[Colloque] Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité (6 et 7 octobre, Inalco, Paris)

L’équipe PLIDAM, sous la responsabilité de Chanyueh LIU, organise un :

Colloque international
« Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité »
Jeudi 6 octobre 9h30-18h30, vendredi 7 octobre 9h00-18h30
Auditorium, Inalco, Paris

« Le monde entier est un théâtre
Où tous – les hommes, les femmes – sont de simples acteurs.
Ils y ont leurs entrées, leurs sorties, et chacun
Joue bon nombre de rôles dans sa vie
[…]. »
(Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7.)

Voix caractérisée, gestuelle codifiée, lecture soignée, déplacements programmés et improvisés dans différentes directions, objets ou accessoires d’enseignement ordinaires et insolites mis en jeu, avec un contrôle et une réorganisation temporelle de l’enseignement… tous ces éléments peuvent aisément transformer une simple « salle de cours » en une véritable « scène de spectacle ». Si bien que lorsqu’un apprenant sort d’un cours ou d’une conférence en se sentant enthousiasmé, satisfait et comblé, il peut ressentir un sentiment similaire à celui d’avoir assisté à une représentation scénique.

Les enseignants ont des objectifs pédagogiques, gèrent les problèmes de la classe, essaient de faire passer des informations didactiques. Ils ont recours pour toutes ces tâches à des outils pédagogiques, et parfois à des productions visuelles, aux techniques vocales et musicales, à la gestuelle, aux mouvements de danse et à des jeux d’acteur… Consciemment ou inconsciemment, ils parviennent à construire un « numéro », à faire naître leur personnalité de comédien, à monter des sketchs et des scénarios. Par ailleurs, avant d’entrer dans la classe, l’enseignant a parfois besoin de se mettre dans un état d’esprit particulier, d’incarner tel ou tel personnage, de revoir ses répliques et de réviser les intrigues préparées en amont.

La porte d’entrée de la salle de cours devient la frontière qui relie le monde du quotidien à celui du jeu ; le passage vers l’estrade devient le chemin qui mène l’enseignant jusqu’à la scène. Certes, il existe toujours des obstacles à surmonter, et notamment des soucis techniques, mais lorsque la séance pédagogique démarre, the show must go on, l’enseignant a conscience qu’il est en « représentation ».

De ce fait, il existe fondamentalement une théâtralité dans tout acte pédagogique : dans l’enseignement des langues, on développe des enseignements de théâtre à l’intérieur des salles de cours. Bien des enseignants – de langues notamment – appliquent les techniques théâtrales de la didactique. Ils deviennent en quelque sorte acteurs/performeurs par excellence.

Dans le sens inverse, les acteurs eux-mêmes développent des techniques pédagogiques afin de démontrer et d’assumer leur formation en théâtre, voire même en langues. Par conséquent, de nombreuses similitudes existent entre le métier d’enseignant de langues et le métier de comédien. C’est ce double enjeu entre le rôle d’enseignant et le rôle d’acteur, et l’ensemble de ces jonctions d’expériences vécues que nous avons en tant qu’apprenants, enseignants, auditeurs, conférenciers, participants, observateurs, formateurs ou bien spectateurs, qui nous amènent à nous interroger sur les interactions et les articulations entre théâtre et enseignement des langues.

Un tel projet nous conduit à nous poser une série de questions : en quoi consiste la théâtralité dans l’enseignement ?

