une part, de produire une délégitimation de l’enquête historienne sur cet objet d’étude se manifestant notamment par une faiblesse institutionnelle de ce champ de recherche, et, d’autre, part de nourrir une certaine confusion, en impliquant un autre registre qui est celui du rôle social de l’historien.ne intervenant en tant qu’expert.e sur un objet “mémoire” statué en problème public, comme nous l’avons vu récemment pour la guerre d’Algérie.

Ce colloque accueillera des communications orientées sur les axes suivants :

  • Réflexions générales autour des concepts de mémoire et patrimoine en contextes postcoloniaux. Enjeuxépistémologiquesrelatifsàl’étudedesmémoiresdespassés coloniaux.
  • Études de cas et perspectives connectées ou comparées sur des processus concrets de mise en mémoire ou de patrimonialisation.
  • Revendications mémorielles et questions d’identités.
  • Question du pardon et des réparations dans les politiques mémorielles relatives auxpassés coloniaux et à l’esclavage.

Les propositions de communications peuvent être présentées en français et en anglais et devront être envoyées avant le 30 juin 2022 sous format d’un résumé de 250 à 500 mots maximum, accompagnées d’une biographie académique de 250 mots maximum, à l’adresse électronique suivante : memoiresdespassescoloniaux[at]gmail.com

Comité Scientifique/Scientific Commitee

  • Pascale Goetschel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 
  • Françoise Blum, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 
  • Raphaëlle Branche, Université de Paris-Nanterre
  • Giulia Fabbiano, Université Aix-Marseille
  • Johann Michel, Université de Poitiers
  • Mario Rufer, Universidad Autónoma Metropolitana, Mexique
  • Michael Rothberg (à confirmer), University of California, Los Angeles 
  • Myriam Cotttias, Centre National de la Recherche Scientifique
  • Samia Ferhat, Université Paris-Nanterre
  • Arnaud Nanta, Centre National de la Recherche Scientifique

Appel complet à télécharger en PDF

[Appel à participations] « 7ème concours international de traduction JLPP »(inscriptions du 1er au 30 juin 2022)

7ème concours international de traduction JLPP

Le JLPP (Japanese Literature Publishing Project), organisé par l’agence japonaise de la culture Bunka-chô, est un concours dont le but d’identifier et de former les traducteurs/trices de littérature japonaise contemporaine de de demain. 

Dates des inscriptions : 1er au 30 juin 2022.

détail : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster à télécharger

[Appel à communications] 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (date limite pour candidature : 17 juin 2022)

Appel à communications – 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2022)

Sciencescope – Association des chercheurs et étudiants francophones au Japon a le plaisir de vous transmettre son appel à communication pour les 7es Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK 2022).

Cette année, les RCFK auront lieu le samedi 23 juillet 2022, et si la situation sanitaire nous le permet, nous aurons le plaisir d’être accueillis par l’université de Kyoto Seika.

Organisées avec le soutien de l’Ambassade de France au Japon et de l’Institut Français de Recherche sur le Japon (IFRJ-MFJ, UMIFRE 19, MEAE-CNRS), les Rencontres des chercheurs francophones du Kansai (RCFK) visent à promouvoir les échanges entre chercheurs, étudiants, ingénieurs et institutionnels du Kansai sur leurs activités de recherche au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues.

Les propositions pour des exposés de 20 minutes sont à envoyer avant le 17 juin 2022 par le biais de notre formulaire en ligne. Les résultats vous seront communiqués au maximum le 4 juillet. 

La participation à cet évènement est libre, gratuite et ouverte à tous, mais l’inscription est obligatoire via la page des RCFK 2022.

Les organisateurs espèrent pouvoir organiser un événement hybride afin de bénéficier des avantages tant du présentiel que du numérique, mais le format sera confirmé ultérieurement compte tenu de la situation sanitaire.

[Appel à candidatures] Prix Shibusawa Claudel Volet français 2022 (date limite des candidatures : prolongement jusqu’au 15 juin 2022)

Appel à candidatures
Prix Shibusawa Claudel
Date limite : 15 juin 2022

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise viennent d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2022.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors de deux conférences, l’une organisée à Paris et l’autre organisée à Tokyo à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

  • Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.
  • L’auteur·rice doit avoir moins de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2022.

