[Journée de formation et d’étude] »Antiquité et arts populaires au Japon : dialogues interculturels dans le manga », 22 mai 2024, Université d’Orléans

L’Université d’Orléans organise une journée de formation et d’étude le 22 mai 2024 sur la thématique :

« Antiquité et arts populaires au Japon : dialogues interculturels dans le manga »
Amphithéâtre Genevoix, UFR LLSH, Université d’Orléans
10 rue de Tours, 45000 Orléans

Cette journée s’inscrit dans le programme de recherche Translatio.

Contact : pierre-alain.caltot@univ-orleans.fr

Programme de la journée à télécharger sur ce lien.

[Appel à communications] »Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire…? » – propositions attendues pour le 15 juillet 2024, Université d’Orléans

APPEL à PARTICIPATION

Journée d’étude à l’université d’Orléans (UO) le jeudi 12 décembre 2024, Hotel Dupanloup / Université d’Orléans, 1 rue Dupanloup – 45000 Orléans

« Comment intégrer de façon différenciée la traduction automatique neuronale (TAN/ NMT) aux pratiques pédagogiques de l’enseignement de la traduction technique, audio-visuelle, littéraire… ?« 

Si jusqu’à très récemment, il était unanimement admis que seuls les textes techniques « pour lesquels la forme et le style ne sont pas primordiaux pouvaient être soumis à un traitement systémique » (A. Loffler-Laurian, 1996), avec les progrès et la popularisation de la traduction automatique neuronale, il apparaît que sa potentielle utilisation jusque dans le domaine littéraire est à présent bien réelle. On constate désormais que de nombreuses recherches sont menées sur l’adaptation de machines qui faciliteraient le travail du traducteur, et ce même en littérature, qui semblait pourtant être l’ultime pré-carré des biotraducteurs.

Le problème se pose alors de savoir dans quels domaines, et selon quels protocoles, il est souhaitable d’intégrer ces outils dans nos pratiques pédagogiques de formateurs et formatrices en traduction.

Au-delà de la nécessité consensuelle de compléter l’utilisation de la traduction automatique neuronale par des étapes de pré-édition et de post-édition, c’est la fréquence, l’étendue domaniale de cette utilisation, qui demandent à être problématisées, de façon a commencer à identifier un balisage conceptuel et installer des repères plus pérennes dans ce nouvel environnement combinant l’humain et la machine.

Bibliographie :

-Bouhrim Naoual, Zenkouar Lahbib, « État de l’art de la traduction automatique des langues approches & méthodes », Études et Documents Berbères, 2017/2 (N° 38), p. 91-104. DOI : 10.3917/edb.038.0091. URL : https://www.cairn.info/revue-etudes-et-documents-berberes-2017-2-page-91.htm 

-Christine Breyel-Steiner et Thierry Grass, « Traduction automatique et biotraduction : le mariage forcé », Traduire, 244 | 2021, 94-106.

-Gilles Cloiseau, « La traduction automatique en 2021. Qui, quoi et comment ? Une enquête sociolinguistique », Traduire, 246 | 2022, 84-97.

-Damien Hansen, Emmanuelle Esperança-Rodier, Hervé Blanchon, Valérie Bada. La traduction littéraire automatique : Adapter la machine à la traduction humaine individualisée. Journal of Data Mining and Digital Humanities, 2022, Vers une robotique du traduire, Towards robotic translation?, 10.46298/jdmdh.9114. hal-03583562v2

-Loffler-Laurian, Anne-Marie. Introduction In : La traduction automatique [en ligne]. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 1996 (généré le 14 août 2023). Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/septentrion/74849. ISBN : 9782757426388. DOI : https://doi.org/10.4000/books.septentrion.74849

-Searle, J.R. (1990). Cognitive Science and the Computer Metaphor. In: Göranzon, B., Florin, M. (eds) Artifical Intelligence, Culture and Language: On Education and Work. The Springer Series on Artificial Intelligence and Society. Springer, London. https://doi.org/10.1007/978-1-4471-1729-2_4

-Toral, A., & Way, A. (2015a). Translating Literary Text between Related Languages using SMT. Proceedings of the Fourth Workshop on Computational Linguistics for Literature, 123-132.https://doi.org/10.3115/v1/W15-0714

-Toral, A., & Way, A. (2015b). Machine-assisted translation of literary text: A case study. Translation Spaces4(2), 240-267https://doi.org/10.1075/ts.4.2.04tor

-Utushkina, A. Évaluation de la traduction automatique neuronale de textes littéraires de l’italien vers le français. 2023. https://archive-ouverte.unige.ch//unige:167921

NB : Les propositions de communications (300 mots environ), ainsi qu’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à Gilles CLOISEAU (gilles.cloiseau@univ-orleans.fr) et Mayumi  Shimosakai  (mayumi.shimosakai@univ-orleans.fr ), pour le 15 juillet 2024. Une réponse sera adressée aux intéressés pour la rentrée, suivie ultérieurement du programme acté pour la JE. 

