[Séance d’étude] Groupe d’étude de philosophie japonaise (IFRAE), 1ère séance samedi 26 novembre 2022 à partir de 9h

Première séance de l’année 2022-2023 du groupe d’étude de philosophie japonaise (IFRAE, Inalco, Université Paris Cité, CNRS) :

« Paradoxe et circularité : l' »image-archétype » et le « Moi théophanique » dans la philosophie orientale de Toshihiko IZUTSU »
Samedi 26 novembre 2022, de 9h à 11h
Vidéoconférence sur Zoom, suivi d’une discussion
Avec M. Shin NAGAI (Université Tôyô, Tôkyô)

Résumé

À la suite de mon exposé de l’année dernière, dans lequel j’ai présenté un panorama de la « philosophie orientale » de Toshihiko Izutsu, je me focaliserai dans ce qui suit sur un concept précis : « l’image-archétype(元型イマージュ)», un concept qu’Izutsu utilise à plusieurs endroits de son œuvre et explique thématiquement dans le chapitre VIII de Conscience et Essence (『意識と本質』, un de ses ouvrages majeurs. En outre, sur la base des résultats de cette analyse, j’essaierai d’approfondir et d’élargir la phénoménologie en un sens métaphysique. 

Dans Conscience et Essence, Izutsu s’adonne à des variations sur la corrélation entre la conscience et l’essence au sein des diverses traditions de la philosophie orientale. Il aborde l’« image-archétype » telle une modalité particulière de l’essence, laquelle symbolise la Réalité et possède un caractère spécial de fluidité qui contraste avec une essence par nature fixe.  

Il utilise ainsi ce concept, originairement conçu par Carl Gustav Jung comme une structure de la couche profonde de la psyché, en le transformant en un concept ontologique. Mais qui plus est, Izutsu l’utilise également en tant que concept métaphysique, c’est-à-dire en tant que forme de « l’auto-apparition de la Réalité en tant que telle(実在そのものの自己顕現)». Dans ce contexte, le terme « archétype » désignerait le statut métaphysique de l’image.

Or, le problème que pose cette image métaphysique comme auto-manifestation de la Réalité en tant que telle est sa structure paradoxale : la Réalité se manifeste certes, mais en cela, elle demeure à la fois elle-même. Ce phénomène paradoxal de la Réalité qui, en tant que telle, auto-apparaît et se dissimule à elle-même en tant qu’apparaissant, devient possible lorsque le Moi (la conscience) qui fait apparaître la Réalité est engagé dans l’immanence de celle-ci et ainsi transformé en un intermédiaire à travers lequel la Réalité auto-apparaît à partir d’elle-même. Dans son ouvrage L’image originale de la philosophie islamique(『イスラーム哲学の原像』), Izutsu analyse cette transformation du Moi (la conscience) en ce qu’il appelle le « Moi théophanique ». 

Je retirerai de ces analyses de l’imagination originaire ou de mise en image originaire (Urbildung, 原像化) de la Réalité, que la circularité immanente de la Réalité et du Moi constitue une structure essentielle. J’entend ainsi éclairer par cette structure le paradoxe constituant l’image-archétype, et cela en me référant aux analyses phénoménologiques effectuées entre autres par Michel Henry et Henry Corbin.

Lien Zoom

Contacter Takako SAITO à partir du 22 novembre 2022 afin d’obtenir le lien Zoom, par email à : takako.saito@inalco.fr

[Conférence] « Japanese Liberative Erotics in Manga Depictions of Tibetan Monks » Stephen Christopher (mercredi 9 novembre 2022 de 15h à 16h)

Stephen Christopher (University of Copenhagen) donnera une conférence intitulée :

« Japanese Liberative Erotics in Manga Depictions
of Tibetan Monks »
Mercredi 9 novembre 2022, de 15h à 16h
Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, Paris

Abstract

Men have historically dominated the artistic production of cultural exotifications in Japan. This article flips the script by analyzing how two prominent female Japanese manga artists—Kuranishi and Shinsan Nameko—illustrate Tibetan men, specifically Tibetan Buddhist monks, as embodiments of erotic potentiality. Through textual analysis and fieldwork conducted from 2019-21, we show how their manga depictions of Tibetan men and monks tend towards eroticization and sexual innuendo. This discursive and aesthetic trend in manga parallels ethnographic data on how Japanese women—facing unprecedented social precarity, seeking spiritual healing and self-transformation, and desiring alternate masculinities—look elsewhere, outside of Japan and the perceived inadequacies of gendered Japanese society. We explore how liberative erotics, especially homoeroticism and love of and between boys, fuses with Buddhist and alternative spiritualities in yaoi and shōnen-ai genres and gestures towards a changing landscape of female desire.