Dossier à envoyer avant le 31 mai 2022, minuit (heure française)

  • Un curriculum vitae indiquant la date de naissance de la candidate ou du candidat ;
  • Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche ; 
  • Le manuscrit dans son intégralité ;
  • Trois exemplaires en cas d’ouvrage paru (nous contacter pour l’envoi postal) ;
  • Le rapport de soutenance si le texte présenté en candidature est une thèse.

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom de la candidate ou du candidat – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj[at]ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en octobre 2022, la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à la fin de fin de l’année 2022 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2023.

Réglement

Appel à candidatures

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Vies des morts en Asie »

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un deuxième appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème «  Vies des morts en Asie   », coordonné par Florence Galmiche.

Argumentaire

Les morts habitent le monde d’une manière qui leur est particulière. En Asie, où la vie suppose que matière, esprits et flux de force vitale soient réunis et tenus ensemble, le moment de la mort est celui d’une disjonction, voire d’une dispersion. Face à ce phénomène, de nombreuses techniques (appels des âmes lors de cérémonies chamaniques, rédactions de généalogies ou enquêtes médico-légales) ainsi que des objets de nature diverse (tablettes funéraires, portraits ou logiciels de réalité virtuelle) permettent aux vivants d’entrer en relation avec les morts.

L’anthropologie comme l’histoire ont décrit et souligné la vivacité avec laquelle les morts sont présents parmi les vivants et cette thématique de recherche est en plein renouvellement. Citons ainsi les quelques titres suivants : Ghosts of War in Vietnam de Kwon Heonik en 2008, Au bonheur des morts de Vinciane Despret en 2015, ou encore le numéro « Fantômes » de la revue Terrain dirigé par Grégory Delaplace en 2018. Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident souhaite prolonger ces approches en les faisant dialoguer avec des travaux récents qui portent sur la place de la matérialité et des techniques dans les relations avec l’invisible, notamment le numéro « Matérialiser les désirs. Techniques votives » de Techniques et culture, dirigé par Pierre-Olivier Dittmar et al. en 2018, ou le livre Mediums and Magical Things : Statues, Paintings, and Masks in Asian Places de Laurel Kendall en 2021.

Face à la profusion d’objets et de techniques qui permettent aux morts d’évoluer dans le monde des vivants, ce numéro « Vies des morts en Asie » propose ainsi de réfléchir aux manières dont sont produits et utilisés les différents supports d’existence des morts. Le concept de « support d’existence » permet ici d’analyser ensemble des phénomènes généralement étudiés de manière séparée —des tablettes ancestrales à la réalité virtuelle— quel que soit le contexte historique et sans se limiter à des objets d’analyse relevant du religieux ou du rituel.

Les contributions attendues, en anthropologie, histoire, histoire de l’art, sociologie ou littérature, pourront porter sur une ou des sociétés de l’Asie orientale à différentes époques et s’inscrire de manière privilégiée dans l’une des thématiques suivantes :

– La place de la matérialité dans les supports d’existence des morts. Quelles procédures permettent de développer la capacité qu’ont ces supports d’intensifier la présence des morts ? Quelle place occupe l’évolution technologique dans les techniques mises en jeu ? Comment intervient ici la sensorialité ? Jusqu’à quel point recourt-on à la matérialité pour interagir avec les morts ?

– L’emploi et la finalité des objets et techniques. Quelles relations permettent-ils d’établir et de cultiver avec les morts ? Par quoi les morts sont-ils reliés à ces supports ? Et pour combien de temps ?

– Les réaménagements et crises concernant ces supports d’existence. Qu’implique une éventuelle disparition des supports existants pour des morts (perte, destruction, inaccessibilité) ? Quelles sont les conséquences de leur possible dispersion ou encore de leur multiplication ? 

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr,ainsi qu’à la coordinatrice du numéro, Florence Galmiche : florence.galmiche[at]u-paris.fr

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à contributions] numéro spécial de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques »

Appel à contributions
Numéro spéciale de la revue Extrême-Orient, Extrême Occident « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques »

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour un prochain numéro ayant pour thème « Les pauvres dans les cultures est-asiatiques », coordonné par Stéphane Feuillas et Christian Lamouroux.

