Appel à Candidatures pour organisation Atelier doctoral des études japonaises (9 décembre 2022)

Chères et chers membres de la SFEJ,

Après un hiatus de 3 ans à cause de la pandémie, le prochain Atelier doctoral des études japonaises (ADEJ) aura lieu cette année le vendredi 9 décembre 2022

Il s’agit d’une manifestation importante de notre association qui a lieu tous les deux ans en temps normal, en alternance avec le colloque de la SFEJ. L’ADEJ offre l’occasion aux doctorant.e.s francophones en études japonaises de présenter leur sujet de recherche et de recueillir les avis des spécialistes.Il est aussi l’occasion de nouer des liens avec les doctorant.e.s d’autres institutions.  

La SFEJ recherche deux doctorant.e.s ou « jeunes » docteur.e.s qui accepteraient d’organiser la prochaine édition de cet atelier.

Le travail consisterait à assurer le suivi de la préparation (appel à candidatures, conception du programme, organisation matérielle de la journée…). Les deux organisateur.trice.s seront épaulé.e.s par un membre du Conseil de la SFEJ. Le lieu de l’événement sera à définir avec les organisateur.trice.s qui seront désigné.e.s par le Conseil de la SFEJ.

Le.la candidat.e doit être déjà bien avancé.e dans sa thèse ou l’avoir récemment soutenue, avoir le sens de l’organisation et être en France cet automne.

Pour mémoire, ce sont Lucie Tisserand et Clara Wartelle qui avaient organisé l’atelier en 2019 à Lyon.

Cette préparation constitue une expérience enrichissante qui permettra à l’étudiant.e d’entrer en contact de manière plus étroite avec le milieu des spécialistes des études japonaises et l’entraînera aussi à l’organisation d’une manifestation scientifique.

Les personnes intéressées et / ou qui souhaiteraient en savoir plus peuvent nous contacter à l’adresse secretariat@sfej.asso.fr.

En cas de candidature, merci de joindre un CV. 

Nous invitons les membres de la SFEJ, plus particulièrement les directrices et directeurs de thèse, à diffuser largement cette annonce auprès des personnes concernées.

Appel à communications / Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières » (Date limite candidatures : 15 mars 2022)

Appel à communications

Colloque en études japonaises de la SAG : « Frontières, seuils, barrières »

6 et 7 juin 2022, Université de Genève

Comité scientifique : Claire-Akiko Brisset (U. Genève), David Chiavacci (U. Zurich) et Raji Steineck (U. Zurich)

« Notre société trouve son origine dans un monde qui se fixe une limite […]. » (Nishida Kitarō, Sur le problème de la raison d’État)
« Quand le vent d’automne / fait disparaître / la rosée des herbes et des arbres / tu franchis la barrière Seigneur / et nul garde ne t’arrête » 秋風に草木の露をば払はせ て君が越ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue à Minamoto no Yoritomo)

La Société Suisse Asie (Schweizerische Asiengesellschaft, SAG) lance un appel à communications pour sa première conférence en études japonaises sur le thème « Frontières, seuils, barrières ». L’appel s’adresse aux chercheurs et chercheuses venu-es de toutes les disciplines dans ce domaine, en particulier les profils juniors, du doctorat au professorat associé.

Les frontières, les seuils, les barrières ont de nombreuses significations: sociales, littéraires, politiques, philosophiques, économiques, religieuses. Les mouvements s’y arrêtent ou en partent, se voient ralentis, détournés ou franchis ; les développements s’interrompent ou entrent dans une nouvelle phase, certains involontairement, d’autres consciemment accompagnés et amenés à une certaine configuration. Les frontières peuvent être trouvées, mais le plus souvent elles sont fixées : les seuils et les barrières au sens littéral constituent de telles conceptions des frontières, elles sont censées être franchissables, mais aussi restreindre le mouvement, pour permettre son contrôle et sa régulation.

Les frontières, les seuils, les barrières offrent donc aussi des lieux et des occasions de faire une pause, de réfléchir et d’exprimer ce qu’est le mouvement ou sa prévention, ou encore l’espace qui s’y trouve inclus ou exclu ainsi que ses possibles.
Des politiques portant sur la santé publique, la migration et l’économie à la poésie, de l’anthropologie à l’histoire de l’architecture et des représentations figurées, ces thèmes peuvent être abordés de manière très différente, ces approches proposant de multiples interactions.

Ce colloque, qui se veut une tentative de surmonter les barrières linguistiques ainsi que les limites disciplinaires et méthodologiques, souhaite explorer les différences d’approche de cette thématique ainsi que leurs interrelations, voire leur complémentarité, et faire apparaître de nouvelles connexions au cours de ce dialogue. Nous prévoyons des exposés de 30 mn et une discussion de 15 min. La conférence est multilingue. La langue de la présentation peut être l’allemand, l’anglais, le français, l’italien ou le japonais, avec un résumé et un diaporama dans une autre des langues mentionnées. Les communications pourront servir de point de départ à un article soumis à la revue Asiatische Studien Études Asiatiques :

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Calendrier :

– 15 janvier 2022 : lancement de l’appel à candidature
– 15 mars 2022 : date-limite pour l’envoi des candidaturespage3image51790976

Les propositions de communication devront comporter un titre, un résumé (250 mots), ainsi qu’une courte présentation du / de la candidat-e.
Les propositions seront à adresser par mail à :

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Appel à communications à télécharger ici.

