Événement / Art et diplomatie. Les œuvres japonaises du Château de Fontainebleau (1860-1864) – (à partir du 4 juin 2021)

Cher.e.s membres de la SFEJ,

Pour les amateurs d’art japonais, mais aussi d’histoire des relations entre le Japon et la France, vous trouverez ci-dessous la présentation d’une exposition qui se tiendra à partir du 4 juin 2021 au château de Fontainebleau : 

La séance du séminaire « Parcours d’objets. Études de provenance des collections d’art « extra-occidental » » qui lui sera consacrée, jeudi 17 décembre à partir de 18h30, devrait avoir lieu à distance : 
https://agenda.inha.fr/events/les-collections-japonaises-du-chateau-de-fontainebleau

Le séminaire devrait être retransmis en direct sur la chaîne Youtube de l’INHA (avec interaction possible) et visionnable ensuite :
https://www.youtube.com/channel/UCvWtEiy6IYIJLQhIWlohhkQ

Je profite de ce message pour rappeler la sortie d’un numéro spécial Japon de la revue Perspective, qui sera en libre accès à partir du  mois de décembre : 
https://journals.openedition.org/perspective/13884

Enfin, le Festival d’histoire de l’art qui se tiendra au Château de Fontainebleau, du 4 au 6 juin 2021 aura pour pays invité le Japon. 
L’exposition Art et diplomatie durera jusqu’au 19 septembre 2021. 

Au plaisir de vous y retrouver. 

Bien à vous toutes et tous,

Estelle Bauer

Conférence : Sasaki Takahiro – « L’actualité des études sur le texte original du Genji monogatari : autour de la couverture médiatique de la découverte d’un manuscrit du chapitre « Wakamurasaki » détenu par Fujiwara Teika » (19 décembre, à partir de 9h)

Sasaki Takahiro 佐々木孝浩 
(Directeur de l’Institut des classiques orientaux rattaché à l’université Keiō – Shidō Bunko)

Intitulé de la conférence : 
L’actualité des études sur le texte original du Genji monogatari : autour de la couverture médiatique de la découverte d’un manuscrit du chapitre « Wakamurasaki » détenu par Fujiwara Teika
『源氏物語』本文研究の現在:藤原定家所持「若紫」帖発見報道を通して

Samedi 19 décembre 2020
La conférence se tiendra en ligne dans le cadre de l’Assemblée Générale de la SFEJ à partir de 9:00 (pour plus de détails : http://sfej.asso.fr/?p=765)

Séminaire : Histoire du Japon moderne et contemporain (EHESS) – Jesuit Sources on the Imjin War: Introducing « Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea » (3 décembre 2020 de 15h à 17h)

Le prochaine séance du séminaire « Histoire du Japon moderne et contemporain : dynamique et trajectoires d’une modernité » aura lieu le 3  décembre 2020 de 15h à 17h en ligne sur BigBlueButton.

Conférenciers : Giuseppe Marino and Rebekah Clements:

Titre de la conférence

« Jesuit Sources on the Imjin War: Introducing Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea« 

Abstract :
In this talk we will discuss a newly unearthed manuscript from the Marsden collection at the British Library. The Relação do fim e remate que teve a guerra da Corea, written by a Jesuit known as Francisco Rodriguez, offers insights into the final weeks of the Imjin War, and contains detailed information about negotiations for retreat, the course of various battles, and the practical application of military technology in the field.

Annonce : nouvel épisode du podcast scientifique « Le Japon en perspective »

Dans ce sixième épisode du podcast scientifique « Le Japon en perspective », Grégoire Sastre reçoit Thomas Garcin, Maitre de conférences à l’Université de Paris rattaché au CRCAO. Ils y abordent ses travaux sur Mishima Yukio.

Toutes les informations concernant cet épisode sont disponibles à l’adresse suivante sur le carnet de recherche hypothèses de la SFEJ : https://sfej.hypotheses.org/1068

Si vous découvrez le podcast, les références des autres épisodes se trouvent sur le même site.

