Parution : L’histoire du poète qui devint un dieu

L’Histoire du poète qui devint un dieu
– Récit de fondation –

Traduit du japonais et présenté par Eric Faure Préface de François Macé

Éditeur : L’Harmattan Collection : Lettres japonaises

Date de publication : 29 juin 2020

Présentation :
Tenjin-san, « L’Honorable Dieu Céleste », est sans doute le kami le plus populaire du panthéon des divinités autochtones du Japon. Cependant, Tenjin-san n’a pas toujours été un dieu. Il fut d’abord un homme : Sugawara no Michizane (845-903). C’est dire l’importance de cette traduction inédite d’un récit de fondation du XIIe siècle et qui retrace la vie et les miracles de ce poète devenu un dieu et dont le culte a exercé une influence considérable sur le Japon et les Japonais.

Traducteurs :
Éric Faure est professeur des universités Ritsumeikan et Doshisha de Kyôto, et il est titulaire d’une thèse de doctorat en études japonaises de l’Inalco.

Lien vers le site de l’éditeur : ici

Lien vers la couverture du livre : ici

[Parution] Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon (Nippon sankai meisan zue)

Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon (Nippon sankai meisan zue), traduit et annoté par Annick Horiuchi, Daniel Struve et Charlotte von Verschuer.

Editeur : Collège de France

Collection :  Institut des civilisations

Publication : 2 juin 2020

Ouvrage disponible à l’adresse suivante : ici

Présentation :
Le Guide illustré des produits renommés des monts et mers du Japon relève du genre des albums illustrés qui connaît une grande vogue au Japon à l’époque d’Edo (1600-1868). Composé de cinq fascicules, le livre est imprimé en 1799 et publié à Ōsaka. Les produits répertoriés sont aussi bien des produits naturels, issus de la chasse ou de la pêche, que des produits fabriqués ou transformés comme la porcelaine, le saké, la chaux, la bonite séchée, etc. L’une des raisons du succès de cet ouvrage réside dans les illustrations de grand format, réalisées par le peintre Shitomi Kangetsu, qui pourrait également avoir été l’auteur du texte. Elles offrent un tableau particulièrement vivant des scènes de fabrication, de récolte ou de capture de ces produits, qui vient en appui aux descriptions détaillées et techniques du texte.

Auteurs :
Annick Horiuchi (Traducteur) Professeure à l’Université de Paris, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’histoire des savoirs du Japon prémoderne (xviie-xixe siècles). Elle a co-dirigé avec Matthias Hayek, Listen, Copy, Read: Popular Learning in Early Modern Japan (Brill, 2014).

Daniel Struve (Traducteur) Professeur à l’Université de Paris, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’œuvre d’Ihara Saikaku, la littérature de l’époque d’Edo (xviie-xixe siècles) et l’histoire de la prose classique japonaise. Il est l’auteur de Ihara Saikaku, un romancier japonais du xviie siècle (PUF, 2001) et co-auteur avec Jean-Jacques Tschudin du Littérature japonaise (coll. « Que-sais-je ? », 2016).

Charlotte von Verschuer (Traducteur) Directrice d’études à l’École pratique des hautes études PSL, membre du CRCAO, ses recherches portent sur l’histoire du Japon ancien et médiéval et ses livres traitent des relations diplomatiques et commerciales du Japon avec la Chine et de l’histoire agricole du Japon.

Parution : Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies

ENCYCLOPÉDIE DES HISTORIOGRAPHIES : AFRIQUES, AMÉRIQUES, ASIES – Volume 1 : sources et genres historiques (Tome 1 et Tome 2)

Direction de l’ouvrage:
Nathalie Kouamé, Éric P. Mayer & Anne Viguier

Éditeur : Presses de l’Inalco

Date de publication : 2020

Présentation :
Quels rapports les sociétés humaines entretiennent-elles avec leur passé et quels récits font-elles du temps révolu ? Pour ce premier volume de l’Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies, 157 spécialistes représentant 88 institutions académiques en France et dans le monde explorent l’univers des productions humaines qui constituent des sources pour l’historien et déchiffrent les nombreuses modalités (« scientifiques », littéraires, artistiques, monumentales…) de l’écriture du passé. Évoquant tour à tour l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie, l’Océanie, les 216 notices de l’ouvrage présentent des matériaux historiques de toute nature, issus de toutes les époques, souvent méconnus, ainsi que l’histoire de leurs usages. L’entreprise collective qu’est l’Encyclopédie se veut novatrice : il s’agit de susciter une réflexion historiographique résolument non-occidentalo-centrée qui complète utilement les démarches épistémologiques traditionnelles. Nouvel outil de connaissance historique forgé à l’heure de la mondialisation, l’Encyclopédie des historiographies est aussi une véritable invitation au voyage.