Call for proposals

1st Swiss Asia Society Japan Workshop “Borders, Thresholds, Barriers”, June 6-7, 2022, University of Geneva

Organization: Claire-Akiko Brisset (U. Geneva), David Chiavacci (U. Zurich), Raji Steineck (U. Zurich)

“Our society has its origin in the world setting a limit for itself […]” (Nishida Kitarō, “On the Problem of the Reason of State”).
“Before the autumn wind fades / Dew from grass and tree / Prince, when you cross over / No barrier guard keeps watch” 秋風に草木の露をば払はせて君が越ゆれば 関守も無し (Kajiwara no Kagesue to Minamoto no Yoritomo)

The Swiss Asia Society (SAG) invites proposals for its first Japan workshop on the theme “Borders, Thresholds, Barriers.” The call is addressed to researchers from all fields of Japanese studies, especially at the earlier stages of the academic career from PhD to assistant professorship.
Borders, thresholds, barriers have multiple meanings: social, literary, political, philosophical, economic, religious. Movements come to a halt at them or start from them, are slowed down, diverted, or break through; developments peter out or enter a new phase, some involuntarily, others consciously accompanied and brought into a certain form. Boundaries can be found, but more often they are set. Thresholds and barriers in the literal sense are such designs of boundaries, they should be passable, but also restrict movement, enable their monitoring and regulation. Borders, thresholds, and barriers are also locations and occasions for pausing, reflecting, and expressing what is at stake in the movement or its prevention, or even the space that is included or excluded and its possibilities.

Borders, thresholds, and barriers are the subject of discussion in fields from migration and economic policy to poetry, from anthropology to art history, and gained new salience recently as matters of public health.
Our workshop, itself an attempt to overcome language barriers as well as the boundaries of different research fields and methods, would like to explore the differences as well as their interrelationships and thereby create new connections. We plan papers of 30 minutes and 15 minutes of discussion. The conference is multilingual. The language of the presentation can be English, French, German, Italian or Japanese. A presentation in a second of the mentioned languages should be provided. Papers may serve as the basis for an article in the journal Asiatische Studien / Études Asiatiques: https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Timeline :

– January 15, 2022: publication of the call for papers
– March 15, 2022: deadline for proposals
Proposals should consist of a title, a summary (250 words), and a brief information concerning the presenter.
Please send proposals to:

– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Aufruf zur Einsendung von Vorschlägen für Referate

Tagung für Japanologie der SAG «Grenzen, Schwellen, Schranken», 6. und 7. Juni 2022, Universität Genf

Organisation: Claire-Akiko Brisset (U. Genf), David Chiavacci (U. Zürich) und Raji Steineck (U. Zürich)

«Unsere Gesellschaft hat ihren Ursprung darin, dass die Welt sich selbst eine Grenze setzt […]» (Nishida Kitarō, «Zum Problem der Staatsräson»)
«Vor dem Herbstwind schwindet / Tau von Gras und Baum / Fürst, wenn Du hinübersetzt / hält keiner Schranke Wacht» 秋風に草木の露をば払はせて君が越 ゆれば関守も無し (Kajiwara no Kagesue auf Minamoto no Yoritomo)

Die Schweizerische Asiengesellschaft (SAG) lädt ein zur Einreichung von Vorschlägen für Referate auf ihrer ersten Tagung für Japanologie zum Thema «Grenzen, Schwellen, Schranken». Der Aufruf richtet sich an Forschende aus allen Gebieten des Fachs, insbesondere auf den früheren Stufen der wissenschaftlichen Laufbahn vom Doktorat bis zur Assistenzprofessur.

Grenzen, Schwellen, Schranken haben vielfältige Bedeutung: soziale, literarische, politische, philosophische, ökonomische, religiöse. Bewegungen kommen an ihnen zu stehen oder gehen von ihnen aus, werden gebremst, umgelenkt, oder brechen durch; Entwicklungen versanden oder treten in eine neue Phase ein, manche unwillkürlich, andere bewusst begleitet und in eine bestimmte Form gebracht. Grenzen können vorgefunden sein, öfters aber werden sie gesetzt: Schwellen und Schranken im wörtlichen Sinne sind solche Gestaltungen von Grenzen, sie sollen passierbar sein, Bewegung aber auch einschränken, ihre Überwachung und Regulierung ermöglichen. Grenzen, Schwellen, Schranken sind damit auch Orte und Anlässe des Innehaltens, der Reflexion und Expression dessen, worum es in der Bewegung oder ihrer Verhinderung geht, beziehungsweise des ein- wie ausgegrenzten Raumes und seiner Möglichkeiten.

