Appel à contributions / revue « Impressions d’Extrême-Orient »

Appel à contributions  pour le numéro 14 de la revue en ligne Impressions d’Extrême-Orient

Hommage au sinologue traducteur André Lévy (1925-2017).

En 2017, le 3 octobre, disparaissait André Lévy qui avait consacré sa vie de chercheur et de traducteur à faire connaître des pans inconnus ou encore mal connus de la littérature chinoise ancienne, principalement celle que l’orthodoxie confucéenne prenait soin de rendre invisible et inacceptable et que le monde sinologique d’alors ignorait superbement. La liste de ses travaux pionniers et de ses traductions est fort longue ; l’énoncé de quelques titres pourtant suffisent à en montrer la qualité et l’ambition : ses écrits sur le conte en langue vulgaire du XVIIe siècle sont depuis longtemps bien installés parmi les ouvrages de référence sur un genre qu’il a envisagé dans toute son étendue en en retraçant la vogue et le déclin, et en en traduisant très tôt dans des revues savantes et des anthologies équilibrées, révélant ainsi, en plus de leur valeur documentaire, leur indéniable qualité littéraire et la profondeur de leur imaginaire. S’il a si bien servi le genre court, il a également rendu toute leur puissance à deux des grands chefs-d’œuvre de la littérature romanesque chinoise avec son Fleur en Fiole d’Or (1985)première traduction intégrale du monumental Jin Ping Mei 金瓶梅 et la Pérégrination vers l’Ouest (1991) traduction du non moins imposant Xiyou ji 西遊記. 

Après ces deux volumes publié à la Bibliothèque de La Pléiade, et bien d’autres ouvrages aussi originaux qu’indispensables, il révéla toute la grandeur d’autres œuvres majeures du génie littéraire chinois : le demi-millier d’histoires fantastiques de Pu Songling 蒲松齡 (1640-1715) — son Liaozhai zhiyi 聊齋誌異 —prit grâce à lui la forme d’un gros coffret intitulé Chroniques de l’étrange (2005) ; ce furent également deux des quatre pièces de Tang Xianzu 湯顯祖 (1550-1616) qu’il révéla au public : Le pavillon aux pivoines (1998) et L’Oreiller magique (2007). Ajoutons à ce palmarès chatoyant un Mencius (2003) qui vint tenir compagnie à des rafraîchissants Entretiens avec ses disciples (1994) de Confucius ; ajoutez à cela une poignée de curiosités littéraires et paralittéraires, et une foule d’articles savants, et vous aurez une petite idée de ce que ce travailleur infatigable et traducteur passionné offrit à un lectorat attentif et reconnaissant. Il est d’autant plus impressionnant qu’André Lévy fut aussi tout du long un chercheur actif et un pédagogue investi, curieux de toutes les littératures et cultures d’Asie, celle de la Chine bien entendu, mais aussi celles de l’Inde, du Japon et du Vietnam, pays où il résida. Les travaux restent, l’homme à l’humour piquant, à l’esprit toujours en alerte nous manque : nous avons donc décidé de lui offrir un numéro de notre revue en invitant celles et ceux qui l’ont connu, qui l’ont lu, qui vont le découvrir, ou étudient déjà son œuvre, qu’il ou elles soient sinologues ou non, à lui rendre, par l’intermédiaire d’une traduction, l’hommage qu’il mérite.

Nous attendons des textes littéraires traduits en français (qui seront précédés d’une courte présentation donnant des informations sur l’œuvre, son auteur et les raisons qui ont conduit à le retenir). Dans l’idéal, le texte sera inédit en traduction française ; si ce n’est pas le cas, le traducteur devra justifier de la nécessité d’une nouvelle traduction. Pour les textes contemporains, pas encore tombés dans le domaine public, le traducteur s’assurera au préalable de détenir l’autorisation de l’auteur pour la publication en ligne d’une traduction de son œuvre. Le texte retenu sera soit un texte intégral (essai, courte nouvelle, conte, récit, poésie), soit un extrait d’une œuvre plus ample (un chapitre de roman, par exemple). Dans l’idéal, la traduction n’excédera pas 30 000 signes. Le traducteur fournira sa traduction sur un support informatique (Word [.doc] avec une copie en format .pdf) portant le minimum d’enrichissement stylistique (avec des notes de bas de page), ainsi que le texte original en format .pdf (celui-ci sera communiqué aux experts chargés d’évaluer la traduction et également mis à disposition des lecteurs de la revue). Voir les recommandations aux auteurs : https://journals.openedition.org/ideo/203. Le traducteur est libre dans le choix de l’appareil critique qui accompagnera son travail. Il peut également proposer des documents annexes dont il détiendra, le cas échéant, les droits de reproduction (les fournir au format .jpg)

