Financement / Allocations de terrain de l’EFEO (master et doctorat)

L’appel à candidature pour les allocations de terrain (master/doctorat) est en ligne sur le site de l’EFEO. La date limite de remise des dossiers est le 22 mars prochain.

La tenue de ces séjours de terrain est conditionnée par l’évolution de la situation sanitaire. 

Pour plus de détails, voir la page consacrée aux allocations : EFEO – Aide a la recherche – Conditions et procédures.

Pour toute demande de renseignement, écrire à : allocations.terrain@efeo.net.

Séminaire / Retour à/de la terre et la question agricole Japon-Europe (26 février, 9h-11h45)

Voici le programme du prochain séminaire en ligne du projet MISHA intitulée « Retour à/de la terre et la question agricole Japon – Europe ». La séance aura lieu le 26 février, de 9h à 11h45.

Merci de contacter les organisateurs si vous souhaitez participer au séminaire : kenjiro.muramatsu@univ-lyon3.fr

Lien vers le carnet du séminaire :  https://retoursterre.hypotheses.org/

Programme
Disponible en PDF ici

9h-9h10 : Accueil et mots d’introduction des organisateurs (Kenjiro Muramatsu, Nicolas Baumert)

Modérateurs : Kenjiro Muramatsu et Nicolas Baumert

Commentateur invité : Atsushi Miura (professeur en anthropologie, Université de Saitama)

9h10-10h30 : présentation en anglais de Yoshihisa Gôdo (professeur en économie, Meiji Gakuin University), suivie d’une discussion (en anglais et/ou en français – japonais avec la traduction assurée par les modérateurs).

Titre : Une bonne façon d’être pessimiste pour l’agriculture japonaise : à partir de la différence entre la compétence et la technique

Résumé : Diverses classifications sont en général utilisées pour classer la production agricole, telles que la taille, l’organisation de la gestion (famille, société, groupe, etc.), la distance par rapport aux outils de civilisation moderne (biologique, traditionnelle, haute technologie, etc.) et la distance par rapport aux consommateurs (production locale pour la consommation locale, orientée vers l’exportation, etc.). Par contre, en analysant la différence entre la technique (gijutsu) susceptible d’être formalisée et la compétence (ginô) difficile d’être formalisée, je propose une classification bipolaire de l’« agriculture dépendante de manuels (manual-book-style farming) » par rapport à l’« agriculture à forte intensité de compétences (skill-intensive farming)».

À titre d’exemples, les sushis peuvent être divisés en deux catégories : il existe des sushis « dépendants de manuels » qui sont fabriqués sans compétence particulière, emballés et vendus dans les supermarchés, et des sushis « à forte intensité de compétences » qui sont fabriqués par des artisans qualifiés et expérimentés dans des restaurants spécialisés. Tout comme dans le cas des sushis, les supermarchés et les magasins spécialisés se livrent à une rivalité amicale, plutôt qu’à une dichotomie entre le bon et le mauvais, il serait donc souhaitable d’avoir également un certain degré de coexistence entre les modèles agricoles et une collaboration appropriée.

Grâce aux caractéristiques géographiques et sociales de l’archipel japonais, l’agriculture japonaise a développé des compétences agricoles qui sont rares pour cetraines même uniques au monde. Cependant, depuis le pic atteint dans l’immédiat après-guerre, ces compétences s’effondrent et l’agriculture japonaise s’est grandement affaiblie. Quelle est (ou était) la véritable force de l’agriculture japonaise ?

Pourquoi les compétences ont-elles atteint leur apogée au milieu du XXe siècle, puis se sont-elles effondrées ? Un renouveau des compétences est-il possible ? En répondant à ces questions, nous nous pencherons sur l’avenir de l’agriculture japonaise.

