[Colloque] « Bande dessinée en Asie Orientale » (16 septembre 2022)

Argumentaire

Colloque organisé par Julien Bouvard, Norbert Danysz et Marie Laureillard à la MILC, 35 rue Raulin, 69007 Lyon, le 16 septembre 2022, avec le soutien de l’IETT et de l’IAO.

Dans la continuité du premier colloque BDAO (Bande Dessinée en Asie Orientale) qui s’est tenu les 14-15 octobre 2021 au Musée du Quai Branly et à l’ENS de Lyon, cette seconde édition du colloque prévue le 16 septembre 2022 vise à décentrer la recherche sur la bande dessinée en Occident ainsi qu’à élargir les discours portés sur le manga japonais à d’autres traditions de l’Asie orientale.

Le colloque 2022 poursuit son exploration des bandes dessinées est-asiatiques selon les deux axes proposés pour 2021, historique et formel. Les communications 6 à 9 reviennent sur l’histoire du médium « bande dessinée », sur les conditions de son émergence, ses évolutions et ses possibles coups d’arrêt. Elles se penchent sur les transformations historiques de la BD selon des approches diverses : stylistiques, génériques ou encore attachées à la production et la diffusion du médium. Les communications 10 à 12 reviennent sur les enjeux formels de la bande dessinée, tant du point de vue de ses matérialités changeantes (questions des techniques et des supports) que du point de vue d’une intermédialité, d’un dialogue entre les arts et les disciplines. Enfin, outre ses deux angles d’analyse, le colloque 2022 se penchera davantage que l’an dernier sur la question des circulations inter-asiatiques. Les communications 2 à 5, ainsi que la conférence de l’invité d’honneur Christoph Harbsmeier, se concentrent sur les points de rencontre entre les traditions graphiques nationales, explorant les possibles hybridations et métissages, soit entre deux territoires différents, soit à l’échelle de l’Asie orientale dans son ensemble. En insistant sur les voisinages entre les bandes dessinées est-asiatiques, le colloque réactive aussi le concept englobant de Mangasia proposé par Paul Gravett (Hors Collection, 2017) et cherche à appréhender la bande dessinée en Asie de l’est comme un objet complet.

En plus des communications transnationales portant sur le Japon, la Chine, Taïwan, ou l’Asie en général, les interventions ciblées sur un pays particulier se concentrent sur la Chine (3), le Japon (2) et la Corée (2).

La journée de colloque aura lieu dans le grand amphithéâtre de la MILC (Lyon 2, Lyon 3), 35 rue Raulin, le vendredi 16 septembre 2022, de 9h à 18h. Certaines interventions se feront virtuellement et l’intégralité de l’événement sera accessible en ligne.

Les personnes participant au second colloque BDAO ont été priées de remettre leur article pour le 31 août 2022, afin de mener la publication de cette seconde édition conjointement à celle de la première en 2021. Une partie des articles sera publiée dans un numéro spécial de la revue International Journal of Comic Art, l’autre partie dans un ouvrage collectif prévu aux éditions Hémisphères-Maisonneuve (un tiers du financement à la publication de l’ouvrage a déjà été versé par le laboratoire junior Pratiques de la modernité en Chine en novembre 2021).

Pour la tenue du colloque en septembre 2022, Julien Bouvard a fait deux demandes de subvention de 600 Euros chacun, auprès du Service de la recherche de Lyon 3 et de son laboratoire, l’IETT.

Comité d’organisation

Julien Bouvard (MCF, Lyon 3, IETT)

Norbert Danysz (Doctorant, Lyon 2, IAO)

Marie Laureillard (MCF HDR, Lyon 2, IAO, IFRAE)

Programme

Les horaires sont données en GMT+1 / Times are given in CET

9h-10h

Conférence Inaugurale   Keynote Speaker

Christoph Harbsmeier (Professeur émérite de l’Université d’Oslo)

La naissance de la caricature chinoise dans l’esprit de l’art japonais 

Discutant : Marie Laureillard

Panel 1 – Circulations intra-asiatiques ; Intra-Asian Circulations

Présidé par ; Chaired by Corrado Neri

10h30-10h50

Roman Rosenbaum (Honorary Associate, University of Sydney)

Asian comics in Australia and by extension the notion of Australasian comics 

10h50-11h10

Paul Narjoz-Delatour (Doctorant, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)

L’androgyne dans la bande dessinée chinoise

11h10-11h30

Zhuang Muyang (PhD Candidate, Hong Kong University of Science and Technology)

Manhua, Rural China, and Wartime Sino-Japanese Collaboration, 1937–1945

11h30-11h50

Alexandre Georges (Masterant, Université Jean Moulin Lyon 3, NTU ?)