Nous pouvons, le cas échéant, retenir des articles dès lors qu’ils proposent des extraits significatifs d’œuvres littéraires en traduction inédite (la taille des articles devra être comprise entre 30 000 et 50 000 signes). Merci d’en fournir un bref résumé en français et, si possible, en anglais également.

Sur André Lévy et son œuvre :

14e colloque de la SFEJ / Appel à candidature à destination des doctorants et des jeunes chercheurs pour la session Posters du colloque (date limite : 30 juin 2021)

Le quatorzième colloque de la SFEJ ayant été reporté, pour raisons sanitaires, au mois décembre 2021, l’Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) ne se tiendra donc pas à cette même période, tel que prévu initialement. De ce fait, le comité d’organisation a décidé de mettre exceptionnellement en place pour cette année 2021 une session posters consacrée au thème choisi pour le colloque : « Périphéries et centres ».

Elle sera ouverte en particulier aux jeunes chercheur·e·s et aux doctorant·e·s. Les posters seront exposés à l’occasion du colloque et donneront lieu à des présentations lors de créneaux dédiés.

Les propositions doivent être envoyées à l’adresse colloquesfej2020@gmail.com avant le 30 juin 2021, la date limite ayant été modifiée.

Les personnes dont les propositions de poster seront retenues seront contactées par email début juillet.

Le comité d’organisation :

Aline Henninger et Mayumi Shimosakai, Université Orléans

Appel à communications / colloque « Fuir les nazis : les exils bénis de l’Asie ? », 21-23 octobre 2021

Appel à communications dans le cadre du colloque « Fuir les nazis : les exils bénis de l’Asie? », organisé du 21 au 23 octobre 2021 par l’Université Montpellier III.

Résumé

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du colloque de l’université franco-allemande (UFA) Montpellier-Weimar organisé en 2014 à Berlin « Construction des mythes de héros de guerre (Allemagne, France, Japon) » publié en 2017 au Leipziger Universitätsverlag. Après avoir étudié les ambivalences dans la construction des « héros guerriers », ce nouveau colloque s’intéresse cette fois à deux autres ambivalences associées à la deuxième guerre mondiale : celles du positionnement de certains États d’accueil vis-à-vis des exilés fuyant le nazisme et de « l’éthique de survie » des exilés eux-mêmes.

Plus d’informations disponibles sur Calenda =>ici.

Modalités pratiques d’envoi de propositions

Remise des propositions pour le 30 juin 2021

(résumé d’intention de 300 mots maximum accompagné d’une succincte présentation biobibliographique indiquant le rattachement institutionnel)

à adresser aux organisateurs de l’IRIEC (UPV Montpellier) et Lille :

Réponse fin juillet 2021

Langues des contributions : français, allemand, anglais, japonais

Envoi des résumés élargis de communication avec titre définitif pour le 15 septembre 2021 SVP

N.b. La publication du colloque est prévue en 2022 et donnera lieu à d’autres manifestations.

Lieux

Université Paul Valéry Montpellier III – Route de Mende  
Montpellier, France (34) 

Contacts

  • Philippe Wellnitz
    courriel : philippe [dot] wellnitz [at] univ-montp3 [dot] fr
  • Toshio Takemoto
    courriel : toshio [dot] takemoto [at] gmail [dot] com

Appel à communications / session posters dans le cadre du 14e colloque 2021 de la SFEJ (date limite des candidatures, 30 mai 2021)

Le quatorzième colloque de la SFEJ ayant été reporté, pour raisons sanitaires, au mois décembre 2021, l’Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) ne se tiendra donc pas à cette même période, tel que prévu initialement. De ce fait, le comité d’organisation a décidé de mettre exceptionnellement en place pour cette année 2021 une session posters consacrée au thème choisi pour le colloque : « Périphéries et centres ». Elle sera ouverte en particulier aux jeunes chercheur·e·s et aux doctorant·e·s. Les posters seront exposés à l’occasion du colloque et donneront lieu à des présentations lors de créneaux dédiés.