Stephen Christopher

He is a Marie Curie postdoctoral fellow at the University of Copenhagen. In 2019, he was a JSPS Postdoctoral Fellow at Kyoto University. He is currently writing a book about Japanese support of Tibetans.

Lien vers l’École Française d’Extrême-Orient, Paris.

[Conférence] « Ogyū Sorai’s Political Theory Reconsidered: What, and Why? » Olivier Ansart (mercredi 16 novembre 2022 à 18h JST)

Dans le cadre des « Kyoto Lectures » organisées par l’EFEO et l’ISEAS à Kyōto, Olivier Ansart donnera une conférence intitulée :

« Ogyū Sorai’s Political Theory Reconsidered: What, and Why? »
Mercredi 16 novembre 2022 à 18h, JST
En ligne, sur Zoom

Le lien et le mot de passe, pour accéder à la conférence sur Zoom, seront affichés la veille sur le blog du Centre de l’EFEO de Kyōto, en cliquant sur ce lien.

This presentation intends to address the political theory of Ogyū Sorai (1666–1728), the speaker’s first topic of research some twenty-five years ago. By doing so, two fundamental questions come to the fore. First, what does his political theory express that is worth remembering? The question still deserves to be asked since there exist at least two possible but widely different readings of the theory: traditional and religious vs. secular and modern (or even postmodern, for some), both grounded on apparently explicit and unambiguously strong statements. For this reason, Sorai’s political theory presents us with the classic problem of the interpretation of the treatment of contradictions and incoherence. The favored reading that will emerge should prompt the question of “why?”: Why do these factors make such a bold theory conceivable? The argument will draw on Max Weber’s insights into “elective affinities,” as well as on Bourdieu’s notion of habitus, hoping to provide a concrete example for an often obscure concept. The answer to this “why” question is to be found in the role of conventions, pretenses, and self-deceit of the bushi society of the time.

Olivier Ansart

He obtained his doctorate in Chinese studies (University of Paris, 1981), joined the French foreign service, and then returned to academia fifteen years later, this time in the field of Japanese studies. He was director of the Maison franco-japonaise (Nichifutsu Kaikan) in Tokyo (1992–1995) and a professor at Waseda University before joining the University of Sydney in 2003, from which he retired in July 2022. He is the author of L’empire du rite. La pensée politique d’Ogyū Sorai (1998), La justification des théories politiques (2005), Une modernité indigène (2014), L’étrange voyage de Confucius au Japon (2015), and Paraître et Prétendre (2020).

[Parution] « Tôkyô, nouvelle capitale – Les estampes japonaises de l’ère Meiji » de Brigitte Koyama-Richard

Brigitte Koyama-Richard, professeur émérite de l’université Musashi à Tôkyô, vient de publier un ouvrage intitulé :

Tôkyô, nouvelle capitale – Les estampes japonaises de l’ère Meiji
aux Nouvelles Éditions Scala

Les estampes japonaises de l’ère Meiji (1869-1912) sont une source précieuse pour comprendre les profonds bouleversements sociaux, économiques et culturels qui firent du Japon un pays moderne en quelques décennies.

Tôkyô, devenue la nouvelle capitale en 1868, fut désormais à la pointe de tous les progrès. Les peintres s’empressèrent de représenter ces transformations : les bâtiments de briques bordant de larges avenues, les ponts, les nouveaux moyens de transport, les vêtements occidentaux.

Afin d’être plus spectaculaires, ces estampes sont très souvent des diptyques ou des triptyques, délivrant une vision panoramique de ce nouveau Japon. Elles illustrent magistralement cette époque où le Japon des samurai disparut pour laisser la place à un pays avide de modernité.

Brigitte Koyama-Richard

Professeur émérite de l’université Musashi à Tôkyô, elle a publié de nombreux ouvrages sur le Japon et notamment aux Nouvelles Éditions Scala : Les Estampes japonaises (2014), Jeux d’estampes (2015), Beautés japonaises (2016), Yôkai, fantastique art japonais (2017), Le Japon à Paris (2018), Histoire d’une souris qui a réussi dans la vie (2018), Animaux dans la peinture japonaise (2020) et Shin hanga. Les estampes japonaises du XXe siècle (2021).

