[Prix Shibusawa-Claudel] Édition 2022 / Prix attribué à Damien Peladan

La SFEJ est heureuse de vous annoncer que le Prix Shibusawa-Claudel, édition 2022, a été attribué à :

Damien Peladan
Pour sa thèse intitulée « Le temps de la grande piraterie japonaise : transformation des circulations maritimes en mer de Chine orientale, 1350-1419 »

Thèse rédigée sous la direction de Yannick Bruneton (université Paris Cité) et de Guillaume Carré (EHESS).

Pour plus d’informations : http://ffj.ehess.fr/prix_shibusawa_claudel_2022.html.

Qu’il en soit chaleureusement félicité !

[Soutenance de thèse] “Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel” par Dimitri Tatoyan (vendredi 2 décembre 2022, à partir de 14h)

Dimitran Tatoyan a le plaisir de vous annoncer la soutenance de sa thèse en histoire médiévale du Japon, intitulée :

“Économie et société du domaine de Yugenoshima en Iyo (XIIe-XVe siècles) : transformations du régime domanial et gestion du sel”
Vendredi 2 décembre 2022 à partir de 14h
Dans le Grand Salon de la Maison de l’Asie
22 avenue du Président Wilson, Paris 16ème arrondissement

La thèse de Dimitri Tatoyan a été réalisée sous la direction de Madame Charlotte von Verschuer et Monsieur Nicolas Fiévé.

Résumé de la thèse

«  Les recherches effectuées dans le cadre de cette thèse ont trait à l’histoire économique du Japon médiéval (XII-XVIe siècles). Il s’agit d’étudier la production salicole et la distribution du sel, en particulier dans la mer Intérieure de Seto, entre le domaine de Yugenoshima (actuel département d’Ehime) et Kyōto. L’objectif de notre étude était d’étudier les aspects socio-économiques, et dans une certaine mesure les procédés techniques, de la saliculture japonaise des époques Kamakura et Muromachi. La nature et l’orientation des sources disponibles ont conduit à réaliser une histoire plus locale du domaine (shōen) insulaire de Yugenoshima, tout proche d’Onomichi et longtemps propriété du Tôji. Le sel demeure néanmoins le fil conducteur de cette histoire, depuis la formation du domaine à la fin de l’époque Heian. Le premier tiers de la thèse est consacré à l’examen de ce processus de formation et la place qu’occupe le sel dans la fiscalité et la structure foncière du domaine. Mais le sel est également l’enjeu principal qui lie ce modeste domaine aux mouvements historiques du reste de l’archipel. Nous cherchons à comprendre d’une part comment l’organisation de la production salicole de Yugenoshima accompagnait les évolutions du régime domanial entre les XIIe et XVe siècles, et d’autre part, comment le sel de Yugenoshima est passé d’un produit de redevances en nature à une marchandise intégrée aux réseaux commerciaux de la mer Intérieure. La partie concernant le transport du sel en mer Intérieure nous permet de voir comment et par qui le sel, première denrée en volume transitant au milieu du XVe siècle dans l’actuelle baie d’Ōsaka, était transporté des îles de la mer Intérieure jusqu’à Kyōto. L’apparition de transporteurs spécialisés, permettant une externalisation de plus en plus fréquente du transport auparavant assuré par des paysans intégrés au système des domaines, ou encore le développement de réseaux financiers et d’un maillage de ports régionaux, constituent des dynamiques caractéristiques de la seconde moitié du Moyen-âge japonais. Enfin, un point essentiel tout au long de l’étude a été de déterminer autant que possible l’impact de l’hyperspécialisation de la production du domaine, dépourvu d’atouts en dehors de la saliculture, sur le développement de sa société locale.»

Le jury sera composé de :

Monsieur Nicolas Fiévé, Directeur d’études (EPHE), directeur de thèse

Monsieur Guillaume Carré, Directeur d’études (EHESS), rapporteur et examinateur

Madame Nathalie Kouamé, Professeure des Universités (UPCité), rapporteure et examinatrice

Madame Annick Horiuchi, Professeure des Universités (UPCité), examinatrice

Monsieur Mathieu Arnoux, Professeur des Université (UPCité) et directeur d’études (EHESS), examinateur.

