[Journée d’étude] “Écrire dans la langue d’un Autre non-occidental”, Inalco, Paris (vendredi 14 octobre 2022, 9h30-16h15)

Dans le cadre de l’activité du groupe Populations japonaises (Ifrae/CRCAO), Mayumi Shimosakai (REMELICE, Université d’Orléans) et Aki Yoshida (Ifrae, Inalco) organisent une :

Journée d’étude intitulée
“Écrire dans la langue d’un Autre non-occidental”
Vendredi 14 octobre, 9h30-16h15
Inalco (salle 4.23), 63 rue des Grands Moulins, 75013 Paris

Le choix de la langue d’écriture est une question majeure pour les écrivain·e·s en situation de plurilinguisme. Le rapport de force entre les différentes langues les conduit parfois à utiliser une autre langue que leur langue maternelle, voire même les y contraint. Pascale Casanova explique le bilinguisme collectif en terme de domination[1]. Son observation porte en particulier sur le bilinguisme entre langues occidentales dominantes et langues « non dominantes ». De telles situations linguistiques, résultant le plus souvent de la colonisation, ont donné naissance aux littératures africaine, maghrébine, latino-américaine, caribéenne, etc., écrites en français, anglais ou espagnol. 

Cependant, la langue de l’Autre dans laquelle un·e auteur·e écrit, peut être différente quand le rapport de domination s’est établi hors du contexte de la colonisation occidentale. Comment ces auteur·e·s sont-elles/ils alors conduits à faire ces choix de langue ? Quelles sont les stratégies d’écriture adoptées ? Notre objectif est de dresser un état des lieux de ces littératures écrites dans la langue de l’Autre hors de la sphère occidentale et d’en examiner les enjeux et les perspectives. 

Programme

9h30-9h45            Accueil 

9h45-10h00           Ouverture par  Anne  BAYARD SAKAI (Inalco, Ifrae)

10h00-10h40          Gérald PELOUX  (CY Cergy Paris Université, UMR Héritages / CRCAO)   « Katakana ou caractères latins ? : Le peuple aïnou face à la colonisation linguistique »

10h40-10h50         Pause  

10h50-11h30          Mayumi SHIMOSAKAI (Université d’Orléans, REMELICE)  « Cocktail Party d’Ôshio Tatsuhiro : Plurilinguisme et dissonances »

11h30-12h10          Lara MACONI (Inalco / CRCAO)  « Débats linguistiques et stratégies de ‘tibétanisation’ dans la littérature tibétaine d’expression chinoise : l’exemple de Yidam Tsering »

12h10-14h            Déjeuner          

14h00-14h40         Sadia AGSOUS (Université Paris 8 / IREMAM ) « Langues, littératures, post-colonialisme et construction culturelle : l’expérience de l’espace culturel bilingue arabe-hébreu palestinien en Israël »

14h40-15h20         Aki YOSHIDA (Inalco, Ifrae)  « La Littérature d’expression japonaise dans le contexte postcolonial »

15h20-16h00         Makiko ANDRO UEDA (Inalco, Ifrae) « Coupures pour être avec : la poésie de Kim Shi-jong »

16h00-16h15         Clôture         

Contact

mayumi.shimosakai[a]univ-orleans.fr et aki.yoshida[a]inalco.fr

[1] Pascale CASANOVA, La Langue mondiale, Traduction et domination, Paris, Le Seuil, p. 17.

[Appel à candidatures] **Prix FFJ/Christian Polak 2023** Meilleur mémoire de master sur le Japon (date limite 31 octobre 2022)

Prix FFJ/Christian Polak 2023
Meilleur mémoire de master sur le Japon

La Fondation France-Japon de l’EHESS a le plaisir d’annoncer le lancement de l’appel à candidatures de la huitième édition du Prix FFJ/Christian Polak du meilleur mémoire de master sur le Japon. Ce Prix récompense l’excellence et la valeur universitaires et scientifiques de trois mémoires de master sur le Japon. Grâce au soutien de M. Christian Polak, la Fondation verse le montant de 2 000 € au ou à la lauréat(e) du Premier Prix, 1 500 € à celui ou celle du Deuxième Prix et 1 000 € à celui ou celle du Troisième Prix.

L’appel à candidature, le règlement intégral du Prix ainsi que la liste des anciens lauréats sont disponibles en téléchargement sur le site Internet de la Fondation France-Japon de l’EHESS en cliquant sur ce lien.