En japonais :

題目 : 日本農業への正しい絶望法:技能と技術の違いに注目して

要旨 : 農業生産の分類として、規模の大小、経営組織(家族、法人、集団、etc.、)、近代文明との距離(有機、伝統的、ハイテク、etc.)、消費者との距離(地産地消、輸出志向、etc.)など、さまざまな機軸が使われてきている。それに対し、筆者はマニュアル化が可能な技術(technology)とマニュアル化が困難な技能(skill)の違いに着目し、「マニュアル依存型農業(manual-book-style farming) vs.技能集約型農業(skill-intensive farming)」の二極分類の枠組みで農業をとらえることを提唱する。比ゆ的に言うと、ひとくちに寿司といってもスーパーのパック寿司のように熟練を要さずに作るものと、寿司専門店で修業を積んだ職人が作るものとに分けられるが、前者がマニュアル依存型で後者が技能集約型だ。ちょうど寿司でもスーパーと専門店が切磋琢磨するように、どちらかが良くてどちらかが悪いという二項対立ではなく、ほどよい共存共栄が好ましい。日本農業では、日本の国土の地理的・社会的な特性のおかげで世界的にも希少な農業の技能がはぐくまれてきた。しかし、戦後初期をピークとして技能が崩壊過程にあり、日本農業全体がぜい弱化している。日本農業の本来の強みは何なのか?(あるいは何だったのか?)なぜ技能が戦後初期にピークに達してその後崩壊していったのか?技能の復活はありうるのか?これらの問いに答えることで、日本農業の将来を展望する。

10h35-11h45 : présentation de Cyrille Rigolot (statut, organisme) suivie d’une discussion.

Titre : Transformations de l’élevage vers la durabilité en France et au Japon. Pistes de réflexions croisées

Résumé :

L’élevage occupe une place essentielle dans la vie des sociétés humaines, et contribue aussi massivement à la crise écologique mondiale. Pour y remédier, deux types de « modernisation écologique » sont classiquement proposées, « faible » et « forte », basés sur deux principes: 1) l’efficience environnementale; 2) la diversification écologique (respectivement). Entre la France et le Japon, les différences écologiques et culturelles ont généré des problématiques distinctes et des ressources spécifiques pour ces deux types de modernisation. En particulier, les forts contrastes en terme de surfaces disponibles et de signification socio-culturelle de l’élevage conditionnent aujourd’hui fortement l’ « espace des solutions » envisageables dans les deux pays. Bien que le potentiel de progrès technique soit difficile à estimer, les marges de manœuvre semblent limitées face à l’ampleur des défis. A un niveau plus profond, les réflexions croisées sur le rapport à la nature et aux animaux pourraient contribuer à la montée en puissance d’un paradigme dépassant l’idée même de modernisation (Berque, 2019), dont la concrétisation à grande échelle soulève de nombreuses questions.

En japonais :

題目 : フランスと日本における持続可能性に向けた畜産の変容 相互的考察の方向性要旨 : 畜産は人間社会の生活に不可欠な存在である一方、世界的な生態系の悪化にも大きく作用しています。これを是正するために、古典的に「エコロジカルな近代化」の分類として、「弱」(1) と「強」(2) の2つのタイプの「生態系の近代化」が提案されています。1 は「環境効率的」であり、2は「生態系の多様化」というものである。フランスと日本の間では、生態学的・文化的な違いがこの2つのタイプの近代化について、異なる問題と特有の資源を生み出してきた。特に、利用可能な面積と今日の畜産の社会文化的意義という点での強いコントラストが、両国で想定される「解決策の空間」を強く条件づけている。技術的な進歩の可能性を見積もるのは難しいが、課題の規模を考えると行動の余地は限られていると思われる。より深いレベルでは、自然や動物との関係についての相互参照は、近代化そのものの概念を超えたパラダイム(Berque, 2019)の発展に貢献する可能性があるが、その大規模な実現については、多くの疑問が残されている。

Conférence / Agenda de l’EFEO, mars 2021

L’EFEO/ISEAS Kyoto organise régulièrement des événements académiques (conférences, journées d’étude). Les activités du centre figurent sur l’agenda de l’EFEO qui est consultable en ligne (https://www.efeo.fr/), sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/efeokyoto/) ou sur le site de la Scuola italiana di studi sull’asia orientale (ISEAS ; https://iseas-kyoto.org/).

Deux conférences sont au programme en mars. Elles se tiendront uniquement en ligne. Nos événements sont ouverts à tous. N’hésitez pas à transmettre l’information à vos étudiants ou collègues. 
Agenda EFEO Kyoto (mars 2021)
Kyoto lectures : 


– Thomas French (université Ritsumeikan) présente la conférence : ‘Tommy Atkins’ in Japan Examining the British Garrison of Yokohama (1864-1875) through First Person Accounts. Lundi 8 mars à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. 