Chen Uen : la bande dessinée taïwanaise entre Chine, Hong Kong, Japon et États-Unis

11h50-12h20

Discussion

Panel 2 – Enjeux formels ; Formal Issues

Présidé par ; Chaired by Pascal Robert ?

12h30-12h50

Lucie Angheben (Enseignante, Université de la Nouvelle Calédonie)

La transmission du bouddhisme par l’image : perspectives didactiques de la bande dessinée pour enseigner la civilisation coréenne 

13h-14h30

Déjeuner Lunch

14h30-14h50

Suk-Hee Joo (Maîtresse de Langue, Paris Inalco)

Le manhwa comme paradigme fictionnel : du webtoon à la série télévisée coréenne Extraordinary You (어쩌다 발견한 하루)

14h50-15h10

Freya Terryn (Postdoctoral Fellow, Katholieke Universiteit Leuven)

The duality of manga in the work of Tsukioka Yoshitoshi

15h10-15h40

Discussion

Panel 3 – Histoire du médium ; History of the Medium

Présidé par ; Chaired by Julien Bouvard ?

16h-16h20

Xavier Hébert (Enseignant, Paris)

Origines esthétiques du manga moderne : style Tezuka contre style réaliste

16h20-16h40

Rebecca Scott (Teaching Associate, University of Nottingham)

Marketing Propaganda and ‘Reading Tutorship’ in the Early PRC: Regulating the Distribution of Lianhuanhua

16h40-17h

Virginia L. Conn (Lecturer, Stevens Institute of Technology)

Futur Antérieur: Revolutionary-Era Comics and the Future that Never Was

17h-17h20

Chihho Lin (PhD Candidate, University of California San Diego)

Containing the Imperialists in Lianhuanhua Comics: Railroad Guerrillas and the Construction of the National Form

17h20-17h50

Discussion

Programme ici : 2022 Programme – Planning

Liste des résumés : 2022 Programme – Liste résumés par panel

[Colloque] “Translation studies en Asie Orientale”(30 juin – 2 juillet 2022)

On the Conflicting Universals in Translation: 

Translation as Performance in East Asia

Dates: 30 June – 2 July, 2022

Venue: Université Paris CitéCampus des Grands Moulins Paris, France

Keynote speeches

July 1st, 17:30-19:30

Amphi Buffon, 13 rue Hélène Brion, 75013 Paris

Anne CHENG   To Be or Not to Be Lost in Translation

TAWADA Yôko –境界を越えるための衣 – 詩、翻訳、ジェンダ–

 [Dressing to Cross Borders: Poetry, Translation, Gender] (speech in Japanese with English translation)

Round table Discussion: Universal values through the lens of translation. 

July 2nd, afternoon

Bâtiment des Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann

(Aile C, 4th floor, Room 479C)

Participants: 

Elisa Carandina (INALCO, France), Julie Duvigneau (INALCO, France), Nicolas Froeliger (Université Paris Cité), Claire Joubert (Université Paris 8), Nana Sato-Rossberg (SOAS, UK)  

Moderator: Cécile Sakai (Université Paris Cité)

https://eats4.sciencesconf.org

Argumentaire

The East Asian Translation Studies conference aims to provide a platform for translators and researchers working in the East Asian context to exchange ideas on issues related to translation. The first EATS conference held in June 2014 at the University of East Anglia, UK, generated vibrant discussions not only on theory and history, but also the translation practice and new trends in the field. The second conference at Meiji University, Japan, in July 2016 was a continuation of those dialogues, bringing into focus the notion of “East Asia”, its role and influence on translation studies (TS). The third conference, hosted by Ca’ Foscari University of Venice, Italy, in June 2019 explored the changing identities of East Asia observed in translation.

At the fourth conference (EATS4), to be held at Université Paris Cité in France, we wish to initiate meaningful discussions on how universals are handled in translation in the East Asian sphere. We welcome presentations and participation in discussion by both researchers and practitioners.

In her eulogy on translation (Éloge de la traduction, 2016), Barbara Cassin argues that translation by nature is against Logos, which is “someone’s universal”. Yet we know only too well the assimilative translations of the past that erase all traces of strangeness and turn the others into one of our own. Today, heading in the opposite direction, some scholars suggest that translation should go back to the “source” because the other is irreducible, and the language of the other is untranslatable–so much so that in current cultural studies debates, the translator is required to become the double of the author; either that or give it up entirely.