• Quelles définitions, quelles théories ?
• Existe-t-il une universalité des pratiques ?
• Quelles différences existe-t-il selon les aires culturelles ?
• Comment enseignants et acteurs vivent-ils et expliquent-ils cette situation de proximité ?
• Les enseignants devraient-ils être encouragés à suivre une formation en théâtre ?
• Être à la fois enseignant et acteur peut-il être la source d’une nouvelle identité professionnelle ?
• Comment la voix, la posture et la gestuelle sont-elles exploitées dans l’apprentissage des langues ?
• Quelles sont les techniques théâtrales développées par les enseignements en présentiel et en distanciel ?
• De quelle manière choisir les textes théâtraux pour enseigner les langues ?
• Le choix peut-il être motivé par le contexte interculturel et sociopolitique ?
• Comment les textes des pièces de théâtre sont-ils exploités en travaux pratiques dans les cours de langue ?
• Le théâtre peut-il devenir une innovation au service de l’apprentissage à l’université ?
• Comment le théâtre est-il enseigné dans les différentes aires culturelles ?
• En dehors de la salle de langues, où s’exprime cette théâtralité dans l’enseignement ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, il est proposé une réflexion scientifique collective qui permettra de croiser les points de vue de plusieurs champs disciplinaires.

Inscriptions aux ateliers pratiques du colloque

Les inscriptions se font en ligne, en cliquant sur ce lien.

(Programme complet)

[Projection-débat] Fenêtres sur le Japon / « Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima » (mardi 29 novembre 2022)

« Fenêtres sur le Japon » reprend son cycle de projections-débats avec :

« Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima [被ばく牛と生きる], de MATSUBARA Tamotsu
Mardi 29 novembre 2022 à partir de 18h30
Au Forum des Images, à Paris

La projection sera suivie d’un échange avec Kurumi Sugita, de l’association Nos Voisins lointains 3.11 et Yūki Takahata, de l’association Yosomono-net France. Des places seront bientôt à gagner via le compte Twitter de « Fenêtres sur le Japon ».

Synopsis

Un mois après l’accident nucléaire, une zone d’un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi a été désignée zone de vigilance. Deux mois plus tard, le gouvernement japonais a notifié à la préfecture de Fukushima l’ordre d’abattre tout le bétail dans la zone en vue d’empêcher la commercialisation de la viande contaminée par la radioactivité. Les agriculteurs, eux-mêmes évacués par ordre des autorités, n’avaient pas d’autre choix que d’obéir à la politique nationale.

Cependant, certains éleveurs de bovins ont refusé d’accepter la situation et continuent à faire vivre des vaches, quitte à s’exposer eux-mêmes à la radioactivité. Un agriculteur vit toujours dans une zone interdite, un autre se rend à sa ferme tous les deux jours en parcourant 60 km depuis le logement temporaire situé à Nihonmatsu…

Une équipe formée de chercheurs issus de plusieurs universités a également commencé à surveiller les problèmes sanitaires chez les vaches exposées. Le thème de l’étude est l’exposition aux faibles doses d’un grand animal, thème inédit dans le monde entier. Mais les agriculteurs refusant l’abattage des vaches sont devenus une entrave aux yeux du gouvernement. Peu à peu, les difficultés s’accumulant, certains fermiers abandonnent leur lutte. D’autres s’évertuent à faire vivre des vaches dans des territoires contaminés, alors que ce bétail n’a plus de valeur économique.

Avertissement

Ce film contient des images de carcasses d’animaux qui peuvent choquer certaines personnes. Il s’agit d’une réalité, mais le film est déconseillé aux enfants. Lien vers la bande annonce.

Le réalisateur

Réalisateur, producteur et président de la société Power-I, MATSUBARA Tamotsu a 35 ans d’expérience dans le domaine documentaire et médiatique. Il réalise depuis mai 2011 des reportages sur la situation dans le département de Fukushima après le tsunami. Il a commencé à filmer Mon troupeau irradié en 2011. Ce documentaire est l’aboutissement de 5 ans de travail acharné.  L’objectif était de filmer les épreuves quotidiennes des agriculteurs et de les suivre alors qu’ils prennent les décisions qui changeront leur vie en bien ou en mal pour toujours. Son projet actuel, en suspension temporairement à cause de la situation sanitaire mondiale, porte sur les tigres du Bhoutan vivant en haute altitude.

Lieu

Forum des Images, Westfield Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris. Site Internet.