Critères d’éligibilité du mémoire

  • Concerner le Japon dans une perspective aréale ou comparée
  • Avoir été rédigé en français
  • Avoir été soutenu au terme d’un cursus de master et au terme de l’année universitaire 2021-2022
  • Entrer dans le champ des sciences humaines et sociales

Pièces du dossier à fournir

  • Intégralité du mémoire
  • Résumé d’une page du mémoire
  • Document mentionnant la composition du jury de la soutenance
  • Avis motivé du directeur ou de la directrice de mémoire à l’attention du Comité de sélection du Prix FFJ/Christian Polak
  • Curriculum vitae

Le dossier de candidature est à envoyer à prixpolak_ffj@ehess.fr avant le 31 octobre 2022, minuit. Chacune des pièces de ce dossier doit être au format PDF et nommée “nom du candidat – type de document”.

Les résultats seront annoncés aux candidats puis rendus publics en février 2023 après la réunion du Comité de sélection, et une cérémonie de remise du Prix sera organisée.

[Symposium] “Anthropology of tribulation and hope from Fukushima” (9 et 10 octobre 2022)

Le Waseda Institute of Medical Anthropology on Disaster Reconstruction (WIMA) et le Mitate Lab. Post-Fukushima Studies organisent, les dimanche 9 et lundi 10 octobre 2022, un symposium intitulé :

“Anthropology of Tribulation and Hope from FUKUSHIMA”

Le symposium sera diffusé en simultané sur Zoom, toutefois il est nécessaire de s’inscrire au préalable sur ce lien. Langue utilisée : japonais avec des sous-titres en anglais.

(Dossier de présentation du symposium)

[Appel à communications] Pour le séminaire JAPARCHI 2023 sur la notion de “photographie d’architecture” (date limite 15 décembre 2022)

Sylvie Brosseau, Catherine Grout et Cécile Laly, du réseau Japarchi, lancent un appel à communications pour le séminaire JAPARCHI de l’année 2023, qui portera sur la notion japonaise de :

“Photographie d’architecture ou kenchiku shashin 建築写真”

Cette notion peut être abordée sous différents axes : historique, patrimonial, artistique, économique, sociologique, etc. La « photographie d’architecture (kenchiku shashin 建築写真) » est un sujet vaste et
protéiforme, puisque cette notion sera envisagée différemment par les architectes, les
urbanistes, les décorateurs d’intérieur, les promoteurs, les éditeurs, les photographes amateurs,
les photographes professionnels commissionnés, ou encore les artistes photographes, pour ne
citer que quelques profils. C’est justement cette confrontation des acceptions et des utilisations
qui nous intéresse. En effet, alors que la photographie d’architecture fait preuve d’une
monstration large et régulière depuis le XIXe siècle, par le biais d’albums, de magazines dédiés,
de publications en série, d’ouvrages ponctuels, et d’expositions, il n’existe aujourd’hui aucune étude approfondie qui en permette une compréhension globale.

Exemples d’approches thématiques (liste non exhaustive)

• Monographie de photographes d’architecture
• Photographies des réalisations d’un.e architecte
• Architectes devenant photographes
• Séries de photographies ou livres de photographies d’artistes dans lesquels le construit joue un rôle direct ou indirect
• Utilisation du médium photographique dans une revue d’architecture, par exemple GA
(Global Architecture)
• Revues de photo d’architecture, telles que le Bulletin de photographie d’architecture
(『建築写真時報』kenchiku shashin jihō) 1912-14, ou Photographie d’architecture
(『建築写真類聚』kenchiku shashin ruijū), 1915-1943
• Fonds photographique d’entreprise
• Fonds photographique de musée ou de bibliothèque
• Missions photographiques
• La photographie d’architecture comme métaphore de l’humain ou de la société
3
• Histoire de la Société des photographes d’architecture du Japon (JAPS) 日本建築写真家
協会 (1979-)
• Comparaison entre la Société des photographes d’architecture du Japon (JAPS) fondée
en 1979 et l’Architectural Photographic Association fondée en 1857 et/ou la Société
internationale de photographie d’architecture fondée en 1864
• Publications en série, telle que Photographies d’architectures célèbres du Japon (『日本
名建築写真選集』Nihon mei-kenchiku shashin senshū), 1992-93, éd. Shinchōsha
• Formation à la photographie d’architecture dans les écoles et universités japonaises

Dates des séances

Les séances sont prévues en ligne, mais si plusieurs participants d’une même session étaient à Tokyo, Kyoto, ou Paris, il serait envisagé d’avoir recours à un format hybride, sous réserve des possibilités matérielles du moment.