Given the interactions with the West in the nineteenth and twentieth centuries, there have always been two main views on translation in the East Asian sphere: translation to build the new and the common, and translation to exalt particularity and distance. In fact, these attitudes also represent the political positions of the translating agents, therefore would change over time and shape the public discourse. In both cases, a stage is set for a performance of a foreign world, in which questions of the universal inevitably arise: Is there a common ground that allows translation to cross borders? Does translation convey universals? If so, what are they? Is translation in itself “universalizing”?

[Conférence] “La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique” (Séminaire du GEPJ, vendredi 24 juin 2022, 10h-12h)

Le Groupe d’Étude sur le Politique au Japon (GEPJ) vous invite à la prochaine séance de son séminaire qui aura lieu le vendredi 24 juin, de 10h à 12h, autour de la présentation suivante :

“La politique migratoire japonaise par ses intermédiaires : les acteurs privés de la régulation publique”

Amélie Corbel (Université Dokkyō)

Cette séance se tiendra uniquement en ligne (via ZOOM). Veuillez contacter Xavier Mellet (mellet[at]aoni.waseda.jp ) pour le lien d’accès.

Poster de l’événement

https://seiji.hypotheses.org

[Appel à communications] “Mémoires des passés coloniaux : Perspectives sur un phénomène global du temps présent” (date limite candidatures : 30 juin 2022)

Conference/Colloque

6-7th december 2022
La contemporaine 
– Nanterre (France) Call for Papers/ Appel à communications

Memories of Colonial Pasts:
Perspectives on a Global Phenomenon of the Present Time /
Mémoires des passés coloniaux : Perspectives sur un phénomène global du temps présent

Convenors/Organisateurs : Andrea Brazzoduro, Miriam Hernández Reyna, Sébastien Ledoux, Thaís Tanure, Sylvie Thénault

Argumentaire

Au cours des dernières décennies, les questions mémorielles se sont multipliées à travers le monde. De la Shoah aux dictatures latino-américaines, des génocides aux premières colonisations et à l’esclavage, des guerres mondiales à la décolonisation, différents moments de l’histoire ont ainsi été objet de débats, de nouvelles pratiques et de réflexions concernant le souvenir, l’anamnèse et l’oubli au sein d’un phénomène de « mondialisation de la mémoire ». Il s’agit d’une mémoire rendue publique à travers laquelle différents acteurs cherchent à faire reconnaitre leurs revendications pour, ensuite, les transformer en politiques mémorielles. Or, cette forme de mémoire est devenue une valeur cardinale pour les démocraties contemporaines.S’il est pertinent d’interroger le phénomène mémoriel dans sa dimension globale, il est aussi intéressant de comprendre comment les différentes mobilisations et politiques mémorielles ont circulé entre des espaces et des contextes historiques variés. De surcroît, des travaux ont montré qu’il n’existe pas une seule matrice de mémoire, mais une concomitance et des influences « multidirectionnelles » entre différentes mémoires dans uncadre national ou transnational. L’articulation entre les mémoires de la Shoah et des décolonisations et du post-esclavage en est un exemple, dont l’étude a également remis en cause la notion courante de « mémoires concurrentielles ».

L’objet de cette journée d’études est d’interroger la spécificité des mémoires de passés coloniaux liés à des contextes divers. Il s’agira notamment de comprendre quels processus sociaux et politiques sont à l’origine de ces constructions mémorielles, quels en sont les vecteurs et les entrepreneurs de mémoire, en prêtant également attention aux“régimes mémoriels”, à savoir, aux mécanismes destinés à instituer du sens au passé dans l’espace social.

Que ce soit dans le cadre de la colonisation des Amériques, de l’Afrique ou de l’Asie, de l’esclavage ou des guerres de libération, les mémoires dites anticoloniales, ou plus récemment postcoloniales, se trouvent au cœur de revendications politiques et sociales multiples qu’il s’agit de décloisonner. Une des spécificités de ces mémoires semble être le surgissement du statut de « victimes ancestrales » de la part d’acteurs sociaux qui cherchent une reconnaissance, voire exigent à ce titre réparation. Cette conception va de pair avec la formulation de politiques mémorielles qui repose sur la lecture de ces passés comme des réalités traumatiques, appelant à une gestion publique de ces mêmes passés, voire à une guérison sociale à travers l’action des pouvoirs publics. Partant, deux questions sous-jacentes peuvent se poser : que signifie se remémorer un passé parfois situé dans des temps très éloignés de la période contemporaine ? Et pourquoi ces remémorations soulèvent-elles aujourd’hui des controverses particulièrement vives dans l’espace public ?

