Parution / “Shin Hanga: Les estampes japonaises du XXe siècle” par Brigitte Koyama-Richard

Titre

Shin Hanga: Les estampes japonaises du XXe siècle

Auteure

Brigitte Koyama-Richard

Maison d’éditions

Nouvelles éditions Scala

Date de publication

14 octobre 2021

Nombre de pages

320 p. 

Présentation

Les grands maîtres de l’estampe ukiyo-e n’étaient plus de ce monde lorsque leurs œuvres connurent un succès phénoménal en Occident à la fin du XIXe siècle. Au début du siècle suivant, les derniers peintres d’estampes, concurrencés par la photographie et la lithographie, se tournèrent peu à peu vers la peinture et l’illustration. Fort heureusement, l’éditeur Watanabe Shôzaburô, qui appréciait plus que tout les estampes, décida de leur donner une seconde vie. Il eut l’idée de créer un nouveau style d’estampes xylographiques à l’aide de jeunes peintres. Ce mouvement porta dès lors le nom de Shin hanga (nouvelles estampes). D’autres éditeurs y participèrent et rivalisèrent de prouesses techniques, pour en faire des créations artistiques d’une grande originalité. Cet ouvrage propose de remonter le temps jusqu’à la création de ces nouvelles estampes dans les années 1910 et jusqu’à la fin du mouvement dans les années 1950. De nombreux artistes y participèrent. Ce sont les principaux maîtres qui sont ici présentés à travers leurs œuvres, mais aussi les écrits qu’ils ont laissés.

https://www.editions-scala.fr

Publication / Série d’articles en ligne consacrés au Fonds Serge et Vadime Elisseeff de l’EFEO

La bibliothèque de l’EFEO publie une série d’articles proposant une analyse des documents du Fonds Serge et Vadime Elisseeff.

Les articles sont disponibles en cliquant sur le carnet Hypothèses des Écoles Françaises à l’étranger : https://archivefe.hypotheses.org/848

Entre juillet et septembre 2021, l’EFEO a reçu cinq stagiaires, qui ont pris en charge le récolement du Fonds Serge et Vadime Elisseeff. Ces archives, entrées par don il y a plusieurs années, feront l’objet d’un traitement archivistique complet en 2022. L’inventaire détaillé, qui marque la première étape du signalement de ce fonds, est le résultat d’un travail gigantesque. La bibliothèque de l’EFEO tient à remercier très chaleureusement ces cinq jeunes collègues pour leur ténacité !

Pour permettre au public de mieux connaitre ces archives et leurs producteurs, Line Langlois-Deschamps, Ambre Genevois, Alexis Marcovitch, Yukari Laurent et Long Sha présenteront chacun à leur tour, dans une série de cinq billets, un aspect spécifique de ce fonds. 

Le premier article est écrit par Line Langlois-Deschamps, titulaire d’un Master 2 Histoire de l’Art de l’Extrême-Orient (Lettres Sorbonne Université) dont les recherches portent sur l’iconographie des spectacles de rue (misemono) et du cirque occidental dans les estampes japonaises.

https://archivefe.hypotheses.org/848

Le fonds Serge et Vadime Elisseeff de l’EFEO (1/5)
Insolites Elisseeff (2/5)
Les scalogrammes de Vadime Elisséeff (3/5)
Serge Elisseeff, le japonologue qui voulait devenir un Edokko (4/5)
« L’aigle de Mandchourie », un roman de Sessue Hayakama (5/5)

Parution / “Introduction à l’esthétique” (par Nakai Masakazu)

Titre de l’ouvrage

Introduction à l’esthétique

Auteur

Nakai Masakazu

Traduction et commentaires

Michael Lucken

Maison d’édition

Presses du réel

Date de publication 

novembre 2021

Nombre de pages

304 p. 

Présentation

Première traduction en français d’une œuvre du philosophe japonais, ce livre, pensé à partir de la photographie et du cinéma, propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique.

L’œuvre de Nakai Masakazu (中井正一1900-1952) offre un nouveau regard japonais sur l’art, la technique et le monde contemporain. Loin de tout particularisme culturel et cependant profondément originale par rapport aux conceptions occidentales du beau, Introduction à l’esthétique permet de découvrir un univers sans double-fond, tout en surfaces et reflets, où se rejoignent intimement matérialisme et phénoménologie. Pensé à partir de la photographie et du cinéma, en dialogue avec Cassirer, Heidegger, Marx et les auteurs de l’École de Francfort, ce livre propose une esthétique de la résistance et du rebond indissociable du corps et des luttes qu’il implique. 
Traduit du japonais, annoté et présenté par Michael Lucken, historien et professeur à l’Inalco, avec une préface de Carole Maigné, philosophe et professeure à l’Université de Lausanne.

