[Journée d’étude internationale] « Manga in Every Sense », 7 mars 2025, Paris

Manga in Every Sense
Journée d’étude internationale
Vendredi 7 mars 2025
Université Paris Cité, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris, salle 406A, bâtiment A

Un lien Zoom communiqué sur demande permettra de suivre la journée à distance (marianne.simon-oikawa@u-paris.fr)

Organisation : Marianne Simon-Oikawa – Dépliant et programme à télécharger sur ce lien.

Soutien : Maison de la Culture du Japon à Paris et Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale

Program

Morning session

Chair: Clara-Akiko Wartelle-Sakamoto (Paris Cité University)

09:30-09:45. Opening remarks. Marianne Simon-Oikawa (Paris Cité University)

09:45-10:30. Blanche Delaborde (Fukuoka University). Two Senses to Recreate Them All: Onomatopoeia in Manga

Onomatopoeia in manga goes far beyond the rendering of simple sounds, and may be used to express all types of sensations: sight, hearing, smell, and touch, but also sensations related to movement, pain, temperature or even supernatural phenomena, as well as a wide range of emotions. Highly inventive, onomatopoeia in manga appeals to the senses of sight and hearing to develop and combine different senses, in order to create an immersive experience for the reader.

10:30-11:15. Irène Leroy Ladurie (Lausanne University). From Guido Crepax to Kazuo Kamimura, from Fumetti to Gekiga. Five Senses on Display in Everyday Life Narratives

Kazuo Kamimura found in Guido Crepax and some of his works published and translated in Japan, notably Valentina in the early 1970s, a source of inspiration for his own work. Indeed, the two authors share a similarity in the representation and narration of intimate sensationS and sensuality in everyday life. Based on the study of cultural and aesthetic transfers, I explore the way in which the work of these two authors during the 1970s graphically trancribes the internal sensations of the characters that could remain unseen, thereby reinventing the experience of drawn narratives.

11:15-12:00. Jaqueline Berndt (Stockholm University). Manga Smells: Visual Medium and Olfactory Sensations

Manga studies has increasingly addressed not only sight but also sound (Delaborde, Exner) and, closely related to the medium’s materialities, touch (Hosoma, Yamamori, Kálovics). But the ‘lower senses’ (i.e., the gustatory and olfactory) do not necessarily come to the fore. This contribution focuses on smell, how it is performed non-verbally, and how its historical significance changes. I will discuss the shift in representation from 1970s corporeality (ex., Kamimura Kazuo, Torii Kazuyoshi) to the ‘primacy of the visual’ that began to prevail in the mid-1980s (ex., Sugiura Hinako), consider the ‘odorlessness’ of shōjo manga, and ponder how smell, a highly contingent sense that escapes control, fits in manga’s aesthetic standardization, which forms a prerequisite for participation.

Afternoon session

Chair: Blanche Delaborde (Fukuoka University)

14:00-14:45. Thomas Lamarre (The University of Chicago). Weighty Matters: A Reading of Proprioception in Manga

This paper explores the phenomenon of weightlessness in manga.  Because comics combine image and text, a good deal of analysis has focused on the wealth of visual, verbal, and acoustic forms, ranging from the arts of line and perspective to modes of speech and sound effects.  Less attention has been paid to proprioception and kinesthesia — to the sense of position, movement, force, effort, and heaviness.  Yet unlike the photographic arts, which more readily capture a feeling for mass and weight and thus position, force, and effect, comics adopt various conventions to convey these sensations.  Proception and kinesthesia are arguably of particular importance in manga due to the tendency (prominent in commercial manga publications) introduce multiple lines of movement across page layouts, which amplifies the overall sensation of a weightless floating and drifting, sometimes even the midst of intense action.  This weightlessness affects the experience of duration as well, for it breaks with measurable movement, calculable time and action-reaction sequences.  To arrive at a better understanding of proprioception and kinesthesia, this paper proposes not only an overview of the phenomenon in manga but also a careful examination of the works of Matsumoto Taiyō, with an emphasis on Ping Pong (Pin Pon 1996-97) where weightlessness intervenes in the linear sequencing of ping-pong tournaments to offer a meditation on the nature of temporality. 