Argumentaire

À l’heure où la Chine affirme triomphalement avoir vaincu l’extrême pauvreté (le 25 février 2021), peut-être est-il temps de s’interroger à nouveaux frais sur les définitions, les représentations et le statut des pauvres dans les pays d’Asie orientale. Face à une telle question et à l’ampleur de ce programme, nous partirons d’une définition minimale due à Georg Simmel (1858-1918) : « Est pauvre celui dont les moyens ne suffisent pas aux fins qu’il poursuit » (Le Pauvre, Éditions Allia, 2009). Si cette définition est, dans la pensée de Simmel et dans son approche sociologique de l’argent, opératoire dans la sphère économique et sociale, elle peut aussi, et c’est le choix que nous ferons ici, quitte à lui être infidèle, être déclinée dans d’autres champs, et en particulier peut servir à décrire a contrario son envers, la pauvreté volontaire à la recherche de la richesse spirituelle.

L’objectif de ce numéro thématique d’Extrême-Orient, Extrême-Occident serait ainsi d’étudier sans restriction de corpus les caractérisations de la pauvreté dans les cultures est-asiatiques à partir des représentations du « pauvre ». Seront mobilisées des analyses littéraires, historiques, picturales, cinématographiques aussi bien qu’économiques ou sociologiques pour tenter de cerner des évolutions, des changements de regard et de perception du pauvre et des engagements pour sa défense, en se gardant de les saisir à partir de la seule visée institutionnelle de réduction de la pauvreté.

Les littératures au sens large et les arts est-asiatiques, passés comme présents, regorgent en effet d’évocations très précises du pauvre, l’inscrivant dans des lieux (urbains ou ruraux), des statuts et des métiers, des formes de vie (érémitisme, monachisme) ou des stratégies de prise en charge. Ils mettent aussi en scène différentes approches selon que l’on considère la pauvreté comme un état, un stigmate, un passage dans une vie d’homme ou comme une part inaliénable, voire inévitable de la condition humaine, liée à une certaine idée du destin.

On sera particulièrement attentif tout d’abord au vocabulaire (désignations synonymes et connotations) qui désigne dans les langues asiatiques, la pauvreté et le pauvre, aux textes, œuvres et documents qui qualifient et interrogent les couples riche/pauvre ou puissant/pauvre. On s’efforcera par exemple de comprendre comment sont perçus les glissements de la pauvreté à la misère, les formes de solidarité visant à éviter ces glissements. On analysera tout autant la qualification négative de ces glissements dans de nouveaux contextes du fait, par exemple, du passage de la campagne à la ville, et donc de nouvelles formes de sédentarité ou de vagabondage des pauvres.

Procédure

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek[at]ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux[at]u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : Stéphane Feuillas stephane.feuillas[at]gmail.com et Christian Lamouroux christianlamouroux[at]gmail.com.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 15 juillet 2022

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 octobre 2022 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF

[Appel à communications] « Gēmu : qu’est-ce qu’un jeu vidéo “japonais” ? (date limite des candidatures 15 décembre 2022)

Appel à communications

Gēmu : quest-ce quun jeu vidéo japonais” ?

Appel à communication pour une journée d’étude organisée à Lyon le 11 mai 2023

Organisateurs : Julien Bouvard (IETT, Université Jean Moulin – Lyon 3) et Grégoire Sastre (CRJ-Ehess, Université Cergy Paris)

 Informations pratiques

  • La journée d’étude se tiendra à Lyon le jeudi 11 mai 2023
  • Les communications (30 minutes) seront en français.
  • Les abstracts (nom, affiliation, titre et résumé de 15 lignes environ) devront être envoyés avant le 15 décembre 2022 aux adresses mail des organisateurs : gregoire.sastre[at]cyu.frjulien.bouvard[at]univ-lyon3.fr 

Argumentaire

Depuis les années 1970, le Japon tient une place majeure dans la production vidéoludique mondiale. Tout le monde connaît les noms de Nintendo, Sega, Taito, Namco et plus récemment Sony, acteurs d’un vaste marché qui commence dans le jeu d’arcade et s’étend aujourd’hui jusqu’au jeu mobile. Leur incontestable succès international a largement contribué à associer le pays à ces objets vidéoludiques, au point que le Japon a longtemps été perçu comme un eldorado du jeu vidéo, en avance sur le reste du monde. Paradoxalement, c’est au moment où le Japon entrait dans une période de récession économique – l’ère Heisei 1989-2019 – que sa culture populaire, dont la production vidéoludique, devenait l’un des emblèmes contemporains du pays, ce qui a nourri quelques espoirs en matière de Soft Power dans les années 2000 (Iwabuchi 2002).