Par ailleurs, s’impose de nos jours pour ces passés coloniaux la question du pardon et des réparations. Récemment en effet, plusieurs pays européens ont présenté des excuses historiques tandis que, de leur côté, d’anciens pays colonisés ont exigé des excuses et des mesures de réparations. À partir de l’observation de ce double mouvement contemporain qui réfute la possibilité d’une réparation par l’oubli, la question peut se poser de savoir pourquoi nous sommes conduits à penser que les passés coloniaux constituent des crimes qu’il faut pardonner et/ou réparer au temps présent. Cette interrogation peut être complétée par la suivante : quelles formes prennent ces demandes et actes de pardon/réparations selon qu’il s’agit de passés coloniaux plus ou moins lointains ?

De même, il est également nécessaire d’évoquer un élément structurant : les demandes de patrimonialisation liées aux passés coloniaux. Dans le champ des études patrimoniales, la recherche est passée depuis une trentaine d’années de l’étude du patrimoine à celle de la patrimonialisation, entendue comme le processus par lequel un collectif reconnaît le statut patrimonial à des objets matériels et immatériels avec une obligation de sauvegarde et de transmission, mais également de restitutions pour d’anciens pays colonisés. Le patrimoine, tel qu’il est conçu aujourd’hui, est devenu un outil d’acquisition de droits. Il s’agit donc d’identifier, dans le temps et dans l’espace, quels sont les acteurs, les motivations et les processus sociaux qui conduisent aux processus de patrimonialisation liés aux passés coloniaux et à l’esclavage.

En définitive, les enjeux soulevés par les mémoires des passés coloniaux et de l’esclavage sont également liés aux questions de la construction des identités (locales, régionales, nationales). Dans ce cadre, les récits sur les identités de groupe convoquent la mémoire comme une forme de narration plus sensible à la souffrance (récente et historique), tout en renvoyant à des visions souvent très homogènes, voire simplificatrices, de passés imaginés.

L’étude connectée de ces problématiques dépasse le cadre de la simple analyse des instrumentalisations du passé. Elle soulève également des interrogations relatives aux différentes épistémologies mobilisées et pose la question des limites des transferts d’interprétation d’expériences historiques a priori non comparables. Plus avant, la naissance, l’essor et les usages des politiques mémorielles concernant les différents passés coloniaux devront être interrogés. De la même manière, il est nécessaire de problématiser

l’effet parfois limité d’un des principaux objectifs qui se donnent les promoteurs des politiques mémorielles : former des citoyens plus tolérants en s’appuyant sur des rappels au passé, leurs effets semblent parfois limités.

Les communications qui devront être empiriquement fondés seront plus largement l’occasion d’échanger et de clarifier la notion de “mémoire(s)” devenue aujourd’hui particulièrement polysémique avec le champ d’étude des Memory Studies qui s’est considérablement étoffé au niveau international dans une approche inter/transdisciplinaire.L’enjeu est néanmoins également disciplinaire, car cette notion est encore trop souvent appréhendée, dans la discipline historienne, dans une stricte opposition particulièrement réductrice et inopérante entre histoire et mémoire. Une telle opposition a pour effet, d’une part, de produire une délégitimation de l’enquête historienne sur cet objet d’étude se manifestant notamment par une faiblesse institutionnelle de ce champ de recherche, et, d’autre, part de nourrir une certaine confusion, en impliquant un autre registre qui est celui du rôle social de l’historien.ne intervenant en tant qu’expert.e sur un objet “mémoire” statué en problème public, comme nous l’avons vu récemment pour la guerre d’Algérie.

Ce colloque accueillera des communications orientées sur les axes suivants :

  • Réflexions générales autour des concepts de mémoire et patrimoine en contextes postcoloniaux. Enjeuxépistémologiquesrelatifsàl’étudedesmémoiresdespassés coloniaux.
  • Études de cas et perspectives connectées ou comparées sur des processus concrets de mise en mémoire ou de patrimonialisation.
  • Revendications mémorielles et questions d’identités.
  • Question du pardon et des réparations dans les politiques mémorielles relatives auxpassés coloniaux et à l’esclavage.