Page sur le site de l’éditeur : ici
Ouvrage en accès ouvert sur OpenEdition : ici

Association Interdisciplinaire des Ethnographies Japonaises

L’Association Interdisciplinaire des Ethnographies japonaises souhaite rassembler les chercheurs travaillant sur le Japon contemporain et partageant un intérêt pour la pratique de l’ethnographie comme méthode d’enquête. Elle est donc interdisciplinaire : sont invités les ethnologues et anthropologues, les sociologues, les géographes, les politologues… tout chercheur qui fait de l’enquête de terrain sa méthode première.


Fondée en 2021 par des chercheurs appartenant à différentes institutions, en France et hors de France, suite à une première journée d’études consacrée à l’enquête ethnographique au Japon, soutenue par de grandes unités de recherche françaises, c’est une association qui se veut ouverte à toute personne intéressée par ses objectifs, à commencer par les étudiants qui se destinent à un travail ethnographique. Y adhérer est simple et permet de se tenir au courant des nombreux travaux effectués sur le terrain japonais.

Ethnographies japonaises se donne pour programme l’organisation de rencontres annuelles. Elle soutient également des séminaires et journées d’études thématiques plus ponctuels.

Lien vers le Carnet Hypothèses de l’association => https://terrainjapon.hypotheses.org

Atelier doctoral de la SFEJ (ADEJ)

Atelier doctoral de la SFEJ

La SFEJ organise depuis 2009 l’atelier doctoral national des études japonaises (ADEJ), en alternance avec le colloque.

Il s’agit d’un espace d’échange, où les doctorants inscrits dans des établissements de pays francophones se retrouvent pour présenter leur travail de recherche. La troisième édition de l’ADEJ a eu lieu en décembre 2013.

Un appel à candidatures pour l’organisation de l’édition 2022 a été lancé. Il disponible sur cette page : http://sfej.asso.fr/?p=2355

Vous pouvez également accéder aux programmes des précédentes éditions :

6e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 24 janvier 2020, Université Lyon 3 Jean Moulin
Organisation : Clara Wartelle (Inalco, Ifrae) et Lucie Tisserand (Université Lyon 3, IETT)
Programme

5e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 8 décembre 2018, EHESS, Paris
Organisation : Tokumitsu Naoko (EHESS, CMH) et Delphine Vomschied (EPHE, CRCAO)
Programme

4e Atelier doctoral des études japonaises, vendredi 11 décembre 2015, EHESS, Paris
Organisation : Yola Gloaguen (EPHE, CRCAO) et Aurélien Allard (Inalco)
Programme

Centre de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne (CREOPS)

Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne

Le Centre de Recherches sur l’Extrême Orient de Paris – Sorbonne a été fondé en 1990 à la suite de la création d’une chaire d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Extrême Orient.

Le laboratoire regroupe des recherches portant essentiellement sur l’art de l’Asie orientale (Chine, Japon, Corée, Vietnam) et méridionale (Inde, Pakistan, pays himalayens, Sri Lanka, Asie du Sud-Est). Les membres du laboratoire sont formés aux langues des pays étudiés et travaillent avant tout sur des aspects artistiques et archéologiques de l’Extrême-Orient ancien et, dans une moindre mesure, récent. Le CREOPS a noué des liens avec des universités partenaires et des musées, tant en Asie qu’en Occident, en s’associant à des chercheurs travaillant sur les mêmes domaines. Centre universitaire, sa vocation est principalement l’enseignement et la recherche. L’initiation aux arts asiatiques est assurée à Paris-Sorbonne dès le niveau licence puis dans des programmes de master spécifiques. Les enseignants-chercheurs du CREOPS interviennent aussi régulièrement dans le cadre de colloques et d’expositions muséales.

Le laboratoire encadre des doctorants ayant déjà acquis une formation aux langues orientales. Le CREOPS et l’École Doctorale leur apportent des soutiens ponctuels pour leurs missions de terrain. Ils peuvent aussi bénéficier de bourses de mobilité.

