17e colloque de l’AEJF sur l’enseignement du japonais en France 2021

17e colloque sur l’enseignement du japonais en France

Penser une « conception universelle de l’apprentissage (Universal Design for Learning) » : comment rendre les enseignements plus inclusifs

※Suite à la pandémie actuelle, le colloque a été reporté
aux 11 et 12 juin 2021.

Organisé par l’Association des enseignants de japonais en France (AEJF)
Co-organisé par l’Université de Paris et l’École polytechnique

Dates : le vendredi 11 et le samedi 12 juin 2021

Lieu : Université de Paris  (ex Université de Paris Diderot)
               Salle 580F, 5e étage, Bâtiment Halle aux Farines
   10 rue Françoise Dolto 75013 Paris
(Métro 14, RER-C, Bus 62, 89, 325, 64 : Bibliothèque François Mitterrand)

* Dernières modifications le 18/04/2020.

Conférences :
Tomomichi Kawamata (Université d’éducation de Hokkaido)
Franck Peyrou (Inspecteur Conseiller Technique ASH de l’Académie de Paris)

Contact : Comité d’organisation du colloque <aejf2020★gmail.com>
                    (remplacer ★ par une arrobase)

Description

Penser une « conception universelle de l’apprentissage
(Universal Design for Learning) » : 
Comment rendre les enseignements plus inclusifs ?

Maillon essentiel dans la construction d’une société inclusive, l’éducation inclusive est une approche éducative visant à permettre à tous les élèves, quelles que soient leurs particularités, d’étudier ensemble dans les mêmes conditions. Cette notion apparaît en 2006 dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations unies, ratifiée à ce jour par 177 pays, dont la France et le Japon. Ce texte est novateur en ce qu’il affirme que le handicap n’est pas interne aux individus, mais « résulte de l’interaction entre des personnes présentant des incapacités et les barrières comportementales et environnementales qui font obstacle à leur pleine et effective participation à la société ». Sur le plan éducatif, cela se traduit non pas par une politique d’« accommodement raisonnable » consistant à effectuer des ajustements nécessaires sans imposer de charge disproportionnée aux personnes non handicapées, mais par la mise en place en amont d’un environnement permettant un apprentissage pour tous. La définition d’un tel environnement ne se limite pas aux infrastructures matérielles, mais inclut également les aspects immatériels, parmi lesquels la conception et la mise en place de séances pédagogiques. 

Cette même convention définit la conception universelle (Universal Design), comme « la conception de produits, d’équipements, de programmes et de services, qui puissent être utilisés par tous sans nécessiter ni adaptation ni conception spéciale ». Or, les besoins des apprenants sont divers : leurs objectifs, connaissances et stratégies d’apprentissages diffèrent, tout comme leur âge, genre et langue première. De plus, certains peuvent présenter un ou plusieurs troubles d’apprentissage : la conception universelle semble donc particulièrement pertinente pour concevoir des cours pédagogiquement adaptés à un grand nombre d’apprenants dans des situations hétérogènes.

La conférence et l’atelier de la première journée seront centrés sur la « conception universelle de l’apprentissage » (UDL), cadre permettant de répondre aux besoins diversifiés des apprenants. La seconde journée proposera une conférence présentant un état des lieux de l’éducation inclusive en France, ainsi qu’un atelier au cours desquels les participants pourront réfléchir ensemble à ce qu’il leur est possible de réaliser dans ce cadre qui considère la diversité non comme un problème mais comme une richesse. 
Ces conférences et ateliers seront complétés par plusieurs séries de communications parallèles et une session poster.

Que vous soyez chercheurs, enseignants, ou simplement intéressés par cette thématique, vous êtes tous conviés à venir partager vos idées lors de cette réflexion commune pour une société plus inclusive.