  • Séance du samedi 18 février 2023
  • Séance du samedi 15 avril 2023
  • Séance du samedi 20 mai 2023
  • Séance du samedi 3 juin 2023

Vos propositions

Il vous est demandé d’envoyer vos propositions de 1 000 caractères, avec une courte biographie (300 caractères) et une bibliographie indicative à : cecilelaly[a]gmail.com et japarchi[a]gmail.com avant le 15 décembre 2022. Vous indiquerez également les dates de séances pour lesquelles vous pouvez intervenir, ainsi que la ville dans laquelle vous vous trouverez à ces dates.

(Dossier de présentation sur ce lien)

[Conférence] Titre provisoire “Au coeur de l’énigme : les mystères de la chambre close version littérature japonaise”, par Cécile Sakai (samedi 26 novembre 2022)

Suite à son départ de l’Université Paris Cité, Cécile SAKAI donnera, l’après-midi du samedi 26 novembre 2022, une grande conférence dont le titre provisoire est :

“Au coeur de l’énigme : les mystères de la chambre close version littérature japonaise”

Cette conférence aura lieu à l’Université Paris Cité, amphithéâtre Buffon et viendra clôturer le lancement officiel du RELIJAM, Réseau de Littérature Japonaise Moderne, dont l’objectif est de réunir les chercheurs, les enseignants-chercheurs, les postdocs, les doctorants, etc., qui travaillent sur la littérature japonaise moderne et contemporaine. Plusieurs interventions seront prévues et un programme plus précis, en cours de finalisation, sera diffusé début novembre.

Toutes les personnes intéressées sont invitées à retenir la date du 26 novembre 2022.

[Journée d’études internationale] “The Cameraman in a Skirt” (mardi 11 octobre 2022, 9h30-17h30, Campus Condorcet, Aubervilliers)

Le Centre de recherches sur le Japon a le plaisir de vous inviter à la journée d’études internationale :

“The Cameraman in a Skirt”
Centre de Colloques du Campus Condorcet, salle 3.05
Place du Front Populaire, 93300 Aubervilliers

Programme

9h30 : Introduction Aleksandra Kobiljski (CNRS/EHESS)

10h00-12h00 : Mio Wakita (MAK Museum, Vienna) “Fields of Contested Vision: Globetrotter Tourism, Living Dolls and Meiji Souvenir Photography”

12h00-13h30 : Pause-déjeuner

13h30-15h30 : Kelly McCormick (University of British Columbia) “Camera Women: A History of Modern Japan by Women Photographers”

15h30-17h30 : Table-ronde co-animée par Elise Voyau (INALCO) et Claude Estebe 

Inscription obligatoire à crj@ehess.fr; programme complet de la journée d’étude sur ce lien.

[Appel à contributions] Dossier “Mode et Nouveaux Orientalismes” pour la revue dObra[s] (date limite d’envoi des textes fin novembre 2022)

Pour toutes celles et ceux qui s’intéressent au monde de la mode en Asie, sous leurs formes contemporaines, locales et globales (notamment les nouvelles créations qui travaillent sur les kimono, cheongsam, hanbok, sari, etc. et leurs “migrations” dans d’autres pays du monde), Christine Greiner (PUC-SP e Centro de Estudos Orientais) et Lucile Druet (Kansai Gaidai University), conjointement avec la revue dObra[s], organisent un dossier spécial ayant pour thème :

“Mode et Nouveaux Orientalismes : esthétique, politique, transculturalités”
À paraître à l’été 2023, pour le numéro 38
Date limite d’envoi des textes : fin novembre 2022

Les personnes intéressées peuvent écrire en français, portugais ou anglais et plusieurs formats sont acceptés : article de recherche académique, interview d’artistes ou de collectionneurs, projet photographique. Voir la section “submissions guidelines” sur le site officiel.

Toute contribution sera examinée par le comité de lecture du journal, sous le principe du double blind review.