Appel : lancement d’une collection Japon chez Hermann Édition

Lancement d’une collection Japon chez Hermann Édition

Matthias Hayek et Thomas Garcin ont le plaisir de vous annoncer le lancement d’une nouvelle collection consacrée au Japon aux éditions Hermann. Cette collection s’adressera aussi bien au grand public qu’aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs désireux d’approfondir leur compréhension sur certains points spécifiques concernant le Japon.

Les propositions d’ouvrages et les manuscrits seront évalués par un comité scientifique composé des chercheurs suivants : Emmanuel Lozerand (INALCO), Cécile Sakai (Université de Paris), Nicolas Fiévé (EPHE), Antonin Bechler (Université de Strasbourg), Julien Bouvard (Université de Lyon), Sandra Schaal (Université de Strasbourg), Jean-Michel Butel (INALCO), Claire-Akiko Brisset (Université de Genève), Estelle Bauer (INALCO), Christine Levy (Université de Bordeaux-Montaigne).

Cette collection sera dédiée à quatre catégories d’ouvrages : des ouvrages de synthèse, des monographies, des ouvrages collectifs, et des traductions.

Par ouvrage de synthèse, nous entendons des livres de 150 pages maximum qui proposent, dans une perspective historique, d’introduire les fondamentaux d’un champ thématique, tout en offrant des matériaux (sources traduites, diagrammes, cartes et figures) exploitables dans le cadre d’un enseignement dédié au sujet question.

Concernant les traductions, nous souhaiterions privilégier les grands textes et essais de l’histoire de la pensée japonaise, ainsi que les ouvrages ayant marqué leurs champs disciplinaires au Japon. Il nous semble urgent de rendre accessible en français quelques-uns des textes témoignant du dynamisme de la scène intellectuelle du Japon moderne et contemporain.

Nous avons pour objectif de publier une première série d’ouvrages dans le courant de l’année 2022. Nous vous invitons donc à nous soumettre tout projet éditorial qui pourrait correspondre à l’une des quatre catégories d’ouvrages mentionnées ci-dessus. La proposition de publication comportera un synopsis de l’ouvrage (deux pages maximum), un sommaire détaillé, et un chapitre ou un extrait de chapitre d’au moins une vingtaine de pages permettant de saisir la teneur du propos. N’hésitez pas à joindre une courte présentation de votre parcours ou de l’auteur japonais en cas de traduction. 
Feuille de style : ici
Consignes pour la rédaction d’un manuscrit : ici

Nous pensons que cette collection pourra contribuer à améliorer encore la visibilité des études japonaises francophones, y compris à l’intérieur de la communauté des chercheurs, tout en facilitant la diffusion de leurs résultats auprès d’un public plus large dont l’intérêt pour l’archipel ne se dément pas.

Nous attendons avec impatience vos propositions et nous réjouissons à la perspective de vous accompagner dans ces projets de publication.

Thomas Garcin 
Matthias Hayek

Soutenance de thèse : Edouard L’Hérisson « Trajectoires shintō et construction de la Mandchourie japonaise : spatialisation religieuse, expansion de l’empire et structuration du shintō moderne » (samedi 12 décembre 2020 à 9h00)

Edouard L’Hérisson a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse intitulée « Trajectoires shintō et construction de la Mandchourie japonaise : spatialisation religieuse, expansion de l’empire et structuration du shintō moderne » (sous la direction de M. Michael Lucken).


Elle se tiendra le samedi 12 décembre à 9h00.

Le jury sera composé de : 
M. Sébastien BILLIOUD, Professeur des universités, Université de Paris
M. Arnaud BROTONS, Professeur des universités, Université d’Aix-Marseille
M. Matthias HAYEK, Professeur des universités, Université de Paris
M. François LACHAUD, Directeur d’études, EFEO
M. Michael LUCKEN, Professeur des universités, Inalco
Mme Chantal VERDEIL, Professeur des universités, Inalco

La soutenance se déroulera en visioconférence et sera ouverte au public.