Or, il nous semble nécessaire de nous interroger sur ce qu’est un jeu vidéo japonais. Nous nous demanderons ainsi ce qu’est un gēmu, en reprenant le terme proposé par Martin Picard (Picard 2013) pour le différencier de la production mondiale.

Cette journée d’étude a pour objectif de discuter les spécificités d’un jeu vidéo “japonais” ou “à la japonaise” en tentant d’en définir des balises dans plusieurs domaines, correspondant à plusieurs approches méthodologiques. 

En tant qu’objet, d’abord, celui-ci est défini par son historicité. Des premiers jeux produits par des entreprises japonaises, tels que les clones de Pong par Taitō dans les années 1970, jusqu’aux sorties actuelles telles que Elden Ring(2022), le medium a considérablement évolué, autant dans sa forme que dans ses processus de production ou dans son ampleur économique. L’une des particularités de l’industrie vidéoludique tient, sans doute davantage que pour toute autre industrie culturelle, à sa nature profondément globale. Dans le cas du Japon, le lien très puissant avec les États-Unis se retrouve dans la création de sociétés transnationales comme Sega, ou dans les accords internationaux de développement ou de distribution qui constituent des étapes importantes dans l’histoire du jeu vidéo japonais.

Comme tout produit culturel, le jeu vidéo (japonais) est d’abord une industrie. La question est triple : il s’agit ici de savoir quelle est la place de cette économie dans le contexte japonais, quelle relation s’établit entre cet objet et l’industrie des loisirs, et quelle est son histoire particulière (Hendry, Raveri 2001). 

On sait à quel point les franchises transmédiatiques japonaises se sont développées grâce à un astucieux media mix (Steinberg 2012). Les jeux vidéo s’intègrent parfaitement à ce cocktail médiatique mêlant jeu vidéo, film, manga, dessin animé ou produit dérivé, une synergie qui capitalise sur la popularité d’une série pour en assurer le succès commercial en dépassant les frontières médiatiques. Au-delà des aspects économiques du phénomène, on peut s’interroger sur les transferts esthétiques et narratifs entre ces médias, à la manière d’Azuma Hiroki qui évoque le “réalisme vidéoludique” comme l’une des pierres angulaires de la culture otaku contemporaine (Azuma 2007). Les formes de narration propres du jeu vidéo se seraient ainsi déplacées vers d’autres médias, engendrant des récits à narration éclatée, comparables à des “run” de jeu vidéo.

S’interroger sur le jeu vidéo japonais nécessite également de réfléchir aux lieux relatifs aux pratiques du jeu vidéo au Japon. Il faut ainsi examiner la place des salles d’arcade (Pelletier-Gagnon 2019) et les modes de consommation du jeu vidéo qui y sont mis en place avec leurs sociabilités propres, mais aussi les manières originales de se réapproprier les personnages issus de cet écosystème médiatique dans l’espace public japonais (Ernest dit Alban 2019).

Il s’agit également d’aborder les jeux japonais en tant que productions de l’esprit, proposant des grammaires vidéoludiques originales, qui sont pour certaines nées au Japon et qui définissent parfois des genres considérés comme spécifiquement japonais (JRPG, jeux de combat, Tactical RPG, Shmup, Visual Novel, etc.). Dans cette logique, quelles sont les influences croisées entre productions japonaises et productions étrangères ? À l’inverse, existe-t-il des jeux “trop” japonais pour franchir les frontières de l’archipel ?

Aborder le sujet du jeu vidéo japonais, c’est aussi se confronter à des représentations du monde qui ne correspondent pas toujours aux préconceptions occidentales du domaine. La “masculinité militarisée” (Kline 2003), concept souvent mobilisé dans les Game studies pour définir une représentation paradigmatique dans le jeu vidéo apparaît, à plusieurs égards insuffisant, voire erroné, quand il s’agit de définir le prototype du jeu vidéo à la japonaise. Les joueurs PC masculins au Japon préfèrent manifestement les histoires d’amour (Bouvard, Triclot, 2019) aux récits militaires héroïques d’un Call of Duty.