– Brian Ruppert (université de Kanagawa) présente la conférence : Scriptures and Their Deployment: Great Notes (Maka shō), Raishin’s Notes (Raishin shō), and the Sacred Works (Shōgyō) of Early Medieval Japan. Jeudi 25 mars à 18h (heure du Japon) sur la plateforme Zoom. 


Les liens ainsi que les mots de passe permettant de se connecter seront affichés sur le blog du Centre de Kyōto et sur le site internet de l’ISEAS la veille de ces conférences (le 7 et le 24 donc).

Poste / Recrutement d’un à deux ATER au département de japonais de l’Université Toulouse – Jean Jaurès pour l’année 2021-2022

La section de japonais de l’Université Toulouse – Jean Jaurès recrute 1 à 2 ATER pour l’année 2021-2022 :

https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutements-et-concours/emplois-enseignants/campagne-de-recrutement-dater-2021-2022

La campagne de recrutement d’ATER 2021-2022 est ouverte du 8 février 2021 au 8 mars 2021.

Les candidats doivent d’abord s’inscrire sur GALAXIE, module ALTAIR, puis déposer leur dossier complet par voie dématérialisée, sur l’application dematATER (date limite de dépôt des dossiers, mercredi 10 mars 2021, 16h00)

Attention :
L’application ALTAIR ne sera plus accessible au-delà du : Lundi 8 mars 2021, 16 heures
Et
L’application dematATER au-delà du : mercredi 10 mars 2021, 16 heures.
Il est donc recommandé de télécharger les pièces justificatives suffisamment tôt.

Contact :
esupdematater@univ-tlse2.fr

Vous trouverez des informations sur les conditions de recrutement ici :
https://www.univ-tlse2.fr/accueil/recrutements-et-concours/emplois-enseignants/conditions-de-recrutement-des-attaches-temporaires-denseignement-et-de-recherche-ater-1

Conférence / « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 » (6 mars 2021, 14h-15h30)

Dans le cadre de la prochaine séance du groupe d’étude de philosophie japonaise, Grégoire JOUCLAS (Inalco) fera une présentation intitulée « Du matérialisme historique au concept d’aidagara. Analyse d’une appropriation des idées marxiennes par Watsuji Tetsurô (和辻哲郎)« 

Date et horaire : samedi 6 mars 2021, de 14h à 15h30.
La conférence aura lieu sur Zoom. Pour obtenir le lien d’accès, merci de contacter l’un des organisateurs de la séance (takako.saito@inalco.fr,akinobukuroda@gmail.comsimon.ebersolt@gmail.com, arthur.mitteau@univ-amu.fr).

Résumé :

         Il est peu connu que Watsuji Tetsurô 和辻哲郎 (1889-1960), important philosophe japonais du XXe siècle, s’est servi des écrits de Marx comme d’un socle lui permettant d’établir et de justifier l’élément le plus fondamental de son système éthique : le concept d’interrelation (aidagara 間柄), qui structurerait selon lui 

l’existence humaine.

        Jusqu’ici, l’interprétation et l’utilisation des écrits marxiens par Watsuji n’avait pas fait l’objet d’une recherche approfondie. Pourtant, certains chercheurs japonais n’ont pas manqué d’en souligner l’importance. Le présent travail s’est donné pour but d’analyser une autre facette de Watsuji, que l’on qualifie généralement de conservateur : en vérité, il a considéré avec attention et intégré dans son système de pensée diverses théories philosophiques, indépendamment de leur couleur politique.