Von der Gesundheits-, Migrations- und Wirtschaftspolitik bis zur Lyrik, von der Anthropologie bis zur Architektur- und Kunstgeschichte werden sie auf sehr unterschiedliche Weise thematisiert, und weisen darin doch vielfältige Wechselbezüge auf.
Unsere Tagung, selbst ein Versuch, Sprachschranken wie die Grenzen verschiedener Forschungsgebiete und -methoden zu überwinden, möchte den Differenzen wie ihren Wechselbezügen nachgehen und dabei neue Verbindungen schaffen. Wir planen Referate mit einer Länge von 30 Minuten und 15 Minuten Diskussion. Die Tagung ist multilingual. Die Sprache des Vortrags kann Deutsch, Englisch, Französisch, Italienisch oder Japanisch sein, es sollte dabei eine Präsentation in einer zweiten der genannten Sprachen zur Verfügung gestellt werden. Die Beiträge können als Grundlage für einen Artikel in der Zeitschrift Asiatische Studien Études Asiatiques dienen:

https://www.degruyter.com/journal/key/asia/html

Ablauf :

– 15 Januar 2022: Veröffentlichung des Aufrufs zur Einreichung von Beiträgen – 15 März 2022: (letzter) Termin für die Einreichung von Beiträgen

Beitragsvorschläge sollen einen Titel, eine Zusammenfassung (250 Wörter) und eine kurze Vorstellung der Referentin/des Referenten enthalten.page1image51736000

Bitte senden Sie Ihren Vorschlag per Mail an:
– Claire-Akiko Brisset : claire-akiko.brisset@unige.ch – David Chiavacci : david.chiavacci@aoi.uzh.ch
– Raji Steineck : raji.steineck@aoi.uzh.ch

Appel à communications / 31st Japan Anthropological Workshop Conference in Barcelona, July 6-9, 2022 (date limite : 14 février 2021)

The 31st JAWS Conference will be held in Barcelona, from July 6-9, 2022.

The conference will be 100% face-to-face and based around the global theme: Research  on Japan in the (Post-)COVID-19 Era 

The organization of the conference and its program will be managed by Blai Guarné  (UAB): blai.guarne@uab.cat 

Dates: July 6-9, 2022

Venue: Faculty of Translation and Interpreting, Universitat Autònoma de Barcelona  (UAB, Autonomous University of Barcelona), Barcelona (Catalonia, Spain) 

Official website : https://japananthropologyworkshop.org/upcoming-31st-jaws-conference/

Call for Papers & Panels 

Research on Japan in the (Post-)COVID-19 Era  

Since the last face-to-face JAWS Conference, held in Aarhus (Denmark) in April 2019,  Japan left the Heisei era behind to fully enter the Reiwa era. The country commemorated  the 10th anniversary of the March 2011 triple disaster, despite multiple unknowns  remaining such as communities undergoing reconstruction and daily recovery. And, due  to the global pandemic, Japan postponed the Tokyo 2020 Olympic Games for a year,  finally holding them in 2021 amid widespread social opposition in view of the need to  concentrate government efforts on the ongoing fight against COVID-19. 

Since Aarhus 2019, there can be no doubt that the COVID-19 crisis has shaken Japan  more than any other event, as it has our research projects and personal realities, which  have been affected by a pandemic that has seen our daily lives flooded by dystopian  images. Concepts like ‘social distancing,’ ‘state of emergency,’ ‘lockdown’, and ‘contact 

tracing apps’ have become the norm in a resignified social context labelled as the ‘new  normal,’ while throughout the world we have become accustomed to interpreting  information and statistics on epidemic waves, antigen tests, and vaccination  percentages. 

These developments have added new and complex dimensions to the sense of  uncertainty that Japan began to experience more than two decades ago, stoking the  perception of the social and economic imbalances and inequalities of what has been  described as a ‘disparity society.’ The transformations these new challenges require are  as deep in magnitude as they are global in scope. Paradoxically, the Tokyo Olympic  Games, originally conceived as a celebration of post-Fukushima national recovery in  which a reinvigorated Japan was going to flaunt its international profile as a cultural  superpower and global tourist destination, has ended up being an understated  commemoration of an uncertain post-COVID recovery, despite the

multiculturalist  fantasy and discourse of universal gratitude and hope exhibited in its restrained opening  ceremony. 

With the state of affairs as it is, and bearing in mind that the JAWS Conference 2022 in  Barcelona will be the first face-to-face meeting many of JAWS members will attend since  the beginning of the pandemic, there is little doubt the meeting should be dedicated to  reflecting on what Japan, and by extension our research on its social and cultural 

realities, are going through. Our ultimate aim is to broadly examine the ongoing impact  and effects, as well as the immediate consequences and implications of the COVID-19  crisis for both Japanese society at large and, more specifically, our research projects. 

This is an explicitly and deliberately open theme, chosen to allow all members of JAWS –from different research interests and various stages of their academic careers– to have  a space to discuss and renew our shared endeavors regarding the Anthropology of  Japan in the (Post-)COVID-19 era. This comes after all the difficulties we have faced  (funding, cancelled projects, postponed fieldwork, etc.), but also the new opportunities  that have emerged (online research, remote fieldwork, digital meetings, etc.) over the last two years. We, therefore, welcome the submission of individual papers and panel  proposals related to this broad theme, so that together we can build a relaxed and  productive scholarly environment in Barcelona, focused on the Anthropology of Japan. 

