[Parution] « La découverte des chrétiens cachés du Kansai : sur les traces de la foi et des objets de piété des habitants des montagnes d’Ibaraki », Martin Nogueira Ramos

Martin Nogueira Ramos a le plaisir de vous annoncer la parution de 関西の隠れキリシタン発見―茨木山間部の信仰と遺物を追って [La découverte des chrétiens cachés du Kansai : sur les traces de la foi et des objets de piété des habitants des montagnes d’Ibaraki] (Kyoto, Jinbun shoin), un ouvrage qu’il a coédité avec Hiraoka Ryūji (université de Kyoto).

Le livre porte sur Sendaiji et Shimo-Otowa, deux villages situés aujourd’hui dans la municipalité d’Ibaraki (département d’Osaka), dans les anciennes terres du daimyō Takayama Ukon Justo. Il s’agit de l’unique région en dehors de l’île de Kyushu où l’on a retrouvé des chrétiens cachés. C’est aussi là que l’on a mis au jour les principaux artéfacts du « siècle chrétien », en particulier le fameux kakémono représentant François Xavier conservé aujourd’hui au musée municipal de Kobe. Cette communauté a la particularité d’avoir été découverte une première fois en 1879 par les Missions étrangères de Paris (MEP) puis oubliée, jusqu’à sa redécouverte en 1920 par des savants locaux.

Les quatre essais couvrent l’histoire chrétienne de ces deux villages et des trésors artistiques qu’ils abritent, des origines jusqu’au XXe siècle ; les annexes comportent la traduction japonaise de plusieurs lettres de Marin Plessis, le missionnaire français qui a découvert ces chrétiens cachés. Le sommaire est consultable sur la page de l’éditeur :

https://www.jimbunshoin.co.jp/book/b10105551.html

[Parution] La grande famille de Koreeda Hirokazu, ENS Éditions, Raphaëlle Yokota

Raphaëlle Yokota a le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage tiré de sa thèse de doctorat, intitulé La Grande famille de Koreeda Hirokazuchez ENS Éditions, le 20 mars 2025 (avec le soutien de l’IFRAE). 

Pour celles et ceux qui sont à Lyon, une soirée de lancement est organisée à l’ENS, mardi 18 mars 2025, en partenariat avec l’IAO. Raphaëlle sera également au Salon Magnifique Livre dimanche 16 mars 2025, au stand d’ENS Editions, à partir de 15h.

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[Mise en ligne] Fonds Castillon sur Salamandre, Collège de France

Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en linge de la plus grande partie de ouvrages reliés (87 titres, 251 volumes) du fonds Castillon sur Salamandre, archives et bibliothèques numériques du Collège de France. Sur cette page vous aurez plus d’informations sur le fonds et le collectionneur, Comte Hippolyte de Castillon de Saint-Victor (1830-1898).

La composition des ouvrages du fonds reflète tout d’abord le principal centre d’intérêt du collectionneur, à savoir, la botanique et l’horticulture japonaises. Par ailleurs chaque exemplaire témoigne le contexte historique de la relation franco-japonaise vers la fin du 19 siècle, notamment avec la partie correspondance du fonds (80 lettres, dont 4 sont avec deux japonais) dont la mise en ligne suivra prochainement. Nous ne vous signalons ici que la présence d’un exemplaire du dictionnaire de rimes chinois 聚分韻略 (Shūbun inryaku), probablement de l’édition de 1606, mais reliée à l’occidentale avec quelques ajouts manuscrits et sceaux, tels que l’ex-libris de Lucien de Rosny et le sceau de son fils, Léon de Rosny.

La numérisation de l’ensemble du fonds a été réalisée avec la participation financière de l’Université Paris Cité et du Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO) du CNRS.