Ce site, conçu en priorité pour valoriser la recherche, met en ligne les sujets de travaux, masters et thèses en histoire de l’Art et Archéologie (environ 400 entrées), déjà réalisés ou en cours. Ces travaux sont pour la plupart consultables sur demande dans les locaux du CREOPS. Vous pouvez ainsi identifier rapidement la ou les personnes, – qu’elles soient membres du Centre, professeurs, chercheurs, etc. – qui ont déjà abordé les thèmes qui vous intéressent .

Le site présente aussi les activités du CREOPS, ses publications, les colloques déjà organisés ou à venir ainsi que les séminaires de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris- Sorbonne. Enfin la page actualité sélectionne des manifestations culturelles concernant l’Asie et la page liens vous met en relation avec des sites, universitaires ou non, choisis pour leur intérêt spécifique.
 Pr. Edith Parlier-Renault ( Directeur)

Lien vers le site Internet du centre ici.

École Française d’Extrême Orient (EFEO)

L’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO), fondée en 1900 à Saigon, a pour mission la recherche interdisciplinaire sur les civilisations asiatiques, de l’Inde au Japon. L’EFEO est présente, grâce à ses 18 centres de recherche, dans 12 pays d’Asie. Cette spécificité permet à ses 42 chercheurs permanents (anthropologues, archéologues, linguistes, historiens, philologues, sociologues des religions, etc.) d’être sur les terrains de leurs études, et d’animer un réseau de coopérations locales et d’échanges internationaux entre scientifiques orientalistes.

Les centres de l’EFEO en Asie

Installés dans des lieux-clés pour les études de terrain en Asie, les centres de l’EFEO, constituent des points de rencontre privilégiés pour les chercheurs :

– ils mettent à leur disposition d’importantes ressources documentaires en langues vernaculaires ainsi qu’une connaissance unique de l’environnement local
– ils servent de plate-forme scientifique, stimulant des échanges entre chercheurs de passage européens et mettant ceux-ci en relation avec des partenaires scientifiques locaux, aussi bien dans leur spécialité qu’au-delà (par exemple en organisant des conférences internationales, des ateliers ou des séminaires) 
– ils facilitent l’immersion linguistique et culturelle, et les échanges, dans les sociétés et les communautés locales
– ils soutiennent les collaborations internationales et contribuent à l’émergence de recherches de premier plan au niveau mondial
– ils offrent un soutien pratique et logistique aux jeunes chercheurs et aux nouveaux arrivants sur le terrain
– ils favorisent les rencontres en dehors du monde académique, avec certains réseaux locaux et internationaux, avec diverses organisations ou associations (par exemple, avec des diplomates européens, des décideurs politiques, des leaders d’opinion ou des responsables d’organisations non gouvernementales).

Ouvert en 1968, le centre de l’EFEO à Kyoto, actuellement dirigé par Martin Nogueira Ramos, a pour mission le développement et la valorisation des recherches sur le Japon ancien et contemporain dans le domaine des sciences humaines et sociales. Initialement installée dans le monastère Zen du Shōkokuji, au nord du Palais impérial, l’EFEO a consolidé sa présence à Kyoto en se dotant d’un nouveau centre de recherche au début de l’année 2014. L’architecture du centre, exemplaire sur le plan des qualités environnementale et architecturale, a été récompensée par un prix de la Fondation Holcim pour la construction durable.

En tant qu’institution de recherche, le site est pourvu d’une riche bibliothèque (de plus de 10 000 ouvrages) sur trois niveaux (Japon, Inde, Chine), spécialisée dans les études classiques et les religions d’Asie. Ce fonds documentaire, constitué depuis les années 1960, comprend une grande partie d’ouvrages en langues asiatiques (principalement en japonais, chinois, coréen). 

Le centre est voué à accueillir d’autres institutions européennes, à commencer par l’ISEAS (Italian School of East Asian Studies). Conçu pour devenir un pôle régional en Asie orientale, au sein du réseau des 18 centres de l’EFEO et en partenariat avec les universités japonaises, il est un lieu de rencontre international pour l’étude des civilisations asiatiques.