S’interroger sur les centres et les périphéries permet en effet de prendre en considération des aspects moins connus de l’histoire japonaise, que ceux-ci aient été marginalisés pour des raisons méthodologiques ou qu’ils aient été passés sous silence pour à des fins politiques. On pourra ainsi revenir notamment sur la définition de quelques concepts clés : quels territoires considérer comme japonais ? Qu’est-ce que la littérature japonaise ? Que recouvre la langue japonaise ? Quelle est/serait l’identité japonaise ? Qui – quels groupes, quels individus – constituent les marges de la population japonaise ? Etc.

Les contributeur·rice·s sont également invité·e·s à présenter, à partir de leurs disciplines respectives – droit, science politique, anthropologie, géographie, histoire, pensée, linguistique, sociologie, littérature, art, économie etc.–, les objets d’étude qui relèvent selon eux du « périphérique » ou du « central », à l’intérieur même du territoire japonais ou dans une perspective transnationale. Ce thème – « périphéries et centres » – devrait permettre d’analyser et de mieux comprendre les transformations sociales, politiques, urbaines, économiques et culturelles à l’œuvre dans l’histoire japonaise, quelle que soit l’époque considérée – l’éclairage historique permettant de remettre en perspective les tentatives de définition d’un unique « centre » japonais souvent indéfini et parfois brandi afin d’instrumentaliser les « périphéries ».

La mission principale de ce colloque – rendre compte de l’actualité et du dynamisme de la recherche en étude japonaise en France – autorise toutefois toutes les propositions de communication qui sortiraient de cette thématique principale. Nous souhaitons notamment, pour cette édition 2021, accorder une place particulière aux contributions relevant de la didactique du japonais, afin de mettre à l’honneur l’enseignement du japonais en contexte francophone, indissociable de nos pratiques de chercheur·e·s.

Vous êtes invité·e·s à nous faire parvenir vos propositions individuelles de poster : un résumé de 500 caractères en français de la problématique générale du poster.

Une fois la proposition acceptée, chaque poster (format A0) contiendra :

Vos nom, prénom,
– Votre adresse mail, si vous le souhaitez,
– Un titre (100 signes max. espaces compris), le cas échéant un ou des sous-titres,
– Une introduction précisant le contexte et les problématiques de votre recherche (450 signes max. espaces compris),
– Un paragraphe intitulé “Méthodologie” présentant les méthodes mises en œuvre pour mener vos travaux (1700 signes max. espaces compris),
– Des paragraphes soulignant l’apport de votre recherche (1250 signes max. espaces compris), Le cas échéant, une ou des illustrations avec leur légende et la mention des crédits,
– Le logo de votre institution de rattachement (université, école, laboratoire).

Veuillez indiquer dans votre message vos nom, prénom, institution de rattachement / laboratoire, statut, et adresse de contact.

Les propositions doivent être envoyées à l’adresse colloquesfej2020@gmail.com avant le 30 mai 2021.

Les personnes dont les propositions de poster seront retenues seront contactées par email courant juin.

Informations disponibles en PDF ici.

Le comité d’organisation :
Aline Henninger, maîtresse de conférences, université d’Orléans
Mayumi Shimosakai, maîtresse de conférences, université d’Orléans

Contact : colloquesfej2020@gmail.com

Appel / Prix Shibusawa Claudel 2021 (Date limite 31 mai 2021)

La Fondation France-Japon de l’EHESS et la Maison franco-japonaise ont le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures du Prix Shibusawa Claudel pour l’année 2021.

Le Prix Shibusawa Claudel, créé en 1984 par la Maison franco-japonaise et le journal Mainichi en hommage à M. Eiichi Shibusawa et à M. Paul Claudel (co-fondateurs de la Maison franco-japonaise), récompense chaque année un ouvrage sur le Japon publié en France et un ouvrage sur la France publié au Japon, pour leur qualité scientifique ou littéraire. De 2008 à 2020, c’est le journal Yomiuri qui a relayé le journal Mainichi pour la co-organisation du Prix. À partir de 2021, la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (FFJ) rejoint l’organisation du volet français de ce Prix.