14:45-15:30. Xavier Guilbert (chief editor of collectif du9). Silent yet Vibrant – The Ephemeral Urban Poetry of Adachi Mitsuru

This contribution intends to explore the sensory landscapes crafted by Adachi Mitsuru (born in 1951) in the chapters’ introductory pages of his manga. Through the deliberate absence of text (and sometimes even characters), these short sequences often constitute suspended moments in the narrative. While sports manga usually revolves around over-the-top action, these little quiet bubbles provide the reader with an almost contemplative, and at times poetic, experience.

15:30-16:15. Julien Bouvard (Jean Moulin Lyon 3 University). The Tactile Dimension of Reading Manga – From Print to Screen

Reading manga is not limited to a visual or narrative experience; it also involves the sense of touch, an aspect often overlooked in academic studies of this medium. This presentation explores how the materiality of manga – their format, paper, weight, and even their handling – contributes to the reader’s sensory experience. It also offers an observation on the differences between reading experiences on paper and digital platforms.

[Journée d’étude] « Réinventions croisées des yôkai 妖怪/ yaoguai 妖怪 / yogoe 妖怪 요괴 en Asie orientale de 1900 à aujourd’hui : art et illustration au-delà des stéréotypes graphiques et narratifs », 7 & 8 février 2025, Paris

Réinventions croisées des yôkai 妖怪/ yaoguai 妖怪 / yogoe 妖怪 요괴 en Asie orientale de 1900 à aujourd’hui : art et illustration au-delà des stéréotypes graphiques et narratifs

Journées d’étude organisées par Mary Picone (EHESS), Marie Laureillard (Université Paris Nanterre), Vincent Durand-Dastès (Inalco), Michael Lucken (Inalco).

Les yôkai/yaoguai/yogoe sont des êtres étranges, mystérieux, changeants, parfois mystificateurs qui ne peuvent être définis de façon satisfaisante à l’écrit, d’autant plus lorsqu’on tente des analyses comparées. Le Japon est le pays où la représentation de ces êtres a eu le plus de succès sur la scène internationale.  Dans l’archipel, la qualité ainsi que l’abondance des illustrations figurant des yôkai ont marqué l’époque d’Edo, mais aujourd’hui, ces facteurs positifs tendent à figer l’iconographie choisie pour d’innombrables expositions, livres illustrés ou colloques. On y reprend souvent un schéma fixe où les matériaux prémodernes sont suivis par la production de trois ou quatre auteurs de mangas et d’anime – toujours les mêmes –, grosso modo actifs à partir des années soixante-dix. Cet engouement s’est récemment propagé dans les pays voisins. A Taiwan, on note un intérêt récent, à la fois académique et artistique, pour ces créatures ambiguës, qui a donné lieu à des colloques, des expositions, des publications sur ce thème, dont aucune n’a été traduite. Certains écrivains ou auteurs de mangas/manhuas y puisent une grande partie de leur inspiration. En Chine, on s’interroge sur leurs origines chinoises.

Ces journées visent en premier lieu à rendre visible trois aspects méconnus des yôkai. Elles consisteront à :

 – analyser des thématiques nouvelles, parfois à partir de supports non exploités (tels que les objets votifs modernes), des œuvres d’artistes inspirés par ces êtres, d’illustrations et de mangas au style différent des clichés graphiques ultra répandus et dominants, ainsi que des réinterprétations fantastiques d’éléments découverts par la recherche en biologie.

– examiner, outre les productions contemporaines, des matériaux remontant à la période moins étudiée des premières années du vingtième siècle jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale

– montrer le développement parallèle ou indiquer l’origine des entités yôkai dans les mondes sinophones (y compris Taiwan) sous l’appellation de yaoguai et esquisser un début de comparaison avec les yogoe coréens.