Vous êtes par ailleurs chaleureusement conviés au pot organisé en fin d’après-midi, immédiatement après la fin de la soutenance. Je vous serais reconnaissant de me faire part de votre intention d’y participer à l’adresse suivante : dimitri.tatoyan@cnrs.fr

[Conférence] “Les salariés de l’information au Japon : une enquête par immersion au sein du dernier empire de la presse” (jeudi 19 janvier 2023, 18h-20h, JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel (volet français), 38e édition, César Castellvi, à l’Auditorium, en français avec traduction, sur la thématique :

“Les salariés de l’information au Japon : une enquête par immersion au sein du dernier empire de la presse”
Jeudi 19 janvier 2023, de 18h à 20h, JST

Vue de l’étranger, la presse quotidienne japonaise se distingue encore aujourd’hui par les chiffres impressionnants de sa diffusion papier. En revanche, les hommes et les femmes qui produisent l’information dans les rédactions, autrement dit, les reporters de presse, sont généralement méconnus. Le journalisme au Japon s’est pourtant organisé autour d’un modèle singulier mettant l’entreprise au centre de toutes les aspects de cette activité professionnelle. À travers une analyse sociologique de l’organisation de ce monde basée sur une enquête ethnographique de plusieurs années, cette recherche tente de décrire ce modèle et ses transformations récentes. Elle constitue une invitation à réfléchir à la fois à l’évolution de la place des médias dans la société japonaise contemporaine et aux changements du rapport au travail des jeunes générations.

Conférencier : César CASTELLVI (univ. Paris-Cité) 
Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ) 

Inscriptions : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2023/01/19/castellvi/

[Conférence] “La démocratie est-elle un modèle politique universel ?” (jeudi 12 janvier 2023, 18h-20h JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à une conférence-débat, à l ‘Auditorium de la Maison franco-japonaise, avec traduction simultanée, sur la thématique :

“La démocratie est-elle un modèle politique universel ?”
Jeudi 12 janvier 2023, 18h-20h JST

Conférencier : Florent GUÉNARD (univ. Paris-Est Créteil)
Discutant : UNO Shigeki (univ. de Tokyo)
Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)

Inscriptions : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2023/01/12/guenard/

[Séminaire] “Our Challenge, My Work: Turning UTokyo into a “Global” University” (jeudi 12 janvier 2023, 12h30-14h00 JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter au séminaire sur l’économie et la société japonaise, en ligne, en anglais sans traduction, sur la thématique :

“Our Challenge, My Work: Turning UTokyo into a “Global” University”
Jeudi 12 janvier 2023, 12h30-14h00 JST
Avec Kaori HAYASHI (Université de Tokyo)

Kaori HAYASHI (The University of Tokyo)
Kaori Hayashi is Professor of Media and Journalism Studies at the Graduate School of Interdisciplinary Information Studies, the University of Tokyo. She is Executive Vice President of the University of Tokyo in charge of global and diversity affairs, as well as Director of the B’AI Global Forum, which was set up within the Institute for AI and Beyond at the University of Tokyo. She is a contributor and columnist for a variety of media including Asahi Shimbun, one of the largest national dailies in Japan. She was a visiting scholar at Northwestern University in 2016, hosted by the Abe Fellowship at the Social Science Research Council. Her most recent English publications include “The Silent Public in a Liberal State: Challenges for Japan’s Journalism in the Age of the Internet” in The Crisis of Liberal Internationalism. Japan and the World Order. Edited by Yoichi Funabashi and G. John Ikenberry. Brookings Institution Press, 2020, 325-358; “Gendered power relations in the digital age: An analysis of Japanese women’s media choice and use within a global context” in Feminist Media Studies.

Moderator: Sébastien LECHEVALIER (FRIJ-MFJ)

Inscriptions

Onsite: https://www.mfj.gr.jp/agenda/2023/01/12/ls_hayashi/

Online: https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_qz2S9QzZRIioKHbbm_xbDQ

[Conférence] “Trajectoires shintō et généalogies impériales en Mandchourie japonaise” (lundi 19 décembre 2022, 18h-20h JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence du lauréat du prix Shibusawa-Claudel (volet français), 38e édition, à l’auditorium, en français avec traduction, sur le thème :

“Trajectoires shintō et généalogies impériales en Mandchourie japonaise”
Lundi 19 décembre 2022, de 18h à 20h, JST
Avec Édouard L’Hérisson (Inalco)

La Mandchourie japonaise est l’un des principaux terrains de diffusion du shintō moderne. On y dénombre en effet plus de 300 lieux de culte construits entre 1905 et 1945. Cette appropriation concrète de l’espace par les « sanctuaires d’outre-mer » s’adosse également à un ensemble de discours justifiant la place du shintō dans le mouvement d’expansion territoriale. La communication présentera cette articulation entre édifices religieux et élaboration discursive à travers l’évocation de trois cas individuels : ceux de Matsuyama Teizō (1878-1947), de Deguchi Onisaburō (1871-1948) et de Kakei Katsuhiko (1872-1961). L’enjeu sera notamment de montrer combien la rencontre avec la marge de l’espace impérial qu’est la Mandchourie a marqué la trajectoire de ces figures centrales du shintō moderne.