By the same token, and despite the conference’s deliberately open theme, the  submission of any individual paper and panel proposal that is not directly related to this  subject, is also more than welcome, as is customary at the JAWS conferences. 

Deadlines and notification 

Based on the new conference dates, a new period for submitting individual paper and panel proposals (abstracts of 250 words) has been announced with a single deadline on 14 February 2022 and date for notification of successful submissions on 28 February 2022. Please send your proposals to the following email address: 

jaws2022barcelona[at]gmail.com

Conference website: the JAWS 2022 homepage at UAB will be open by October, and will provide practical information on the Conference and for your stay in Barcelona.

Appel à communications / 35e Journées de linguistique d’Asie orientale (date de limite de soumission : 28 février 2022

Le Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale annonce la tenue des 35e Journées de linguistique d’Asie orientale(JLAO35) qui se tiendront à Paris (probablement en mode hybride en fonction de la situation sanitaire), du 7 au 9 juillet 2022 avec en parallèle un atelier sur l’écriture le 9 juillet.

Depuis 1985, les Journées de Linguistique d’Asie Orientale (JLAO) sont un lieu d’échanges scientifiques. Elles ont accueilli parmi les plus grands noms de la linguistique des langues d’Asie Orientale et permettent, chaque année, aux chercheurs et étudiants de présenter leurs travaux sur les langues d’Asie Orientale.

Toutes les sous-disciplines de la linguistique sont représentées :
– linguistique diachronique ou synchronique
– phonologie, morphologie, syntaxe et sémantique
– écriture
– linguistique de terrain
– linguistique théorique
– dialectologie
– typologie

Les participants à ces Journées pourront présenter une communication dans tous les domaines de la recherche linguistique sur les langues d’Asie Orientale. Les langues de travail seront l’anglais et le français.

☛ Nous invitons les intervenants à soumettre un résumé écrit d’une page (exemples compris), avec références bibliographiques sur une deuxième page, (Police Times ou Times New Roman, taille 11, marges de 2,5 cm, espace simple, en format PDF).

La soumission se fait uniquement via Easychair (https://easychair.org/conferences/?conf=jlao35)
avec :
– une version anonyme du résumé avec le titre de la communication
– une version avec le titre de la communication, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse e-mail

Dates importantes :
La date de limite de soumission des résumés est fixée au : 28 février 2022
La date de la notification d’acceptation est fixée au : 18 avril 2022

Le comité d’organisation,
jlao2022@ehess.fr
page web du colloque: http://crlao.ehess.fr/index.php?2191

Call for papers

The 35th Paris Meeting on East Asian Linguistics (JLAO35) is organized by the Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale and will be held on July 7~9, 2022, (probably in hybrid mode, depending on the epidemic situation) with a special workshop on writing July 9, 2022.

Held every year since 1985, the Paris Meeting on East Asian Linguistics (JLAO) is intended
to be a place of academic exchange. It has welcomed some of the most renowned scholars in
East Asian linguistics while allowing doctoral students and young researchers to present their
work on the languages of East and Southeast Asia.

All the subfields of linguistics are represented:
– diachronic or synchronic linguistics
– phonology, morphology, syntax and semantics
– writing systems
– field linguistics
– theoretical linguistics
– dialectology
– typology
– …

☛ Call for Papers:
We invite abstracts on any aspect within the field of East Asian linguistics. The working languages are English and French. Abstracts should be one page long (A4), including examples, but not including bibliographic references to be provided on a second page.
– with 2.5 cm margins, font size 11pt (in Times or Times New Roman), simple space.
Abstracts should be submitted in PDF format.

Authors are invited to submit their abstract via Easychair (easychair.org/conferences/?conf=jlao35)
with two copies of the abstract attached:
– one anonymous abstract (with title),
– one abstract with the title, author’s name, affiliation and e-mail address

Important dates:
Deadline for abstract submissionFebruary 28, 2022
Notification of acceptance: April 18, 2022

The organising committee.
jlao2022@ehess.fr

Appel à publications / “Japan Review” (Nichibunken)

Japan Review est une revue interdisciplinaire, évaluée par des pairs, consacrée à l’étude du Japon et publiée par le Centre international de recherche en études japonaises de Kyoto (Nichibunken). En octobre 2021, Ted Boyle a succédé à John Breen à la tête de la rédaction.

La Revue du Japon sollicite des manuscrits exceptionnels portant sur tous les aspects du Japon, passés et présents. Présentant diverses perspectives théoriques et analytiques, elle est ouverte aux soumissions provenant de toutes les sciences humaines et sociales. Les sujets, les méthodes et les approches qui revêtent une importance particulière pour le domaine peuvent être examinés dans le cadre de numéros spéciaux de la revue ou de sections spéciales au sein de celle-ci.