Table-ronde : autour du livre Innovation Beyond Technology. Science for Society and Interdisciplinary Approaches, dirigé par Sébastien Lechevalier

La Fondation France-Japon de l’EHESS est heureuse de vous annoncer la tenue de la table-ronde autour du livre Innovation Beyond Technology. Science for Society and Interdisciplinary Approaches, dirigé par Sébastien Lechevalier (EHESS).

Innovation Beyond Technology
Lundi 19 octobre, 18h00 – 19h30
En présentiel à l’EHESS (Amphithéâtre Furet, 105 bd Raspail) et en ligne

Cet ouvrage est le fruit d’une collaboration étroite entre la JST, le CNRS et l’EHESS pour l’organisation de deux conférences en 2015 et 2016 : « Engaging Society in Innovation and Creativity: Perspectives from Social Sciences and Humanities » et « Innovation Beyond Technique ». Il repose sur une série de convictions : l’innovation ne se limite pas à l’innovation technologique ; la contribution des sciences humaines et sociales est cruciale pour analyser ses différents aspects ; l’approche interdisciplinaire aussi bien au sein des sciences humaines et sociales entre elles qu’avec les sciences naturelles est nécessaire à la bonne appréhension du sujet ; enfin, une collaboration entre la France et le Japon peut être bénéfique grâce à la complémentarité des approches de leurs communautés scientifiques respectives.
L’ouvrage présente ainsi une approche originale et véritablement interdisciplinaire de l’innovation par certains des meilleurs spécialistes du domaine en France et au Japon.

  • Date : 19 octobre 2020, 18h – 19h30
  • Lieu : EHESS, Amphithéâtre Furet (105 bd Raspail 75006 Paris) ou en ligne
  • Introduction : Sébastien Lechevalier (EHESS, FFJ)
  • Intervenant·es : Sandra Laugier (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Brice Laurent (MINES ParisTech, CSI-i3), Sébastien Lechevalier (EHESS)
  • Discutant·es : Franck Aggeri (MINES ParisTech, CGS-i3), Matthieu Montalban (Université de Bordeaux, GREThA), Anne Rasmussen (EHESS, Centre Alexandre Koyré)
  • Inscription obligatoire en précisant si vous souhaitez y assister sur place ou en ligne : events_ffj@ehess.fr

Plus d’informations : http://ffj.ehess.fr/evenements_a_venir.html#20201019

Colloque : table ronde du Groupe Genji

Chers et chères collègues,
Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue de la table ronde en ligne du Groupe Genji les 12 et 13 décembre 2020 à partir de 9h00 (heure Paris)
Nous vous enverrons ultérieurement les informations sur l’inscription ainsi que les documents destinés aux participants.

Contact : sumieterada@orange.fr

Instances du sujet dans le Roman du Genji et au-delà

身と心の位相 —源氏物語を起点として

samedi 12 et dimanche 13 décembre 2020 à partir de 09h00 (heure française) / 17h00 (heure japonaise)
organisée par ifrae-inalco, crcao-université de paris et waseda university top global university project : global japanese studies, avec la participation de waseda university research institute for Letters, Arts and Sciences – Ryusaku Tsunoda Center of Japanese Culture, Transdisciprinary Research for Creative Writing and Translation,

Avec le soutien de la fondation de france et de la fondation du japon

PROGRAMME

samedi 12 décembre 2020, 09h00-12h30 (heure française) / 17h00-20h30 (heure japonaise) 

Allocution d’ouverture : daniel struve (crcao-université de paris)

Session 1 : mi et kokoro de nara à heian

président de séance : jinno hidenori (université waseda) 

  •  Komatsu yasuhiko (université aoyama gakuin : en japonais)  

                  日本古代の身と心

              (mi et kokoro dans le japon ancien)

             discutant : michel vieillard-baron (ifrae-inalco : en japonais)

  • Daniel struve (crcao-université de paris : en japonais)

                  源氏物語における身を考える — 浮舟巻を中心にして

                  (À propos du terme mi dans le livre ukifune du roman du genji)

                  discutant : hyōdō hiromi (université gakushūin : en japonais)