Le volet français du Prix Shibusawa Claudel récompense chaque année un texte (ouvrage ou thèse en sciences humaines et sociales ou sciences exactes, ou traduction d’un ouvrage) de haut niveau rédigé en français et portant sur le Japon.

Le ou la lauréat·e se voit offrir un séjour d’un mois au Japon et présentera son travail lors d’une conférence organisée à la Maison franco-japonaise.

Critères d’éligibilité

• Le texte présenté en candidature doit être rédigé en français, et doit être le fruit d’un travail individuel. Dans le cas d’un ouvrage paru, il doit avoir été publié au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix. Pour les thèses de doctorat, la soutenance doit avoir eu lieu au cours des deux années précédant la date limite de candidature au Prix.

• L’auteur·e doit avoir moins de 45 ans (inclus) au 31 décembre 2021.

Dossier à envoyer avant le 31 mai 2021, minuit (heure française)

• L’intégralité du manuscrit (trois exemplaires en cas d’ouvrage paru).

• Une présentation du travail en français et en japonais (chacune des deux versions en 2p.) incluant une présentation du sujet d’étude, une explication des recherches préalables à la rédaction, une présentation des principes méthodologiques appliqués à cette recherche, une conclusion du travail de recherche.

• Curriculum vitae (en indiquant la date de naissance).

Le dossier de candidature complet doit être nommé « nom – nature du document » et envoyé au format PDF à l’adresse suivante : prixshibusawaclaudel_ffj@ehess.fr

Les résultats seront rendus publics en septembre 2021 et la cérémonie de remise du Prix se tiendra à Paris à l’automne 2021 et le séjour du ou de la lauréat·e au Japon aura lieu en 2022.

Plus d’informations disponibles sur le site de la Fondation France-Japon : http://ffj.ehess.fr/shibusawa_claudel.html 

Appel à contributions / La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés – Caricature in East Asia : Circulations and Crossed Perspectives (revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident »)

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour son prochain numéro sur la thématique suivante : « La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés ».

English version of the « call for papers » : here.

La caricature peut se définir comme une œuvre graphique qui, par l’amplification, le décalage ou encore le détournement, transgresse les codes figuratifs et esthétiques habituels d’une aire culturelle donnée. La situation d’un personnage, la présence de certains attributs, voire la déformation graphique, peuvent contribuer à cette forme de subversion.

L’étude de la satire graphique, et plus spécifiquement de la caricature sous toutes ses formes, a connu un essor considérable ces vingt dernières années. La France a été particulièrement concernée pour des raisons qui tiennent notamment à l’actualité marquée par les attentats contre des dessinateurs de presse. La caricature n’est cependant pas une création récente et elle ne constitue pas non plus une spécificité de l’Occident. Comme le montre l’ouvrage Asian Punches: A Transcultural Affair (Hans Harder & Barbara Mittler (dir.), Springer, 2013), les dessins de presse se sont répandus dans le monde entier à partir du XIXe siècle et ils relèvent dès cette époque d’un imaginaire global, annonçant la mondialisation actuelle de la satire visuelle par le biais d’internet. Par ailleurs, des ouvrages comme Ukiyo-e Caricatures dirigé par Noriko Brandl et Sepp Linhart (Brill, 2013) ou Ôtsu-e : Imagerie populaire du Japon de Christophe Marquet (Picquier, 2015) n’hésitent pas à qualifier de « caricatures » des estampes japonaises aux contenus satiriques et humoristiques, produites dès la seconde moitié du XIXe siècle. L’immédiateté de ces images, leur efficacité, et leur caractère souvent polémique, qui attira parfois sur leurs auteurs les foudres du pouvoir et leur fit préférer l’anonymat, ne palissent pas face à leurs homologues plus tardives.

Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident s’inscrit dans le sillage de tels travaux et vise à mettre au jour l’existence et les modalités d’une satire visuelle en Asie de l’Est, hier et aujourd’hui, à travers les dimensions satirique, comique, parodique, ironique ou encore critique de l’image. Il s’agit d’étudier les emprunts, les réappropriations, les adaptations et circulations au sein d’une approche transculturelle Est/Ouest, mais également intra-asiatique. On tiendra également compte de la spécificité des médias et des modes de diffusion, ainsi que de l’hétérogénéité des contextes et de la culture visuelle des pays concernés dans leur profondeur historique.

