Conférence / “Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ?”, Institut d’Asie Orientale (26 mars 2021, 14h-15h30)

L’Institut d’Asie Orientale (UMR5062) aura le plaisir de proposer, en visioconférence, la conférence suivante. Les inscriptions doivent être faites au préalable à l’adresse mèl : iao.seminaire@ens-lyon.fr

Vendredi 26 mars 2021, de 14h-15h30

« Le traité nippo-coréen de 1965 : obstacle à la normalisation des relations nippo-coréennes ? »

Samuel Guex, professeur associé à l’Université de Genève, spécialiste d’histoire coréenne et japonaise, et des relations Chine-Corée-Japon.

Résumé : Les relations entre le Japon et la Corée du Sud sont au plus bas depuis plusieurs années. Les controverses autour des femmes de réconfort et, plus récemment, des victimes de travail forcé durant la colonisation, sont la cause de frictions diplomatiques dont les effets s’étendent désormais aux échanges culturels et économiques. Au cœur des dissensions se trouve le traité nippo-coréen de 1965, qui a permis la normalisation des relations entre les deux pays, mais qui fait l’objet d’interprétations divergentes. Alors que Tôkyô ne cesse de répéter que la question du dédommagement des victimes de la période coloniale a été réglée définitivement en 1965, Séoul considère, lui, que les dispositions du traité ne concernaient pas les demandes de dédommagement individuelles. Ces positions radicalement opposées semblent irréconciliables. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Tout en examinant les principaux points d’achoppement concernant le traité de 1965, nous montrerons que, par le passé, les positions officielles des gouvernements japonais et sud-coréens furent parfois bien différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.      

Le programme du séminaire de recherche de l’IAO est disponible à ce lien : https://iao.cnrs.fr/manifestations/seminaire-iao/ (La conférence de mai sera annoncée prochainement).

Lien vers le poster de la conférence ici.

Table ronde / Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après. Quels héritages ? (BULAC, 11 mars 2021, 18h30-20h30)

Tchernobyl et Fukushima, 35 ans et 10 ans après Quels héritages ?

jeudi 11 mars 2021, 18h30-20h30

Cette table ronde sera l’occasion d’un échange autour des notions de résilience, de reconstruction et de vulnérabilité, pour éclairer les conséquences des accidents nucléaires sur les individus, sur les groupes sociaux et sur les territoires, avec trois chercheuses spécialistes du Japon et du Bélarus.

Comment vivre avec une catastrophe nucléaire ? Les populations de deux espaces dissemblables, en termes de développement économique, d’organisation sociale et politique, et de rapports entre nature et culture, ont dû et doivent encore aujourd’hui répondre à cette question. Si les accidents de Tchernobyl et de Fukushima, les deux seuls ayant été classés comme « majeurs » (de niveau 7) par l’Agence internationale de l’énergie atomique, sont très différents à la fois par leurs bilans sanitaires, par leurs contextes, et par leurs impacts sur les espaces les plus directement touchés (dans un cas, plusieurs régions de l’ex-Union soviétique, disparue comme État en 1991 ; dans l’autre, une partie du Japon), elles relèvent d’une histoire commune, encore en train de s’écrire, appelant à croiser les regards en sciences sociales.

Conception et modération :
Cyrian Pitteloud (CRH-EHESS) et Laurent Coumel (CREE-Inalco)

Avec les interventions de : 
Christine Fassert (CETCOPRA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Tatiana Kasperski (Département d’Humanités, université Pompeu Fabra de Barcelone)
Rina Kojima (LATTS-université Gustave Eiffel)

Lien vers le poster de l’événement ici.
Lien vers la page sur le site de la Bulac ici.

Colloque / Montesquieu et l’Asie. Traductions, circulations et usages de “L’esprit des lois” hors Europe Occidentale (Université Bordeaux Montaigne, 4-5 mars 2021)

Organisateur : Eddy Dufourmont

Contact : eddy.dufourmont@u-bordeaux-montaigne.fr

Affiche et programme en version PDF ici.