  • Zhang longmei (université des langues Étrangères de beijing – centre pour les Études japonaises de beijing : en japonais)

                  紫式部の「身」と「心」の連作歌をめぐって 

                  (À propos de la suite de waka avec les termes mi et kokoro de murasaki Shikibu) 

                 discutant : ivo smits (université de leiden : en japonais)

pause : 25 minutes 

11h

Session 2 : dimension intersubjective de mi et kokoro 

présidente de séance : kimura saeko (université tsudajuku) 

  • Paul schalow (rutgers university : en anglais)

                  the problem of substitution in the Uji Chapters

                  discutante : kimura saeko (université tsudajuku : en japonais)

  • Keith vincent (université de boston : en anglais)

                  Soseki and Shiki’s homosocial genji

     discutante : kimura saeko (université tsudajuku : en japonais)

  •  Terada sumie (ifrae-inalco : en japonais)

                  泉鏡花における身と心 — 春昼が語る魂の行方

                  (met kokoro chez izumi kyōka : destination de l’âme dans Plein jour de printemps)

                  discutant : sukegawa kōichirō (université de jeunes filles de gifu : en japonais)  

dimanche 13 décembre 2020, 09h00-12h30 (heure française) / 17h00-20h30 (heure japonaise) 

session 3 : de heian à l’époque médiévale

président de séance : matthias hayek (crcao-université de paris) 

  • Edward kamens (université yale : en anglais)

               ‘darkness of the heart’ (心の闇) in the tale of  genji  

                  discutante : sato sekiko (université du tōhoku : en japonais) 

  • Yamanaka yuki (université tōyō : en japonais)

    枕草子における「身」と「心」 — 女房としての「身」と示される「心」

                  (Conception du mi et expression du kokoro : le monde des dames de palais dans les notes de Chevet de sei shōnagon)

                  discutant : matthias hayek (crcao-université de paris : en japonais)

  • Jinno hidenori (université waseda : en japonais) 

                「身」の精神性と「心」—『古今集』から『源氏物語』へ

                (la dimension psychique du mi et du kokoro : de l’anthologie des poèmes japonais anciens et modernes au roman du genji)

                discutant : sukegawa kōichirō (université de jeunes filles de gifu : en japonais)  

pause 30 minutes

11h

  • Watanabe yasuaki (université de tōkyō : en japonais) 

           中世和歌における身と心

            (met kokoro dans la poésie japonaise médiévale)

            discutant : jinno hidenori (université waseda : en japonais) 

11h30

session 4 : table ronde de clôture

animée par anne bayard-sakai (ifrae-inalco : en japonais) 

langues : japonais et anglais sans interprétation

14e Colloque de la SFEJ (Orléans 2021)

Jeudi 09, vendredi 10 et samedi 11 décembre 2021

Université d’Orléans, UFR LLSH

Périphéries et centres

Le dernier colloque de la SFEJ a été organisé à Paris, à l’EHESS, en décembre 2018. L’édition 2021 (initialement 2020) de ce moment incontournable de la japonologie française se tiendra, pour la première fois, à l’Université d’Orléans et consacrera trois décennies de relations fructueuses entre cette ville et sa région et le Japon.

Les liens entre Orléans et le Japon se développent dès la fin des années 1980 grâce à l’installation d’entreprises japonaises dans le Loiret. Cinq lycées ouvrent alors des cours de japonais en LV3, et un cours d’initiation se met en place à l’université d’Orléans en 1988. L’enseignement du japonais ne cesse par la suite de se développer jusqu’à la situation actuelle qui voit cette langue proposée en licence et master LEA. Le trentième anniversaire du jumelage entre Utsunomiya et Orléans en mai 2019 a été l’occasion de constater l’attachement de la métropole et des associations de la région Centre-Val de Loire à leurs relations avec l’archipel et leur volonté commune de promouvoir la culture japonaise.