(Toutes les informations sur le site de Fenêtres sur le Japon)

[Séminaire] Marital Infidelity in Japan: With Whom and Why (vendredi 30 septembre/12:30-14:00JCT)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society (en anglais, sans traduction) :

« Marital Infidelity in Japan: With Whom and Why »
SAKODA Sayaka (Doshisha University)
Friday September 30th, 2022 (12:30-14:00 JCT)
Online, Registration required

Mesures relatives au Coronavirus

En raison de l’épidémie du coronavirus (COVID-19), les événements en ligne de la Maison franco-japonaise ont lieu sur la plateforme Zoom. Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription sur le site internet. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement. Attention à écrire correctement votre adresse mail.

Présentation

This study examines and analyses the determinants and consequences of marital infidelity in Japan based on the original survey conducted in 2020. Japan is a society based on the assumption of sexual exclusiveness with one’s spouse. Previous studies have shown that around 10-30% of married people have committed infidelity at least once in their past married life. Once such scandals related to extramarital affairs have surfaced, it leads to divorce, dismissal, lawsuits, and even social risks such as the person’s reputation. Why do people dare to commit infidelity even if they know it brings serious matters? And how do they begin and end it? This study seeks to answer these questions regarding the tri-party relationship between those who committed marital infidelity, their spouse and with whom they committed it. In addition, this study also investigates and analyses whose marital infidelity is accused of and who banishes whose marital infidelity. The study of infidelity may unravel how the traditional family structure of Japanese society has changed.

The event is open to all.

Registration required: on this link.

(For further information, click on this link)

[Poste] Urgent / Recrutement d’un.e maître de langue pour l’année universitaire 2022-2023 (avant le 20 septembre 2022)

La section d’études japonaises de l’Université Paris Cité (ex-Université de Paris) recrute en urgence un.e :

Maître de langue pour l’année universitaire 2022-2023

Lieu de travail
Université Paris-Cité, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris
Lien vers le site Internet

Mission
– Donner des cours de japonais (oral, rédaction, kanji, etc.) dont celui du Diplôme Universitaire (lundi ou jeudi 19h-21h). Volume horaire d’environ 260 à 280 heures sur l’année, soit environ 11 heures par semaine.
– Assurer diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens ; corrections ; surveillance d’examens ; participation aux réunions pédagogiques ; tenue de la permanence ; organisation de cours d’échanges avec des étudiants japonais ; etc.). Une grande partie de ce travail implique une coordination et un travail d’équipe avec les autres enseignants de langue.

Conditions
– Être titulaire d’un Master (avant septembre 2022)
– Langue maternelle japonaise
– Expérience d’enseignement du japonais en classe
– Intérêt pour le travail en équipe
– Résidence en région parisienne (à partir de septembre 2022)

Dossier de candidature
– Curriculum vitae en japonais et en français
– Attestation d’obtention du dernier diplôme (traduction si nécessaire)
– Lettre de motivation en japonais

Le dossier de candidature doit être envoyé avant le 20 septembre 2022 à anne-lise.mithout@u-paris.fr

Pour l’intitulé du mail, indiquer « candidature_ML_2022 ».

[Séminaire] Un pays de propriétaires introuvables ? Le Japon face au délaissement foncier et immobilier (vendredi 7 octobre 2022)

Dans le cadre du séminaire de l’Institut d’Asie Orientale, Sophie Buhnik, géographe et urbaniste du Japon, Chercheuse associée à l’IFRJ-MFJ (Tokyo) et à l’UMR Géographie-cités, fera une intervention sur :

« Un pays de propriétaires introuvables ?
Le Japon face au délaissement foncier et immobilier »
Vendredi 7 octobre 2022, de 14h00 à 15h30
Séance en visioconférence, sur inscription préalable