Nouvelles Éditions Scala, ISBN : 978-2-35988-279-7

[Conférence] « Yuasa Masaaki, itinéraire d’un enfant terrible du dessin animé » (lundi 21 novembre 2022 de 18h à 20h, université Paris Cité)

L’UFR Langues et civilisations de l’Asie orientale (LCAO) organise une :

Conférence de Ilan Nguyên
« Yuasa Masaaki, itinéraire d’un enfant terrible du dessin animé »
Lundi 21 novembre 2022, de 18h à 20h

Né à Fukuoka en 1965, Yuasa Masaaki fait partie de la génération de réalisateurs dont la vocation pour le dessin animé est liée de près à l’anime boom qu’a connu le Japon à la fin des années 1970. De ses débuts, en 1987, à ses dernières réalisations en date au sein de son studio Science Saru, il n’a cessé de battre en brèche les usages établis de sa profession. Animateur hors normes, rénovateur de formes animées, il cultive à travers chacun de ses travaux une jubilation propre au mouvement dessiné, et une verve inlassablement iconoclaste. La sortie française d’Inu-oh, son nouveau long métrage, est l’occasion de brosser le portrait d’un artiste inclassable, à l’œuvre foisonnante, irrévérencieuse et réjouissante, en revisitant quelques étapes de son parcours.

Conférencier

Ilan Nguyên est traducteur-interprète japonais-français, enseignant et critique.
Il étudie depuis les années 1990 les registres formels de la bande dessinée et du cinéma d’animation au Japon. De 2014 à 2022, il a enseigné comme Maître de conférences associé à l’université des Arts de Tôkyô (Tôkyô Geidai).

Lieu

Université Paris Cité – Grands Moulins – Amphi Buffon
15 rue Hélène Brion, 75013 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Affiche et programme complet en cliquant sur ce lien.

[Appel à projet] « Onomatopées de BD et Submorphologie : corpus, traduction, création » (délai de remise 15 novembre 2022)

Dans le cadre de l’appel 2022 Programmes transversaux, Études méditerranéennes (MMSH UAR3125-AMU), Sophie SAFFI et Stéphane PAGÈS (CAER, AMU); Nacira ABROUS (MMSH, AMU); Alberto MANCO (Università di Napoli L’Orientale) portent le projet intitulé :

« Onomatopées de BD et Submorphologie :
corpus, traduction, création »
Délai de remise : 15 novembre 2022

Résumé du projet

Ce projet vise à réunir un réseau international d’enseignants-chercheurs traducteurs et de
linguistes spécialistes de submorphologie. L’objectif en 2 ans est d’élaborer un glossaire
multilingue d’onomatopées de bandes dessinées, de produire des explications
submorphologiques sur la motivation des phonèmes utilisés dans les diverses onomatopées
du corpus, afin d’apporter une aide à l’emploi et éventuellement à la création d’onomatopées,
à l’adresse des auteurs et traducteurs de BD, de créer un site web et d’adapter une application
dédiée interactive, de compléter le carnet Hypothèse initié avec un précédent
projet « Traduction de BD » (2019-2021).

Thématique prioritaire : compréhension de la composition des onomatopées et traduction.

Il serait intéressant d’avoir une personne chargée de la traduction des onomatopées français/japonais et japonais/français car les onomatopées, dans les mangas japonais, sont bien plus riches que celles de nos langues romanes et la réflexion sur leurs possibles traductions serait d’un grand intérêt.

Toutes les informations sur ce projet en cliquant sur ce lien.

Vous pouvez également contacter la porteuse de projet Sophie SAFFI (PU, CAER Aix-Marseille) par mail à sophie.saffi@univ-amu.fr

[Call for applications 2023] Summer School in Early Modern Japanese Palaeography at the University of Cambridge (deadline for applications 15 January 2023)

The Tenth anniversary of the Summer School in Early Modern Japanese Palaeography at the University of Cambridge will be held between:

Monday 31 July 2023 and Friday 11 August 2023
Deadline for the application form: 15 January 2023

Conceived as a contribution to the field of Japanese studies globally, the summer school trains the new generations in decoding, transcribing, and translating early modern manuscripts and woodblock-printed texts. With us you acquire and hone the complex set of skills required to work with early modern Japanese texts. Recognizing shapes is just a first step! Key in our pedagogical approach is to recognize that working on Edo-period texts and transcribing them is all about getting the meaning. Academic institutions, libraries and museums often require palaeographic knowledge at some level. Our summer school is designed to provide you with the skills necessary to tackle a wide range of early-modern primary sources in their original format by yourself and, therefore, to be competitive in these kind of job opportunities.