Résumé :

Le shintō moderne est souvent réduit à un système rituel unifié, centré sur des sanctuaires perçus soit comme avatars du shintō d’État, soit comme lieux de culte populaires. Cette lecture est davantage encore mise en avant dans le cas de l’expansion japonaise en Asie. L’ambition première de cette thèse est de montrer deux aspects qui sont en fait complémentaires et participent de la dynamique impériale de la première moitié du XXe siècle. Contrairement aux lectures qui nient l’authenticité du shintō moderne, elle vise ainsi à prouver que ce dernier constitue un système religieux généalogiquement cohérent dont l’expression moderne est caractérisée par une dynamique de projection impériale, voire universelle, centrée sur des nouvelles doctrines panthéistes. L’étude s’appuie sur trois parcours de leaders shintō impliqués dans la construction de la Mandchourie japonaise : Matsuyama Teizō 松山珵三 (1878-1947), Deguchi Onisaburō 出口王仁三郎 (1871-1948) et Kakei Katsuhiko 筧克彦 (1872-1961). Ces trois cas permettent de mettre en lumière trois modalités de rencontre avec l’espace mandchou, perçu dans sa dimension diatopique, et autant de processus de spatialisation de cette région. Il est ainsi possible de comprendre en quoi ces prédicateurs shintō sont à la fois mus par, et moteur de, la dynamique impériale dans les territoires s’étirant de la péninsule du Liaodong à la frontière de la Mongolie Extérieure. L’espace fluide qu’est la Mandchourie japonaise apparaît dès lors comme la cible d’appropriations religieuses et coloniales au sein desquelles s’entrelacent les ambitions individuelles et étatiques.

Conférence : Wu Jiang, « A Closer Look at Kyūshū’s Early Modern Connection with Chinese Buddhism: Regional and Local Perspectives from Hangzhou 杭州 and Fuqing 福清 » (vendredi 4 décembre, 17h-19h)

Dans le cadre de la prochaine séance du séminaire Kyûshû qui se tiendra le Vendredi 4 décembre 2020 de 17h à 19h, le professeur: Wu Jiang (Université d’Arizona), fera une présentation intitulée : A Closer Look at Kyūshū’s Early Modern Connection with Chinese Buddhism: Regional and Local Perspectives from Hangzhou 杭州 and Fuqing 福清.

Le professeur Wu Jiang est notamment l’auteur de : Leaving for the Rising Sun: Chinese Zen Master Yinyuan and the Authenticity Crisis in Early Modern East Asia(Oxford 2015) (https://eas.arizona.edu/people/jiangwu)

La conférence aura lieu via Zoom. Elle est ouverte à tout.e chercheur.se et étudiant.e intéressé.e. Si vous n’avez jamais assisté au séminaire et si vous souhaitez vous joindre à nous, merci de vous signaler auprès des organisateurs.

Contact :
Annick Horiuchi horiuchi@u-paris.fr

Colloque : Le travail au XXIe siècle au Japon et en France (Maison Franco-Japonaise, 27 & 28 novembre 2020)

Le travail au XXIe siècle au Japon et en France

En ligne

Vendredi 27, première journée, 17 h 30 – 20 h 30 : www.mfj.gr.jp/agenda/2020/11/27/colloque_travail/
Samedi 28, deuxième journée, 9 h 15 – 18 h : www.mfj.gr.jp/agenda/2020/11/28/colloque_travail/

*Ce colloque se tiendra en ligne.
Un e-mail d’invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé à l’adresse indiquée lors de votre inscription. Merci de bien vouloir les entrer dans l’application Zoom afin de participer à l’événement.
Pour plus d’informations sur les modalités d’adhésion, veuillez consulter : www.youtube.com/watch?v=KR6IJM6PRFk