(Plus de détails sur le projet en cliquant sur ce lien)

[Soutenance de thèse] Sarah Dousse “L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon” (lundi 3 octobre 2022, 14h00)

L’École doctorale 480 Montaigne-Humanité, l’UMR 5319 Passages CNRS et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux ont le plaisir de vous convier à la soutenance de thèse de Madame Sarah Dousse, préparée sous la direction de Messieurs Nicolas Fiévé et Xavier Guillot :

“L’architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon”
Lundi 3 octobre 2022 à 14h
Maison de la recherche, Esplanade des Antilles, 33600 Pessac

Le jury sera composé de :

  • M. Nicolas FIÉVÉ, Directeur d’étude, École Pratique des Hautes Études, Directeur de l’École française d’Extrême-Orient, Co-directeur
  • Mme Françoise GED, Responsable de l’Observatoire de la Chine à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Rapporteure
  • M. Xavier GUILLOT, Professeur, ENSAPBx, Co-directeur
  • M. Salvator-John LIOTTA, Professeur associé, ENSAV de La Cambre, Examinateur
  • M. Yann NUSSAUME, Professeur, ENSAPLV, Rapporteur

[Colloque] Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité (6 et 7 octobre, Inalco, Paris)

L’équipe PLIDAM, sous la responsabilité de Chanyueh LIU, organise un :

Colloque international
“Enseignement des langues et pratiques théâtrales : oralité, mise en scène, technicité”
Jeudi 6 octobre 9h30-18h30, vendredi 7 octobre 9h00-18h30
Auditorium, Inalco, Paris

« Le monde entier est un théâtre
Où tous – les hommes, les femmes – sont de simples acteurs.
Ils y ont leurs entrées, leurs sorties, et chacun
Joue bon nombre de rôles dans sa vie
[…]. »
(Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7.)

Voix caractérisée, gestuelle codifiée, lecture soignée, déplacements programmés et improvisés dans différentes directions, objets ou accessoires d’enseignement ordinaires et insolites mis en jeu, avec un contrôle et une réorganisation temporelle de l’enseignement… tous ces éléments peuvent aisément transformer une simple « salle de cours » en une véritable « scène de spectacle ». Si bien que lorsqu’un apprenant sort d’un cours ou d’une conférence en se sentant enthousiasmé, satisfait et comblé, il peut ressentir un sentiment similaire à celui d’avoir assisté à une représentation scénique.

Les enseignants ont des objectifs pédagogiques, gèrent les problèmes de la classe, essaient de faire passer des informations didactiques. Ils ont recours pour toutes ces tâches à des outils pédagogiques, et parfois à des productions visuelles, aux techniques vocales et musicales, à la gestuelle, aux mouvements de danse et à des jeux d’acteur… Consciemment ou inconsciemment, ils parviennent à construire un « numéro », à faire naître leur personnalité de comédien, à monter des sketchs et des scénarios. Par ailleurs, avant d’entrer dans la classe, l’enseignant a parfois besoin de se mettre dans un état d’esprit particulier, d’incarner tel ou tel personnage, de revoir ses répliques et de réviser les intrigues préparées en amont.

La porte d’entrée de la salle de cours devient la frontière qui relie le monde du quotidien à celui du jeu ; le passage vers l’estrade devient le chemin qui mène l’enseignant jusqu’à la scène. Certes, il existe toujours des obstacles à surmonter, et notamment des soucis techniques, mais lorsque la séance pédagogique démarre, the show must go on, l’enseignant a conscience qu’il est en « représentation ».

De ce fait, il existe fondamentalement une théâtralité dans tout acte pédagogique : dans l’enseignement des langues, on développe des enseignements de théâtre à l’intérieur des salles de cours. Bien des enseignants – de langues notamment – appliquent les techniques théâtrales de la didactique. Ils deviennent en quelque sorte acteurs/performeurs par excellence.

Dans le sens inverse, les acteurs eux-mêmes développent des techniques pédagogiques afin de démontrer et d’assumer leur formation en théâtre, voire même en langues. Par conséquent, de nombreuses similitudes existent entre le métier d’enseignant de langues et le métier de comédien. C’est ce double enjeu entre le rôle d’enseignant et le rôle d’acteur, et l’ensemble de ces jonctions d’expériences vécues que nous avons en tant qu’apprenants, enseignants, auditeurs, conférenciers, participants, observateurs, formateurs ou bien spectateurs, qui nous amènent à nous interroger sur les interactions et les articulations entre théâtre et enseignement des langues.

Un tel projet nous conduit à nous poser une série de questions : en quoi consiste la théâtralité dans l’enseignement ?

