[Parution] Revue Ebisu. Études japonaises, numéro 61 (2024) « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature »

La rédaction de la revue Ebisu. Études japonaises a le plaisir de vous annoncer la parution du n° 61 (2024) « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature », coordonné par Raphaël Languillon-Aussel.

Le numéro est en accès libre et téléchargement gratuit en intégralité sur OpenEdition :
https://journals.openedition.org/ebisu/9123.

Sommaire

Dossier « Le Japon et ses doubles. Les territoires japonais et leur aménagement à travers les arts et la littérature » :
~ Raphaël Languillon-Aussel, « Introduction »
~ Corinne Tiry-Ono, « Le “Tokyo parallèle” des architectes japonais contemporains ou la fabrique figurée du futur de la métropole ? »
~ Tadayoshi Uchida, « Manifestations étranges et espace urbain à Edo » (traduction de Matthias Hayek)
~ Daisuke Fukunishi, « 

La vision d’un monde marquée par les pratiques locales” au prisme du roman policier – entre “ville” et “campagne” » (traduction de Gérald Peloux)
~ Antonin Bechler & Kenjirō Muramatsu, « Shin Evangelion : quand Anno Hideaki retourne (à) la Terre »
~ Sutō Shin.ya, « “Pèlerinage aux lieux saints” des animés et “regard touristique” » (traduction d’Antonin Bechler)
~ Sylvie Brosseau, « Films japonais contemporains et représentations d’un pays perdu : des nostalgies à l’œuvre »
~ Catherine Grout, « Revendiquer un point de vue situé. L’exposition 

“Tanesashi: Remembrance of the Shore” à Aomori en 2013 et la série photographique de Sasaoka Keiko »
~ Ichiyanagi Hirotaka, Éclairage sur —« Ranpo par inflexion ou Nagoya en mutation, recension de Ranpo et Nagoya : modernisme d’une ville de province et paysage originel du roman policier, de Komatsu Shōko » (traduction d’Amira Zegrour)
~ Delphine Vomscheid, Éclairage sur — « Compte rendu de l’exposition 

“Cityscapes in Anime Background Art” »
~ Raphaël Languillon-Aussel, Éclairage sur —« La violence de l’aménagement japonais comme matrice du double : petit détour par l’exemple du manga Akira »

Varia
~ Michael Lucken, « Tsurumi Shunsuke et les frontières du pragmatisme, 1945-1960 »
~ Tsurumi Shunsuke, « Les grandes lignes de développement du pragmatisme » (traduction de Michael Lucken)
~ Aurélien Allard, « Le shintō sécularisé de la restauration de Meiji »
~ Shimooka Erina, Éclairage sur — « Les négociations de la convention franco-ryūkyū : micro-histoire d’une relation diplomatique »

Livres à lire

~ Comptes rendus
~ Recensions
Ouvrages reçus


Nous profitons de cette annonce pour vous rappeler que notre revue Études japonaises :

  • fonctionne sur le principe des varia, avec 2 numéros par an (juin et décembre) ;
  • peut recevoir votre proposition tout au long de l’année ;
  • peut accepter le texte en français ou en anglais ;
  • évalue votre proposition en double aveugle.

Les consignes d’écriture à respecter pour soumettre votre proposition sont consultables :

https://interfas.univ-tlse2.fr/etudes-japonaises/222

Nous attendons avec impatience votre proposition de contribution !


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[Parution] « Genji monogatari : fikushon to rekishi – bungaku no itonami o tōshite », TERADA Sumie, TABUCHI Kumiko, NIIMI Akihiko

En vous souhaitant une très bonne année 2025, Daniel Struve et Sumie Terada ont le plaisir de vous annoncer la parution de :

Genji monogatari : fikushon to rekishi — bungaku no itonami o tōshite 
(Fiction et histoire : Roman du Genji et pratiques littéraires du passé et du présent)
Tokyo, Seikansha, novembre 2024, 632 pages
TERADA Sumie, TABUCHI Kumiko, NIIMI Akihiko (dir.)

Ce sixième et dernier volume du Groupe de recherche sur le Genji monogatari de Paris (CRCAO/IFRAE) conclut vingt ans de réflexions sur et « autour du » Roman du Genji, chef-d’œuvre de la littérature japonaise, écrit par une femme au début du XIe siècle. Durant ces vingt années, nos réflexions ont notamment porté sur la naissance d’une nouvelle écriture en prose vernaculaire rendue possible par une intégration en profondeur du langage poétique qui avait alors déjà derrière lui plus de deux siècles de pratique.