Argumentaire

De l’Esprit des lois est un monument qui déroute à double titre ; tout d’abord par son ampleur (plus de mille pages pour quatorze ans de travail), ensuite par sa difficulté de lecture. L’œuvre maitresse de Montesquieu a suscité une grande diversité d’interprétations : salué comme le moment fondateur de la science politique, certains voient en lui l’expression du républicanisme mo- derne alors que d’autres préfèrent le ranger dans le crédo libéral. La multipli- cité des thèmes abordés, dans un désordre apparent, ne manque pas de troubler : dans sa recherche des causes physiques et morales des institutions, Montesquieu propose tour à tour une théorie sur la loi, sur les types de gou- vernements ; une réflexion sur la liberté politique ainsi qu’une théorie des climats et de « l’esprit général ». Cet ouvrage fut aussi celui par lequel Montesquieu donna matière au concept de despotisme qu’il inventa, rassemblant sous l’adjectif « oriental » associé à ce régime politique, entre autres, les empires Ottoman et Perse, la Chine et le Japon.

Comment ce monument des Lumières a-t-il été lu hors d’Europe, notamment dans les pays que Montesquieu rangea dans la catégorie du despotisme ? Quels défis représentèrent la traduction de l’œuvre et la compréhension des thèmes abordés ? Quel en fut l’usage dans un contexte d’introduction de la philosophie politique européenne ? Ces questions qui s’imposent très tôt dans le Japon moderne (où L’Esprit des lois est traduit dès 1875), concernent certainement aussi une bonne partie des pays d’Asie ou d’ailleurs. Du moins tels sont les thèmes que nous invitons tous les spécialistes de langues non-européennes à discuter. La réflexion devra s’orienter vers l’analyse de la traduc- tion de tout ou partie des thèmes constitutifs de l’ouvrage, avec le souci de s’inscrire dans la perspective du transfert culturel et de l’histoire intellectuelle.

The Spirit of the Laws is a difficult work to read, for two reasons; firstly by its size (more than a thousand pages written during fourteen years), second by its difficulty of interpretation. Montesquieu’s masterpiece has given rise to a great diversity of interpretations: hailed as the founding moment of political science, some see in him the expression of modern republicanism while others prefer to put it in the liberal creed. The multiplicity of themes tackled, in an apparent disorder, can puzzle the reader: in his search for the physical and moral causes of institutions, Montesquieu proposes a theory on the law, on the types of government; a reflection on political freedom as well as a theory of climates and the «general spirit». This book was also the one by which Montesquieu gave substance to the concept of despotism he invented, bringing together under the adjective «oriental» associated with this political regime, the Ottoman and Persian empires, China and Japan.

How this monument of the Enlightenment was read outside Europe, especial- ly in the countries Montesquieu ranked in the category of despotism? What challenges represented the translation of the work and the understanding of the topics? What was the use in a context of introduction of European political philosophy? These questions, which are very early in modern Japan (where The Spirit of the Laws is translated as early as 1875), certainly concern a good part of the countries of Asia or elsewhere and we invite all specialists of non-European language to discuss them. The analysis will focus on all or part of the constituent themes of Montesquieu’s book, in the perspective of the cultural transfer and the intellectual history.

Programme

Jeudi 4 mars 2021

9h-9h15 : Introduction (Eddy Dufourmont)

9h15-10h45 : 1ère séance. De l’esprit des lois en Russie et dans le monde arabe

9h15-10h : Véronika Altashina (Professeur, Université d’Etat de Saint-Pétersbourg).

L’Esprit des lois dans l’Еmpire russe : Pro et Contra

10h-10h45 : Abdesselam Cheddadi (Professeur émérite, Université Mohammed V)

Montesquieu et les idées des Lumières en Egypte au XIXe siècle.

10h45-11h30 : Laib Khemissa (MCF Université de Batna) et Chafika Bouraiou (MCF Université Larbi ben M’Hidi)

La présence de Montesquieu, dans les écrits politiques de Rifa’a Rafi al-Tahtawi et Bourhan Ghalioune

11h30-13h : pause

13h-15h15 : 2ème séance. De l’esprit des lois en Asie de l’Est

13h-13h45 : Soh Jean Hyoung (postdoctorante, Seoul National University, Séoul)

The translation of The Spirit of the Laws and the meaning of ‘the separation of power’ in Colonial Korea

13h45-14h30 : Wang Xiaoling (MCF, Université Paris Diderot) 

L’influence de la pensée politique de Montesquieu en Chine

14h30-15h15 : Eddy Dufourmont (MCF HDR, Université Bordeaux Montaigne)

L’Esprit des lois comme objet et agent de transfert culturel au Japon : l’enjeu de sa traduction à l’aube de l’époque moderne (1868-1889).