Bien que les images soient le point de départ des analyses pour situer les matériaux, on présentera aussi certains éléments des théories d’ethnologues japonais jamais traduits en langues occidentales – un oubli incompréhensible dans ce domaine. Et on mettra en lumière quelques convergences avec les « monster studies » des anthropologues anglo-américains.

Que faudrait-il inclure dans la catégorie mouvante des yôkai ? Leur caractère terrifiant s’est-il déplacé surtout vers les kaijû 怪獣 (bêtes étranges) nées dans les années 50 avec Godzilla puis adoptant d’autres formes par la suite ? On dit souvent que la plupart des yôkai (tels que les oni, les kappa) ont perdu leur caractère sauvage et dangereux de jadis, se transformant en compagnons de jeux mignons, mais tous gardent en fait une nature ambiguë à l’instar des divinités japonaises. Par ailleurs, le lien des yôkai à l’enfance est désormais incontournable.

Outre les films de monstres géants, la mondialisation de la culture populaire américaine est à l’origine de formes hybrides contemporaines, y compris de nombreux motifs graphiques présents dans les mangas/manhuas. Elle a créé aussi d’autres éléments dont on ne traitera pas au cours de ces journées, mais on pourra se demander si les anodines mascottes (yuru-kyara) ou les figurines Pokémon (les deux diffusées à la fin des années 1990) en tant que logos de marques, de localités touristiques ou de franchises de jeux n’en feraient pas également partie.

Programme

Vendredi 7 février matin

  • 9h30 : Accueil
  • 9h55 : Introduction (20 min) par Mary Picone (EHESS)  & Marie Laureillard (Université Paris Nanterre)
  • Présidence de séance : à préciser
  • 10h15 : Le monstre (鬼oni) et le charpentier  par Isabelle Charrier (Université Paris 8)
  • 10h45 : pause-café
  • 11h : Les yôkai dans les ex-voto : examen d’une présence rare par Jean-Michel Butel (Inalco)
  • 11h30 : Yôkai microscopiques et macroscopiques : l’influence des recherches scientifiques sur les représentations (1990-2024) par Mary Picone (EHESS)
  • 12h : questions et discussion
  • 12h30 : Déjeuner

Vendredi 7 février après-midi
Présidence de séance : Christine Vial Kayser (Université de Cergy) (à confirmer)

  • 14h30 : La Sorcière et les mangeurs de serpents par François Lachaud (EFEO)
  • 15h : Les esprits non-humains décrits par eux-mêmes dans les cultes d’écriture inspirée, Chine, 19e-20e siècles par Vincent Goossaert (EPHE)
  • 15h30 : questions et discussion
  • 16h : pause-café
  • 16h30 : De la montagne à la ville : des yamauba 山姥 médiévales aux yamanba gyaru ヤマンバ ャル contemporaines par Carina Roth (Université de Genève)
  • 17h : Yôkai entre peinture et photographie par Michael Lucken (Inalco)
  • 17h30 : Ambivalences multiples du génie coréen tokkaebi et son expression vitale dans la gravure d’O Yun (1946-1986) par Ju-yeon Hwang (Université Paris Cité)
  • 18h : questions et discussion

Samedi 8 février matin

  • 9h30 : accueil et café
  • Présidence de séance : Vincent Goossaert (EPHE) (à confirmer)
  • 9h45 : Classer les prodiges : les catégories d’êtres prodigieux sous le regard des folkloristes de la Chine populaire par Vincent Durand-Dastès (Inalco)
  • 10h15 : Etudier les yôkai : une histoire conceptuelle de la yokaiologie moderne par Matthias Hayek (EPHE)
  • 10h45 : questions et discussion
  • 11h : Représentations figurées de yôkai chez le peintre chinois Pu Ru (1893-1963) au regard du passé par Marie Laureillard (Université Paris Nanterre)
  • 11h30 : Figures masculines de l’esprit-renard dans la littérature sur Internet en Chine  par Xu Shuang (Université Paris Cité)
  • 12h : questions et discussion, conclusion 

Organisé en hybride (pour obtenir le lien de connexion, contacter marie.laureillard@parisnanterre.fr)

Programme à télécharger sur ce lien.