Les propositions de communications peuvent être présentées en français et en anglais et devront être envoyées avant le 30 juin 2022 sous format d’un résumé de 250 à 500 mots maximum, accompagnées d’une biographie académique de 250 mots maximum, à l’adresse électronique suivante : memoiresdespassescoloniaux[at]gmail.com

Comité Scientifique/Scientific Commitee

  • Pascale Goetschel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 
  • Françoise Blum, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 
  • Raphaëlle Branche, Université de Paris-Nanterre
  • Giulia Fabbiano, Université Aix-Marseille
  • Johann Michel, Université de Poitiers
  • Mario Rufer, Universidad Autónoma Metropolitana, Mexique
  • Michael Rothberg (à confirmer), University of California, Los Angeles 
  • Myriam Cotttias, Centre National de la Recherche Scientifique
  • Samia Ferhat, Université Paris-Nanterre
  • Arnaud Nanta, Centre National de la Recherche Scientifique

Appel complet à télécharger en PDF

[Poste] recrutement d’un.e enseignant.e vacataire en langue et civilisation japonaises à Cergy Paris Université pour l’année universitaire 2022-2023 (date limite des candidatures : 24 juin 2022)

CY Cergy Paris Université recrute un.e vacataire en langue et civilisation japonaises pour l’année universitaire 2022-2023.

Il s’agit d’un service d’environ 130 h-150 h sur l’année. Les cours concernent des étudiants de Licence LEA Anglais-Japonais (grammaire, traduction, civilisation japonaise, etc.). Outre les cours, la personne recrutée devra participer à la gestion des examens de ses propres cours (préparation des examens, surveillances, corrections, etc.).

Les cours ont lieu sur le campus principal de l’université, situé à Cergy-Pontoise (arrêt Cergy Préfecture). Ils ont tous lieu en présentiel, sur deux semestres de 11 semaines chacun.
La personne recrutée recevra un salaire selon le tarif horaire de la vacation. 

Comme il s’agit de vacations, la personne recrutée doit être doctorant.e, ou avoir un emploi principal, ou être auto-entrepreneur.e, ou avoir un post-doc financé.

Toute personne intéressée est invitée à envoyer un CV et une lettre de motivation à Gérald Peloux (geraldpeloux[at]gmail.com) avant le 24 juin 2022.

[Poste] Vacation pour un cours “culture et civilisation du Japon” à l’IPAG Business School pour la rentrée 2022-2023

L’IPAG Business School cherche actuellement un intervenant vacataire pour le module de cours « culture et civilisation – Track Asie Japon » dispensé aux étudiants de première année à la rentrée de septembre 2023.

Le public de ce cours sont les étudiants qui auront choisi le parcours optionnel « Track Asie » dont l’objectif est de former de futurs managers ayant une compétence en langue et en culture générale sur le pays cible (Chine, Asie ou Japon). Ci-dessous une vidéo de présentation sur ce parcours « Track Asie ».

Track Asie : https://www.youtube.com/watch?v=cCtPI5qvvlM

Le module « culture et civilisation Track Asie Japon» en 1e année est programmé tout au début de ce parcours qui durera 5 ans. Les étudiants devront acquérir durant cette première année les fondamentaux sur l’histoire et la géographie du Japon.

Les personnes intéressées par ce poste peuvent contacter la personne responsable à l’adresse suivante : c.wang[at]ipag.fr

https://www.ipag.edu/charlotte-wang?tab=onglet1

[Poste] Proposition d’emploi pour la position de webmestre de la SFEJ (date limite des candidatures : 4 juillet 2022)

La SFEJ lance un appel pour recruter son/sa prochain.e webmestre. La prise de poste se fera à partir du 1er septembre 2022.

La proposition s’adresse en priorité aux doctorant.es et jeunes chercheurs en attente de poste.

Une période de suivi avec la personne qui occupait cette position jusqu’à présent est prévue.

Liste des missions :
– veille de tous les événements scientifiques francophones en lien avec le Japon,
– mise en ligne systématique des informations sur le site Internet,
– mise à jour des informations relatives aux établissements proposant des formations de japonais en France, aux nouvelles bases de données accessibles,
– mise à jour les informations relatives aux concours (PU, MCF, agrégation, CAPES),
– gestion du compte Twitter, en coordination avec les responsables du Carnet recherche de la SFEJ.

