Séminaire doctoral de la MFJ : L’urbanisation autour des complexes monastiques à l’époque médiévale (24 novembre 2020)

La prochaine du séminaire doctoral aura lieu sur Zoom (lien à la fin du mail), le mardi 24 novembre 2020 à 18 h heure de Tokyo (11 h heure de Paris, lien à la fin du mail).

Lors de cette séance, nous aurons le plaisir d’écouter Sania Carbone, étudiante de Master 2 à l’Inalco sous a direction de M. Laurent Nespoulous, qui nous parlera de :

« L’urbanisation autour des complexes monastiques à l’époque médiévale. » 

A partir des années 1960, la découverte et la fouille de la ville portuaire de Kusado Sengen (département d’Hiroshima), suivie par celles de la jôkamachi d’Ichijôdani (département de Fukui), ont prouvé la nécessité de recourir à l’archéologie pour étudier les villes médiévales. Depuis, les fouilles archéologiques se sont multipliées dans tout l’archipel, enrichissant considérablement nos connaissances sur l’urbanisme à l’époque médiévale. Cependant, un phénomène reste encore peu étudié par les archéologues : celui de l’urbanisation autour des grands complexes monastiques. Très peu de ces agglomérations ont fait l’objet de fouilles programmées et nos connaissances s’appuient presque exclusivement sur l’étude des sources écrites et cartographiques. Pourtant les vestiges exceptionnels de routes pavées, de murs en pierre, d’habitat, mis au jour sur des sites comme celui du Binman-ji (département de Shiga), du Negoro-ji (département de Wakayama) ou du Heisen-ji (département de Fukui), à peine évoqué dans les textes historiques, nous prouvent que ces temples étaient entourés d’une agglomération étendue, à la structure complexe et abritant une grande diversité d’activités. Ainsi, l’objectif de notre recherche est double. D’une part, à l’aune des découvertes archéologiques sur les sites du Binman-ji, du Negoro-ji et du Heisen-ji, nous souhaitons réévaluer la place des agglomérations à centre religieux dans le paysage urbain médiéval. D’autre part, nous souhaitons étudier ce que les jôkamachi, souvent considérés comme le phénomène urbain majeur de la période prémoderne, doivent à ces agglomérations, notamment en ce qui concerne la structure de l’espace urbanisé et les techniques de construction. 

Par ailleurs, nous sommes à la recherche de volontaires souhaitant présenter leurs travaux dans le cadre du séminaire doctoral. Le séminaire n’existe pas sans volontaire pour présenter. Celui-ci ayant lieu en ligne pour l’instant, nous sommes ouverts à des intervenants résidant en-dehors du Japon.

Voici le lien et le mot de passe de la réunion :

Sujet : Séminaire doctoral de l’IFRJ-MFJ

Heure : 24 nov. 2020 06:00 PM Osaka, Sapporo, Tokyo

Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/88366665327?pwd=RU5RUzRtUVU2MjFOdElnWXlCd1JUdz09

ID de réunion : 883 6666 5327
Code secret : pour obtenir le code, merci de contacter les organisateurs à l’adresse suivante => doctorantsmfj@gmail.com

Parution : Animaux dans la peinture japonaise

Auteure :
Brigitte Koyama-Richard

Editeur : Éditions Scala

Date de publication : Octobre 2020

Présentation :
Dans la peinture japonaise, dragons, grues, renards, singes, tigres ou libellules déambulent ou volent au milieu d’une végétationluxuriante, décorant ainsi les rouleaux enluminés,les paravents ou les estampes. Du plus petit insecte àl’éléphant, ils ornent également les temples, les sanctuaires, les palais et les jardins.
Mais au-delà de leur fonction décorative ou propitiatoire, ces représentations ont une signification. Pour pouvoir les comprendre et les apprécier, il faut connaître leur place dans la culture, c’est-à-dire dans l’histoire, la spiritualité, la littérature et la vie quotidienne.
C’est pourquoi ce livre s’ouvre par deux chapitres, consacrés l’un aux origines et au sens de la symbolique, et l’autre aux métamorphoses des animaux en humains, avant de dérouler une cinquantaine de portraits d’animaux imaginaires, fantastiques ou réels parmi les plus importants dans la peinture et la culture japonaises.
Depuis les premières représentations animalières, en passant par l’influence du shintoïsme  puis du bouddhisme, cet ouvrage propose un nouveau regard sur la représentation de l’animal dans l’art japonais, en particulier dans la peinture du Moyen Âge jusqu’à l’art contemporain.
Une iconographie exceptionnelle réunissant plus de 300 œuvres, provenant en grande partie des musées japonais, vient illustrer le texte de Brigitte Koyama-Richard.

Page sur le site de l’éditeur : ici