[Colloque] Saikaku-Bakin Symposium 2025, 20-22 mars 2025, Paris

East Asian Civilizations Research Centre
Paris Cité University – EPHE – CNRS – Collège de France
Saikaku-Bakin Symposium, 20-22 March, 2025

PROGRAM

20 MARCH (THU):           EDO NARRATIVE—Collège de France, Institut des Civilisations – Salle Françoise Héritier

Panel 1                              5:30-7:00pm Q&A 7:00-7:30pm

David ATHERTON (Harvard University) What is fiction for? Ueda Akinari’s Kamakura tales and the bounds of narrative

Andrew GERSTLE (SOAS University of London)    Reading jōruri narratives

21 MARCH (FRI):             POPULAR LITERATURE—Paris Cité University – Amphithéâtre Alan Turing

Panel 2                              10:00-11:30am Q&A 11:30am-12:00pm 

Will FLEMING (UC Santa Barbara)    Jippensha Ikku’s practice of serial publication and the emergence of an interactive readership

HATANAKA Chiaki (Keai University)    Saikaku’s self-replication for the mass production of his works

Angelo WONG (Columbia University)    Hyakumonogatari and setsuwa pastiche in Shokoku hyakumonogatari’s depictions of the return of dead wives

Panel 3                              2:30-3:30pm Q&A 3:30-4:00pm

Cristian PALLONE (University of Bergamo)    Yoshiwara goes to theatre: Some considerations regarding the evolution of sharebon in the Tenmei and Kansei eras

William HEDBERG (Arizona State University)    Chikamatsu Monzaemon’s Latter Battles of Coxinga and the Edo-period discovery of Manchuria

Panel 4                              4:30-5:30pm Q&A 5:30-6:00pm

Paola MASCHIO (University of Milan)    The spoken language of women in Shikitei Sanba’s Ukiyo buro

David J. GUNDRY (UC Davis)    The question of humor in Ihara Saikaku’s fiction

MARCH 22 (SAT):            POPULARIZATION—Paris Cité University – Amphithéâtre Alan Turing

Panel 5                              10-11:30am Q&A11:30am-12:00pm

Nicolas MOLLARD (Université Jean Moulin Lyon 3)     When philological essays disguise as fiction: an analysis of Kyokutei Bakin’s Mukashigatari shichiya no kura (1811)

Ye YUAN (Oberlin College)    Rewriting Japanese story into Chinese form: and the unruly woman in early modern Japan

Kevin MULHOLLAND (University of Montana)    Humor, historical consciousness and Engi kyōgiden information culture in Kyokutei Bakin’s Musō Byōei kochō monogatari

Panel 6                              2:30-4:00pm Q&A 4:00-4:30pm

Morgaine SETZER-MORI (Ruhr University Bochum)    Historiographical elements and the construction of historical meaning in Takai Ranzan’s Atsumori gaiden: Kitan Aoba no fue (1813)

Jeffrey KNOTT (National Institute of Japanese Literature)    Premodern Genji commentaries and Tanehiko’s Nise Murasaki

Shan REN (University of Oregon)    The alluring poisonous woman: Oren in Kyokutei Bakin’s Shinpen kinpeibai

Roundtable Discussion  4:30-5:30pm

Jeffrey NEWMARK (University of Winnipeg), Glynne WALLEY (University of Oregon)    Bringing Edo literature to new audiences: translation, pedagogy, digital tools  

Websites: 

Saikaku Bakin Symposium Webpage (Rutgers University)

East Asian Civilizations Research Centre – CRCAO

Venues: 

Collège de France, Institut des Civilisations – Salle François Héritier, 52, rue du Cardinal-Lemoine – 75005 Paris (March 20)