Vendredi 5 mars 2021

9h-11h30. 3ème séance. Un autre regard asiatique sur De l’esprit des lois 

9h-9h45 : Kim Minchul (MCF, Sungkyunkwan University, Séoul)

Montesquieu in the French Revolution

9h45-10h30 : Brij Tankha (Professeur émérite, Institute of Chinese Studies, Delhi)
Varieties of Despotism : Montesquieu on Asia

10h30-11h15 : Lee Junhyung (Doctorant, Sungkyunkwan University, Séoul)

Montesquieu in mid- to late-twentieth-century South Korea

11h15-13h : pause

13h-15h15 : 4ème séance. De l’esprit des lois en Asie du Sud-Est

13h-13h45 : Quang Pham Van (MCF, Université des sciences sociales à Ho Chi Minh Ville)

De l’idée des lumières de Montesquieu à la pensée de Phan Châu Trinh

13h45-14h30 : Eugénie Mériau (postdoctorante ENS Lyon, Institute for Global Law and Policy, Harvard Law School)

Montesquieu, le Siam et l’Esprit des Lois : Circulations croisées du despotisme oriental

14h30-15h15 : Etienne Naveau (PU, CERLOM/INALCO)

La réception de Montesquieu en Indonésie
 

15h15-16h : discussion générale.

Séminaire doctoral de la MFJ / “Le design de caractères typographiques japonais au sein des fonderies Shaken et Morisawa, 1965-2010” (23 mars 2021, 18h heure de Tokyo, 10h heure de Paris)

La prochaine séance du séminaire doctoral de la Maison franco-japonaise aura lieu sur Zoom, le mardi 23 mars 2021 à 18 h heure de Tokyo (10 h heure de Paris)

Le séminaire accueillera Émilie Rigaud, Doctorante à l’INALCO au laboratoire IFRAE  sous la direction d’Emmanuel Lozerand.

Pour obtenir le lien Zoom, merci de contacter les organisateurs à l’adresse suivante : doctorantsmfj(at)gmail.com.

Titre de la présentation : Le design de caractères typographiques japonais au sein des fonderies Shaken et Morisawa, 1965-2010.

Résumé :
Mon travail porte sur la typographie japonaise, plus précisément sur les changements technologiques successifs par lesquels les signes du japonais sont passés tout au long du 20è siècle. En effet, au moment de l’essor rapide de la typographie en plomb, les signes du japonais se sont d’abord trouvés figés dans le métal. Puis deux nouvelles révolutions technologiques transformèrent à nouveau radicalement la typographie : la photocomposition qui a remplacé les blocs de métal par des flashs de lumière, puis le numérique qui en a fait de pures coordonnées mathématiques.

Ma communication commencera par un aperçu de cette histoire à partir des années 1960, à travers la rivalité de deux entreprises majeures de la création de caractères : la fonderie Shaken et la fonderie Morisawa. Nous verrons quelles dynamiques ont animé la triade « fonderie – designer – police de caractères » à l’époque de la photocomposition (dans les années 1970-1980), alors que le développement de la publicité entraînait une explosion de la demande pour de nouveaux caractères.

Nous aborderons ensuite le problème des sources et de la méthodologie qui est en cours d’élaboration. En dehors des sources habituelles de la recherche historique, comment appréhender la police de caractères en tant qu’objet d’étude? Les caractères typographiques sont des objets qui nous entourent au quotidien et pourtant la recherche académique en ce domaine n’en est encore qu’à ses débuts.

Pour finir, nous analyserons deux polices de caractères en particulier. Nous porterons notre attention autant sur leurs formes que sur les contraintes qui ont forgées celles-ci.

Webinaire / “Fukushima 10 ans : quelles réalités?”, CRIIRAD (6 mars 2021, 11h-15h30)

 

« Fukushima 10 ans : quelles réalités ? » – 6 mars 2021

Il y a 10 ans au Japon : un accident majeur survenait à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, à la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami. Des citoyens japonais s’organisaient pour comprendre les impacts sanitaires et tenter de mieux assurer leur propre protection en dépit des discours rassurants des autorités. 
La CRIIRAD s’était alors rapidement mobilisée afin de les soutenir. Mais les impacts d’une telle catastrophe sont durables. Quelles réalités font suite à une telle contamination ? A quels enjeux la population japonaise est-elle confrontée ? La CRIIRAD réunit 7 experts japonais et français afin d’analyser la situation de 2021 et de répondre à vos questions. 
Rendez-vous le 6 mars 2021 entre 11h et 13h, puis de 14h à 15h30, pour suivre notre webinaire “Fukushima 10 ans : quelles réalités ?” :
– sur Zoom : INSCRIVEZ-VOUS ICI : https://urlz.fr/eUmD puis suivez les instructions dans le mail de confirmation pour vous connecter le jour J 
– ou en direct depuis notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/criirad-
Pour suivre toutes les actualités de l’évènement, rendez-vous sur : 
– Facebook : https://www.facebook.com/CRIIRAD-144638258935124/
– Twitter : https://twitter.com/CRIIRAD