La thématique « fiction et histoire » retenue pour le dernier cycle (2021-2023) du programme éclaire la nouveauté de ce roman aux prises avec le présent de l’écriture et le passé historique. Trente-deux chercheuses et chercheurs, jeunes ou confirmés, de divers pays abordent sous divers aspects les rapports entre fiction et histoire depuis la période ancienne jusqu’à la période contemporaine. On trouvera à la fin du recueil une brève rétrospective de vingt années de nos activités.

Table des matières à télécharger.

[Parution] « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » en accès libre

En vous souhaitant une très bonne année 2025, Marianne Simon-Oikawa et Cécile Sakai ont le plaisir de vous annoncer la parution de la revue numérique 

Écriture et image n. 5 « Écritures japonaises : nouvelles perspectives », en accès libre. N’hésitez pas à y accéder et à faire circuler l’information autour de vous !

URL : https://ecriture-et-image.fr/index.php/ecriture-image/issue/view/6

Présentation du numéro « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » 

Ce cinquième numéro de la revue écriture et image s’inscrit pour la première fois dans une dimension aréale. Il s’intéresse en effet au Japon et aux problématiques liées à son écriture. La singularité bien connue de ce système graphique, mixte dans son principe, a été maintes fois abordée, tant par les linguistes que par les historiens, les théoriciens de l’esthétique ou les sémioticiens. Anne-Marie Christin a fait de cette question l’un des points nodaux de sa réflexion, notamment dans son livre L’Image écrite ou la déraison graphique, publié chez Flammarion en 1995 (rééd. 2001, 2009). Plusieurs ouvrages collectifs du Centre d’étude de l’écriture et de l’image, parallèlement à des travaux publiés par certains de ses membres, ont été eux aussi consacrés en tout ou en partie à l’écriture japonaise.

À la fois notation de la langue et image à voir, l’écriture japonaise se construit aujourd’hui entre un héritage chinois plus que millénaire et une ouverture alphabétique récente, entre des pratiques quotidiennes profondément modifiées par le numérique et une activité calligraphique qui repose sur des outils anciens mais ne cesse de se transformer. Ce numéro rend compte de cette diversité et de la multiplicité des signes aujourd’hui en usage pour écrire au Japon, d’où l’acception plurielle d’« écritures japonaises ». Il propose des corpus nouveaux ou peu connus, choisis depuis les temps anciens jusqu’à l’époque contemporaine, et analysés à travers des approches variées mais toujours attentives au détail.

À côté des formes d’écriture les plus courantes, quels usages, notamment créatifs, non conventionnels voire disruptifs, peut-on repérer au cours de l’histoire ? Comment les codes et les contraintes ont-ils pu être, parfois, déjoués ? Quels sont les défis que pose aujourd’hui à l’écriture cette période de transition rapide et d’instabilité graphique ? Ce numéro d’écriture et image propose quelques éléments de réponse à des questions qui, in fine, échappent au cadre aréal pour traverser le monde.

Métadonnées

  • Titre : « Écritures japonaises : nouvelles perspectives » (écriture et image, no5)
  • Responsables scientifiques : Cécile Sakai (Université Paris Cité, CRCAO, CEEI) et Marianne Simon-Oikawa (Université Paris Cité, CRCAO, CEEI, Thalim)
  • Date de publication : décembre 2024
  • Nombre de pages : 307
  • Revue numérique fondée par le CEEI (Centre d’Etude de l’Ecriture et de l’Image) et soutenue par l’UMR Thalim (CNRS/Université Sorbonne Nouvelle/ENS)
  • Contributions de Yoko Watase (Calligraphie), pour les articles :  Michelle Kuhn, Marianne Simon-Oikawa, Morita Naoko, Noya Dalem, Mathieu Capel, Blanche Delaborde, Nakata Kentarô ; pour le Cabinet de curiosités : Benedetta Pacini, Christophe Marquet, Laïli Dor, Terada Torahiko, Elena Giannoulis ; pour les archives, focus sur Vues de Kyôto, ouvrage d’Anne-Marie Christin ; pour l’entretien, une interview de Christian Galan ; des comptes rendus d’ouvrages par Marie Laureillard, Arthur Defrance, Michel Vieillard-Baron, Cécile Sakai, Hélène Trespeuch, Marine Le Bail, Cristina Paiva ; enfin des perspectives de recherche par Julien Bouvard et Jan Baetens. 