Résumé

Depuis la fin des années 2000, le territoire japonais est marqué par un essor sans précédent de terrains inoccupés, bâtis ou non bâtis, sans propriétaires clairement identifiés (shoyūsha fumei tochi 所有者不明土地). Cet état de délaissement pose un enchevêtrement de problèmes aux habitants et aux collectivités locales concernés par le (non) usage de ces terrains. Grâce à l’analyse de données quantitatives et d’enquêtes qualitatives sur la répartition et la gestion des logements vacants en propriété privée, avec une focalisation sur la région du Kansai, cette présentation s’attachera à expliquer comment le Japon contemporain est passé, en à peine 30 ans, de l’image d’un territoire aux prises avec des problèmes d’accaparement foncier, à celle d’un pays menacé par les conséquences macro-économiques du « négabilier » (fudōsan 負動産). Ce néologisme renvoie à la massification des biens fonciers et immobiliers abandonnés au motif que leur entretien coûte plus aux ayants-droits ou aux collectivités qui en héritent, que les rentes ou profits qu’ils pourraient en tirer. Nous rendrons compte de la distribution socialement et spatialement différenciée de ces « patrimoines négatifs », puis nous évoquerons les enjeux politiques et géopolitiques qui ont mené à une réforme en profondeur du droit foncier et des politiques de lutte contre la vacance résidentielle dans la seconde moitié des années 2010, ainsi que les résultats qui pourraient en être attendus.

Inscription préalable sur ce lien.

(Lien vers la page du séminaire de l’IAO)

[Journée d’études] Groupe de recherche Populations japonaises (Ifrae/CRCAO) (vendredi 14 octobre 2022, Paris)

Mayumi Shimosakai (université d’Orléans) et Aki Yoshida (IFRAE, université de Paris) organisent une :

Journée d’études du groupe de recherche Populations japonaises (Ifrae/CRCAO)
« Écrire dans la langue d’un Autre non-occidental »
vendredi 14 octobre 2022

Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol.

Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit peut être différente, quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives. 

Liste provisoire de participants

Sadia Agsous (CRFJ -Centre de recherche français à Jérusalem)
Makiko Andro-Ueda (IFRAE, Inalco)
Ayame Hosoi (université Lyon 3)
Lara Maconi (CEH, CRCAO, Inalco)
Gérald Peloux (CY Cergy Paris Université)
Mayumi Shimosakai (université d’Orléans)
Aki Yoshida (IFRAE, Inalco)

Financements : IFRAE et université d’Orléans

(Informations complémentaires)


[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.

[Séminaire] Séance inaugurale du séminaire de recherche « Penser le Japon moderne » (mardi 4 octobre 2022, Paris)

Séance inaugurale du séminaire de recherche « Penser le Japon moderne » avec Michael Lucken et Emmanuel Lozerand (Inalco-Ifrae) :

Michael Lucken :
Sōzō ou les lignes de force de l’imagination japonaise : à partir de l’œuvre de Miyazaki Hayao”
Emmanuel Lozerand :
« Les formes de l’imagination (japonaise) moderne »
Mardi 4 octobre 2022, de 14h00 à 17h00

Objectif :

Formation des doctorants et jeunes chercheurs à la réflexion théorique critique. Destiné principalement, mais non exclusivement, aux doctorants et aux postdocs de l’Ifrae. Ouvert également aux étudiants de M2 recherche motivés, ainsi qu’à tous les collègues intéressés.

Thématique générale :

Essayer de mieux penser les caractéristiques du Japon moderne (au sens large, du 19e à aujourd’hui).
Considérer, sans limitation de domaines (art, politique, religion, littérature, société…), les « œuvres » (au sens large : œuvres d’art, mais aussi lois, institutions, pratiques…) comme les produits d’une imagination spécifique dont on cherchera à inventorier les formes et à comprendre les dynamiques.

Trois/quatre séances par an.

Lieu :

Salle Silvestre de Sacy, Maison de la Recherche, Inalco, Paris.

(Informations complémentaires)

[Poste] Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès 2022-23 (date limite des candidatures 5 octobre 2022)

Recrutement ATER / Université Toulouse 2 – Jean Jaurès / 2022-23

La section de japonais de l’Université Toulouse 2 – Jean Jaurès recrute un ATER pour l’année 2022-2023 avec une prise de poste début novembre.

