Conférence / “Le Kyūshū du 15e siècle vu par un Coréen : commentaire du Nosongdang Ilbon haengnok 老松堂日本行錄 par Song Hûigyông 宋希璟 (1420)” par Damien PELADAN (Séminaire Kyūshū, 7 mai 2021 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyūshū qui se tiendra le vendredi 7 mai 2021 de 10h à 12h, Damien Peladan (Université Lyon 3 Jean Moulin) fera une présentation intitulée “Le Kyūshū du 15e siècle vu par un Coréen : commentaire du Nosongdang Ilbon haengnok 老松堂日本行錄 par Song Hûigyông 宋希璟 (1420)”.

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi (horiuchi@univ-paris-diderot.fr)
Pierre-Emmanuel Roux (pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr)

Conférence / “Studying Women and Networks in the Late Tokugawa Period. The Case of the Rai Family”, Bettina Gramlich-Oka, EFEO (23 avril 2021, 11h heure de Paris / 18h heure de Tokyo)

L’EFEO/ISEAS Kyoto organise régulièrement des événements académiques (conférences, journées d’étude).

Les activités du centre figurent sur l’agenda de l’EFEO qui est consultable en ligne (https://www.efeo.fr/), sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/efeokyoto/) ou sur le site de la Scuola italiana di studi sull’asia orientale (ISEAS ; https://iseas-kyoto.org/).

Une conférence est au programme en avril. Elle se tiendra uniquement en ligne.

Ces événements sont ouverts à tous. N’hésitez pas à transmettre l’information à vos étudiants et collègues. 

Kyoto lectures : 

– Bettina Gramlich-Oka (université Sophia) présente la conférence : Studying Women and Networks in the Late Tokugawa Period. The Case of the Rai Family

Vendredi 23 avril à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. Kyoto Lectures: Studying Women and Networks in the Late Tokugawa Period | Facebook

Le lien ainsi que le mot de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille de la conférence (le 22 donc).

Conférence / “La « philosophie orientale spirituelle » de Toshihiko IZUTSU (井筒俊彦) – une interprétation phénoménologique -“, NAGAI Shin, Groupe d’étude de philosophie japonaise (10 avril 2021, 9h30-10h30)

Le Groupe d’étude de philosophie japonaise  (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco / Université de Paris / CNRS, F-75013 Paris) organise une conférence Samedi 10 avril 2021 de 9h30 à 10h30 (heure de Paris, 4h30 – 5h30 PM l’heure de Tôkyô) suivie d’une discussion (fin de la séance prévue à 11h30 (6h30 PM l’heure de Tôkyô).

NAGAI  Shin  (Université Tôyô, Tôkyô) y présentera une communication intitulée “La « philosophie orientale spirituelle » de Toshihiko IZUTSU (井筒俊彦) – une interprétation phénoménologique –“.

Pour accéder au lien Zoom, merci de contacter :  takako.saito@inalco.fr

contact courriel : takako.saito@inalco.frakinobukuroda@gmail.comarthur.mitteau@univ-amu.frsimon.ebersolt@gmail.com

Résumé de l’intervention :
Si le travail de Toshihiko Izutsu (1914-1993), un des philosophes les plus importants du Japon contemporain, n’a pas été, jusqu’à aujourd’hui, apprécié à sa juste valeur, cela tient sans doute au fait que la vaste étendue de son travail dépasse les cadres trop convenus et trop étroit la plupart du temps de la « recherche » en philosophie. 

Cette étendue vient de la formation assez complexe de sa pensée : il se considère, en effet, comme linguiste plutôt que comme philosophe en raison de l’intérêt particulier qui l’anime à l’égard du langage, particulièrement du langage poétique surréaliste ou de celui de la « magie ».  D’autre part, le noyau existentiel de sa pensée provient de son expérience du Zen, qu’il commença à pratiquer dans son enfance sous la direction de son père. En outre, ses recherches sur les traditions spirituelles diverses de l’Extrême-Orient, telles que le bouddhisme, mais aussi, par ailleurs, sur l’islam et le judaïsme, sont décisives dans sa carrière. Celles qu’il a conduites sur le mysticisme islamique sont si appréciées qu’il est généralement considéré comme un spécialiste de rang mondial dans ces études, alors qu’il refusait pour lui-même quelque « spécialité » que ce soit. Enfin, derrière ses recherches sur le mysticisme islamique, il y a tout un travail novateur sur la philosophie grecque ancienne, représenté par son premier ouvrage Philosophie mystique(『神秘哲学』), dans lequel il interprète la philosophie grecque ancienne dans sa totalité dans un horizon mystique, allant jusqu’à la caractériser, étonnamment, d’« orientale » car pour Izutsu, mystique et orient sont intrinsèquement liés. 