La rémunération mensuelle prévue pour ce poste est de 225 euros brut (environ 185 euros net).

La maitrise de WordPress et de l’utilisation des réseaux sociaux sera fortement appréciée.

La date limite pour candidature est fixée au lundi 4 juillet 2022. Les personnes intéressées enverront leur candidature (lettre de motivation + CV) aux deux adresses suivantes :  secretariat.sfej@gmail.com et cesar.castellvi@gmail.com.

Le secrétariat  

[Conférence] “Peut-on rendre compte langagièrement de la vérité ? Introduction à la philosophie du Zen et de l’ésotérisme du moyen âge ” (Groupe d’étude de philosophie japonaise, 22 juin 2022, 9h-11h)

Groupe d’étude de philosophie japonaise 

(Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est, Inalco / Université de Paris-Cité / CNRS, F-75013 Paris)

Samedi 25 juin 2022, vidéoconférence sur Zoom 
9h – 11h (l’heure à Paris, 16h-18h l’heure au Japon)

M. Fumihiko SUEKI (末木文美士)

(professeur émérite à l’Université de Tôkyô et au Centre international de recherche sur les études japonaises Nichibunken)

« Peut-on rendre compte langagièrement de la vérité ? Introduction à la philosophie du Zen et de l’ésotérisme du moyen âge » 
真理は語り得るか。中世禅密序説

La communication sera en japonais suivie de présentation résumé en français par M. Frédéric GIRARD (professeur émérite à l’EFEO)

Pour le lien Zoom, prière de contacter : takako.saito[at]inalco.fr  à partir du 22 juin 2022

contact courriel : takako.saito[at]inalco.fr, akinobukuroda[at]gmail.com, arthur.mitteau[at]univ-amu.fr, simon.ebersolt[at]gmail.com

[Appel à participations] “7ème concours international de traduction JLPP”(inscriptions du 1er au 30 juin 2022)

7ème concours international de traduction JLPP

Le JLPP (Japanese Literature Publishing Project), organisé par l’agence japonaise de la culture Bunka-chô, est un concours dont le but d’identifier et de former les traducteurs/trices de littérature japonaise contemporaine de de demain. 

Dates des inscriptions : 1er au 30 juin 2022.

détail : https://www.jlpp.go.jp/competition7/index_fr.html

Poster à télécharger

[Atelier] “Atelier de traduction poétique, autour et en présence d’ITÔ Hiromi” (Lundi 20 juin, 15h-18)

Atelier de traduction poétique, autour et en présence d’ITÔ Hiromi

Dates : Lundi 20 juin 2022 – 15:00 – 18:00
Lieu : Salle de Sacy, Inalco, Maison de la recherche, 2 rue de Lille, 75007 Paris

Atelier coorganisé par l’Ifrae et le CRCAO. Avec la collaboration de l’université livre de Berlin. 

Session de traduction collective de quelques œuvres poétiques d’ITÔ Hiromi, en présentiel, notamment :「カノコ殺し」「意味の虐待」et autres.

Les documents seront distribués sur place.

ITÔ Hiromi : née en 1955 à Tokyo, elle est aujourd’hui l’une des plus grandes poétesses du Japon. Son œuvre puissante et audacieuse, en vers libres, s’inscrit initialement dans des thématiques féministes qui croisent les questions du corps, de la sexualité, de la langue, de la domination. Après être restée plus de vingt ans en Californie, ITÔ, de retour au Japon, à Kumamoto, explore aujourd’hui dans une perspective bouddhiste les contours de la maladie et de la mort. Auteure d’une douzaine de recueils poétiques, elle a également publié des romans et des essais importants. Ses œuvres sont traduites en anglais et en allemand, notamment :

  • Itô, Hiromi (2009), Killing Kanoko: Selected Poems of Hiromi Itō, translated by Jeffrey Angles. Notre Dame, Action Books.
  • Itô, Hiromi (2014), Wild Grass on the Riverbank, translated by Jeffrey Angles. Notre Dame, Action Books.
  • Itô, Hiromi (1997), Mutter töten, translated by Irmela Hijiya-Kirschnereit. St. Pölten, Austria: Residenz verlag GmbH.
  • Itô, Hiromi (2021), Dornauszieher – Der fabelhafte Jizô von Sugamo, translated by Irmela HijiyaKirschnereit, Matthes & Seitz Berlin.

Pour tout contact et s’inscrire :
cecile.sakai@u-paris.fr ou anne.bayardsakai@inalco.fr