Université Paris Cité, Amphithéâtre Turing, Bâtiment Sophie Germain, 8 place Aurélie Nemours – 75013 Paris (March 21-22)

Contact:

Paul Schalow: schalow@rutgers.edu                                                   

Daniel Struve: daniel.struve@u-paris.fr

[Kyoto Lectures] « Lafcadio Hearn at 120: Strange Tales, Folklore and Cultural Resonances. Commemorating the 120th Anniversary of His Death », 14 janvier 2025

Dans le cadre des Kyoto Lectures, François Lachaud (EFEO) donne une conférence sur « Lafcadio Hearn at 120: Strange Tales, Folklore, and Cultural Resonances. Commemorating the 120th Anniversary of His Death ».

Événement organisé par l’EFEO, l’ISEAS et l’Institute for Research in Humanities, Kyoto University.

https://www.efeo.fr/blogs_post.php?bid=10&nid=4679&l=EN

Mardi 14 janvier 2025, 18 h (Japon) ou 10 h (France) sur place et en ligne sur Zoom :Zoom Link: https://us02web.zoom.us/j/87636340538

Screenshot

[École d’été BruLau] Études de genre, du 2 au 6 juin 2025 à Marseille

Nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue du BruLau, école d’été internationale francophone de recherche en études de genre du 2 au 6 juin 2025 à Marseille.

Organisée depuis 2018 par la Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre, l’égalité et la sexualité (STRIGES) de l’Université Libre de Bruxelles, le Centre en études genre (CEG) de l’Université de Lausane, cette 7e édition est organisé par Aix-Marseille Université, en partenariat avec CIVIS et en collaboration avec les institutions fondatrices de l’événement et l’Université de Bucarest. 

Le BruLau offre une opportunité unique aux doctorantes et doctorants intéressé·es par les études de genre de se réunir pour cinq jours d’échanges intensifs et enrichissants. L’école d’été se tiendra dans le magnifique cadre de la cité phocéenne, alliant ainsi réflexion académique et découverte culturelle.

Programme

  • Les thématiques retenues cette année sont :
  • Performances Queer
  • Dis-moi ce que tu manges… Ce que le genre fait à l’alimentation
  • Genre en migration : reconfigurations et vulnérabilités
  • Aux racines du mâl(e) – le continuum des violences masculines faites aux femmes

Planning

Deux séances virtuelles, une en amont, l’autre en aval de la semaine doctorale

La semaine doctorale comprendra :

  • Des conférences plénières données par des expert·es reconnu·es dans le domaine
  • Des ateliers thématiques permettant des discussions approfondies
  • Des sessions de présentation de travaux de jeunes chercheur/euses
  • Des moments d’échanges informels et de networking
  • Des activités culturelles

Informations pratiques

  • Dates : du 2 au 6 juin 2025
  • Lieu : Marseille
  • Langue : français

Documents à fournir

  1. Pour la candidature :
  1. Un curriculum vitae incluant vos coordonnées professionnelles actuelles et votre éventuelle liste de publications. Vous prendrez soin de préciser votre participation passée à des écoles d’été en études de genre le cas échéant.
  2. Une lettre de motivation d’une page expliquant la manière dont la participation à l’école d’été s’insère dans votre parcours doctoral.
  3. Un résumé du texte que vous présenterez lors de l’école doctorale dans le cadre des « ateliers du genre ». Ce texte pourra prendre la forme d’un projet de thèse, un chapitre de thèse ou un article. Ce résumé inclura les éléments suivants :

les disciplines mobilisées, 3 à 4 mots clésune courte liste de références bibliographiquesIl ne dépassera pas 1400 mots ou 8000 caractères espaces compris (soit 2 pages interligne simple en times new roman 12).