[Parution] « Shôtarô Ishinomori, il était une fois le roi du manga », Claude Leblanc, Éditions IMHO

Claude Leblanc a le plaisir de vous annoncer la sortie de son ouvrage Shôtarô Ishinomori, il était une fois le roi du manga (Paris, Editions IMHO, 2025, 352 p.) qu’il présentera lors d’une conférence le 31 janvier 2025 au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême.
Après l’histoire du magazine Garo (« La Révolution Garo 1945-2002 ») parue en novembre 2023 chez le même éditeur, ce nouveau livre a pour vocation de présenter la vie et l’œuvre de l’une des figures majeures de la culture populaire japonaise tout en donnant un éclairage sur le Japon des époques au cours desquelles il a exercé son art. Il s’inscrit dans le désir de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire du manga dans notre pays qui figure parmi les plus gros consommateur de cette forme d’expression dans le monde.

En voici la présentation :

Si les amateurs de mangas savent qui est le « Dieu du manga », ils sont moins nombreux à connaître le « Roi du manga ». Pourtant, Ishinomori Shôtarô n’a rien à envier à Tezuka Osamu avec qui il a entretenu des relations complexes. Recordman du monde du nombre de planches dessinées, auteur de 770 titres, ce mangaka, originaire du nord-est du Japon, est pourtant le premier à avoir été traduit en français sous forme de livre en… 1979. Bien que plusieurs de ses séries aient été publiées en France, il n’a pas bénéficié de la reconnaissance due à son talent. Par conséquent, il fallait lui rendre hommage à la fois pour marquer le 70e anniversaire de ses débuts et pour célébrer sa remarquable contribution à l’histoire du manga.
Disparu prématurément à l’âge de 60 ans, en 1998, le créateur entre autres de Cyborg 009 et de Kamen Rider a développé une œuvre riche et diversifiée qui reste aujourd’hui encore appréciée par des millions de lecteurs. Une popularité qu’il doit à son insatiable désir d’explorer de nouveaux horizons et à sa capacité de répondre aux attentes du public. À travers l’histoire de sa vie et l’analyse de ses multiples réalisations, cet ouvrage brosse le portrait d’un auteur hors normes que tout amateur sérieux de manga se doit de connaître.

Lien vers le site de l’éditeur : https://www.imho.fr/livres/ishinomori-shotaro-il-etait-une-fois-le-roi-du-manga/

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[Parution] « La Bande dessinée en Asie orientale : un art en mouvement », Julien Bouvard, Norbert Danysz et Marie Laureillard

Julien Bouvard a le plaisir de vous annoncer la récente parution d’un ouvrage qu’il a co-dirigé avec Norbert Danysz et Marie Laureillard intitulé La Bande dessinée en Asie orientale un art en mouvement, il fait suite à deux colloques organisés entre Paris et Lyon en 2021 et 2022. Il va sans dire qu’un part conséquente du livre concerne le Japon.

En voici le texte de présentation : 

Manga japonais, manhua chinois, manhwa coréen: cet ouvrage porte sur un espace géographique que caractérisent une certaine homogénéité culturelle et linguistique ainsi qu’une cohésion narrative. Mais si le Japon est mieux connu aujourd’hui que d’autres pays pour sa production foisonnante, d’autres traditions de littérature dessinée ont existé, et existent toujours, dans les mondes chinois et coréen ; et l’objectif de cet ouvrage n’est pas d’étudier la bande dessinée asiatique à l’aune du manga, mais de proposer, selon un axe à la fois historique et formel, une analyse des différentes formes de bande dessinée qui ont émergé et évolué en Asie orientale de la fin du XIXe siècle à nos jours.

Histoire de la bande dessinée au Japon, en Corée, en Chine, à Taïwan et à Hong Kong, points de rencontre entre les traditions nationales et hybridations nées de ces rencontres, classifications génériques – pour enfant, d’humour, de propagande, érotique, fantastique… – et leur intrication ; étude de leurs acteurs – vaste champ qui englobe les auteurs, dessinateurs, scénaristes, maisons d’édition, etc. – et de son lectorat ; caractéristiques formelles de la bande dessinée, supports de publication – presse, album, numérique… –, enfin processus de patrimonialisation à l’œuvre et analyse de la place et du rôle de la BD dans les différents champs médiatiques nationaux : voici une étude très complète de la bande dessinée est-asiatique et une exploration originale de ses hybridations et métissages entre différents pays et, plus largement, à l’échelle de l’Asie orientale tout entière.

Lien éditeur : https://www.hemisphereseditions.com/la-bande-dessinee-en-asie-orientale

Sommaire à télécharger sur ce lien.