This year again we will continue our collaboration with the AI-powered transcription platform Minna de honkoku みんなで翻刻, developed by Prof Hashimoto Yuta (National Museum of History). We also have an exciting collaboration with rakugo master Tatekawa Shinoharu, with pieces of shinsaku and koten rakugo inspired by our readings and much more! Master Shinoharu will be here in person. We will also have a range of guest lectures including Prof Satō Katsura (Aoyama Gakuin) and Prof Satō Yukiko (The University of Tokyo).

Contents and teaching

The theme of this year is “Entertainers and Entertainments in Early Modern Japan.” We will be reading a wide range of materials that deal with a various forms of entertainments including humorous storytelling, theatrical sketches, jokes, riddles, graphic narratives, and much more! We will also read about entertainers, including Shika no Buzaemon, Tsuyu no Gorobee, Shikitei Sanba among others. The focus will be on vernacular Japanese (wabun) and we will also cover some sōrōbun.

All sessions run as interactive seminars. The bulk of the teaching will be done by Prof Laura Moretti There will also be “booster sessions” with teaching assistants. These will be particularly beneficial for beginners.

This year we will not be able to offer kanbun kundoku.

Please make sure to arrive on Sunday 30 July 2023. Classes start on Monday 31 July 2023, 9am BST and end on Friday 11 August 2023, 5pm BST.

Learning outcomes

With us:
– You familiarize yourself with a variety of calligraphic styles.
– You learn effective techniques to master hentaigana and kuzushiji.
– You learn how the act of decoding and transcribing is a matter of understanding the meaning of a text.
– You reflect on how to translate early modern texts.
– You familiarize yourself with a number of resources (digital and analogue) to read early modern texts.
– You create a network with likely-minded scholars from across the globe and make friends for life.

Over the years we have devised ways to successfully accommodate three levels in the classroom: beginner, intermediate, and advanced. Those participants with no knowledge of kuzushiji and hentaigana will be required to complete some preparations before attending the summer school. Some materials can be already accessed HERE.

Who can apply and requirements

We welcome graduate students (both at the Master and at the PhD level), undergraduate students, faculty, librarians and museum curators who work on Edo-period materials. Those who have already taken part in the previous Summer Schools are encouraged to reapply if they wish to do so. The programme changes every year.

We require that you have:
1. Advanced knowledge of modern Japanese (both written and spoken).
2. Solid knowledge of classical Japanese (bungo).

Acceptance to the programme

We can only accept a maximum of 35 participants every year. If we receive applications beyond this number a selection will be made on the basis of the relevance of the Summer School to the applicant’s research and work. Notification about whether an applicant has been accepted or not will be sent at the end of February 2023.

Tuition fees

The tuition fee for the whole programme is £300. The tuition fee covers an average of 60 hours of tuition, guest lectures, preparatory materials and manuals, other extra-curricular activities, and coffee breaks.

We ask that a non-refundable deposit of £150 is paid by 1 March 2023.
The remaining £150 will need to be paid by the beginning of July 2023 and cannot be returned after that date.
All payments are done online via a secure system administered by the University of Cambridge.


*** The tuition fees for undergraduate students and master‘s students are reduced to £150 ****

The tuition fees for undergraduate students and master’s students will need to be paid in full by 1 May 2023 and cannot be returned after that date.

We may have some modest travel grants for a handful of participants but this can be confirmed only quite late in the spring.

More information about the programme, the accommodation and the application form on this link.

[Colloque] « Droits humains des minorités sexuées, sexuelles et genrées – Regards franco-japonais » (5 et 6 nov. 2022, Université de Tokyo, présentiel et distanciel)

Le CERCRID, sous la direction scientifique de Yoshie Ito, Benjamin Moron-Puech et Tetsushi Saito, organise un colloque :

« Droits humains des minorités sexuées, sexuelles et genrées – Regards franco-japonais »
Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2022
En présentiel et en distanciel à l’Université de Tokyo

Les interventions se feront en japonais et français, les débats en japonais, français et anglais.

Ces deux journées d’étude visent à jeter un regard comparatif sur le respect au Japon et en France des droits humains des minorités sexuées, sexuelles et genrées (MISSEG), à l’heure où les juridictions japonaises n’hésitent plus à s’appuyer sur les sources européennes. La situation de ces minorités étant parfois difficile à aborder de manière apaisée au niveau national, l’éclairage comparatiste présente tout son intérêt sur un tel sujet. En outre, l’éclairage comparatiste peut permettre d’apercevoir des questions passées jusqu’alors sous les radars des revues généralistes ou spécialisées. Enfin, ces sujets étant fréquemment dans l’actualité législative, qu’on songe à l’ouverture du mariage, à la reconnaissance de l’identité de genre ou encore à l’interdiction des « thérapies de conversion sexuelle », le recours au droit comparé peut s’avérer utile pour réaliser au mieux ces réformes.