  1. Si votre proposition est acceptée, ce texte devra être déposé pour le 14 avril 2025

Inscription

Les modalités d’inscription seront communiquées prochainement. Les frais de participation s’élèveront à : 

Universités européennes et nord-américaines200 €
Autres universités100 €
Universités s’inscrivant dans le programme Erasmus+Prise en charge de la mobilité est possible et à demander à votre institution

Calendrier

  • 6 janvier 2025 : ouverture du dépôt des candidatures sur https://brulau2025.sciencesconf.org/ 
  • 3 février 2025 : Clôture des dépôts de candidatures
  • 28 février 2025 : Annonce d’acceptation 
  • 14 avril 2025 : Dépôt des papiers qui seront discutés lors des ateliers

 Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter le comité d’organisation à l’adresse suivante : brulau2025@univ-amu.fr Nous vous invitons à diffuser largement cette annonce auprès de vos réseaux.

[Atelier] « En quêtes d’Asies : le Tōyō bunko et l’École française d’Extrême-Orient, trois décennies d’histoire (1994-2024) », 7 décembre 2024 (Japon)

Le 7 décembre, le Tōyō bunko et l’EFEO organisent un atelier intitulé « En quêtes d’Asies : le Tōyō bunko et de l’École française d’Extrême-Orient, trois décennies d’histoire (1994-2024) ». Les quatre interventions portent sur différents aspects des études orientales/asiatiques (notamment françaises) du XIXe siècle à nos jours. 

Pour assister à la journée, il est nécessaire de s’inscrire sur le site de Tōyō bunko (voir le flyer) : https://toyo-bunko.or.jp/event/1873/?fbclid=IwY2xjawG7YrZleHRuA2FlbQIxMQABHarK3o5sXrLfvrKqRXnj91YMLqq6MWYEwEgfeJv8H2B6jY_W4YIdhcLBmg_aem_wn7pc8sIlpmWGHhyIzlFqw

Programme de la journée

  • 13:10-13:45, François Lachaud(フランス国立極東学院教授・研究部長・東京支部前代表)
    「近代の宣教師と東アジアの宗教観-アンリ・ドレとノエル・ペリに着目して」
  • 13:55-14:30, Martin Nogueira Ramos(フランス国立極東学院准教授・京都支部前代表)
    「1880年代日本の出版物にみるパリ外国宣教会の布教活動-京都の事例を中心に」
  • 14:40-15:15, 高田時雄(東洋文庫研究員・図書部長、京都大学名誉教授)
    「中國求法僧傳研究に於けるフランス東洋學の貢獻」
  • 15:25-16:00, 牧野元紀(東洋文庫研究員・文庫長特別補佐、学習院女子大学教授、司会者)
    「東洋文庫100年の歩みからたどる東洋學の日仏交流」
  • 16:10-17:00, Discussion

[Demi-journée d’études] »Le document de Nara sur l’authenticité, 30 ans après – Le patrimoine japonais en question(s) », 22 novembre 2024, en ligne

À l’occasion de l’anniversaire des 30 ans de la conférence et de la rédaction du Document de Nara sur l’authenticité, le groupe Japon(s)&Patrimoine(s) propose une demi-journée d’études, ouverte à toutes et tous, pour réexaminer l’événement et sa portée sur la gestion et la compréhension du patrimoine.

En s’intéressant spécifiquement au cas japonais, il s’agit de repenser ensemble aussi bien l’origine, les enjeux, conceptuels autant que politiques, que les effets multiples d’une conférence qui a représenté un tournant historique aujourd’hui parfois oublié.


Le document de Nara sur l’authenticité, 30 ans après
— le patrimoine japonais en question(s) —

Date : 22 novembre 2024, 8h45-12h30 (heure française) / 16h45-20h30 (heure japonaise)

L’affiche et le programme complet de cette demi-journée d’étude sont disponibles en cliquant sur ce lien,

et les versions téléchargeables aux liens suivants :

– Programme complet avec résumés: https://bunkazai.hypotheses.org/files/2024/10/JE-Nara_Resumes.pdf

– Affiche: https://bunkazai.hypotheses.org/files/2024/10/JE-Nara.pdf

L’événement aura lieu intégralement en ligne (Zoom).