Comité scientifique :

[Recruitment] Waseda WIAS Researcher, Visiting Researcher and Visiting Scholar (deadline June 4 and 7, 2024, 5 p.m. Japan time)

We are pleased to announce that WIAS is currently recruiting researchers for Assistant Professor/Associate Professor positions, Visiting Researchers and Visiting Scholars. It would be greatly appreciated if you would share the information below and encourage qualified researchers around you to apply.

[WIAS Researcher Recruitment Information (AY 2025)]

* Appointment Position: Assistant Professor (non-tenure-track) or Associate Professor(non-tenure-track)
* Period of Employment: the start date is April 1, 2025
* Deadline for Application: June 4, 2024, 5 p.m. (Japan time)

For further information, please visit our website below:
https://www.waseda.jp/inst/wias/news-en/2024/03/29/15521/ >


[Visiting Researchers and Visiting Scholars Recruitment Information]

* Period of Appointment
 Visiting Researcher: Period of 1 month(31days),between January 1, 2025 to December 31, 2025
 Visiting Scholar:  31 days or more up to a maximum of 60 days between January 1, 2025 to December 31, 2025
* Deadline for Application: June 7, 2024, 5 p.m. (Japan time)

For further information, please visit our following website:
Visiting Researcher: < https://www.waseda.jp/inst/wias/news-en/2024/04/05/15541/ >
Visiting Scholar: < https://www.waseda.jp/inst/wias/news-en/2024/04/05/15538/ >
—————————————-

WIAS was established in 2006, and, around 30 researchers have been working on advanced research in social,  human and natural sciences fields.   
Our researchers’ profiles are available at the following website.
https://www.waseda.jp/inst/wias/en/research/researcher/ >   

Some of our researchers’ activities are featured in « WIAS Newsletter ».   
It’s also available on our website.
https://www.waseda.jp/inst/wias/en/about/newsletter/ >

If you have any questions, please feel free to contact WIAS Office.

 Recruitment Office, Waseda Institute for Advanced Study
 E-mail:  wias-recruit@list.waseda.jp  
◇Check out the latest activities of WIAS!◇
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[Journée d’étude] »Symbiose Homme-Animal en Asie orientale », vendredi 3 mai 2024, Collège de France

Akiyo Kubo (Inalco, IFRAE) et Clio Simonetta (EPHE, CRCAO) organisent une journée d’étude pluridisciplinaire « Symbiose Homme-Animal en Asie orientale » qui aura lieu le vendredi 3 mai 2024 au Collège de France à Paris. Huit spécialistes en histoire, archéologie, arts seront accueillis pour étudier la relation homme-animal au travers de l’Asie orientale (Japon, Chine, Philippines, Mongolie, Népal) entre le Néolithique et la période moderne. : https://www.inalco.fr/evenements/symbiose-homme-animal-en-asie-orientale

L’inscription est nécessaire pour des raisons de sécurité (Vigipirate) jusqu’au 1er mai 2024. La participation en ligne est également ouverte sur inscription. Le programme est disponible en cliquant sur ce lien.

[Série de Cours] Par Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara

Fabio Rambelli, professeur en religions japonaises à l’université de Californie-Santa Barbara, et directeur d’études invité à l’EPHE-PSL, par Matthias Hayek et Vincent Goossaert, va donner une série de quatre lecçons.

F. Rambelli est spécialiste des interactions entre les différents courants religieux du Japon, en particulier des liens entre le bouddhisme ésotérique et le shintô. Depuis quelques années, il s’intéresse à la dimension religieuse de la musique dite de cour, ou gagaku 雅楽.

Vous trouverez ci-dessous le programme des cours. Les personnes intéressées sont invitées à contacter Matthias Hayek (matthias.hayek@ephe.psl.eu) pour avoir plus de précision si nécessaire. 

In this lecture I will provide a general background about Gagaku and introduce the main sources for this lecture series. In particular, we will discuss the history of Japanese Gagaku, the structure of Gagaku academies (gakuso 楽所) and the musicians’ guilds, aspects of its music, and treatments of Gagaku as a form of cultural heritage since the Edo period. We will conclude with a discussion about the main features of premodern sources about Gagaku and what they can teach us about religion and culture more generally.