        Nous verrons en premier lieu comment la pensée marxienne s’imbrique dans la genèse de l’éthique watsujienne. Il s’agira de revenir aux sources, c’est-à-dire aux deux principaux travaux de Watsuji dans lesquels nous retrouvons la totalité de son analyse du matérialisme historique : Rinrigaku (Éthique, 1931) et Ningen no gaku toshite no rinrigaku (L’éthique en tant qu’étude de l’humain, 1934). Théoriquement, Watsuji s’est servi de la nature sociale de l’existence humaine décrite par Marx pour justifier une sorte de primauté de l’interrelation, et pour dépasser les autres théories philosophiques occidentales, qualifiées de trop abstraites ou individualistes. Marx lui a permis d’une part de justifier un projet éthique ancré dans les réalités concrètes et quotidiennes de l’existence, d’autre part de dépasser les dualismes traditionnels (individu-société, sujet-objet, nature-culture, etc.) pour penser l’existence en tant que structure relationnelle.

        Nous verrons dans un second temps, par l’analyse comparée de ces deux sources, la manière dont Watsuji manipule les textes et le vocabulaire afin de justifier un système éthique prenant racine dans la culture et la pensée japonaises. Il s’agit également de comprendre, en recontextualisant brièvement, comment ces écrits s’inscrivent dans les problématiques de leur époque. Par exemple, Watsuji s’est servi du jeune Marx pour contrer les théories marxistes de son époque, dont il critiquait leur vision matérialiste par trop simpliste de l’existence humaine (surtout par crainte des conséquences politiques et sociales). Son opposition à ce sujet est particulièrement intéressante : elle révèle les tensions et contradictions de son système qui se veut une sorte de dépassement de la totalité des penseurs qu’il a analysés.

       Si Watsuji a cherché par prudence à minimiser l’influence marxienne dans ses écrits postérieurs à Rinrigaku, la théorie de l’homme social de Marx, paradoxalement, s’imbrique particulièrement bien dans un système éthique qui met l’empereur et la nation au sommet de la hiérarchie des communautés, l’influence hégelienne commune aux deux penseurs étant, pensons-nous, la principale raison de cet état de fait.

Poste / Teaching Postdoctoral Fellowship en études japonaises à l’Université du Michigan (date limite 15 mars 2021)

Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies (Academic Year 2021–2022) 

Application Deadline: March 15, 2021 at 11:59 pm Eastern Time

The Center for Japanese Studies at the University of Michigan is now accepting applications for a Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies for the 2021–2022 academic year. This Postdoctoral Fellow will be expected to teach three courses over the academic year, as well as to participate in Center events and related activities at U-M. The applicant’s research can cover any historical period of Japan—including contemporary Japan—and involve any academic discipline in the humanities and social sciences. The fellowship will cover up to a 12-month period between August 30, 2021 and August 28, 2022, and will carry a salary of approximately $57,000 plus benefits, pending Lecturers’ Employee Organization (LEO) negotiations, as well as $3,000 in research funds. The postdoctoral fellow will be provided a shared office and access to libraries and resources at the University.

Qualifications

  • Applicants must have received their Ph.D. degree within five years of the postdoctoral appointment year (2016 or later).
  • The successful applicant must have their Ph.D. degree conferred by August 31, 2021.
  • Applicants are expected to have full command of the English language as University of Michigan classes, meetings and business are conducted in English.

Application Instructions


Applications must be submitted on this website by March 15, 2021 and will require the following items (only PDF and MS Word formats will be accepted):

  • Letter of Application
  • CV
  • Research statement outlining experience and current project(s)
  • Teaching statement outlining courses taught in the past (with course evaluations) and courses proposed to be taught at Michigan
  • Writing sample (e.g. dissertation chapter, conference paper, journal article), not to exceed 40 pages
  • Two (2) letters of recommendation

Description du poste sur le site Internet de l’université : ici.
Annonce au format PDF.

Poste / Ouverture d’un poste de professeur/MCF à l’Université de Kyoto combinant études visuelles et enseignements de français

L’Université de Kyoto ouvre un poste de professeur/Maître de conférences en études visuelles qui inclut des enseignements de français.

Plus d’informations disponibles sur la page recrutement de l’université : https://www.h.kyoto-u.ac.jp/procedure/.
PDF de description du poste disponible ici.

Date limite pour l’envoi des candidatures : 2 avril 2021.

Conférence / « Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction of Japan’s Welfare State » Lunch Seminar on Japanese Economy and Society de la Maison franco-japonaise (19 février 2021, 12h30-14h00 HdT)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au prochain Lunch Seminar on Japanese Economy and Society.