La procédure de recrutement est entièrement dématérialisée ; elle est ouverte du 12 septembre au 5 octobre 2022 : toutes les informations sur ce lien.

Pour candidater, vous devez :

  1. Enregistrer votre candidature sur Galaxie-Altaïr du 12 septembre au 3 octobre 2022.
  2. Envoyer votre dossier complet (1 seul PDF) au plus tard le 5 octobre 2022 à 12h00 par mail à l’adresse suivante : esupdematater@univ-tlse2.fr

Contact : laetitia.ferrer@univ-tlse2.fr / francoise.guiraud@univ-tlse2.fr

[Exposition] « Cérémonies du Japon, trésors de l’université Gakushūin » (Strasbourg, 10 septembre-8 octobre 2022)

Du 10 septembre au 8 octobre 2022, la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg présente l’exposition intitulée :

« Cérémonies du Japon, trésors de l’université du Gakushūin »

L’université Gakushūin, à Tōkyō, forme depuis le milieu du 19e siècle les membres de la famille et de l’aristocratie impériale. Le musée qu’elle abrite a ainsi recueilli, au fil des décennies, une collection très importante d’objets qui racontent la vie à la cour impériale et le parcours des grands dignitaires.

Au début de la nouvelle ère impériale, en avril 2019 (ère Reiwa), l’université Gakushūin a proposé à l’université de Strasbourg, avec laquelle elle a noué un partenariat voici plusieurs années, d’exposer pour la première fois hors du Japon des pièces qui illustrent les cérémonies qui jalonnent l’intronisation et le début de règne de l’empereur. La Bibliothèque nationale et universitaire a rejoint dès l’origine ce projet en mettant à disposition la salle n°3 de ses réserves visitables ainsi que ses équipes de production. Initialement prévue fin 2020, mais repoussée pour cause de COVID à plusieurs reprises, l’exposition « Cérémonies du Japon, trésors de l’université Gakushūin » voit enfin le jour en cette rentrée 2022. Davantage d’informations en cliquant sur ce lien.

Direction du projet

Arakawa Ichirō, président de l’université Gakushūin

Alain Colas, directeur de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

Commissariat

Miki Maruyama (Université Gakushūin, Tōkyō)

Sandra Schaal (Université de Strasbourg, directrice du groupe d’études orientales, slaves et néo-helléniques)

Yuri Tomita (Université Gakushūin, Tōkyō)

Coordination

Emmanuel Marine (Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg)

Avec le concours et le soutien du Consulat général du Japon à Strasbourg et du service des bibliothèques de l’Université de Strasbourg.

Lieu

Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, 6 place de la République, 67000 Strasbourg
Réserve visitable n°3 (5ème étage)

Horaires

Du lundi au samedi, de 14h00 à 19h00; fermé les jours fériés.

Entrée libre, gratuite; ticket à récupérer à l’accueil de la Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg.

[Conférence] « Liberté en création / Isabelle Charrier & Patrick Otto » (vendredi 16 septembre 2022, Paris)

La 9ème séance de « Liberté en création 2021-2022 », organisée par Zélia Chueke, Isaac Chueke et Hyeonsuk Kim propose deux conférences :

Isabelle Charrier : « La liberté de création dans le mouvement d’avant-garde et la tradition de l’école des lettrés dans le Japon du début du XXe siècle »

Patrick Otto : « Contribution à l’étude de la liberté en création »

Vendredi 16 septembre de 10h00 à 13h00 à Paris

Lieu

Maison de la Recherche, Sorbonne-Université, Salle D117

28 rue Serpente, 75006 Paris

Inscriptions

Les inscriptions se font par messagerie à liberteencreation@gmail.com; participation en présentiel ou à distance.

Les prochaines séances auront lieu le 14 octobre, le 18 novembre et le 16 décembre 2022.

(Programme complet)