Nous attendons donc des contributions portant sur des périodes et des aires géographiques variées comme la Chine et Taiwan, le Japon, la Corée et le Vietnam, qui pourront relever de disciplines aussi diverses que l’histoire de l’art, la théorie des médias, l’histoire sociale, politique et culturelle, la psychanalyse ainsi que la littérature.

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : marie.laureillard@univ-lyon2.fr et laurent.baridon@univ-lyon2.fr.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 31 mai 2021.

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 septembre 2021 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF : ici.

Rappel : vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et évaluées par deux réflecteurs anonymes avant acceptation éventuelle.
Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.
Les propositions doivent nous parvenir avant le 31 août, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne. 

Appel à candidatures / 6e prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la SFEJ

Sixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa de la Société Française des Études Japonaises

La Société Française des Études Japonaises (SFEJ) décernera en décembre 2021 le sixième Prix de thèse Okamatsu Yoshihisa récompensant une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année 2020. Le prix est doté d’un montant de mille euros.

Le prix est ouvert aux candidats de toutes nationalités.

Voir les précédentes éditions ici.

Les conditions d’éligibilité sont les suivantes :
1.   La thèse traite principalement du Japon. Il n’existe aucune limitation portant sur la discipline.
2.   Une part importante de la bibliographie est composée de sources en langue japonaise.
3.   La thèse doit avoir été rédigée en français dans une institution universitaire européenne.
4.   La thèse doit avoir été soutenue entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020.

Le jury est composé de spécialistes choisis par le Conseil de la SFEJ en fonction des thèses en compétition. Le vote final se déroule à bulletin secret. Le résultat des délibérations sera annoncé à l’occasion de l’Assemblée générale de la SFEJ qui se tiendra cette année en décembre à l’Université d’Orléans dans le cadre de son colloque bisannuel.

Le dossier de candidature complet doit être envoyé par voie électronique avant le 31 mai 2021 (heure de Paris) à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr. (Indiquez comme objet du mail : prix de thèse 2021)

Les pièces à fournir sont les suivantes :

1.      Un exemplaire de la thèse au format PDF.
2.      Un résumé de la thèse (5 pages maximum) avec 5 mots clés (discipline, etc.).
3.      Une copie du rapport de soutenance.
4.      Un curriculum vitae.

Veillez à regrouper toutes les pièces attachées en un seul dossier zippé, portant le nom du candidat (Ex : prixdethese2021.prénom.nom).

NB : Un exemplaire papier de la thèse pourra être demandé aux candidats retenus à l’issue de la présélection.

Appel à télécharger ici.

Appel à contribution : varias, revue Ebisu. Études japonaises

La revue Ebisu. Études japonaises, fondée en 1993 et éditée par l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise de Tokyo (UMIFRE 19, MEAE-CNRS), publie des textes en langue française – articles, traductions, comptes rendus d’ouvrages – dans le domaine des études japonaises.
Elle privilégie la pluridisciplinarité au sein des sciences humaines et sociales au service de la connaissance du Japon et propose une approche relevant de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie, de la géographie, des arts ou de la littérature.
Depuis le numéro 46 (automne-hiver 2011), Ebisu publie des dossiers thématiques issus d’appels à contributions, accompagnés d’un ou deux varias sur divers sujets, reçus de manière spontanée.
Ebisu 58 (à paraître en 2021), numéro spécial bilan des dix ans après la triple catastrophe du 11 mars, ne contiendra que des articles sur le sujet du dossier.
C’est pourquoi la revue a choisi de lancer un appel à varias pour intégrer de nouveau, à partir du numéro 59 (dossier « Films en miroir. Quarante ans de cinéma au Japon », à paraître en 2022), un ou deux articles ouverts à tous les champs des études japonaises.