En dehors du cadre universitaire, le jeu vidéo japonais est souvent l’objet d’articles dans la presse vidéoludique occidentale. Il est donc identifié comme tel, par des journalistes, mais aussi par des joueurs qui ont eux-mêmes une idée de ce que doit être un jeu vidéo “japonais”. Il est donc nécessaire de comprendre comment ce discours s’est constitué et dans quelle mesure il entretient notamment des clichés orientalistes.

Enfin, il faut aborder la place du Japon dans les jeux vidéo, c’est-à-dire des représentations du Japon à l’intérieur du medium. Qu’ils soient japonais ou étrangers, nombre de jeux utilisent le Japon comme toile de fond. On pense à Ghost of Tsushima (2020) dont la volonté d’authenticité, malgré de nombreux raccourcis, a été un argument de vente. De tels questionnements ne doivent pas se limiter aux jeux non japonais, mais également s’emparer des jeux japonais qui, en miroir, même lorsqu’ils sont ancrés dans des espaces imaginaires ou des représentations que l’on pourrait juger “occidentales”, comme ceux réalisés par Miyazaki Hidetaka (Dark SoulsElden Ring, etc.) ou par Miyamoto Shigeru (MarioZelda, etc.) participent tout autant à la création d’une image du Japon que d’un « jeu vidéo japonais ».

C’est à travers ces différentes entrées que nous souhaitons traiter le sujet du jeu vidéo japonais, en réunissant des universitaires de tous horizons, afin d’établir des ponts entre les études japonaises, les Game studies, et d’autres champs ou disciplines comme l’histoire, la littérature, la sociologie ou l’anthropologie.

Julien Bouvard et Grégoire Sastre

Bibliographie indicative

AZUMA Hiroki, Gêmu teki riarizumu no tanjô – dôbutsuka suru posutomodan 2 (la naissance du réalisme vidéoludique – la postmodernité animalisante 2), Tôkyô, Kôdansha, 2007.

BOUVARD Julien, TRICLOT Mathieu,  « « Les 17 ans éternels » : apprendre à jouer à Clannad », in BERRY Vincent, ANDLAUER Leticia, Jeu vidéo et adolescence, Presses de l’Université de Laval, 2019, p.149-176.

ERNEST DIT ALBAN Edmond, Le recyclage comme moteur de la fabrique de lespace social (et piéton) du sanctuaire féminin otaku dOtome-Road à Ikebukuro, thèse de doctorat, Université Paris 8 – Université Concordia, 2019.

HENDRY J. & RAVERI M. (dir.), Japan at Play, Londres, Routledge, 2001.

HUTCHINSON Rachael, Japanese Culture Through Videogames, Londres, Routledge, 2019.

HUTCHINSON Rachael, PELLETIER GAGNON Jérémie, Japanese Role-Playing Games: Genre, Representation, and Liminality in the Jrpg, Lexington, Lexington Books, 2022.

STEINBERG Marc, Animes Media Mix: Franchising Toys and Characters in Japan, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2012.

KLINE Stephen (dir.),, Digital Play, Montreal & Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2003.

PELLETIER GAGNON Jérémie, Playing in Public: Technological Trajectories and Gamers’ Strategies in Japanese Game Centers, thèse de doctorat, University of Alberta, 2019.

PICARD Martin, « The Foundation of Geemu: A Brief History of Early Japanese video games », Game Studies, volume 13, issue 2, décembre 2013. http://gamestudies.org/1302/articles/picard

[Appel à publications] Collection de livre numérique « Civilisations de l’Asie orientale » du CRCAO

Le CRCAO-UMR 8155 a choisi de refonder sa collection de livres numériques lancée en 2018. 

La série Civilisations de l’Asie orientale publie des ouvrages de recherche dans les domaines aréaux correspondant aux activités du laboratoire CRCAO : aires culturelles chinoise, japonaise, tibétaine, et plus généralement ensemble de l’Asie orientale.

Les domaines disciplinaires concernés sont ceux correspondant aux activités des membres du CRCAO : histoire, histoire de l’art et esthétique, archéologie, littératures, philologie, religions et histoire religieuse, philosophie, anthropologie, sciences sociales et politiques.

La publication dans la série n’est PAS réservée aux membres du CRCAO. Tous les spécialistes de l’Asie orientale travaillant dans les domaines aréaux et disciplinaires mentionnés peuvent soumettre des manuscrits.

Toutes les informations sont disponibles sur cette page : https://www.crcao.fr/les-editions/presentation/