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[Bulletin 2024 SFEJ] Modifications à envoyer avant le 1er mars 2025

Le secrétariat de la SFEJ est en train de préparer le Bulletin 2024 de la SFEJ qui sera diffusé, sauf contretemps, au cours du printemps 2025.

Le Bulletin contiendra comme chaque année l’annuaire de notre association.

Pour que ce Bulletin joue pleinement son rôle informatif, il est important que chacun de vous nous signale les modifications intervenues dans vos coordonnées (adresse professionnelle ou personnelle, courriel, téléphone, etc.).

Vous trouverez en bas de ce message les informations demandées (à éventuellement corriger).

Nous vous serions reconnaissants de nous faire parvenir vos modifications d’ici le 1er mars 2025, après vérification de votre notice dans le Bulletin 2023 qui vous a été envoyé par courriel.

Passée cette date, il nous sera très difficile de reporter les modifications que vous nous auriez indiquées.

Merci d’envoyer ces informations à l’adresse suivante : annuaire.sfej@gmail.com

Nous vous rappelons d’autre part que vous pouvez à tout moment vous mettre à jour de votre cotisation en utilisant le paiement en ligne sécurisé (http://sfej.asso.fr/?p=64). Si vous n’apparaissez pas dans le Bulletin 2023, cela signifie que, sauf erreur de notre part, vous n’avez pas réglé votre cotisation depuis plusieurs années.

Pour rappel : les notices de l’annuaire se décomposent comme suit.

NOM, Prénom
1. Statut, profession
[2. Adresse postale de contact (obligatoire mais ne sera pas publiée)]
2. Adresse électronique
3. Adresse postale professionnelle (le cas échéant)
4. Domaines d’intérêt ou de recherche
5. Lien vers une page personnelle
6. Laboratoire de rattachement (le cas échéant)

Nous vous serions très reconnaissants de nous faire parvenir pour la même date que les mises à jour des notices (le 01 mars 2024 au plus tard) la liste de vos publications datées de 2024 (les publications « à paraître » sont donc à exclure). Le dernier Japon Pluriel (14) étant paru en 2024, les articles qui y ont été publiés sont concernés.

Elles seront indiquées dans le Bulletin 2024 dans la rubrique « Publication des membres de la SFEJ ». 

Nous nous proposons également, comme l’an passé, de faire figurer le cas échéant les prix reçus par les membres de l’association durant l’année.  

L’adresse d’envoi pour ces informations est la suivante :  bulletin.sfej@gmail.com

Quelques indications concernant le format de présentation (dans un fichier Word ou assimilé) que nous vous demandons de respecter scrupuleusement pour faciliter le travail d’édition :

– Police : Arial 11 :

– Pour une monographie : NOM Prénom, Titre, Lieu, Maison d’édition, année, nombre de p.

– Pour un ouvrage collectif : NOM Prénom et NOM Prénom (dir.), Titre, Lieu, Maison d’édition, année, nombre de p.

– Pour un article : NOM Prénom, « Titre de l’article », Titre de la revue, numéro, année, p. x-x

NB : Pour les publications en japonais, donner la version originale suivie de sa traduction entre parenthèses, et les noms propres suivis directement de leur transcription. Par exemple : BERLINGUEZ-KONO Noriko, 「コロナ禍の情報リテラシーから見える国家と社会」 (L’État et la société vus au travers de la littéracie médiatique au temps du covid) in 長谷川信次編 HASEGAWA Shinji (dir.), 『コロナ下の世界における経済・社会を描く』(Économie et société dans le monde du covid), 同文舘出版 (Dōbunkan shuppan), 2021, p. 195-213.

[Parution] Revue Ebisu. Études japonaises, numéro 61 (2024) « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature »

La rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir de vous annoncer la parution du n° 61 (2024) « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature », coordonné par Raphaël Languillon-Aussel.

Le numéro est en accès libre et téléchargement gratuit en intégralité sur OpenEdition :
https://journals.openedition.org/ebisu/9123.