Présentation :
Les progrès technologiques, la mondialisation, la mutation du capitalisme et la transition démographique sont autant de facteurs qui agissent sur un processus de transformation du monde du travail et de la société dans son ensemble en ce début de XXIe siècle. Au Japon, ce processus est stimulé par un mouvement de « réforme pour une nouvelle manière de travailler », initié par le gouvernement japonais et traduit par un amendement du droit du travail qui incite les entreprises à changer leur mode de gestion des ressources humaines. En France, la question de la réforme du code du travail pour s’adapter aux transformations technologiques, économiques et sociales est également à l’ordre du jour depuis au moins une décennie. Cependant, que ce soit au Japon ou en France, ces changements ont un impact sur les conditions de travail et, plus largement, sur le contrat social. Et elles suscitent à la fois des inquiétudes, car accompagnées par une stagnation du niveau de vie, une montée des inégalités et un affaiblissement des formes syndicales traditionnelles, mais aussi l’espoir d’une meilleure intégration des femmes sur le marché du travail. De plus, au cours de l’année 2020, l’épidémie mondiale de coronavirus a provoqué de nombreux bouleversements dans les modes de travail. Ce colloque, en réunissant à la fois des chercheurs et des acteurs des relations du travail en transformation, tentera, par la confrontation des cas japonais et français, de proposer des pistes de réflexion sur ce qui constitue une des grandes évolutions ce début de XXIe siècle.

Programme du vendredi 27 novembre 2020

17 h 30 – 17 h 45 Mot de bienvenue 
NAKAJIMA Atsushi (président de la Fondation Maison franco-japonaise)
Bernard THOMANN (directeur de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise)

17 h 45 – 18 h 45 Conférence d’ouverture 
Droit du travail et emploi : le modèle social français est-il coupable ?
Dominique MÉDA (univ. Paris Dauphine-PSL)

18 h 45 – 20 h 30 Table ronde 
Modérateur : Bernard THOMANN
Participants : MIZUMACHI Yūichirō (univ. de Tokyo), Nicolas HATZFELD (univ. Paris-Nanterre), OGUMA Eiji (univ. Keiō)

Programme du samedi 28 novembre 2020

9 h 15 – 11 h 45 Panel 1
La « réforme de la manière de travailler » et la crise du coronavirus
Modérateur : MIZUMACHI Yūichirō (univ. de Tokyo)
Qu’est-ce que la « réforme de la manière de travailler » ?, OKAZAKI Jun.ichi (ancien vice-ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales)
La « réforme de la manière de travailler » face aux nouvelles manières de travailler, ICHIMURA Akihiro (président de la Division des relations internationales du travail, Commission du droit du travail, Keidanren)
La crise du coronavirus et la question du droit du travail, SHIMADA Yōichi (univ. Waseda)
Questions et discussion

10 h 45 – 12 h 45 Panel 2 
Les inégalités sociales et la voix des travailleurs
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ)
L’urgence de la construction d’un filet de sécurité sociale à l’heure de la crise du coronavirus, KŌZU Rikio (président de la Fédération japonaise des syndicats)
Qui travaille sur les chaînes automobiles en France ? Quelques changements significatifs au cours du dernier demi-siècle, Nicolas HATZFELD (univ. Paris-Nanterre)
« Pour un même travail, un même salaire » et les nécessités stratégiques caractéristiques des femmes au Japon : réflexion sur l’action des syndicats, KANAI Kaoru (univ. de Saitama)
La reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle, Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)
Questions et discussion

Déjeuner 12 h 45 – 14 h

14 h – 16 h Panel 3 
La transformation de la division sexuelle du travail et la mutation du système d’emploi japonais
Modératrice : KANAI Kaoru
L’action de l’OIT en faveur de l’égalité des genres, TAGUCHI Akiko (ancienne représentante de l’OIT au Japon)
La crise du coronavirus et les femmes au travail, ŌSAWA Machiko (univ. féminine du Japon)
Les deux nations : la structure duale de la société japonaise et le marché du travail, OGUMA Eiji (univ. Keiō)
Réduire les inégalités professionnelles : le rôle des politiques d’articulation vie familiale vie professionnelle, Hélène PÉRIVIER (Sciences Po)
Questions et discussion

16 h – 17 h Conférence finale 
Réforme du style de travail, crise du coronavirus et la manière de travailler au XXIe siècle
MIZUMACHI Yūichirō

17 h – 18 h Table ronde 
Modérateur : Shimada Yōichi
Participants : KŌZU Rikio, TAGUCHI Akiko, ICHIMURA Akihiro