Masakazu Nakai (Nakai Masakazu ou Nakai Shōichi, 1900-1952) est un philosophejaponais, l’un des pionniers de la critique des médias, du cinéma et du sport au Japon. Du fait de ses références et de sa sensibilité – il a connu la crise du bouddhisme, la montée du fascisme, la prison, le bombardement de Hiroshima et l’occupation américaine –, il a souvent été rapproché de Walter Benjamin. Son œuvre a profondément marqué les mouvements de contre-culture des années 1960.

Michael Lucken, professeur à l’INALCO, est un historien et japonologue français. Auteur de la seule monographie en français sur Nakai (Nakai Mazakazu – Naissance de la théorie critique au Japon, Les presses du réel, 2016), il a publié de nombreux travaux sur l’histoire culturelle et artistique du Japon au XXe siècle. Partisan d’une approche esthétique de l’histoire, il s’intéresse à la circulation des formes, aux effets de ressemblances, aux changements de perspective, cherchant ainsi à éprouver les possibilités d’une communauté du sens.

Sommaire et introduction disponibles sur le site de l’éditeur : https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=8494&menu=0

Parution / “Socio-Life Science and the COVID-19 Outbreak. Public Health and Public Policy”

Titre

Socio-Life Science and the COVID-19 Outbreak. Public Health and Public Policy

Édition de l’ouvrage

YANO Makoto, MATSUDA Fumihiko, Anavaj SAKUNTABHAI & HIROTA Shigeru

Auteurs

Sharon J. Peacock, Makoto Yano, Richard Paul, Olivier Telle, Samuel Benkimoun, Leonardo W. Heyerdahl, Benedetta Lana, Tamara Giles-Vernick, Adrienne Sala, Rémi Scoccimaro, Masaki Yamamoto, Yasufumi Matsumura, Miki Nagao, Kazuya Setoh, Fumihiko Matsuda, Shigeru Hirota, Masato Yodo, Chris Dai, Tadaaki Chigusa, Akiyoshi Senda, Anavaj Sakuntabhai, Richard Paul, Yoichi Sekizawa, Yoko Konishi, Hiroshi Ikari, Kazuo Nishimura, Tadashi Yagi, Kazuo Nishimura, Tadashi Yagi, Dai Miyamoto, Bernard Thomann

Maison d’éditions

Springer

Date de publication

2022

Nombre de pages

353 p. 

Présentation

This book is open access, which means that you have free and unlimited access
Explains the initiative by social and life scientists to build a new study of socio-life sciences
Presents socio-life science of the COVID-19 outbreak, emphasizing the roles of behavioral change and policy
Introduces unique genome cohort–panel data covering social and life scientific aspects of humans

Le livre est disponible librement en version numérique sur le site de l’éditeur : https://link.springer.com/book/10.1007/978-981-16-5727-6

Parution / “La Diète japonaise – Pour un Parlement qui débatte”

Titre de l’ouvrage

“La Diète japonaise – Pour un Parlement qui débatte”

Auteure

Ōyama Reiko (Université de Komazawa)

Traduction

Arnaud Grivaud

Maison d’édition

Presses de l’Inalco

Date de publication 

Octobre 2021

Nombre de pages

208 p. 

Présentation

La Diète, lieu de débat pour les représentants des citoyens, symbole de la démocratie parlementaire, sert-elle convenablement ces fonctions au Japon ? Cet ouvrage destiné à tout citoyen intéressé par la mécanique sous‑jacente et la fabrique du débat public, emmène le lecteur à la rencontre d’une démocratie peu étudiée par la science politique générale : le Japon. Il l’explore sous l’angle hautement symbolique du parlement pour « dé‑couvrir » les arcanes de son système politique. Et ses insuffisances… qui donnent relief aux nôtres.

Le livre est disponible librement en version numérique sur la Open Edition : https://books.openedition.org/pressesinalco/42665?lang=fr

Sommaire

Préface à l’édition française de l’ouvragePréface de la version originale Guibourg Delamotte

Avant-propos

Introduction – L’alternance politique a-t-elle changé la Diète ?