Les articles soumis à la Revue du Japon font l’objet d’une évaluation en double aveugle par au moins deux examinateurs externes. La revue publie également des notes de recherche plus courtes, des articles de synthèse et des traductions annotées de textes importants, ainsi qu’un généreux assortiment de critiques de livres dans chaque numéro. Tous les numéros de la revue sont disponibles en accès libre et dans un beau format imprimé.

Les soumissions doivent être adressées à jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

Pour toute question, le rédacteur en chef peut être contacté à l’adresse nichibunted[at]gmail.com.

English version

Japan Review is an interdisciplinary, peer-reviewed journal for the study of Japan, published by the International Research Center for Japanese Studies in Kyoto (Nichibunken). In October 2021, Ted Boyle took over the editorship from John Breen.

Japan Review solicits outstanding manuscripts relating to all aspects of Japan, past and present. Showcasing diverse theoretical and analytical perspectives, it is open to submissions from across the humanities and social sciences. Subjects, methods and approaches of particular significance to the field may be examined as Special Issues of the journal or as Special Sections within it, please contact the editor for details. 

Articles submitted to Japan Review are subject to double-blind peer review by at least two external referees. The journal also publishes shorter research notes, review articles, and annotated translations of important texts, as well as a generous assortment of book reviews with every issue. All issues of the journal are available fully Open Access, and in a handsome print format. 

Submissions should be made to jr-editors[at]nichibun.ac.jp.

For inquiries, the editor may be contacted at nichibunted[at]gmail.com.

Appel à communications / “Terrains japonais – Rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises 2022 – (date limite 15 janvier 2021)

Appel à communications

Terrains japonais

– Rencontres de l’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises 2022 – 

Dates : Jeudi 24 et vendredi 25 mars 2022

Lieu : Inalco / Université de Paris

Date limite d’envoi des propositions : 15 janvier 2022

Présentation : 

Au-delà des disciplines et des objets, la pratique ethnographique constitue une approche efficace et spécifique permettant d’approfondir l’analyse du Japon contemporain. L’Association interdisciplinaire des ethnographies japonaises se veutun espace d’échange pour les chercheurs en japonologie utilisant une pratique de terrain dans le cadre de leur recherche (https://terrainjapon.hypotheses.org). Elle suscite des Rencontres dont les objectifs sont multiples : effectuer un état des lieux de résultats d’enquête récents et de projets à venir ; initier des collaborations nouvelles ; ouvrir une fenêtre aux étudiants intéressés par l’ethnographie appliquée au Japon ; approfondir des questionnements sur la méthode ethnographique et partager des « trucs de terrain ». 

Les deux journées prévues en 2022, dont Fujita Yuiko, professeure de sociologie à l’Université Meiji sera l’invitée d’honneur, seront structurées autour d’un atelier de présentation des travaux des participants. Elles accueilleront également un espace de discussion sur les publications récentes, ainsi que la présentation de films documentaires. 

Format : 

Elles sont ouvertes à tous, jeunes chercheurs comme vétérans, dès lors que l’ethnographie – comprises ici dans le sens d’un recours à des observations participantes ou non participantes, au Japon, sur une période régulière de plusieurs semaines – joue un rôle central dans leur recherche. 

Chaque intervenant disposera de 20 minutes pour présenter ses travaux, suivies de 10 minutes de discussion avec les autres participants. 

Les propositions d’intervention devront être transmises avant le 15 janvier 2022. Elles devront présenter un titre, un résumé de l’intervention d’une dizaine de lignes, des mots-clés, ainsi que les informations administratives de la personne candidate. 

Les propositions sont à envoyer à : jean-michel.butel[at]inalco.fr ; cesar.castellvi[at]u-paris.fr ; anne-lise.mithout[at]u-paris.fr.

Planning : 

– 30 novembre 2021 : diffusion de l’appel

– 15 janvier 2022 : fin de la réception des propositions d’intervention

– 30 janvier 2022 : réponse aux propositions

Comité d’organisation : 

Jean-Michel Butel (Inalco)
César Castellvi (UP)
Anne-Lise Mithout (UP)

Pour le moment, les Rencontres 2022 sont prévues en présentiel. L’organisation reste susceptible d’évoluer en fonction du contexte sanitaire. 

Contacts : jean-michel.butel[at]inalco.fr ; cesar.castellvi[at]u-paris.fr ; anne-lise.mithout[at]u-paris.fr

Appel à communications / Groupe d’études de philosophie japonaise (Date limite : 31 décembre 2021)

Groupe d’étude de philosophie japonaise

Institut Français de Recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco, Université de Paris, CNRS, 

http://philosophiejaponaise.blogspot.fr/

Appel à communication : 

Si vous êtes doctorant, étudiant en M2 ou chercheur attaché à un laboratoire de recherche et si vous vous intéressez à un philosophe ou un penseur japonais, ou si le thème de votre travail a des rapports, d’une manière ou d’une autre,  à la philosophie japonaise, votre communication sera la bienvenue.  Elle peut également être le compte-rendu d’un travail en cours. 

Les séances seront constituées de deux exposés d’environ 40 minutes suivis d’une discussion.  