Long-term Economic Stagnation and Social Division-Disfunction 
of Japan’s Welfare State

IDE Eisaku (Keio University)

Friday February 19th, 2021
12:30-14:00 (Japan)
Online


    This presentation provides an overview of the post-war Japanese welfare state regime, which basis had been on the “popularized moral”, and reveals that its economic foundations have collapsed in the late 1990s. It clarifies the fact that the dismantling of the regime has accelerated the division of Japanese society in recent years.
    The Japanese welfare state was based on the principle of self-responsibility that assumed diligent labor, frugality, and savings. Miraculous economic growth in the 1960s increased average income and enabled a natural increase in tax revenue under a progressive personal income system. The government, however, did not use this revenue increase to expand social services, but instead mostly returned it to the taxpayer through personal income tax cuts. As a result, Japan’s household savings rate had reached the highest level in developed countries. The savings were accumulated both in private financial institutions and postal savings. Backed by such an ample amount of household savings, private financial institutions financed a large amount of corporate capital investment, and postal savings financed public works through the Fiscal Investment and Loan Program. This financing mechanism enabled further economic growth. I define this kind of welfare state regime characterized by low social spending, high savings rate, and dependence on economic growth as the Industrious State.
    The Industrious State resulted in creating a society in which others would not socially approve male workers unless they defend their family at their own risk through labor and savings. In other words, people regarded reliance on public services as their moral failure, which leads to their lower social status. Due to a sharp drop in household income combined with the fear of relying on public services, the number of suicides increased sharply in 1998, when the household income started to decline. Average household income has not recovered to the level of 1997 yet, and the proportion of low-income groups has increased to the standard of the early 1990s. A large number of eligible recipients for welfare programs choose not to receive the benefits, and many low-income people incorrectly classify themselves as middle class. The decline in homeownership and birth rates is also remarkable. Japan, which was once known as an egalitarian nation and had a strong social cohesion, is on a historical juncture.

The event is open to all.
Registration is required at www.mfj.gr.jp/agenda/2021/02/19/ls_ide/

Log in data will be provided after registration.

Poste / Recrutement de plusieurs maîtres de langue à l’Université de Paris (année universitaire 2021-2022)

La section d’études japonaises de l’Université de Paris (ex. Paris Diderot) recrutera plusieurs maîtres de langue pour l’année universitaire 2021-2022.
Vous trouverez ci-dessous les détails de l’offre :

Lieu de travail
Université de Paris, UFR LCAO, 5 rue Thomas Mann, 75013 Paris
https://lcao.u-paris.fr/

Durée du contrat
Un an à compter du 1er septembre 2021. Renouvelable une fois.

Mission
– Donner des cours de japonais (oral, rédaction, kanji, etc.), dont celui du Diplôme universitaire (lundi ou jeudi 19h-21h). Volume horaire d’environ 260 – 280h sur l’année, soit environ 11h par semaine. 
– Assurer diverses tâches annexes concernant les cours (préparations de matériel pédagogique, de devoirs et de sujets d’examens ; corrections ; surveillance d’examens ; participation aux réunions pédagogiques ; tenue de la permanence ; organisation de cours d’échanges avec des étudiants japonais, etc.). Une grande partie de ce travail implique une coordination et un travail d’équipe avec les autres enseignants de langue. 

Conditions
– être titulaire d’un master (avant le 1er septembre 2021)
– langue maternelle japonaise- des notions de français seraient un plus- expériences d’enseignement du japonais en classe- intérêt pour le travail en équipe- résidence en région parisienne (à partir du 1er septembre 2021)

Dossier de candidature
– Curriculum vitæ en japonais et en français
– Attestation d’obtention du dernier diplôme (traduction non nécessaire)
– lettre de motivation en japonais

Le dossier de candidature doit être envoyé par mail le vendredi 12 mars 2021 au plus tard à l’adresse suivante :
anne-lise.mithout@u-paris.fr
Indiquer comme objet du mail : « candidature_ML_2021(Nom Prénom) ».

Appel à contributions / La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés – Caricature in East Asia : Circulations and Crossed Perspectives (revue « Extrême-Orient, Extrême-Occident »)

La revue Extrême-Orient, Extrême-Occident lance un appel à contribution pour son prochain numéro sur la thématique suivante : « La caricature en Asie orientale : circulations et regards croisés ».