Chapitre 1. Le fonctionnement de la Diète dans l’immédiat après‑guerre. Le cadre défini par la Constitution du Japon et la loi organique relative à la Diète

Chapitre 2. Des débats parlementaires vidés de leur substance : la Diète sous le système de 1955

Chapitre 3. Les projets de réforme des organes législatifs. Débats au Japon et tendance mondiale

Chapitre 4. Repenser le bicamérisme. Au-delà de la vision dysfonctionnelle de la « Diète divisée »

Chapitre 5. Comment changer la Diète ?

Postface de la version originale de l’ouvrage

Bibliographie actualisée pour l’édition française 

Parution / “Diplomatie japonaise, la voie étroite: S’assumer comme « puissance moyenne » ?”

Titre de l’ouvrage

Diplomatie japonaise, la voie étroite: S’assumer comme « puissance moyenne » ?

Auteur

SOEYA Yoshihide (professeur émérite à l’université Keiō)

Traduction

Frank Ackerer

Maison d’édition

Maisonneuve & Larose – Hémisphères Éditions (collection Asie en perspective)

Date de publication 

Novembre 2021

Nombre de pages

192 p. 

Présentation

Dans l’immédiat après-guerre, le Japon est divisé entre une droite qui appelle la remilitarisation de ses vœux, et une
gauche désireuse d’ancrer le pays dans le rejet de la guerre. L’une comme l’autre en tiennent pour l’autonomie
stratégique du Japon, mais selon des modalités divergentes : la droite en révisant la Constitution, la gauche par le désarmement et la neutralité. Cette dualité apparue au sein du nationalisme nippon va conduire le Premier
ministre, Yoshida Shigeru, à instaurer la doctrine qui porte son nom : adopter une position de compromis en développant l’économie, tout en externalisant la défense nationale, laissée aux mains des États-Unis.
Que reste-il de ces contraintes politiques aujourd’hui, que signifie l’« autonomie stratégique » pour le Japon contemporain ? Se conçoit-elle indépendamment des États-Unis ? la doctrine Yoshida est-elle toujours d’actualité, ou le Japon s’est-il affranchi du pacifisme constitutionnel ? Autant de questions abordées dans ce livre. L’auteur y montre que la politique de défense japonaise est née d’une double contrainte normative, imposée par le traité de sécurité nippo-américain d’une part, par la Constitution de l’autre, et que cette double contrainte subsiste, en dépit des tentatives de la droite, dans le contexte de la Guerre du Golfe (1990), pour obtenir une révision de la Constitution au nom d’un idéal internationaliste de coopération.
C’est à la lumière de cette grille d’analyse que Soeya Yoshihide explore la diplomatie japonaise, mettant au jour des clivages dont on avait jusqu’alors tu l’existence. Il préconise que le Japon s’accepte comme une « puissance moyenne » semblable à la France ou au Royaume-Uni, dans un moyen terme entre l’idéalisme de gauche et le réalisme de droite, en empruntant la voie étroite tracée par la doctrine Yoshida entre Constitution et traité. Une voie qui s’imposera aux diplomates et décideurs japonais comme la seule possible, aussi longtemps que subsistera cette double contrainte.

L’AUTEUR

Historien, spécialiste des questions diplomatiques et de sécurité en Asie, Soeya Yoshihide est professeur émérite de l’université Keiô, la grande université privée de Tokyo, où il a enseigné jusqu’en 2020. Il est notamment l’auteur de Japan’s Economic Diplomacy with China, 1945-1978 (Oxford, Clarendon Press, 1998), Japan-China Relations in the Modern Era (avec Kokubun Ryôsei, Takahara Akio and Kawashima Shin, Londres, Routledge, 2017) [trad. de Keith Krulak], United Nations Peace-Keeping Operations: A Guide to Japanese Policies (avec L. Williams Heinrich et Shibata Akiho, Tokyo, United Nations University Press, 1999), et a codirigé avec Tadokoro Masayuki et David A. Welch, Japan as a “Normal Country”? A Country in Search of its Place in the World (Toronto, University of Toronto Press, 2011).

Parution / “Rousseau et la première philosophie de la liberté en Asie – Nakae Chōmin, traducteur du républicanisme français (1874-1890)”

Titre

Rousseau et la première philosophie de la liberté en Asie – Nakae Chōmin, traducteur du républicanisme français (1874-1890)

Auteur de l’ouvrage

Eddy Dufourmont

Maison d’éditions

Le Bord de l’eau

Date de publication

décembre 2021

Nombre de pages

384 p. 

Présentation

Qu’est-ce que la liberté, l’égalité et la démocratie ? Pourquoi faut-il être libre ?