 Si vous le souhaitez, envoyez le titre et le résumé de l’exposé, 1 page A4, avant la fin décembre 2021 à : 

Takako SAITO : takako.saito@inalco.fr

Akinobu KURODA : akinobukuroda@gmail.com

Arthur MITTEAU: arthur.mitteau@univ-amu.fr

Simon EBERSOLT : simon.ebersolt@gmail.com

[Rappel] Appel à communications / “Décentrement(s) : théories et pratiques d’un concept nomade” (Colloque international marquant les 10 ans du laboratoire (EA) REMELICE 31 mars et 1er avril 2022, Université d’Orléans)

Décentrement(s) : Théories et pratiques d’un concept nomade
Colloque international marquant les 10 ans du laboratoire (EA) REMELICE 31 mars et 1er avril 2022, Université d’Orléans

Le laboratoire orléanais REMELICE, qui fêtera ses 10 ans en 2022, entreprend de penser son objet d’étude structurant (les langues-cultures) au prisme du concept topique, mais non aisément défini, du décentrement. Nous invitons des communications portant sur les aires anglophones, hispanophones, japonophones et sinophones, ainsi que les communications portant sur les arts visuels, toutes aires géographiques confondues.

Ce colloque se veut l’occasion de saisir le concept de décentrement de manière explicitée et systématique, et de cerner les limites d’un outil apparemment, et paradoxalement, central de notre modernité. Le décentrement apparaît comme le principe de toute pensée critique, mais il constitue également, poussé dans ses derniers retranchements, une mise en crise de toute pensée – comment en effet, s’abstraire de son point de vue, centre résilient et persistent de tout système intellectuel ? Est-il simplement possible de décentrer entièrement la pensée, une pensée, sa pensée ? Jusqu’où peut-on désaxer disciplines, savoirs et discours, sans verser dans l’absence de sens – en d’autres termes, est-il réellement possible de penser le(s) décentrement(s) ? Y a-t-il même un centre, des centres, dans notre monde mondialisé, projeté dans le post-structuralisme théorique et le multi-latéralisme/polylatéralisme politique, économique et esthétique ? Qu’y aurait-il à gagner dans cette perte du centre ? Quelles traces, concrètes ou symboliques, reste-t-il d’un centre ancien après sa relégation ? Oscillant entre des formes matérielles, voire, mémoriales et monumentales, et une évanescence furtive, le décentrement permet de penser le transculturalisme sous ses diverses formes, ainsi que l’interdisciplinarité. Il nous place du côté de processus en cours, de la créolisation, de la relation, dans le sens que Glissant donne à ce terme.

Le concept de décentrement ne se confond pas avec eux, mais touche à d’autres concepts : déplacement, déséquilibre, décloisonnement, désenclavement, défiguration, déliaison, qui disent tous, de par leur préfixe, la rupture, le changement soudain et peut-être brutal. De ce point de vue, le concept de décentrement est un opérateur privilégié pour scruter ce qui se passe dans le mouvement du passage, et peut fonctionner comme matrice de tout transfert interculturel. On pourrait pousser l’analyse plus loin en voyant dans le(s) décentrement(s) un moment privilégié de crise, où anciens et nouveaux ordres se trouvent confrontés, nous mettant en demeure de penser le contemporain en ce qu’il contient de modalités du futur, et de hantises du passé. Ce mouvement, donc, est également un moment, une tension, voire, une contradiction, qui éloignent de nous la possibilité de la stabilité et en définitive de la vérité telle qu’elle est communément définie (Soja). Rapport au monde mobile et fugace, le décentrement ouvre des horizons épistémologiques qu’il conviendra d’explorer. Introduisant l’anomalie dans la norme, opposant le désordre à l’ordre, glissant la transgression et la subversion au sein de structures et de systèmes, le décentrement n’est pas un concept spatial abstrait : il énonce les catégories du mouvement, du changement, de la pensée en résistance, et des espaces d’un savoir fluide (Glissant).

En termes éthiques, le décentrement est une promesse d’altruisme, un renoncement à sa propre perspective, laquelle peut être vue comme le centre le plus réduit, noyau incassable de notre intellection du monde (Gagnon). On peut même imaginer le décentrement comme un lieu de sociabilité, à rebours de l’éloignement qu’il semble imposer et provoquer ; comme une situation d’empathie, plutôt que comme l’instauration d’une relation étrangère. A cet égard, on pourra tisser des liens avec la pédagogie, la transmission, les théories de l’éducation, qui ont pu voir dans le décentrement un rapport à l’autre propice aux apprentissages.Plus généralement, le décentrement représente un concept pertinent pour voir s’opérer un dépassement de l’individu, sans pour autant basculer dans un universalisme abstrait et souvent compromis avec une confiscation hégémonique de la compréhension de notre monde, et de ses représentations.

En sciences politiques et sociales, le décentrement peut être pensé en termes de délégation de gouvernance (décentralisation), et il est intéressant de voir la manière dont le pouvoir politique « central » se recentre, s’adapte aux pressions des périphéries, intègre les tensions décentrées ou décentralisantes – ou pas. Comment, dans ce contexte, penser les autonomies régionales, qui semblent être une tendance de fond, politique, et sociétale, à l’heure actuelle ? Les catégories de la transition et de l’ambivalence pourront être mises en œuvre afin d’étudier les différentes autonomies régionales récentes (Rosanvallon).