Le thème choisi en 2018 – « Résistances, conflits et réconciliations » – a permis d’éclairer de façon remarquable les dynamiques à l’œuvre dans l’histoire japonaise. Nous nous proposons, pour l’édition 2020, de poursuivre dans cette voie en mettant cette fois en avant le thème des « Périphéries et centres ».

 S’interroger sur les centres et les périphéries permet en effet de prendre en considération les aspects moins connus de l’histoire japonaise, que ceux-ci aient été marginalisés pour des raisons méthodologiques ou qu’ils aient été passés sous silence pour des raisons politiques. On pourra ainsi revenir notamment sur la définition de quelques concepts clés : quels territoires considérer comme japonais ? Qu’est-ce que la littérature japonaise ? Que recouvre la langue japonaise ? Quelle est/serait l’identité japonaise ? Qui – quels groupes, quels individus – constituent les marges de la population japonaise ? Etc.

Les contributeur·rice·s sont également invité·e·s à présenter, à partir de leurs disciplines respectives – droit, science politique, anthropologie, géographie, histoire, pensée, linguistique, sociologie, littérature, art, économie –, les objets d’étude qui relèvent selon eux du « périphérique » ou du « central », à l’intérieur même du territoire japonais ou dans une perspective transnationale. Ce thème – « périphéries et centres » – devrait permettre d’analyser et de mieux comprendre les transformations sociales, politiques, urbaines, économiques et culturelles à l’œuvre dans l’histoire japonaise, quelle que soit l’époque considérée – l’éclairage historique permettant de remettre en perspective les tentatives de définition d’un unique « centre » japonais souvent indéfini et parfois brandi pour instrumentaliser les « périphéries ».

 La mission principale de ce colloque – rendre compte de l’actualité et du dynamisme de la recherche en étude japonaise en France – autorise toutefois toutes les propositions de communication qui sortiraient de cette thématique principale. Nous souhaitons notamment, pour cette édition 2020, accorder une place particulière aux contributions relevant de la didactique du japonais, afin de mettre à l’honneur l’enseignement du japonais en contexte francophone, indissociable de nos pratiques de chercheur·e·s.

Les colloques de la SFEJ étant un espace d’échanges et de rencontres avec le monde de la japonologie, nous encourageons plus particulièrement les doctorant·e·s et post-doctorant·e·s à participer à cet évènement qui leur permettra de faire connaître leurs travaux.

Vous êtes invité·e·s à nous faire parvenir vos propositions de panels comprenant plusieurs communications ou de communications individuelles. Dans les deux cas, veuillez indiquer dans votre message vos nom, prénom, institution de rattachement / laboratoire, statut, et adresse de contact.

Les propositions, d’une quinzaine de lignes maximum, doivent être envoyées à l’adresse sfej2020@gmail.com avant le 30 avril 2020.

Les personnes dont les communications seront retenues seront contactées par email courant juin.

Comité d’organisation : Aline Henninger, maîtresse de conférences, Université d’Orléans et Mayumi Shimosakai, maîtresse de conférences, Université d’Orléans

Contact : sfej2020@gmail.com

Site internet : https://sfejcolloque2020orleans.msh-vdl.fr/

Tous les courriers sont à adresser à : secretariat@sfej.asso.fr

Colloque : ADEJ 2019

Atelier Doctoral de la SFEJ

L’Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) aura lieu cette année le vendredi 6 décembre 2019.

Il s’agit d’une manifestation importante de notre association qui a lieu tous les deux ans, en alternance avec le colloque de la SFEJ. L’ADEJ offre l’occasion aux doctorants francophones en études japonaises de présenter leur sujet de recherche et de recueillir les avis des spécialistes.Il est aussi l’occasion de nouer des liens avec les doctorants d’autres institutions.

La SFEJ recherche deux doctorants ou « jeunes » docteurs qui accepteraient d’organiser la prochaine édition de cet atelier.