We will explore what it was like to be a professional Gagaku musician in medieval Japan: the families of the musicians’ guilds at the three Gagaku academies, the learning process, and their attitudes about music and dance. We will also discuss the performance schedules at the imperial court and at the most important temples of the realm, including the programs with the most representative compositions of the Gagaku and Bugaku repertory (most of which are still performed today).

Gagaku is related to a deep and complex metaphisics. Some of it is directly based on Confucian theories of ritual music (reigaku 礼楽) as espounded in the Book of Music (Gakuki 楽記); other components originate in India and were developed in Chna and Japan in light of Buddhist thought. Confucian ideas become very important in the Edo period, when they were developed by numerous scholars (Ogyū Sorai, Kumazawa Banzan, Tominaga Nakamoto, and others) often affiliated with samurai academies. These metaphyisical discourses shed new light on the function of this Gagaku and on ways to appreciate it. In this lecture, we will also begin to outline a metaphysics of Bugaku dance.

Cette séance sera suivie, à 17h30, d’une démonstration de shō (orgue à bouche) dans le grand hall de la FMSH. Vous pouvez y assister même si vous n’êtes pas venus suivre la conférence (durée 45 minutes environ).

Gagaku performances also had a function that reached out to a metahuman level of divinities and cosmic forces. Some music and dances had purification and apotropaic functions (the dance Enbu 振鉾, the prelude Ranjō 乱声); some dances were used for divination purposes in battle; some musicians were tasked with the performance of secret rituals; and the musicians’ families preserved and transmitted a body of secret knowledge and practices, which was sometime explicitly related to the sacred. We will look in particular at the constant oscillation between the materiality of the instruments (materials, construction process, performance techniques) and their immaterial qualities (divine origin, supernatural powers, and their agency on the performers and beyond), and at narratives about Gagaku compositions.Par ailleurs, F. Rambelli fera une démonstration d’un instrument central du gagaku, l’orgue à bouche « shô », à la suite du troisième ou du quatrième cours. Je suis encore en train de chercher un local adapté, mais je ferai circuler l’information définitive dès que possible.

[Appel à rédaction] Articles sur le sumō, Musée des Arts asiatiques (Nice)

Hélène Kessous, adjointe scientifique au musée départemental des arts asiatiques à Nice, est actuellement en train de travailler sur une exposition sur le sumō programmée pour le second semestre de l’année prochaine (Juillet 2025/février 2026)

L’axe principal de l’exposition portera sur le travail photographique de Philippe Marining, mais il sera enrichi d’objets (provenant du MQB) et de photographies ethnographiques (Fonds Asemi).

L’équipe est en train de composer le sommaire du catalogue et Hélène Kessous cherche un auteur qui pourrait écrire sur les sumō au Japon d’un point de vue anthropologique/sociologique afin de discuter de leur place dans la société japonaise, ainsi qu’un auteur qui pourrait faire un article sur leur régime alimentaire. Merci de contacter Hélène Kessous pour toute information complémentaire.

Téléphone : 04.89.04.55.20, courriel : hkessous@departement06.fr

[Parution] Grammaire du japonais classique de Catherine Garnier

La Grammaire du japonais classique, de Catherine Garnier, fruit de sa longue expérience du 文語 à l’Inalco, paraît aux éditions Assimil. Les personnes souhaitant acquérir le volume au prix préférentiel de 30 euros au lieu de 35, sont invitées à s’inscrire sur le lien de la campagne de financement participatif suivant : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/grammaire-du-japonais-classique

En cliquant sur le lien vous pourrez également voir une courte vidéo de présentation de l’ouvrage.

[Appel à communications] Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force », propositions à envoyer avant le 30 avril 2024

Colloque « Japon sonore : modernité, constructions sociales, rapports de force »
14 & 15 novembre 2024
Université Bordeaux Montaigne

Le colloque vise à accueillir des communications portant, entre autres propositions, sur :

  • le rôle du son dans la représentation et la construction des identités sociales et culturelles ;
  • le son comme donnée mesurable et objectivable, dès lors comme outil politique de normalisation des représentations et du rapport à l’autre ;
  • le son comme moyen d’administration et de discipline, d’assourdissement et d’aphonie ; comme instrument de pouvoir et de contre-pouvoir ;
  • l’usage de la technologie et des médias sonores dans la construction d’espaces sensoriels, affectifs ou mémoriels déterminés ;
  • la relation entre espace physique et espace imaginé dans les pratiques de production et de consommation du son ;
  • les défis liés à la préservation des « paysages sonores » au sein d’une nature transformée et transformante ;
  • le son comme élément de dynamiques plurimédiatiques ou transmédiatiques complexes.