En termes esthétiques, le décentrement est un jeu de perspective permettant de relire un grand nombre d’œuvres à la lumière d’un arrachement critique du réel, en direction de l’imaginaire (Collot), ou d’une ambivalence entre politique et poétique. Ce concept permet par ailleurs de scruter la cartographie inscrite dans chaque œuvre, qu’elle soit régionaliste ou cosmopolite. Plus largement, dans les tensions introduites par le décentrement entre ancien et nouveau, entre singulier et pluriel, entre ici et ailleurs, entre l’intime et le public, se niche un renouvellement de nos outils théoriques face aux œuvres d’art, tous genres confondus. Dans une perspective post-moderne, le décentrement peut par ailleurs servir de grille de lecture opportune pour les formes récentes exprimant ou représentant la désertion, le dévidement, l’évidement, l’évitement, l’oubli, la ruine, ou encore l’amnésie. A l’inverse, on pourra s’intéresser à une autre forme, excessive cette fois, du « dérangement » de l’art, à l’hypervisibilité médiatique et numérique constatée également (Guattari), qui fait s’exprimer différents défauts d’alignement sur le mode du foisonnement et de l’excès.

Transition dynamique, qu’elle se fasse pacifiquement ou violemment (Descola), le décentrement provoque un re(m)placement du centre qui donc, remodèle l’espace tout entier, ainsi que le temps. Le sens y bifurque, s’y duplique, s’y emballe, sur des modalités rhizomatiques ou franchement excentrées. Le travail définitoire et exploratoire que nous proposons autour de ce concept nous engage sur la route d’une réflexion au sujet des futurs possibles de la mondialisation, à toutes les échelles.

Les propositions de communications se situant à la croisée méthodologique entre plusieurs disciplines, aires linguistiques seront particulièrement bienvenues.
Les pistes suivantes pourront être explorées avec profit, sans que cette liste soit exclusive :

  • –  Décentrements traductologiques, et/ou plurilingues ; la traduction décentrée comme reconfiguration, réactivation
  • –  Le bilinguisme comme décentrement
  • –  Décentrements de pouvoir, d’autonomie, des lieux du politique
  • –  Précarités décentrées, le décentrement comme expulsion, invisibilisation, relégation
  • –  Citoyennetés décentrées et/ou recentrées
  • –  Le décentrement comme instrument, ou comme empêchement, du transculturalisme
  • –  Le décentrement comme outil de la transmission éducative
  • – Décentrements du cadre / du regard dans les arts visuels et performatifs
  • –  Décentrements narratifs, poétiques, dramaturgiques : à rebours des « grands récits »
  • –  Décentrements iconoclastes, décentrements subversifs
  • –  Le décentrement comme lieu d’enracinement ou de déracinement
  • –  Le décentrement comme présence et/ou absence tangible
  • –  Le décentrement comme méthode en sciences sociales
  • –  Le décentrement comme distanciation – décentrement et covid-19
  • –  La réception esthétique comme décentrement : prismes déformants de l’espace et dutemps

Le colloque interdisciplinaire se tiendra en français, et en hybride. Merci d’envoyer vos propositions de communication à kerry-jane.wallart@univ-orleans.fr et catherine.pelage@univ-orleans.fr avant le 15 novembre 2021.

Comité d’organisation :

Elodie Gallet
Geneviève Guetemme
Sylvie Maréchal
Nicolas Martinez
Catherine Pelage
Kerry-Jane Wallart

Comité scientifique :

Hugues Azerad, Magdalene College, Cambridge Sandeep Bakshi, Université de Paris
Anne Delouis, Université d’Orléans
Emmanuel Guez, ESAD Orléans
Sophie Large, Université de Tours
Ariane Le Moing, Université de Poitiers Delphine Munos, Université de Gand
Anne Ullmo, Université de Tours
David Waterman, Université de la Rochelle

Bibliographie :

Collot, Michel, Pour une géographie littéraire, Paris : José Corti, 2014.
Descola, Philippe, Par-delà nature et culture, Paris : Gallimard, 2005.
Gagnon, Éric, « Décentrements. Sur la portée éthique de l’œuvre de Claude Lévi-Strauss », Revue d’éthique et de théologie morale, 2010/2 (n° 259), pp. 53-71.
Glissant, Edouard, Poétique de la Relation. Paris : Gallimard, 1990.Guattari, Félix. Chaosmose. Paris : Galilée, 1992.
Rosanvallon, Pierre, « Le décentrement des démocraties », Esprit, 2008/8-9 (Août/septembre), p. 46-61. DOI : 10.3917/espri.0808.0046. URL : https://www-cairn-info.ezproxy.univ- orleans.fr/revue-esprit-2008-8-page-46.htm
Soja, Edward. Postmodern Geographies, The Reassertion of Space in Critical Theory. New York: Verso, 1989.

Description du colloque disponible en PDF ici.