[Mise en ligne] 8e numéro de Cipenglish sur le thème « Eugenics in Modern and Contemporary Japan »

Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne du 8e numéro de Cipenglish (Cipango – French Journal of Japanese Studies. English Selection), numéro sur le thème de “Eugenics in Modern and Contemporary Japan”. L’ensemble des textes sont accessibles à partir de ce lien.

Le volume rassemble 3 articles initialement publiés dans le numéro 24 de Cipango, dirigés par Isabelle Konuma.

Table des matières :

  • Introduction par Isabelle Konuma
  • Racial Anthropology in Colonial Korea: « Japanese-Korean Comman Ancestry” vs Nativism and Eugenics (1916-1940) par Arnaud Nanta
  • Aoi Shiba no Kai: A Disability Rights Movement Fighting Against Eugenics par Anne-Lise Mithout
  • Eugenics and Education in Post-war Japan par Christian Galan

Traduction : Karen Grimwade

[Parution] Cahiers d’Extrême-Asie, dernier numéro (n°33) consacré aux études tibétaines au Japon, 2024

Le Centre EFEO de Kyoto a le plaisir de vous annoncer la parution du dernier numéro des Cahiers d’Extrême-Asie (n° 33, 2024), consacré aux études tibétaines au Japon, qui a été coordonné par Marc-Henri Deroche, Ikeda Takumi et Iwao Kazushi. 

Cette publication est disponible en version papier :

https://publications.efeo.fr/fr/livres/1024_cahiers-d-extreme-asie-33-2024

Les articles seront mis en accès libre dans un an sur Persée, où vous pouvez retrouver tous les numéros depuis 1985 :

https://www.persee.fr/collection/asie

[Parution] »Eugénisme au Japon – Politiques et droit de 1868 à 1996″, Isabelle Konuma, Ined éditions, 2024

Isabelle Konuma a le plaisir de vous annoncer la parution de son livre : 

Eugénisme au Japon – Politiques et droit de 1868 à 1996, Ined éditions, 2024.

L’Ined organise une table-ronde mardi 17 décembre 2024 de 17h à 18h30 (Humathèque du Campus Condorcet, auditorium Françoise Héritier, 10 cours des Humanités, 93322 Aubervilliers Cedex). Les discussions auront lieu avec Bernard Thomann et Frédéric Roustan.

C’est au début de l’ère Meiji que le Japon s’empare réellement des questions de santé publique. Influencés par les concepts sur l’hérédité qui se déploient alors en Occident, les gouvernements successifs vont mettre en place des politiques ouvertement eugénistes, dans le but d’« améliorer la race japonaise ». 

Face à la nécessité de structurer le corps médical, les différents gouvernements tentent d’établir un système de santé comparable à celui des puissances occidentales. À cette époque, les concepts eugénistes du Britannique Francis Galton se diffusent progressivement dans les milieux scientifiques et intellectuels japonais, et vont fortement influencer les politiques mises en place notamment pour encadrer les pratiques abortives, jusqu’à aboutir, en 1948, à la promulgation de la loi relative à la protection eugénique. Loin de se cantonner au pouvoir, le mouvement eugéniste japonais devient un étendard qui rassemble des hommes et des femmes aux parcours divers (généticiens, féministes, politiciens, etc.), tous unis par une même volonté : celle d’« améliorer la race japonaise » et d’en assurer sa pérennité.
Ainsi, après la guerre, cette politique fut renforcée et étendue à l’aide par exemple du planning familial, dans le but de reconstruire le pays. Ce n’est qu’à partir des années 1990 qu’un réveil progressif se fait jour et que les pratiques eugénistes sont remises en question.
L’ouvrage d’Isabelle Konuma explore ces politiques eugénistes et la législation singulière qui en découla, marquée par des périodes de restriction des naissances et d’incitation à la procréation. Il décrit en détails cet eugénisme protéiforme, modelé par des problématiques vernaculaires, et apporte un éclairage indispensable sur cette histoire peu connue.