Organisation : IFRJ-MFJ, Fondation MFJ
Soutien : ANR

Lien vers le poster de l’événement : ici
Lien vers le site de la Maison Franco-Japonaise : ici

Séminaire en ligne : Olympic Games and Global Cities, Fondation France-Japon de l’EHESS (2020-2021)

Ce rendez-vous mensuel de la FFJ vise à interroger le renouveau des candidatures des villes globales à l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques depuis les années 2000. Après Londres, les Jeux s’installeront à Tokyo, Paris et Los Angeles. Cette tendance s’inscrit dans une critique de plus en plus forte des Jeux, de leur préparation et de leur influence sur les environnement sociaux, urbains et naturels. Pourtant, ces villes globales candidates portent aussi une mutation des projets urbains olympiques, plus sobres sur les plans budgétaires et environnementaux.

Ce Webinaire se tiendra tous les deuxièmes mardis du mois et rassemblera des acteurs de la recherche en études urbaines, en études olympiques et en études politiques autour de l’actualité des villes globales olympiques. 

Programme <
Séances suivantes à venir

Les vidéos du webinaire seront disponibles sur un carnet de recherche sur lequel nous communiquerons prochainement.

Première séance – 8 décembre 2020

The recovery from the war and pestilence: Tokyo 1964 and 2020

Professor Hisashi Sanada (University of Tsukuba) will present the state of his research and his arguments on the importance of holding the Games despite the challenging situation. He will remind us that the Games of 1964 were also the Games of reconstruction after the war, as well as Tokyo 2020 was initially the Games of the reconstruction after the earthquake.

  • 8 décembre 2020 | 10h-11h30 (CET) | 6.00-7.30 pm (JST)
  • En ligne – En anglais
  • Intervenant : Professeur Hisashi Sanada (Université de Tsukuba)
  • Discutant : Alexandre Faure (FFJ, EHESS)
  • Plus d’informations
  • Contact : events_ffj@ehess.fr

Lien vers le site du webinaire : https://oggc.hypotheses.org/programme

Soutenance de thèse : Nathan Béridot « L’exercice du pouvoir judiciaire par la Cour suprême du Japon » (27 novembre 2020 à 12h00)

Nathan Béridot soutiendra le vendredi 27 novembre à 12h00 sa thèse intitulée « L’exercice du pouvoir judiciaire par la Cour suprême du Japon » devant un jury composé de :

– Mme Guibourg DELAMOTTE, Maîtresse de conférences HDR, INALCO
– M. Christian GALAN, Professeur des universités, Université Toulouse II Jean-Jaurès, Co-directeur de thèse
– Mme Hélène GAUDIN, Professeure des universités, Université Toulouse I Capitole
– Mme Isabelle KONUMA, Professeure des universités, INALCO, Co-directrice de thèse
– M. Daniel MOUCHARD, Professeur des universités, Université Sorbonne Nouvelle
– M. YAMAMOTO Hajime, Professeur des universités, Université Keiô

La soutenance se déroulera en visioconférence le vendredi 27 novembre à 12h00 par Zoom. Les membres extérieurs au jury sont autorisés à y assister.

Résumé de la thèse :
Après la défaite, la Constitution japonaise de 1946 a été à l’origine d’un véritable bouleversement juridique en entendant affirmer le 
principe de souveraineté démocratique, assurer une réelle séparation des pouvoirs et garantir les droits fondamentaux de l’Homme. Afin de veiller au respect de ces principes, la même Constitution dote en outre le Japon d’une Cour suprême armée du pouvoir de contrôler la constitutionnalité des normes et appelée, dès 1947, à jouer un rôle majeur au sein des institutions. Après plus de soixante-dix années d’exercice du pouvoir judiciaire, le constat semble néanmoins tout autre : de nombreux auteurs relèvent ainsi que, loin de jouer le rôle majeur que la Constitution lui promettait, cette juridiction serait l’une des plus « passives » au monde. Ce travail entend discuter cette qualification, à propos de laquelle s’accordent de nombreux auteurs, tant japonais qu’étrangers.