Pour y assister, veuillez vous inscrire au préalable avec le lien suivant : Lien d’inscription – JE Le document de Nara sur l’authenticité, 30 ans après

[Journée d’étude] »Mettre en mémoire les catastrophes : mises en récit, techniques, pratiques », 14 novembre 2024, Université Gustave Eiffel (Marne-la-Vallée)

Programme

9h00 : Accueil café
9h30 : Ouverture de la journée d’études, Elsa Vivant, urbaniste et sociologue, professeure à l’Université Gustave Eiffel et directrice du LATTS
Modération : Christine Fassert, socio-anthropologue et chercheuse au LATTS & Rina Kojima, sociologue et ingénieure de recherche au LATTS

Guido Nicolosi, sociologue, Professore Associato à l’Université de Catane (Italie) La mémoire des catastrophes dans un contexte migratoire : le cas de Lampedusa

Alexandre Taalba, docteur en esthétique, post-doctorant à l’Université de Tokyo (Japon) Guérilla ésotérique, écologique et ritualiste à l’ère des catastrophes technologiques au Japon

Sylvie Dallet, philosophe et historienne, directrice de recherches au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines de l’Université Paris-Saclay. Penser la catastrophe pour panser les vivants

Pause déjeuner (12h30-14h00)

Gianfranco Pecchinenda, sociologue, professeur à l’Université de Naples Federico II (Italie) Carlos Liscano : l’écriture et la mémoire du trauma

Masatoshi Inoue, doctorant en histoire des sciences à l’EHESS (CAK et CEMS) Rapporter une catastrophe vécue par autrui : les récits de premiers visiteurs français à Hiroshima sur les conséquences du bombardement atomique

Gérôme Truc, sociologue, chargé de recherche au CNRS et directeur adjoint de l’Institut des Sciences sociales du Politique « Mettre en mémoire » les attentats : des catastrophes comme les autres ?

Rina Kojima, docteure en sociologie, ingénieure de recherche au LATTS Vivre avec les morts pour survivre dans l’après-catastrophe : le cas du tsunami du Tôhoku (Japon)

17h00 : Clôture de la journée d’études, Elsa Vivant, urbaniste et sociologue, professeure à l’Université Gustave Eiffel et directrice du LATTS.

Programme complet à télécharger sur ce lien.

[Colloque international] »La culture populaire japonaise et l’Occident : manga, animation et genre », 2 et 3 novembre 2024, Colmar

Le Centre Européen d’Études Japonaises d’Alsace (CEEJA) organise un colloque international intitulé « La culture populaire japonaise et l’Occident : manga, animation et genre », qui se tiendra les 2 et 3 novembre 2024 (samedi et dimanche, chaque jour le matin uniquement) dans un format Hyflex. Il se tiendra au Musée Unterlinden, à Colmar, en France, et un lien vers le webinaire zoom à celles et ceux qui souhaiteront participer en ligne.

Pour une participation sur place ou en ligne, veuillez-vous inscrire à l’aide du QR code figurant sur l’affiche ci-dessous. Une interprétation simultanée japonais-français sera assurée pour toutes les sessions.

Le commentateur, Monsieur NATSUME Fusanosuke, chercheur en manga et petit-fils de NATSUME Sôseki, ainsi qu’un groupe d’éminents chercheurs de l’Université Gakushûin au Japon, repenseront la culture populaire à l’ère post-moderne dans une perspective plus large. Les origines du manga, considérées comme évidentes de nos jours, sont-elles vraiment vraies ? Il ne s’agit ni d’une célébration ni d’une banalisation de la culture japonaise, mais d’une reconsidération des influences culturelles entre le Japon et l’Occident dans une perspective internationale. Une séance de questions-réponses animée est attendue pendant le débat.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 25 octobre, via le code QR figurant sur l’affiche ci-dessous.

(ou en la téléchargeant ici : https://we.tl/t-DqKp6aOiqM)