Le travail consisterait à assurer le suivi de la préparation (appel à candidatures, conception du programme, organisation matérielle de la journée…). Les deux organisateurs seront épaulés par un membre du Conseil de la SFEJ. L’atelier se tiendra à Paris.

Le candidat doit être déjà bien avancé dans sa thèse ou l’avoir récemment soutenue, avoir le sens de l’organisation et être en France cet automne.

Pour mémoire, ce sont Naoko Tokumitsu et Delphine Vomscheid qui avaient organisé l’atelier en 2017.

Cette préparation constitue une expérience enrichissante qui permettra à l’étudiant d’entrer en contact de manière plus étroite avec le milieu des spécialistes des études japonaises et qui l’entraînera aussi à l’organisation d’une manifestation scientifique.

Les personnes intéressées et / ou qui souhaiteraient en savoir plus peuvent nous contacter à l’adresse secre…@sfej.asso.fr.

En cas de candidature, merci de joindre un CV.

Nous invitons les membres de la SFEJ, plus particulièrement les directeurs et directrices de thèse, à largement diffuser cette annonce auprès des personnes concernées.

13e Colloque de la SFEJ (Paris 2018)

« Résistances, conflits et réconciliations »

Date : 13, 14 et 15 décembre 2018
Lieu : EHESS, 105 bd Raspail, 75006, Paris

Moment incontournable des études japonaises, le colloque 2018 de la SFEJ clôturera une année riche en commémorations et très symbolique pour le Japon et ses partenaires.

C’est tout d’abord – tout le monde l’aura noté – le 150ème anniversaire de la Restauration de Meiji. Or, s’il parait naturel de marquer cet événement, il est important de ne pas se restreindre à cette seule période de transition entre le régime féodal et le nouveau régime.
Car l’année 2018 est également celle du 100ème anniversaire de la fin d’une Première Guerre mondiale dont les conclusions auront une incidence importante sur l’Asie et sur la jeune puissance japonaise, et le 50ème anniversaire d’une période d’agitation sociale extrême, mêlant révoltes et répressions, violences et espoirs, et qui marquera plusieurs générations d’intellectuels et d’universitaires, mais aussi d’hommes politiques, de syndicalistes et jusqu’aux membres de la police elle-même.

La thématique principale visera à discuter des questions de violence, de conflit, de résistance, et de ce qui les clôt : les processus de réconciliation, dans le Japon de toutes les époques et dans tous les domaines des sciences humaines et sociales.
C’est pourquoi nous proposons cette année, non pas de nous concentrer sur une date ou une période mais plutôt d’explorer les dynamiques qui ont pu entraîner ou résulter de ces moments. Nous proposons donc de discuter de l’émergence des oppositions, des violences et des conflits qu’elles engendrent, ainsi que des processus menant à leur apaisement et, éventuellement, à la (ré)conciliation des parties en conflit. En lien avec cette dialectique conflits/réconciliations, la question de la résistance pourra être également abordée, résistance qui pourra être analysée de différents points de vue, qu’ils soient politiques, sociologiques, économiques ou artistiques.

Ainsi cette thématique, qui dépasse les trois dates 1868-1918-1968, pourra-t-elle mener à une remise en cause de certains clichés encore très prégnants tel celui d’un peuple japonais intrinsèquement pacifique pratiquant toujours le consensus.

Des séances hors-thématiques ont été constituées pour accueillir les panels et propositions individuelles qui ne se rapportent pas à ce sujet.