Ces deux journées seront structurées autour de quatre thèmes : après un thème introductif sur les aspects historiques, sociologiques, philosophiques et internationaux du sujet, suivront les thèmes de l’identité, du corps et des ressources patrimoniales.

Dans un premier thème introductif, l’on étudiera les dimensions méta-juridiques et internationales du sujet. Une première table ronde sera l’occasion d’échanger sur les éléments historiques, sociologiques et philosophiques du sujet dans chacun des deux ordres juridiques français et japonais. Puis interviendra une deuxième table-ronde mêlant droit international privé et public.

On s’intéressera pour ce dernier à la manière dont il a pu influencer certaines réformes récentes et inversement comment le droit national a pu lui influencer les positions prises sur ce sujet par la France et le Japon dans les organisations internationales.

Concernant le deuxième thème sur l’identité, deux tables-rondes se succèderont, une sur l’identité personnelle et une autre sur l’identité familiale. Dans la première il sera question de la reconnaissance dépathologisée de l’identité personnelle des MISSEG, qu’il s’agisse de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leurs caractéristiques sexuées. Quant à la deuxième table-ronde y seront évoquées les questions de l’accès au mariage, à la filiation, à l’adoption et aux techniques d’assistance à la procréation.

Quant au troisième thème, le corps, une première table ronde s’intéresserait à la question du corps nu, en particulier à propos des défis posés au droit pénal par ces minorités féminines que sont les Femen. Quant à la seconde table-ronde, il y serait question, dans une approche résolument moniste, du corps transformé via des pseudo thérapies de conformation sexuée, sexuelle ou genrée.

Concernant le quatrième thème sur les ressources patrimoniales, on s’intéressera dans deux tables-rondes distinctes aux droits patrimoniaux dans la famille et hors de celle-ci, au travers notamment la question de l’accès des MISSEG aux divers droits sociaux (retraite, congé pour aidant familiaux, accès aux toilettes, etc.

Programme (pdf en téléchargement)

SAMEDI 5 NOVEMBRE

9h30 : Accueil

9h45 : Ouverture
Ryuji Yamamoto, Doyen de la faculté de droit, Professeur à l’Université de Tokyo
Julien Boudon, Président de la Section Japon à la Société de législation comparée, Professeur à l’Université Paris-Saclay

10h00 : Eléments historiques, sociologiques et philosophiques
Takayuki Kira, Professeur adjoint à l’Université Aichi
Benjamin Moron-Puech, Professeur à l’Université Lyon 2
Raphaëlle Théry, Maîtresse de conférences à l’Université Paris-Panthéon-Assas
Dimitri Vanoverbeke, Professeur à l’Université de Tokyo
avec Anthe Herweyers, Etudiante de master à la KU Leuven

12h00 : Déjeuner

13h30 : Eléments internationaux : regards d’universitaires et de praticien. Nes
Victoria Bellami, Doctorante à l’Université Paris-Panthéon-Assas
Samuel Fulli-Lemaire, Professeur à l’Université de Strasbourg
Hirotaka Honda, Avocat au barreau de Tokyo
Yuko Nishitani, Professeure à l’Université de Kyoto
Mila Petkova, Avocate au barreau de Paris
Hiroyuki Taniguchi, Professeur à l’Université Aoyama-Gakuin

15h30 : Pause

15h45 : Le corps nu
Yoshie Ito, Juge du tribunal local de Nagano, branche d’Ueda
Regis Schlagdenhauffen, Maître de conférences à l’EHESS
François-Xavier Roux-Demare, Maître de conférences à l’Université de Bretagne Occidentale

16h45 : Pause

17h00 : Le corps transformé
Caroline Beyer, Doctorante à l’Université Paris Nanterre
Jimmy Charruau, Docteur en droit et chercheur au CERSA (CNRS – Université Paris-Panthéon-Assas)

18h00 : Fin de la première journée

DIMANCHE 6 NOVEMBRE

9h30 : Accueil

9h45 : L’identité personnelle
Keisuke Abe, Professeur à l’Université Seikei
Julie Mattiussi, Maîtresse de conférences à l’Université de Haute-Alsace