En Asie, les Japonais des années 1870-1880 ont été les premiers à se poser ces questions. L’établissement d’un régime impérial autoritaire n’était pas une fatalité et le Mouvement pour la liberté et les droits du peuple animait les premières revendications démocratiques, dans un contexte de découverte enthousiaste de la culture et des institutions européennes. L’une des grandes figures de ce mouvement, Nakae Chômin (1847-1901), fut surnommé le « Rousseau de l’Orient » par son introduction de Rousseau et ses écrits défendant la liberté et la démocratie, le pacifisme ou encore l’abolition de la peine de mort. Mais il fut aussi le traducteur et l’introduction du républicanisme français, entreprise peu connue, qui visa à formuler une version japonaise du socialisme libéral. Cette tentative fut sous-tendue par une introduction de la philosophie européenne dont Chômin fut le pionnier.

Dans la perspective de l’histoire intellectuelle et du transfert culturel, à travers une démarche nouvelle, l’examen de l’œuvre de traduction de Chômin et de ses élèves, le présent ouvrage se propose d’analyser les modalités de cette introduction, le rôle de la traduction des républicains français, et d’inscrire celle-ci dans son contexte politique, philosophique et social. C’est toute la complexité de l’invention de la démocratie en Asie qui se révèle ainsi, puisque les débats qui animèrent le Japon des années 1870-1880 furent la matrice de toute la culture politique moderne du continent.

Eddy Dufourmont est maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et traductions portant sur les idées politiques du Japon moderne et contemporain.

Lien vers le livre sur le site de l’éditeur ici.

Parution / “Une idéologie pour survivre – Débats féministes sur violence et genre au Japon”

Titre de l’ouvrage

Une idéologie pour survivre – Débats féministes sur violence et genre au Japon

Auteure

Ueno Chizuko (Professeure émérite à l’Université de Tokyo)

Edition du livre

Christine Lévy

Traduction

Claude Michel-Lesne et Marion Saucier

Maison d’édition

Les presses du réel

Date de publication 

Novembre 2021

Nombre de pages

288 p.

Présentation

Première traduction en français d’une œuvre de la sociologue et féministe japonaise Chizuko Ueno, qui interroge le rapport des femmes aux tragédies historiques, à la violence, à la guerre et terrorisme, refusant toute forme de violence, étatique comme domestique, en même temps que de domination.

En interrogeant les rôles de genre dans le regain de violence consécutif aux attentats du 11 septembre 2001, Ueno Chizuko s’efforce de répondre à la question : le féminisme doit-il revendiquer l’égalité des sexes jusque dans la participation à la guerre ou à la lutte armée ? Reprenant le débat qui déchira les féministes américaines, elle propose ici un réexamen du rôle des femmes à travers l’historique des luttes d’émancipation nationale (Algérie, Vietnam, Chine), des mouvements terroristes japonais (Armée rouge unifiée, Armée rouge japonaise), ainsi que du soutien à l’arrière de féministes japonaises à la guerre expansionniste des années 1930-1940. Quelle place les femmes ont-elles occupé dans ces processus ? Quel bénéfice en auraient-elles tiré ? Aucune promesse d’émancipation n’a été tenue. Parce qu’être prêt(e) à sacrifier sa vie pour une cause entraîne le plus souvent un culte mortifère de la force. Or, le féminisme est une idéologie permettant aux êtres de survivre aux tragédies de ce monde. Tant que la violence entre États ne sera pas criminalisée et que les violences domestiques seront réduites à une affaire privée, ces drames ne pourront cesser. Le rôle du féminisme est de rompre ce cercle infernal : refusant aussi bien la violence que la domination, il est porteur d’Une idéologie pour survivre.

Lien vers la page de l’ouvrage sur le site de la maison d’édition ici.

Parution / “Les mutations du yin et du yang : divination, société et représentations au Japon, du VIe au XIXe siècle”

Titre

Les mutations du yin et du yang : divination, société et représentations au Japon, du VIe au XIXe siècle

Auteur de l’ouvrage

Matthias Hayek

Maison d’éditions

Éditions du Collège de France (Bibliothèque de l’Institut des hautes études japonaises)

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

384 p.