Sommaire

Dossier « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature » :
~ Raphaël Languillon-Aussel, « Introduction »
~ Corinne Tiry-Ono, « Le “Tokyo parallèle” des architectes japonais contemporains ou la fabrique figurée du futur de la métropole ? »
~ Tadayoshi Uchida, « Manifestations étranges et espace urbain à Edo » (traduction de Matthias Hayek)
~ Daisuke Fukunishi, « 

La vision d’un monde marquée par les pratiques locales” au prisme du roman policier – entre “ville” et “campagne” » (traduction de Gérald Peloux)
~ Antonin Bechler & Kenjirō Muramatsu, « Shin Evangelion : quand Anno Hideaki retourne (à) la Terre »
~ Sutō Shin.ya, « “Pèlerinage aux lieux saints” des animés et “regard touristique” » (traduction d’Antonin Bechler)
~ Sylvie Brosseau, « Films japonais contemporains et représentations d’un pays perdu : des nostalgies à l’œuvre »
~ Catherine Grout, « Revendiquer un point de vue situé. L’exposition 

“Tanesashi: Remembrance of the Shore” à Aomori en 2013 et la série photographique de Sasaoka Keiko »
~ Ichiyanagi Hirotaka, Éclairage sur —« Ranpo par inflexion ou Nagoya en mutation, recension de Ranpo et Nagoya : modernisme d’une ville de province et paysage originel du roman policier, de Komatsu Shōko » (traduction d’Amira Zegrour)
~ Delphine Vomscheid, Éclairage sur — « Compte rendu de l’exposition 

“Cityscapes in Anime Background Art” »
~ Raphaël Languillon-Aussel, Éclairage sur —« La violence de l’aménagement japonais comme matrice du double : petit détour par l’exemple du manga Akira »

Varia
~ Michael Lucken, « Tsurumi Shunsuke et les frontières du pragmatisme, 1945-1960 »
~ Tsurumi Shunsuke, « Les grandes lignes de développement du pragmatisme » (traduction de Michael Lucken)
~ Aurélien Allard, « Le shintō sécularisé de la restauration de Meiji »
~ Shimooka Erina, Éclairage sur — « Les négociations de la convention franco-ryūkyū : micro-histoire d’une relation diplomatique »

Livres à lire

~ Comptes rendus
~ Recensions
Ouvrages reçus


Nous profitons de cette annonce pour vous rappeler que notre revue Études japonaises :

  • fonctionne sur le principe des varia, avec 2 numéros par an (juin et décembre) ;
  • peut recevoir votre proposition tout au long de l’année ;
  • peut accepter le texte en français ou en anglais ;
  • évalue votre proposition en double aveugle.

Les consignes d’écriture à respecter pour soumettre votre proposition sont consultables :

https://interfas.univ-tlse2.fr/etudes-japonaises/222

Nous attendons avec impatience votre proposition de contribution !


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[Parution] « Genji monogatari : fikushon to rekishi – bungaku no itonami o tōshite », TERADA Sumie, TABUCHI Kumiko, NIIMI Akihiko

En vous souhaitant une très bonne année 2025, Daniel Struve et Sumie Terada ont le plaisir de vous annoncer la parution de :

Genji monogatari : fikushon to rekishi — bungaku no itonami o tōshite 
(Fiction et histoire : Roman du Genji et pratiques littéraires du passé et du présent)
Tokyo, Seikansha, novembre 2024, 632 pages
TERADA Sumie, TABUCHI Kumiko, NIIMI Akihiko (dir.)

Ce sixième et dernier volume du Groupe de recherche sur le Genji monogatari de Paris (CRCAO/IFRAE) conclut vingt ans de réflexions sur et « autour du » Roman du Genji, chef-d’œuvre de la littérature japonaise, écrit par une femme au début du XIe siècle. Durant ces vingt années, nos réflexions ont notamment porté sur la naissance d’une nouvelle écriture en prose vernaculaire rendue possible par une intégration en profondeur du langage poétique qui avait alors déjà derrière lui plus de deux siècles de pratique.