10h45 : Pause

11h00 : L’identité familiale
Hugues Fulchiron, Professeur à l’Université Lyon 3 et Conseiller à la Cour de cassation
Lisa Oshima, Professeure adjointe à l’Université de Niigata

12h00 : Les personnes majeures protégées
Gilles Raoul-Cormeil, Professeur à l’Université de Caen
Kazuma Yamashiro, Professeur à l’Université Waseda

13h00 : Déjeuner

15h00 : Les ressources familiales
Julien Boisson, Maître de conférences à l’Université Paris Nanterre
Tetsushi Saito, Professeur à l’Université de Tokyo

16h00 : Pause

16h15 : Les ressources sociales
Marie Eliphe, Post-doctorante JSPS attachée à l’Université de Tokyo
Eri Kasagi, Professeure à l’Université de Tokyo et chargée de recherche au CNRS

17h00 : Conclusion
Isabelle Konuma, Professeure à l’INALCO

17h45 : Fin de la deuxième journée

Inscription

L’inscription est obligatoire avant le 3 novembre 2022, en cliquant sur ce lien.

Lien vers le site Internet.

Contact

Benjamin Moron-Puech : benjamin.moron-puech@univ-lyon2.fr

Adresse

Université de Tokyo
Faculté de Droit – Amphi 31
113-0033 Bunkyo City 7-3-1 Hongo
Tokyo

Agrégation externe de langue et culture japonaises (session 2023)

Le ministère de l’Éducation nationale a décidé l’ouverture du concours de l’agrégation externe de langue et culture japonaises (session 2023).

Le programme de la session 2023 du concours a été publié le 21 octobre 2022 et est téléchargeable en cliquant sur ce lien.

LES INSCRIPTIONS AU CONCOURS SE FONT PAR INTERNET ET SERONT CLOSES
LE VENDREDI 18 NOVEMBRE 2022 À 12H00, HEURE DE PARIS

Conditions d’inscription à l’agrégation

Pour vous inscrire au concours externe, vous devez, à la date de publication des résultats d’admissibilité, être titulaire d’un master ou d’un titre ou diplôme reconnu comme équivalent (informations datées du 18 octobre 2022).

Vous pouvez consulter le site devenirenseignant.gouv.fr pour obtenir davantage d’informations.

Épreuves d’admissibilité

  • Dissertation en français portant sur un sujet de littérature dans le cadre d’un programme : 27 février 2023 de 9h00 à 16h00.
  • Commentaire de texte en langue japonaise sur un sujet d’histoire du Japon ou de civilisation du Japon contemporain dans le cadre d’un programme : 28 février 2023 de 9h00 à 16h00.
  • Traduction en japonais d’un texte en français hors programme se rapportant à l’histoire du Japon ou à la civilisation du Japon contemporain : 1er mars 2023 de 9h00 à 13h00.
  • Version d’un texte hors programme, suivie d’un commentaire grammatical : 2 mars 2023 de 9h00 à 15h00.

Les candidats admissibles passeront les épreuves orales début juin 2023.

[Rencontre] « Nouvelles traductions, nouvelles lectures : un visage inédit de l’écrivain Mishima » (vendredi 28 octobre 2022, à partir de 18h30, Paris)

À l’occasion du festival intitulé « Le Japon, Mishima et moi… », le Forum des Images propose une rencontre :

« Nouvelles traductions, nouvelles lectures : un visage inédit de l’écrivain Mishima » – Rencontre entre
Thomas Garcin (MCF études japonaises, Université Paris Cité)
et Dominique Palmé (traductrice de Mishima chez Gallimard)
Vendredi 28 octobre 2O22 à partir de 18h30
Forum des Images, Paris

Moins de 20 % de l’œuvre de Mishima est traduite en français. Sait-on qu’il a écrit un roman fantastique, de la littérature populaire mais aussi de nombreux articles critiques ?

Rencontre avec deux spécialistes passionnant·es et passionné·es, entrecoupée de lectures de textes de Mishima par Didier Sandre (sociétaire de la Comédie Française).

Rencontre animée par Sonia Déchamps (codirectrice artistique du festival de la BD d’Angoulême)

Suivie d’une séance de dédicace avec Dominique Palmé. En partenariat avec les Editions Gallimard.

Durée : 2h

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Lien vers le site Internet du Forum des Images.

Réservation fortement recommandée en cliquant sur ce lien.

Forum des Images – Westfield Forum des Halles – 2 rue du Cinéma – 75001 Paris