L’EFEO Kyoto est partenaire de l’ISEAS et, depuis 2003, de l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. Le centre entretient aussi des liens privilégiés avec le Tōyō bunko (Tokyo), le Centre international d’études japonaises (Nichibunken), des universités bouddhiques (Ryūkoku, Ōtani), la Maison franco-japonaise (Tokyo) et l’Institut français du Japon qui dispose d’une antenne à Kyoto. 

De concert avec leurs collègues en poste à Tokyo, les chercheurs du centre ont développé des collaborations avec différentes institutions françaises et japonaises. Au Japon, outre les institutions mentionnées ci-dessus, B. Jacquet a tissé des liens avec plusieurs universités du Kansai proposant des programmes en architecture. M. Nogueira Ramos, qui est déjà engagé dans un programme de recherche sur la présence catholique dans l’archipel avec des collègues japonais, développe de nouveaux projets ayant trait à l’histoire sociale du fait religieux. 

Le Centre de l’EFEO à Kyoto organise de nombreux colloques et séminaires en partenariat avec des institutions locales et internationales. Le centre organise mensuellement, depuis 2002, les Kyoto Lectures, un cycle de conférences dans le domaine des études asiatiques. Ce programme est organisé en partenariat avec l’ISEAS et l’Institut de recherche en sciences humaines de l’université de Kyoto. En 2014, l’EFEO a lancé un nouveau cycle annuel de conférences intitulé Anna Seidel Memorial Lecture ; ce programme, qui a été créé à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de l’EFEO à Kyoto, a permis d’inviter plusieurs chercheurs de renommée internationale travaillant sur les religions de l’Asie orientale.

Dès son origine, le Centre de Kyoto a été chargé, en collaboration avec l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’Académie du Japon et la Maison-franco japonaise, de la rédaction du Hôbôgirin, dictionnaire encyclopédique du bouddhisme. Le centre assure l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie. Depuis sa création en 1985, cette revue propose des dossiers ayant trait, en particulier, aux religions de l’Asie orientale. Par son bilinguisme français/anglais, elle s’efforce de toucher un large public de chercheurs travaillant sur l’Asie et joue un rôle de coordination entre la recherche française et la recherche internationale.

Le centre de Tōkyō, établi en 1994, est installé au sein du bunko, la plus importante bibliothèque consacrée aux études orientales au Japon et l’une des institutions de recherche les plus actives dans le domaine des études asiatiques au niveau mondial. La convention conclue entre l’École française d’Extrême-Orient et cet établissement prévoit l’échange de renseignements en matière de documentation scientifique et de publications, l’échange de chercheurs et l’exécution de projets communs.

Les bâtiments du Tōyō bunko se composent des réserves dans lesquelles les collections sont conservées, d’une salle de lecture, de salles de séminaire pour les chercheurs, ainsi que d’un musée. Le bureau du centre de l’EFEO à Tōkyō se trouve au septième étage.

Les programmes de recherche que le centre développe concernent :
– Réseaux lettrés, moines et collectionneurs dans le Japon d’Edo (1603-1867).
– Histoire des échanges internationaux en Asie orientale et en Eurasie à l’époque moderne – notamment (à partir de l’automne 2017) sur la « découverte du bouddhisme » dans les sources occidentales (1550-1850).
– Histoire de l’art et esthétique du Japon moderne.

Le centre fait aujourd’hui partie de l’équipe de recherche « systèmes de pensée et pratiques » et conduit plus spécifiquement des recherches sur l’histoire religieuse, artistique et littéraire du Japon moderne (1600-1900), ainsi que sur les échanges internationaux en Asie orientale. D’autre part il participe à l’édition des Cahiers d’Extrême-Asie, en collaboration avec son équipe éditoriale : François Lachaud du centre de Tōkyō, Martin Nogueira Ramos du centre de Kyōto, Luca Gabbiani (Paris) et Élisabeth Chabanol du centre de Séoul.

En dehors de son partenariat principal avec le Tōyō bunko, le centre est lié à l’université de Tōkyō, à l’université Keiō et l’université Jōchi (Sophia).
Le centre accueille sur rendez-vous les boursiers et les chercheurs de l’EFEO qui séjournent au Japon. À partir de l’automne 2017 un séminaire sera organisé autour d’œuvres appartenant au fonds Morrison à l’origine de la fondation du Tōyō bunko et dont l’année 2017 marque le centenaire.

Site Internet de l’EFEO : ici