Présentation

Première synthèse sur lʼhistoire de la divination au Japon, ce livre expose, en étudiant les rapports réciproques dʼinformation entre divination, société et représentations, de quelle façon lʼévolution des pratiques et des conceptions mantiques sʼest fait lʼécho, à toutes les époques, dʼun effort stratégique (visant à la résolution de problèmes) de rationalisation des relations de lʼhomme au monde. La première partie de cette étude consiste en une présentation historique de lʼévolution de la divination systématisée dʼorigine continentale (Chine, Inde etc.), depuis son introduction au Japon au VIe siècle jusquʼau XVIe siècle. Par l’exposition de la nature des pratiques mantiques importées, et de leurs systèmes de référence corrélatifs, les enjeux de la divination au sein dʼune culture des élites sont mis en lumière. La seconde partie, consacrée à lʼépoque moderne (XVIIe-XIXe siècle), explore les modalités du processus dʼ« exotérisation » des connaissances mantiques par le biais des livres. À travers lʼétude dʼun corpus composé dʼune centaine de manuels de divination, imprimés et manuscrits, produits tout au long de la période, l’auteur montre comment, par la rencontre des intérêts de différents acteurs (auteurs, éditeurs, clients), la divination se transforme parallèlement au développement dʼune pensée critique issue du néo-confucianisme. Ces ouvrages, sur lesquels s’appuyait la pratique quotidienne des devins, sont autant de portes ouvertes sur les représentations que se faisaient les Japonais de lʼépoque dʼEdo du destin, des forces ou des systèmes qui y président, voire même du cosmos en  général. 

Lien vers la couverture de l’ouvrage ici.

Parution / “D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle”

Titre

D’un empire à l’autre. Premières rencontres entre la France et le Japon au XIXe siècle

Édition de l’ouvrage

François Lachaud & Martin Nogueira Ramos

Auteurs

François LACHAUD, Christophe MARQUET, Michel WASSERMAN, Cécile SAKAI, Martin NOGUEIRA RAMOS, NOMURA Keisuke, NAKATSU Masaya , TERAMOTO Noriko, Thomas P. BARRET

Maison d’éditions

Éditions de l’École Française d’Extrême Orient

Date de publication

Octobre 2021

Nombre de pages

402 p. 

Présentation

Au début des années 1800, les Japonais apprennent avec stupeur l’existence d’un empire en constante expansion dirigé par un certain Napoléon alors que les orientalistes parisiens commencent à réunir des livres sur cet archipel de l’autre bout du monde. La circulation de l’information établit une forme de « diplomatie de l’esprit ». À l’orée du XXe siècle, une nouvelle ère a déjà commencé : Japonais et Français ont établi des relations officielles depuis un demi-siècle et se côtoient désormais sur l’échiquier politique international. D’un empire, l’autre parcourt le premier siècle des contacts (indirects puis directs) entre la France et le Japon. Alors que les ombres d’un ancien monde se voient congédiées de la scène de l’histoire, la marche des temps modernes apparaît inexorable. Les auteurs de ce volume ont délibérément choisi d’explorer des thématiques différentes de celles souvent associées aux relations bilatérales telles que l’histoire diplomatique stricto sensu ou encore le succès du japonisme. Ils visent à interroger ce qui caractérise d’ordinaire les premières rencontres – l’espoir et l’incompréhension, le dialogue et la crainte, l’imaginaire et le réel – et éclairer ainsi des facettes méconnues de la relation franco-japonaise.

Sommaire

TABLE DES MATIÈRES

Cécile SAKAI
Préface

Martin NOGUEIRA RAMOS
Introduction générale. Imaginaires et réalités des relations nippo-françaises au XIXe siècle

Christophe MARQUET
Habent sua fata libelli. L’introduction des livres japonais en France dans la première moitié du XIXe siècle et leur influence sur l’orientalisme

François LACHAUD
Quand le Japon découvrait Napoléon : vies et images de l’Empereur de la fin du shogunat à Meiji

NOMURA Keisuke 野村啓介
La représentation diplomatique du Second Empire et le régime politique du Japon : regards sur le micado et le taïcoun

NAKATSU Masaya 中津匡哉
Du mythe à l’histoire : le séjour au Japon de Jules Brunet (janvier 1867-juin 1869)

Martin NOGUEIRA RAMOS
Entre la France et le Japon, entre l’enfer et le paradis : les premiers convertis au catholicisme (1865-1875)

TERAMOTO Noriko 寺本敬子
Les sociétés scientifiques à l’aube des relations franco-japonaises : réflexions sur le cas de la Société de langue française

Thomas P. BARRETT
Un pont entre les mondes : les diplomaties de l’ombre de Halliday Macartney au temps de la guerre franco-chinoise

Michel WASSERMAN
Le chien du jardinier : le Japon vu par Paul Claudel (1868-1955), consul de France dans l’empire des Qing

François LACHAUD
Aubes et crépuscules : en guise de postface

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