English version of the « call for papers » : here.

La caricature peut se définir comme une œuvre graphique qui, par l’amplification, le décalage ou encore le détournement, transgresse les codes figuratifs et esthétiques habituels d’une aire culturelle donnée. La situation d’un personnage, la présence de certains attributs, voire la déformation graphique, peuvent contribuer à cette forme de subversion.

L’étude de la satire graphique, et plus spécifiquement de la caricature sous toutes ses formes, a connu un essor considérable ces vingt dernières années. La France a été particulièrement concernée pour des raisons qui tiennent notamment à l’actualité marquée par les attentats contre des dessinateurs de presse. La caricature n’est cependant pas une création récente et elle ne constitue pas non plus une spécificité de l’Occident. Comme le montre l’ouvrage Asian Punches: A Transcultural Affair (Hans Harder & Barbara Mittler (dir.), Springer, 2013), les dessins de presse se sont répandus dans le monde entier à partir du XIXe siècle et ils relèvent dès cette époque d’un imaginaire global, annonçant la mondialisation actuelle de la satire visuelle par le biais d’internet. Par ailleurs, des ouvrages comme Ukiyo-e Caricatures dirigé par Noriko Brandl et Sepp Linhart (Brill, 2013) ou Ôtsu-e : Imagerie populaire du Japon de Christophe Marquet (Picquier, 2015) n’hésitent pas à qualifier de « caricatures » des estampes japonaises aux contenus satiriques et humoristiques, produites dès la seconde moitié du XIXe siècle. L’immédiateté de ces images, leur efficacité, et leur caractère souvent polémique, qui attira parfois sur leurs auteurs les foudres du pouvoir et leur fit préférer l’anonymat, ne palissent pas face à leurs homologues plus tardives.

Ce numéro d’Extrême-Orient, Extrême-Occident s’inscrit dans le sillage de tels travaux et vise à mettre au jour l’existence et les modalités d’une satire visuelle en Asie de l’Est, hier et aujourd’hui, à travers les dimensions satirique, comique, parodique, ironique ou encore critique de l’image. Il s’agit d’étudier les emprunts, les réappropriations, les adaptations et circulations au sein d’une approche transculturelle Est/Ouest, mais également intra-asiatique. On tiendra également compte de la spécificité des médias et des modes de diffusion, ainsi que de l’hétérogénéité des contextes et de la culture visuelle des pays concernés dans leur profondeur historique.

Nous attendons donc des contributions portant sur des périodes et des aires géographiques variées comme la Chine et Taiwan, le Japon, la Corée et le Vietnam, qui pourront relever de disciplines aussi diverses que l’histoire de l’art, la théorie des médias, l’histoire sociale, politique et culturelle, la psychanalyse ainsi que la littérature.

Les propositions d’articles, en anglais ou en français, seront adressées aux deux rédacteurs en chef de la revue : matthias.hayek@ephe.psl.eu et pierre-emmanuel.roux@u-paris.fr, ainsi qu’aux coordinateurs du numéro : marie.laureillard@univ-lyon2.fr et laurent.baridon@univ-lyon2.fr.

Les personnes qui envisagent de proposer une contribution sont invitées à se manifester en donnant un titre provisoire et un résumé, avant le 31 mai 2021.

Les manuscrits complets sont attendus au plus tard le 30 septembre 2021 et doivent suivre les consignes indiquées ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/738.

Appel à télécharger en PDF : ici.

Rappel : vous pouvez à tout moment proposer un projet de numéro à la revue, en soumettant un argumentaire détaillé, ainsi qu’une liste de contributeur·rices potentiels à la rédaction de la revue. Cette liste est purement indicative : les propositions d’articles seront ensuite sélectionnés par le comité de rédaction et évaluées par deux réflecteurs anonymes avant acceptation éventuelle.
Les thèmes proposés doivent de préférence permettre une ouverture aux différents pays d’Asie de l’est, voire du nord ou du sud-est.
Les propositions doivent nous parvenir avant le 31 août, et sont examinées par le comité scientifique chaque année à l’automne.