La thématique « fiction et histoire » retenue pour le dernier cycle (2021-2023) du programme éclaire la nouveauté de ce roman aux prises avec le présent de l’écriture et le passé historique. Trente-deux chercheuses et chercheurs, jeunes ou confirmés, de divers pays abordent sous divers aspects les rapports entre fiction et histoire depuis la période ancienne jusqu’à la période contemporaine. On trouvera à la fin du recueil une brève rétrospective de vingt années de nos activités.

Table des matières à télécharger.

[Parution] « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » en accès libre

En vous souhaitant une très bonne année 2025, Marianne Simon-Oikawa et Cécile Sakai ont le plaisir de vous annoncer la parution de la revue numérique 

Écriture et image n. 5 « Écritures japonaises : nouvelles perspectives », en accès libre. N’hésitez pas à y accéder et à faire circuler l’information autour de vous !

URL : https://ecriture-et-image.fr/index.php/ecriture-image/issue/view/6

Présentation du numéro « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » 

Ce cinquième numéro de la revue écriture et image s’inscrit pour la première fois dans une dimension aréale. Il s’intéresse en effet au Japon et aux problématiques liées à son écriture. La singularité bien connue de ce système graphique, mixte dans son principe, a été maintes fois abordée, tant par les linguistes que par les historiens, les théoriciens de l’esthétique ou les sémioticiens. Anne-Marie Christin a fait de cette question l’un des points nodaux de sa réflexion, notamment dans son livre L’Image écrite ou la déraison graphique, publié chez Flammarion en 1995 (rééd. 2001, 2009). Plusieurs ouvrages collectifs du Centre d’étude de l’écriture et de l’image, parallèlement à des travaux publiés par certains de ses membres, ont été eux aussi consacrés en tout ou en partie à l’écriture japonaise.

À la fois notation de la langue et image à voir, l’écriture japonaise se construit aujourd’hui entre un héritage chinois plus que millénaire et une ouverture alphabétique récente, entre des pratiques quotidiennes profondément modifiées par le numérique et une activité calligraphique qui repose sur des outils anciens mais ne cesse de se transformer. Ce numéro rend compte de cette diversité et de la multiplicité des signes aujourd’hui en usage pour écrire au Japon, d’où l’acception plurielle d’« écritures japonaises ». Il propose des corpus nouveaux ou peu connus, choisis depuis les temps anciens jusqu’à l’époque contemporaine, et analysés à travers des approches variées mais toujours attentives au détail.

À côté des formes d’écriture les plus courantes, quels usages, notamment créatifs, non conventionnels voire disruptifs, peut-on repérer au cours de l’histoire ? Comment les codes et les contraintes ont-ils pu être, parfois, déjoués ? Quels sont les défis que pose aujourd’hui à l’écriture cette période de transition rapide et d’instabilité graphique ? Ce numéro d’écriture et image propose quelques éléments de réponse à des questions qui, in fine, échappent au cadre aréal pour traverser le monde.

Métadonnées

  • Titre : « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » (écriture et image, no5)
  • Responsables scientifiques : Cécile Sakai (Université Paris Cité, CRCAO, CEEI) et Marianne Simon-Oikawa (Université Paris Cité, CRCAO, CEEI, Thalim)
  • Date de publication : décembre 2024
  • Nombre de pages : 307
  • Revue numérique fondée par le CEEI (Centre d’Etude de l’Ecriture et de l’Image) et soutenue par l’UMR Thalim (CNRS/Université Sorbonne Nouvelle/ENS)
  • Contributions de Yoko Watase (Calligraphie), pour les articles :  Michelle Kuhn, Marianne Simon-Oikawa, Morita Naoko, Noya Dalem, Mathieu Capel, Blanche Delaborde, Nakata Kentarô ; pour le Cabinet de curiosités : Benedetta Pacini, Christophe Marquet, Laïli Dor, Terada Torahiko, Elena Giannoulis ; pour les archives, focus sur Vues de Kyôto, ouvrage d’Anne-Marie Christin ; pour l’entretien, une interview de Christian Galan ; des comptes rendus d’ouvrages par Marie Laureillard, Arthur Defrance, Michel Vieillard-Baron, Cécile Sakai, Hélène Trespeuch, Marine Le Bail, Cristina Paiva ; enfin des perspectives de recherche par Julien Bouvard et Jan Baetens.