Conférencier : Édouard L’HÉRISSON (Inalco)
Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)

Inscriptions : https://www.mfj.gr.jp/agenda/2022/12/19/lherisson/

[Séminaire] “Which Impact of Digitalization and Work in Japan?” (vendredi 16 décembre 2022, 12h30-14h00 JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à un séminaire en ligne, en anglais, sans traduction, sur la thématique suivante :

“Which Impact of Digitalization on Labor and Work in Japan?”
Vendredi 16 décembre 2022, 12h30-14h00 JST
Avec Isamu Yamamoto

The spread of new technologies such as AI and digitalization have a various impact on Japanese labor market. Based on Japanese workers data, I show the evidence how the introduction and utilization of new technologies affect the employment, wages, work hours, tasks, well-being including mental health and job engagement. It is shown that no major negative effects observed so far in Japanese labor market, rather some positive effects on wages, work hours, and well-being can be found. It is also shown that task transformation from routine to non-routine abstract one as well as necessary IT and data analysis skill formation are highly important.

Isamu Yamamoto is Professor of labor economics at the Faculty of Business and Commerce, Keio University. He serves as Director of the Panel Data Research Center at Keio University. Previously, he was a senior economist at the Bank of Japan. He received his Ph.D. in Economics from Brown University. 

Moderator: Sébastien LECHEVALIER (FRIJ-MFJ)

Inscriptions:https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_UF6ROtFKR8i5280qR8ETNQ

[Conférence] “Local Energy Governance. Opportunities and Challenges for Renewable and Decentralised Energy in France and Japan” (vendredi 9 décembre 2022, 18h-20h JST)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence, en ligne et en anglais, sans traduction, intitulée :

“Local Energy Governance. Opportunities and Challenges for Renewable and Decentralised Energy in France and Japan”
Vendredi 9 décembre 2022, 18h00-20h00 JST

This conference is based on the publication of a new book at Routledge publisher, dedicated to a comparison of local energy governance issues in France and Japan. It aims to examine the extent of the energy transition taking place at a local level in France and in Japan, two countries that share ambitious targets regarding the reduction of GHG emissions. The two speakers, who are also the editors of the book, look on local energy policies and initiatives and apply an institutional and legal analysis to help identifying barriers but also opportunities in the development of renewable energies in local territories. On a more general level, they try to interrogate local energy and environmental transition issues in France and in Japan.

Magali DREYFUS is a CNRS’ Researcher based at the Center for European Research on Administration, Politics & Society at Lille University (France). Her research focuses on issues of decentralization and management of local public services, as well as on the environmental and energy activities of local authorities, particularly through the subject of climate change.

Aki SUWA is a Professor at the Faculty of Contemporary Society of Kyoto Women’s University, as well as an Instructor at the College of Policy Science at Ristumeikan University (Kyoto, Japan). Her research focuses on how environmental understanding facilitates policy formulation, and how this influences the degree of the policy implementation on the ground.

Brieuc MONFORT is an associate professor at the Faculty of Foreign Studies of Sophia University (Tokyo, Japan). Previously, he was an economist at INSEE and at the Ministry of Finance (2001-2004). He was also a financial adviser in Japan, South Korea, and Australia, as well as deputy director of the economic section at the Treasury Department of the French Embassy in Japan (2009-2013).

Moderator: 
Raphaël LANGUILLON (FRIJ-MFJ)

Inscriptions: https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_InYvp2WLSZ2QyPNWDOlbXQ

[Conférence] “Décarboner les matériaux de construction : enjeux et limites de la transition éco-constructive au Japon” (mercredi 30 novembre 2022, 18h-20h JST, en ligne)

L’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise a le plaisir de vous inviter à la conférence en ligne, avec traduction simultanée, intitulée :

“Décarboner les matériaux de construction : enjeux et limites de la transition éco-constructive au Japon”
Mercredi 30 novembre 2022, 18h00-20h00, heure japonaise