Les organisateurs : Yannick Bardy (Université de Lille), Pauline Cherrier (Aix-Marseille Université), Aleksandra Kobiljski (CNRS) et Gérald Peloux (Université de Cergy-Pontoise)

Lien vers le site du colloque : https://sfejcolloque2018.wordpress.com
Lien vers le programme : https://sfejcolloque2018.wordpress.com/programme/
Résumés des interventions : https://sfejcolloque2018.wordpress.com/resumes/

12e Colloque de la SFEJ (Lyon 2016)

« Autour de l’image : arts graphiques et culture visuelle au Japon »

Date : 15-16-17 décembre 2016
Lieu : Université Jean Moulin – Lyon III (Manufacture des tabacs)

Cette année, le colloque de la SFEJ, rendez-vous incontournable de la japonologie francophone, est organisé pour la première fois à Lyon, ville connue pour sa gastronomie, mais aussi pour sa capacité à concilier avec dynamisme les arts et l’industrie. À la pointe des innovations techniques et culturelles, elle a notamment vu naître le cinéma sous l’impulsion des frères Lumière dans les années 1890. Ses liens avec le Japon sont nombreux et variés. Elle a, entre autres, développé depuis le xixe siècle une relation singulière avec la ville de Yokohama (avec laquelle elle est toujours jumelée), à travers le commerce de la soie, et abrité les rêves de l’homme d’affaires collectionneur hors-norme qu’était Émile Guimet. Aujourd’hui encore, elle accueille de nombreux ressortissants japonais et constitue un noyau dynamique pour les études japonaises. Enfin, le département d’études japonaises de l’Université Jean Moulin-Lyon III, établi depuis 1981, a permis au japonais de se hisser à la deuxième place après l’anglais au sein de la Faculté des langues.

Le colloque de décembre 2014, intitulé « Le Japon au xxie siècle : dynamiques et mutations », avait brillamment mis en exergue les multiples facettes du Japon contemporain. Pour l’édition 2016, nous avons retenu le thème suivant : « Autour de l’image : arts graphiques et culture visuelle au Japon ».

Dans le discours sur le Japon, l’importance de l’image, en tant que reproduction d’un objet ou d’une figure, est régulièrement soulignée, à travers la complexité de son écriture, la finesse et la force de ses expressions picturales ou encore la richesse de son énergie créative. L’expression « arts graphiques » se réfère ici à l’ensemble des processus qui touchent à la conception visuelle et à la mise en scène des créations artistiques par différentes techniques : écriture, rouleaux illustrés, dessin, peinture, gravure et estampe, photographie, cinéma… À noter que l’ensemble de ces créations peuvent être utilisées à des fins uniquement artistiques, mais aussi industrielles ou commerciales (messages publicitaires, édition, affiches, revues, etc.). Quant à la « culture visuelle », intimement liée aux visual culture studies anglo-saxonnes, qui ont renouvelé les manières d’envisager l’utilisation des images dans nos sociétés, elle renvoie au rapport complexe qui existe entre l’émetteur et le récepteur dans une relation médiatisée par l’image. Celui-ci ne se limite pas à l’analyse des images/illustrations, mais touche également à la question de leur réception, de leur diffusion, des conditions de leur production.

Autrement dit, par ce thème, il s’agit d’embrasser l’ensemble des représentations visuelles et artistiques du Japon et de s’interroger sur les aspects sociaux, politiques, esthétiques ou médiatiques associés à celles-ci. Nous choisissons sciemment de ne pas fixer de limites temporelles, pour accueillir une réflexion autant sur le Japon ancien que contemporain, et espérons que cette recherche collective offrira un éclairage pertinent sur les avancées actuelles en la matière et permettra un dialogue entre champs disciplinaires divers (histoire de l’art, sociologie de l’art, anthropologie, économie culturelle, politique des images, etc.), en rassemblant de nombreux chercheurs confirmés ou débutants.

Espérant que ce colloque sera l’occasion de découvertes et de rencontres fructueuses, nous vous souhaitons à tous un excellent séjour à Lyon,

Les organisateurs : Cléa Patin, Julien Bouvard

Lien vers le site du colloque : https://sfejcolloque2016.wordpress.com
Lien vers le programme : https://sfejcolloque2016.wordpress.com/programme/
Résumés des interventions : https://sfejcolloque2016.wordpress.com/resumes-des-interventions/