Le son tel que nous l’abordons ici est considéré dans ses diverses formes et acceptions. Il inclut la musique, la voix, le bruit. Il est également à comprendre dans ses formes translatées par le biais de l’image et de l’écrit.

L’attention se porte ici principalement sur le Japon. Les propositions élargissant la perspective à l’aire asiatique, voire, à des fins comparatives, à d’autres zones quelle qu’en soit l’échelle, sont bienvenues. 

Nous invitons les enseignants-chercheurs, les étudiants post-doctorants, doctorants et en master, les chercheurs indépendants et autres spécialistes du son à participer à l’appel à communication.

Appel à communications à télécharger sur ce lien.

Les propositions devront être constituées d’un titre, d’un résumé d’environ 200 mots, de l’affiliation si applicable, ainsi que d’une adresse mail de contact, à faire parvenir à l’adresse japosono@gmail.com jusqu’au 30 avril 2024.

Les réponses à l’appel seront données avant juillet 2024.

Des recherches ethnographiques et historiques récentes ont montré que les pratiques de production et d’écoute sonores et musicales sont liées aux constructions sociales, notamment à la question de l’identité et aux rapports de force (Mitsui, Hosokawa 2005 ; Wajima 2010 ; Hankins, Stevens 2014 ; Kheshti 2015 ; Manabe 2015 ; Novak, Sakakeeny 2015 ; Radano, Olaniyan 2016 ; Plourde 2019 ; Chenhall, Kohn, Stevens 2021 ; Haukamp, Hoene, Smith 2022 ; Skelchy, Taylor 2022). Ces études suggèrent que la relation entre le son et la vie quotidienne doit être comprise à l’intérieur de contextes culturels spécifiques, c’est-à-dire au sein de cadres temporels, spatiaux et sociaux déterminés. Ainsi la dissémination globale des technologies et l’uniformisation des techniques de production et de médiation du son depuis l’époque moderne sont des phénomènes qui immanquablement s’accompagnent d’actes de réappropriation et de réinterprétation du son, qu’il soit déterminé comme naturel ou artificiel, ainsi que des manières de l’entendre. Interroger comment est fait, médiatisé et reçu le son, c’est de la sorte mettre au jour une tension politique fondamentale entre ce qui peut être ramené au couple entendre et se faire entendre ; c’est se renseigner sur des processus d’exploration du rapport à l’autre et d’affirmation psychique et sociale d’un soi, d’un espace, d’une « oreille », individuels ou collectifs ; c’est repenser les structures du pouvoir à travers les empreintes, et l’écologie desquelles elles dépendent, d’une forme transitoire.

En suivant le questionnement ci-dessus, le colloque a pour intention d’identifier des zones de friction historiques et sociales qui potentiellement invisibles ou peu renseignées sont cependant proprement non muettes ; de scruter les dispositifs médiatiques et techniques de construction et d’expression par le son d’identités déterminées ; d’examiner de quelle manière le son se constitue comme un instrument de contrôle ou de résistance, de cohésion ou de dispersion des forces, d’unification ou de segmentation d’espaces, au sein des multiples trajectoires, qu’elles soient internationales, nationales ou locales, qui accompagnent les changements relatifs à la société japonaise moderne et contemporaine ; d’explorer des représentations liées au son et à l’écoute, qui, en réalité rarement isolées sur les plans médiatique et sensible, sont transférées depuis ou vers d’autres objets et modalités de perception. Il s’agit de ce fait de tracer de nouvelles lignes de compréhension du pays et de ses habitants, à diverses échelles humaines et spatiales, dans la continuité de ce que les études antérieures sur le son ont apporté pour poursuivre le travail de décentrement d’un regard, et d’une oreille, dont la perspective a souvent été occidentale.

Longtemps resté en retrait par rapport à la culture visuelle et à la littérature, des formes discursives dont les traces imprimées, sculptées ou peintes même anciennes nous sont souvent immédiatement saisissables car médiatiquement disponibles, le son, fuyant par nature, est aujourd’hui un objet d’étude sur lequel commence à se pencher la recherche sur les modernités. Compris dans ses dimensions matérielle, sensible et performative, le son aura nécessité le déploiement d’approches pluridisciplinaires incluant l’histoire, l’anthropologie, la sociologie dans ses multiples champs d’application, la science politique, la musicologie et les études culturelles pour composer au mieux avec un objet agissant en profondeur à divers endroits de la société : une configuration de recherche dont le colloque que nous proposons tire également parti pour affiner considérablement la compréhension de phénomènes intégrateurs et de coercition complexes.