Poste / Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies – Université du Michigan année 2022–2023 (date limite 1er décembre 2021)

Teaching Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies (Academic Year 2022–2023)

Application Deadline: December 1, 2021

The Center for Japanese Studies at the University of Michigan is now accepting applications for a Postdoctoral Fellowship in Japanese Studies for the 2022–2023 academic year. This Postdoctoral Fellow will be expected to teach three courses over the academic year, as well as to participate in Center events and related activities at U-M. The applicant’s research can cover any historical period of Japan—including contemporary Japan—and involve any academic discipline in the humanities and social sciences. The fellowship will cover up to a 12-month period between August 30, 2022 and August 28, 2023, and will carry a salary of approximately $60,000 plus benefits as well as $3,000 in research funds. There may be additional compensation for an instructional portion of this appointment, and this will be subject to the LEO/UM Collective Bargaining Agreement. The salary for this work will be determined at the time the instructional appointment is offered. The postdoctoral fellow will be provided shared office space and access to libraries and resources at the University.

Qualifications

  • Applicants must have received their Ph.D. degree within five years of the postdoctoral appointment year (2017 or later).
  • The successful applicant must have their Ph.D. degree conferred by August 31, 2022.
  • Applicants are expected to have full command of the English language as University of Michigan classes, meetings and business are conducted in English.

Application Instructions

Applications must be submitted here by December 1, 2021 and will require the following items (only PDF and MS Word formats will be accepted):

  • Letter of Application
  • CV
  • Research statement outlining experience and current project(s)
  • Teaching statement outlining courses taught in the past (with course evaluations) and courses proposed to be taught at Michigan
  • Writing sample (e.g. dissertation chapter, conference paper, journal article), not to exceed 40 pages
  • Two (2) letters of recommendation

For Inquiries, please contact the Center for Japanese Studies at umcjs@umich.edu.

Appel à contributions / Revue “Ebisu. Études japonaises” (numéro 60 à paraître en 2023)

La revue Ebisu. Études japonaises a publié un nouvel appel à contributions pour un dossier coordonné par Adrienne Sala (IFRJ-MFJ) et Isabelle Giraudou (université de Tokyo).

Date limite d’envoi des déclarations d’intention (titre provisoire et résumé de 800 signes) : 17 janvier 2022

Date limite d’envoi des articles : 20 juin 2022

La « judiciarisation » des enjeux sociaux et environnementaux au Japon : continuités, transformations, évolutions.


Depuis la fin des années 1980, le recours à la justice et l’activité contentieuse des professionnels du droit au Japon se déploient dans des domaines jusqu’alors relativement peu exposés à l’intervention des juges – comme le travail, la consommation, la famille et, plus récemment, le changement climatique. Est-ce à dire qu’un processus de « judiciarisation » (shihōka) est en cours ? Cette interrogation soulève certains enjeux d’ordre épistémologique, méthodologique ou théorique, et implique de considérer le contexte, les conditions (sociales, juridiques, économiques, politiques), ainsi que les principaux acteurs d’un tel développement.

Posée sur fond de pandémie de Covid-19, cette question revêt une portée particulière : la crise sanitaire actuelle met-elle au jour des tendances à la judiciarisation considérées comme mineures il y a encore peu de temps ; favoriserait-elle des ruptures ; ou contribuerait-elle à rendre plus urgente la discussion de nouvelles réformes ? Aussi convient-il d’appréhender le recours à la justice le plus finement possible et d’examiner ses manifestations au Japon à différentes périodes historiques, au regard d’un ensemble de transformations dans les domaines juridique, politique, et socioéconomique.

Afin de mieux cerner le développement du recours à la justice et la diversification de l’activité contentieuse des professionnels du droit au Japon, ce numéro spécial est ouvert à toutes les disciplines des SHS et propose plusieurs axes de réflexion, notamment :

  • l’analyse des conditions, des contraintes et des acteurs de la « judiciarisation » en rapport avec les transformations de la conflictualité sociale japonaise et de la perception des problèmes publics (environnement, changement climatique, santé publique, pauvreté, etc.) ;
  • l’examen des diverses transformations de la profession d’avocat pour aborder les processus de « judiciarisation » sous l’angle de l’hétérogénéité des pratiques du droit telles que construites par les cause lawyers, les avocats travaillistes, ou encore les avocats d’affaires ;
  • l’étude du droit confrontée à la réception de travaux issus de courants de recherche étrangers et à la question connexe des contraintes disciplinaires.

Instructions aux auteurs

Les propositions d’article seront envoyées par e-mail, sous forme de fichier attaché (.doc ou .docx), à l’adresse suivante : ebisu@mfj.gr.jp

Elles seront composées d’un titre provisoire et d’un résumé de 800 signes, et devront être accompa- gnées d’une bibliographie indicative. L’auteur veillera à préciser son nom, son rattachement institutionnel et son adresse électronique.

Les articles seront d’une longueur maximale de 50 000 signes. Lire attentivement les consignes indiquées ci-dessous : https://journals.openedition.org/ebisu/1057

Appel à contributions disponible en version PDF ici.