Brigitte Koyama-Richard, professeur émérite de l’université Musashi à Tôkyô, vient de publier un ouvrage intitulé :
Tôkyô, nouvelle capitale – Les estampes japonaises de l’ère Meiji
aux Nouvelles Éditions Scala
Les estampes japonaises de l’ère Meiji (1869-1912) sont une source précieuse pour comprendre les profonds bouleversements sociaux, économiques et culturels qui firent du Japon un pays moderne en quelques décennies.
Tôkyô, devenue la nouvelle capitale en 1868, fut désormais à la pointe de tous les progrès. Les peintres s’empressèrent de représenter ces transformations : les bâtiments de briques bordant de larges avenues, les ponts, les nouveaux moyens de transport, les vêtements occidentaux.
Afin d’être plus spectaculaires, ces estampes sont très souvent des diptyques ou des triptyques, délivrant une vision panoramique de ce nouveau Japon. Elles illustrent magistralement cette époque où le Japon des samurai disparut pour laisser la place à un pays avide de modernité.
Brigitte Koyama-Richard
Professeur émérite de l’université Musashi à Tôkyô, elle a publié de nombreux ouvrages sur le Japon et notamment aux Nouvelles Éditions Scala : Les Estampes japonaises (2014), Jeux d’estampes (2015), Beautés japonaises (2016), Yôkai, fantastique art japonais (2017), Le Japon à Paris (2018), Histoire d’une souris qui a réussi dans la vie (2018), Animaux dans la peinture japonaise (2020) et Shin hanga. Les estampes japonaises du XXe siècle (2021).
Nouvelles Éditions Scala, ISBN : 978-2-35988-279-7