Les manuscrits sont à envoyer dans leur forme définitive et doivent être conformes aux instructions aux auteurs (à consulter ici : https://journals.openedition.org/ebisu/1057). Ils passeront par le processus habituel d’évaluations externes (grille téléchargeable ici : https://journals.openedition.org/ebisu/1056). Pour une publication dans le numéro 59 (2022), les articles doivent être envoyés avant mai 2021.
Veuillez noter que ne seront pris en compte que les articles issus de travaux privilégiant les sources japonaises.

Appel à communication : Asie.S « en care » : Le souci d’autrui au prisme des études asiatiques (2 et 3 juin 2021)

Le GIS Asie organise les 2 et 3 juin 2021 des Journées scientifiques centrées sur le thème du Care.

Toutes les disciplines des sciences sociales et humaines sont conviées. Ces Journées se tiendront au Campus Condorcet. Un dispositif de visioconférence est prévu dans l’hypothèse où le présentiel ne serait pas possible.

AsieS « en care » : Le souci d’autrui au prisme des études asiatiques
Campus Condorcet, Aubervilliers, France
2 et 3 juin 2021

L’appel est ouvert à l’ensemble des chercheur.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s, jeunes chercheur.e.s du domaine des études asiatiques en France et à l’étranger.

Les propositions de communication sont à déposer sur le site dédié aux journées : https://confcare2021.sciencesconf.org (date limite de soumission : le 15 janvier 2021).

Lien vers le site de l’événement : ici
Lien vers l’appel à communication en version détaillée : ici

Appel : lancement d’une collection Japon chez Hermann Édition

Lancement d’une collection Japon chez Hermann Édition

Matthias Hayek et Thomas Garcin ont le plaisir de vous annoncer le lancement d’une nouvelle collection consacrée au Japon aux éditions Hermann. Cette collection s’adressera aussi bien au grand public qu’aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs désireux d’approfondir leur compréhension sur certains points spécifiques concernant le Japon.

Les propositions d’ouvrages et les manuscrits seront évalués par un comité scientifique composé des chercheurs suivants : Emmanuel Lozerand (INALCO), Cécile Sakai (Université de Paris), Nicolas Fiévé (EPHE), Antonin Bechler (Université de Strasbourg), Julien Bouvard (Université de Lyon), Sandra Schaal (Université de Strasbourg), Jean-Michel Butel (INALCO), Claire-Akiko Brisset (Université de Genève), Estelle Bauer (INALCO), Christine Levy (Université de Bordeaux-Montaigne).

Cette collection sera dédiée à quatre catégories d’ouvrages : des ouvrages de synthèse, des monographies, des ouvrages collectifs, et des traductions.

Par ouvrage de synthèse, nous entendons des livres de 150 pages maximum qui proposent, dans une perspective historique, d’introduire les fondamentaux d’un champ thématique, tout en offrant des matériaux (sources traduites, diagrammes, cartes et figures) exploitables dans le cadre d’un enseignement dédié au sujet question.

Concernant les traductions, nous souhaiterions privilégier les grands textes et essais de l’histoire de la pensée japonaise, ainsi que les ouvrages ayant marqué leurs champs disciplinaires au Japon. Il nous semble urgent de rendre accessible en français quelques-uns des textes témoignant du dynamisme de la scène intellectuelle du Japon moderne et contemporain.

Nous avons pour objectif de publier une première série d’ouvrages dans le courant de l’année 2022. Nous vous invitons donc à nous soumettre tout projet éditorial qui pourrait correspondre à l’une des quatre catégories d’ouvrages mentionnées ci-dessus. La proposition de publication comportera un synopsis de l’ouvrage (deux pages maximum), un sommaire détaillé, et un chapitre ou un extrait de chapitre d’au moins une vingtaine de pages permettant de saisir la teneur du propos. N’hésitez pas à joindre une courte présentation de votre parcours ou de l’auteur japonais en cas de traduction. 
Feuille de style : ici
Consignes pour la rédaction d’un manuscrit : ici

Nous pensons que cette collection pourra contribuer à améliorer encore la visibilité des études japonaises francophones, y compris à l’intérieur de la communauté des chercheurs, tout en facilitant la diffusion de leurs résultats auprès d’un public plus large dont l’intérêt pour l’archipel ne se dément pas.

Nous attendons avec impatience vos propositions et nous réjouissons à la perspective de vous accompagner dans ces projets de publication.

Thomas Garcin 
Matthias Hayek