• Quelles définitions, quelles théories ?
• Existe-t-il une universalité des pratiques ?
• Quelles différences existe-t-il selon les aires culturelles ?
• Comment enseignants et acteurs vivent-ils et expliquent-ils cette situation de proximité ?
• Les enseignants devraient-ils être encouragés à suivre une formation en théâtre ?
• Être à la fois enseignant et acteur peut-il être la source d’une nouvelle identité professionnelle ?
• Comment la voix, la posture et la gestuelle sont-elles exploitées dans l’apprentissage des langues ?
• Quelles sont les techniques théâtrales développées par les enseignements en présentiel et en distanciel ?
• De quelle manière choisir les textes théâtraux pour enseigner les langues ?
• Le choix peut-il être motivé par le contexte interculturel et sociopolitique ?
• Comment les textes des pièces de théâtre sont-ils exploités en travaux pratiques dans les cours de langue ?
• Le théâtre peut-il devenir une innovation au service de l’apprentissage à l’université ?
• Comment le théâtre est-il enseigné dans les différentes aires culturelles ?
• En dehors de la salle de langues, où s’exprime cette théâtralité dans l’enseignement ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, il est proposé une réflexion scientifique collective qui permettra de croiser les points de vue de plusieurs champs disciplinaires.

Inscriptions aux ateliers pratiques du colloque

Les inscriptions se font en ligne, en cliquant sur ce lien.

(Programme complet)

[Projection-débat] Fenêtres sur le Japon / “Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima” (mardi 29 novembre 2022)

“Fenêtres sur le Japon” reprend son cycle de projections-débats avec :

“Mon troupeau irradié : témoignages d’éleveurs de vaches de Fukushima [被ばく牛と生きる], de MATSUBARA Tamotsu
Mardi 29 novembre 2022 à partir de 18h30
Au Forum des Images, à Paris

La projection sera suivie d’un échange avec Kurumi Sugita, de l’association Nos Voisins lointains 3.11 et Yūki Takahata, de l’association Yosomono-net France. Des places seront bientôt à gagner via le compte Twitter de “Fenêtres sur le Japon”.

Synopsis

Un mois après l’accident nucléaire, une zone d’un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi a été désignée zone de vigilance. Deux mois plus tard, le gouvernement japonais a notifié à la préfecture de Fukushima l’ordre d’abattre tout le bétail dans la zone en vue d’empêcher la commercialisation de la viande contaminée par la radioactivité. Les agriculteurs, eux-mêmes évacués par ordre des autorités, n’avaient pas d’autre choix que d’obéir à la politique nationale.

Cependant, certains éleveurs de bovins ont refusé d’accepter la situation et continuent à faire vivre des vaches, quitte à s’exposer eux-mêmes à la radioactivité. Un agriculteur vit toujours dans une zone interdite, un autre se rend à sa ferme tous les deux jours en parcourant 60 km depuis le logement temporaire situé à Nihonmatsu…

Une équipe formée de chercheurs issus de plusieurs universités a également commencé à surveiller les problèmes sanitaires chez les vaches exposées. Le thème de l’étude est l’exposition aux faibles doses d’un grand animal, thème inédit dans le monde entier. Mais les agriculteurs refusant l’abattage des vaches sont devenus une entrave aux yeux du gouvernement. Peu à peu, les difficultés s’accumulant, certains fermiers abandonnent leur lutte. D’autres s’évertuent à faire vivre des vaches dans des territoires contaminés, alors que ce bétail n’a plus de valeur économique.

Avertissement

Ce film contient des images de carcasses d’animaux qui peuvent choquer certaines personnes. Il s’agit d’une réalité, mais le film est déconseillé aux enfants. Lien vers la bande annonce.

Le réalisateur

Réalisateur, producteur et président de la société Power-I, MATSUBARA Tamotsu a 35 ans d’expérience dans le domaine documentaire et médiatique. Il réalise depuis mai 2011 des reportages sur la situation dans le département de Fukushima après le tsunami. Il a commencé à filmer Mon troupeau irradié en 2011. Ce documentaire est l’aboutissement de 5 ans de travail acharné.  L’objectif était de filmer les épreuves quotidiennes des agriculteurs et de les suivre alors qu’ils prennent les décisions qui changeront leur vie en bien ou en mal pour toujours. Son projet actuel, en suspension temporairement à cause de la situation sanitaire mondiale, porte sur les tigres du Bhoutan vivant en haute altitude.

Lieu

Forum des Images, Westfield Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris. Site Internet.

(Toutes les informations sur le site de Fenêtres sur le Japon)