En mobilisant l’immense culture qu’il avait acquise à travers les recherches que nous venons d’évoquer, Izutsu a publié, dans la dernière phase de son activité intellectuelle, Conscience et essence (『意識と本質』), une œuvre dans laquelle se reflètent et se rassemblent ses travaux antérieurs et où il propose l’idée d’une « philosophie orientale spirituelle » (精神的東洋哲学). Celle-ci consiste en une réinterprétation, grâce à un traitement tant linguistique que phénoménologique, des textes des traditions philosophico-religieuses de l’Orient, dont celles du Japon, dans l’horizon d’un système de la pensée universelle. Autrement dit, en donnant aux traditions orientales diverses une certaine « unité », semblable à celle de la philosophie occidentale, Izutsu vise à mettre la « philosophie orientale » ainsi méthodiquement construite au service de la philosophie contemporaine universelle, au lieu de l’enfermer exclusivement dans les recherches historiques spécialisées.   

Dans notre exposé, nous constaterons d’abord la nécessité de concevoir la « philosophie japonaise », ou, plus largement, la « philosophie orientale » à l’époque moderne du Japon comme l’horizon dans lequel Izutsu a conçu sa propre « philosophie orientale spirituelle ». Pour ce faire, nous commencerons par présenter dans ce contexte la philosophie de Kitarô Nishida comme une réussite exemplaire de cette exigence historique et procèderons, à cette occasion, à une mise au point terminologique relative à sa compréhension de l’« Oriental ».

Nous traiterons ensuite de la « philosophie orientale » d’Izutsu en rapport avec celle de Nishida. Nous tenterons, en effet, d’une part, de montrer que dans l’expression « philosophie orientale spirituelle », l’épithète « spirituel » doit être compris comme exprimant la pratique de la réduction phénoménologique. D’autre part, nous soulignerons, du point de vue de la phénoménologie transcendantale, la nécessité de la « réduction transcendantale radicalisée ». Nous éclairerons le processus de cette réduction en nous référant au diagramme en triangle qu’utilise Izutsu pour montrer le processus de la pratique spirituelle. Enfin, nous analyserons la phénoménalité de l’ « Orient spirituel » ainsi atteinte dans la forme exemplaire du Mandala.

Conférence / “Enquêter sur le travail du sexe au Japon”, SARUGASAWA Kanae, Axe travail du groupe Populations Japonaises (9 avril 2021, 10h-12h)

La troisième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 9 avril 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Kanae Sarugasawa, chercheuse à l’Inalco affiliée à l’IFRAE. Sa conférence est intitulée “Enquêter sur le travail du sexe au Japon”.

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Au Japon, la loi relative à la prévention de la prostitution interdit officiellement cette activité. Si cette législation n’a pas connu d’amendement majeur depuis sa création en 1956, des contournements interprétatifs ont néanmoins permis à l’industrie du sexe de se développer dans le pays. Il existe aujourd’hui environ 32000 établissements enregistrés –donc légaux– proposant des services et prestations à caractère sexuel (Agence national de la police 2020).

Ce chiffre suggère un nombre important de personnes qui proposeraient ces services en tant que « travail », tantôt dans la légalité, tantôt dans une « zone grise ». Qui sont-elles ? En quoi consistent leurs activités ? Pour quelles raisons sont-elles entrées dans ce milieu, et pourquoi font-elles le choix d’y rester – ou de s’en affranchir ? Mais surtout, comment enquêter pour obtenir réponse à ces questions ?

Nourrie par notre récente enquête sociologique au Japon, cette présentation reviendra tout d’abord sur le cadre juridique encadrant les services de nature sexuelle, avant de développer les choix méthodologiques retenus pour enquêter sur ce sujet, dont l’accès au terrain reste délicat. Nous présenterons enfin une analyse des entretiens individuels semi-directifs réalisés en 2020 à Tôkyô, Ôsaka et Aomori. En étudiant les parcours et démarches de certain·e·s travailleur·se·s du sexe au Japon et leurs façons plurielles de percevoir et exercer leur activité, cette intervention éclaira les mécanismes complexes qui articulent les inégalités et le genre, ainsi que la situation professionnelle fragile et incertaine de certaines catégories sociales dans le contexte du marché du travail japonais.