  • Introduction
  • Partie I : Les fondements de l’eugénisme (1868-années 1920)
  •  Chapitre 1 : Réglementer l’avortement par le corps professionnel et le droit pénal
  • Chapitre 2 : L’eugénisme face à la restriction des naissances
  • Partie II : La mise en place législative d’un eugénisme scientifique et restreint (1930-1948)
  • Chapitre 3 : Régime nataliste et eugénisme
  • Chapitre 4 : La loi eugénique nationale (1940)
  • Partie III : Un eugénisme large aux côtés du planning familial (1948-années 1970)
  • Chapitre 5 : La loi de protection eugénique (1948)
  • Chapitre 6 : Le nouveau Japon : rationaliser la reproduction
  • Chapitre 7 : Le planning familial est-il un modèle eugéniste ?
  • Partie IV : Le temps des débats et des contestations (années 1970-1996)
  • Chapitre 8 : Les échecs des tentatives de réforme de la loi de 1948
  • Chapitre 9 : Le choc du 1,57 et la suppression de l’eugénisme législatif 
  • Conclusion : L’eugénisme a-t-il disparu au japon
  • Bibliographie

[Parution] « Kawase Hasui, le poète du paysage », par Brigitte Koyama-Richard

Parution de Kawase Hasui, le poète du paysage, aux éditions Nouvelles éditions Scala, par Brigitte Koyama-Richard. Informations sur ce lien.

Brigitte Koyama-Richard a publié de nombreux ouvrages sur le Japon et notamment aux Nouvelles éditions Scala : Les Estampes japonaises (2014), Jeux d’estampes (2015), Beautés japonaises (2016), Yôkai, fantastique art japonais (2017), Le Japon à Paris (2018), Histoire d’une souris qui a réussi dans la vie (2018), Animaux dans la peinture japonaise (2020), Shin hanga. Les  estampes japonaises du XXe siècle (2021) et Tôkyô, nouvelle capitale (2022).

[Parution] Ouvrage collectif « Migrants d’Asie, migrants en Asie », Hui-yeon Kim, Isabelle Konuma et Pauline Cherrier

Hui-yeon Kim, Isabelle Konuma et Pauline Cherrier ont le plaisir de vous annoncer la parution en ligne de l’ouvrage collectif Migrants d’Asie, migrants en Asie. Vous y trouverez, entre autres, plusieurs articles traitant des migrations du et vers le Japon. 

Comment naît chez les migrants le besoin de reconstruction identitaire et de transmission culturelle et linguistique ? L’immigration apporte-t-elle aux migrants et aux pays d’accueil des solutions à des problèmes insolubles sans ces déplacements de population ? Comment la place des migrants dans leur pays d’origine affecte leur rôle dans le pays d’arrivée et vice versa ? Dans quelle mesure les enjeux des pays d’accueil peuvent-ils agir sur les conditions des migrants ? Les contributions à cet ouvrage pluridisciplinaire cherchent à répondre à ces questions en se concentrant sur son terrain, à savoir les migrants en Asie, les migrants de l’Asie. À partir d’un cas migratoire singulier ou collectif, les auteurs examinent le croisement des contextes historique, politique et social, les parcours migratoires qui en résultent, les frustrations et les modalités d’émancipation des migrants et le défi que constitue leur présence dans les pays d’accueil. Ainsi, les neuf chapitres contribuent à une meilleure connaissance des phénomènes migratoires dans le contexte asiatique en donnant à voir un échantillon varié de situations migratoires qui diffèrent tant par leur nature (immigration par le mariage, immigration ethnique, immigration coloniale, exil, etc.), que par la manière dont elles sont analysées (approche historique, littéraire, politique, sociologique, etc.). Ils appellent également à réfléchir aux spécificités des termes de migrants et d’immigrés, qui se déclinent de différentes manières en fonction des contextes historique, géographique et politique.

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[Mise en ligne] 2 nouvelles bibliographies thématiques sur le Carnet de la SFEJ

Deux nouvelles bibliographies thématiques sont disponibles sur le Carnet de la SFEJ

L’une sur les théâtres classiques (Nô, Kyôgen, Kabuki, Jôruri/Bunraku), établie par  Magali Bugne (Université Teikyō). 

L’autre sur le jeu vidéo japonais, établie par  Julien Bouvard (Université Jean Moulin Lyon 3), Benoit Bottos (Université Keiō), David Javet (Université de Lausanne) et Grégoire Sastre (CY Cergy Paris Université).

N’hésitez pas à en informer les personnes intéressées ainsi que vos étudiantes et étudiants.