Face à l’engagement international qui vise la neutralité carbone des territoires à l’horizon 2050, cette quatrième et dernière séance du séminaire sur les enjeux politiques des matériaux de construction souhaite interroger les enjeux de leur décarbonation, que ce soit pour les matériaux fortement générateurs de CO2 comme le béton, pour des matériaux alternatifs comme la terre, souvent perçus (à tort ?) comme locaux ou inépuisables, ou encore pour des matériaux biosourcés potentiellement renouvelables comme le bois, dont le caractère durable n’est pas toujours certain.Il s’agit d’interroger à la fois les modalités et les conséquences de cette décarbonation des matériaux de construction, mais aussi leurs implications culturelles. Les usages, les perceptions, les symboliques diffèrent d’une société à l’autre, rendant difficiles une convergence et une homogénéisation internationale des politiques, des discours et des incitations légales quant à la production des matériaux de construction et à leur décarbonation. 

Manuel TARDITS est architecte DPLG et détenteur d’un master en ingénierie de l’université de Tokyo. Co-fondateur en 1995 de l’agence franco-japonaise d’architectes Mikan, il vit depuis plus de 30 ans au Japon, où il enseigne à l’université Meiji. Le travail de son agence a été récompensé de nombreux prix. Il est aussi l’auteur de plusieurs livres sur la ville et l’architecture, dont Danchi Saisei Keikaku (et al.), L’archipel de la maison (et al.), Tôkyô, Portraits et Fictions, et Le charpentier et l’architecte (et al.). 

TAKEUCHI Masayoshi (竹内 昌義), est un architecte diplomé du Tokyo Institute of Technology. Membre fondateur et associé de l’agence d’architecture Mikan, à Tokyo, il est également Professeur assistant à la Tohoku University of Art and Design depuis 2001.

Architecte de formation, Sylvie BROSSEAU est professeure à la faculté de Sciences politiques et économiques de Waseda. Elle est co-responsable du Réseau scientifique thématique Japarchi, dédié à la recherche franco-japonaise en architecture, urbanisme et paysage.

Organisation : IFRJ-MFJCollaboration : Service pour la science et la technologie de l’Ambassade de France au Japon

Parrainage : JAPARCHI, réseau scientifique thématique des chercheurs francophones sur l’architecture, la ville et le paysage japonais

Inscriptions : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_sIPppUSyRfuCfDP9gw55hw

[Conférence] “Readers’ reviews of the retranslations by Haruki Murakami” – Miki SATŌ (mardi 13 décembre 2022, 17h-18h30)

Madame Miki SATŌ (Université de Sapporo / SOAS, University of London), spécialiste des études sur la traduction, donnera une conférence, en anglais, intitulée :

“Readers’ reviews of the retranslations by Haruki Murakami”
Mardi 13 décembre 2022, de 17h00 à 18h30
Salle Léon Vandermeersch (481C), Bâtiment Grands Moulins Aile C
5 rue Thomas Mann, 75013 Paris


Résumé de la présentation

This is a case study of readers’ reviews that illustrate the shifting views of (re)translation and
the negotiation of translation norms in 21st-century Japan. I will focus mainly on the third
Japanese translation of J. D. Salinger’s The Catcher in the Rye (1951), translated by Haruki
Murakami and published in 2003. The book attracted a great deal of attention because the second
translation, published in 1964, was highly acclaimed by Japanese readers and because it was
retranslated by the world’s bestselling novelist. Murakami retranslated other famous American
novels, including F. Scott Fitzgerald’s The Great Gatsby (1925, retranslated in 2006) and T.
Capote’s Breakfast at Tiffany’s (1958, retranslated in 2008), whose reviews by readers will also
be mentioned in this talk.
One of the features of the literary scene in the 21st century is the active participation of
readers in the literary field by posting book reviews online. Such reader responses exert an
influence upon the literary market that cannot be ignored, and they also provide researchers with
interesting epitexts for comprehending the translation readership as well as its market. I, therefore,
intend to share a case study of the linkage between readers’ views on retranslation and the
translation market in Japan from the 2000s to the present.

Miki SATŌ

Professor at Sapporo University, Japan, teaching English, English literature and
translation. She received an MA in Comparative Literary Theory (University of Warwick, UK) and a PhD
in International Media and Communication (Hokkaido University, Japan). Her research interests include
the reception of foreign literature via translation, paratextual analyses of literary translation, ‘rewritings’
of foreign literature, and the history of translation and interpreting in early-modern and modern Japan.


La conférence pourra également être accessible en ligne (Zoom) en cliquant sur ce lien.

ID de réunion : 835 6619 4252, Code secret : 402141