Kanae Sarugasawa est sociologue, chercheuse affiliée à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, UMR 8043-CNRS / Inalco / Université de Paris) et membre de l’équipe Populations japonaises (CRCAO-IFRAE), du projet ANR Eurasemploi. Croissance et formes d’emploi : une comparaison eurasiatique de l’incertitude au travail (2016-2021, Inalco / EHESS / Sciences Po / Université de Paris) coordonné par Bernard Thomann (Inalco / IFRJ-MFJ) et du projet JSPS (équivalant ANR au Japon) Rethinking the Nexus Migration and Sex Work Trafficking (2019-2022) coordonné par Aoyama Kaoru (université de Kôbe) et Hélène Le Bail (CNRS-CERI Sciences Po). Ses recherches portent sur le stigmate, l’agentivité et le militantisme des mères célibataires (thèse doctorale) et des travailleur·se·s du sexe (recherches actuelles) dans le Japon contemporain.

Conférence / “Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family”, SHIRAHASE Sawako, Maison franco-japonaise (24 mars 2021, 12h30-14h)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Inscription obligatoire : www.mfj.gr.jp/agenda/2021/03/26/ls_shirahase/

Women and COVID-19: A Serious Impact on Work and Family

SHIRAHASE Sawako (The University of Tokyo)

Friday March 26th, 2021
12:30-14:00
Online

    Across all nations, the coronavirus pandemic has a greater negative impact on women than it does on men (OECD 2020: Blundell et al. 2020; ILO 2020). We expect the pandemic to worsen gender inequality if we do not take swift and positive action. In fact, we have already confirmed that COVID-19 has a more serious impact on Japanese women than on their male counterparts, mainly because Japan is largely segregated by gender in the family, the labour market, and in society as a whole. For instance, women spend much more time and energy than men on unpaid work at home, such as household chores and caring for children and frail parents. Compared to men, women are much more likely to have low-paid jobs largely in the form of part-time work., and their jobs are more likely to be in the service industries, which suffered the most serious impact of COVID-19.
    Why is there still a significant gender gap in Japan, when the gender gap in higher education — 56.3% men and 50.1% women in 2019 (School Basic Survey) — is narrowing? There remains a wide gender gap in specialisations: men are more likely to major in the sciences and engineering, while women are more likely to major in humanities, public health, and education. One reason why such a substantial gender gap persists could be the fact that there have been no major changes to the fundamental norms in gender relations: men play the major role of being the breadwinner, while women play the main role of assuming the family responsibilities. Promotion opportunities in the labour market are not equal between men and women, and there continue to be different expected behaviours for men and for women. 
    In my talk, I will present basic statistics related to COVID-19 to see how serious the impact on women is. I would also like to discuss how we can improve this serious gender gap amid the COVID-19 pandemic. 

Conférence / “Rabelais, le Rakugo et moi”, OGINO Anna, Approches aréales du laboratoire CECILLE, Université de Lille (26 mars 2021, 10h-12h)

Mme Ogino Anna, professeure de littérature française à l’université Keiō (Japon), donnera une conférence intitulée “Rabelais, le Rakugo et moi” le vendredi 26 mars de 10h à 12h.

La conférence se tiendra en ligne sur Zoom (en français et en japonais) dans le cadre du de l’Aire Asie de l’axe 5 Approches aréales du laboratoire CECILLE.

Mme Ogino est professeure des universités spécialiste de Rabelais, écrivaine célèbre au Japon (Prix Akutagawa 1991) et rakugoka professionnelle.

Les personnes souhaitant participer à la conférence en ligne doivent contacter l’organisatrice afin d’obtenir le lien d’accès vers la salle virtuelle.
Contact : noriko.berlinguez-kono@univ-lille.fr

Conférence / “Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne”, Édouard l’Hérisson (8 avril 2021, 16h)

Dans le cadre du cours de Matthias Hayek “Superstition, science et religion dans le Japon moderne” (EPHE), Édouard l’Hérisson, docteur de l’INALCO, donnera une conférence intitulée “Le cas Ômoto : normativité et hétérodoxie dans le shintô moderne”.

Pour assister à la conférence qui aura lieu en ligne, merci de contacter l’organisateur :
matthias.hayek@ephe.psl.eu

Conférence / “Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais”, Philippe Orsini, Axe travail du groupe Populations Japonaises, (vendredi 12 mars, 10h-12h)

La deuxième session du cycle de conférences de l’axe travail du groupe Populations Japonaises (CRCAO-IFRAE) aura lieu le vendredi 12 mars 2021 de 10 h à 12 h (heure de Paris). Il s’agira d’une intervention de Philippe Orsini, professeur de management international à l’Université Nihon. Sa conférence est intitulée ” Les travailleurs étrangers au Japon et leur perception par leurs collègues japonais

La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien, merci de contacter l’un des organisateurs (cesar.castellvi(a)ehess.fr ou julien.martine(a)univ-paris-diderot.fr).

Lien vers le poster de l’intervention ici.

Résumé :

Le Japon ne compte qu’entre 2 et 2,5% d’étrangers, mais ce chiffre représente cependant presque 3 millions de personnes. A eux seuls, les Chinois (800.000+), les Coréens (440.000), et les Vietnamiens (400.000) comptent pour plus de la moitié (suivis par les Philippins et Brésiliens). Par statut, les résidents permanents sont les plus nombreux (800.000), suivis des 400.000 stagiaires du controversé programme technique (技能実習制度) mis en place par le gouvernement japonais en 1993. Ces stagiaires viennent avant tout de la Chine, du Vietnam et des Philippines. En dépit d’un visa à points mis en place en 2012 pour attirer les professionnels hautement qualifiés, puis d’un autre visa similaire (le SSW-2) introduit en 2019, le Japon peine à attirer des travailleurs qualifiés. Une explication est la notion que le Japon est le pays “d’une race, d’une civilisation, d’un langage et d’une culture” (Asō, 2005; Nakasone, 1986), qui tend à établir une barrière entre les Japonais et leurs collègues de travail étrangers. Cette distance – ou manque de familiarité – est encore plus grande et ressentie vis-à-vis de ceux de ces collègues qui ne sont pas originaires des deux voisins, la Chine et la Corée. La proximité linguistique avec les Chinois (avec lesquelles on partage des idéogrammes), mais surtout avec les Coréens (dont la structure de la langue est la plus proche) rend la communication au travail plus aisée. Cette aisance dans la communication est renforcée par des héritages historiques et culturels partagés. Il n’en va en revanche pas de même pour les étrangers originaires de contrées beaucoup plus distantes: ceux venant de l’Asie du Sud- Est, du sous-continent indien, ou encore des pays occidentaux. Ma présentation oscillera donc entre l’ensemble des travailleurs étrangers du Japon et le groupe particulier des travailleurs occidentaux (Amérique du Nord et Europe), souvent issus d’une immigration volontaire ou choisie (y compris les “expatriés” traditionnels), et qui tendent à travailler pour de grandes entreprises.

Philippe Orsini est professeur de management international à l’Université Nihon, depuis 2004. D’abord dans le programme MBA de l’université puis dans son département d’économie. Diplômé de l’Ecole de Management de Lyon, il part au Japon en 1987 dans le cadre d’un programme d’échange de l’école avec l’université Waseda. Il y réside encore aujourd’hui. En plus d’études en maîtrise et en doctorat dans les universités de Waseda et de Keio, il a travaillé à Kyoto et à Tokyo, entre autres pour une maison de commerce française et pour le Ministère des Affaires Étrangères (français).

Conférence / “Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630)”, (Séminaire Kyūshū, 19 mars 2021 10h-12h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyūshū qui se tiendra le vendredi 19 mars 2021 de 10h à 12hMartin Nogueira Ramos (EFEO), fera une présentation intitulée Vers une microhistoire du catholicisme japonais : sources croisées sur le fief de Shimabara (c. 1625-1630).

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez assister à la séance, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi (horiuchi@univ-paris-diderot.fr)
Pierre-Emmanuel Roux (pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr)

Conférence / “Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ?”, Institut d’Asie Orientale (26 mars 2021, 14h-15h30)

L’Institut d’Asie Orientale (UMR5062) aura le plaisir de proposer, en visioconférence, la conférence suivante. Les inscriptions doivent être faites au préalable à l’adresse mèl : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Vendredi 26 mars 2021, de 14h-15h30

« Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? »

Samuel Guex, professeur associé à l’Université de Genève, spécialiste d’histoire coréenne et japonaise, et des relations Chine-Corée-Japon.

Résumé : Les relations entre le Japon et la Corée du Sud sont au plus bas depuis plusieurs années. Les controverses autour des femmes de réconfort et, plus récemment, des victimes de travail forcé durant la colonisation, sont la cause de frictions diplomatiques dont les effets s’étendent désormais aux échanges culturels et économiques. Au cœur des dissensions se trouve le traité nippo-coréen de 1965, qui a permis la normalisation des relations entre les deux pays, mais qui fait l’objet d’interprétations divergentes. Alors que Tôkyô ne cesse de répéter que la question du dédommagement des victimes de la période coloniale a été réglée définitivement en 1965, Séoul considère, lui, que les dispositions du traité ne concernaient pas les demandes de dédommagement individuelles. Ces positions radicalement opposées semblent irréconciliables. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Tout en examinant les principaux points d’achoppement concernant le traité de 1965, nous montrerons que, par le passé, les positions officielles des gouvernements japonais et sud-coréens furent parfois bien différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.      

Le programme du séminaire de recherche de l’IAO est disponible à ce lien : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/ (La conférence de mai sera annoncée prochainement).

Lien vers le poster de la conférence ici.