Lien vers le poster de l’événement ici.

Journée d’étude / “Ecrire la catastrophe – 10 ans après le 11 mars 2011” (IFRAE-CRCAO, 13 mars 2021, 10h-15h)

Dates : Samedi 13 mars 2021 – 10:00 – 15:00

Lieu : En ligne Journée d’étude par webinaire, organisée par Anne Bayard-Sakai (INALCO, IFRAE) et Cécile Sakai (UNIVERSITÉ DE PARIS, CRCAO)

Dans les ruines de la catastrophe de 2011 est née une littérature — mais qu’est-elle devenue, dix ans plus tard ? Entre la nécessité et l’impossibilité d’écrire, le devoir de mémoire et le désir d’oubli, ces textes tentent d’explorer des voies souvent étroites. Que propose le monde éditorial et qu’attendent les lecteurs ? Quelles représentations du désastre les auteurs tentent-ils de faire advenir alors que la décennie écoulée a déjà profondément transformé l’image des événements initiaux et que le Japon est toujours confronté à leurs conséquences ? Et comment la réflexion critique sur cette nouvelle littérature s’est-elle développée depuis, au Japon comme ailleurs dans le monde ?
La journée d’étude se propose d’apporter quelques éléments de réponse à ces interrogations sur une littérature en pleine évolution — et amenée sans doute à se redéfinir dans le contexte actuel de la crise pandémique qui, à certains égards, relègue 2011 dans une Histoire révolue.
En français, japonais et anglais (sans traduction) 

1ère partie : 10h-13h ; 2ème partie : 14h-15h

10h Introduction – Cécile Sakai (Université de Paris) 坂井セシル、開会の辞

10h15- 10h45  – Anne Bayard-Sakai (Inalco) バヤール=坂井アンヌ (国立東洋言語文化大学)  L’après 11 mars et ses effets sur le champ littéraire japonais /日本の文学場における震災後文学の影響

10h45-11h15  Kimura Saeko (Université Tsuda)  木村朗子(津田塾大学)コロナ禍の震災後文学論  / Réflexions sur la littérature post-catastrophe en temps de pandémie

11h15-11h45  Fujiwara Dan (Université de Toulouse)  藤原団 (トウ―ルーズ大学)誤訳で語る「3.11」:多和田葉子の『地球にちりばめられて』における「内包された翻訳者」/ Le 11 mars raconté par les erreurs de traduction : « le traducteur interne » dans le roman Eparpillés sur la planète de Tawada Yôko

11h45-12h15  Haga Kôichi (Université internationale Jôsai, en anglais) 芳賀浩一 (城西国際大学)Post-3.11 Literature in the Anthropocene / 人新世におけるポスト3.11文学

12h15-13h Discussion avec les intervenants

Pause

14h-15h L’exemple de l’écrivain Furukawa Hideo – Cécile Sakai (Université de Paris) et Sugie Fumiko (Université Lyon 3)
「古川日出男の場合」 ― 坂井セシル(パリ大学)、杉江扶美子(リヨン大学)

Suivi de la diffusion d’un documentaire de la NHK (en japonais, sans traduction, diffusion T.V. x septembre 2020) : 目撃!にっぽん「震災10年の“言葉”を刻む〜小説家・古川日出男 福島踏破〜」20200927 (34 mn).
Témoignage ! Japon « Graver les ‘ mots ‘ dix ans après la catastrophe : l’écrivain Furukawa traverse Fukushima » (34 mn)

Avec le concours de la NHK (Momiki Yûsuke). Remerciements à Furukawa Hideo.

Pour tout contact : anne.bayardsakai@inalco.fr ou cecile.sakai@u-paris.fr

Lien vers la page de l’événement ici.
Lien vers le poster ici.

Table ronde / “Fukushima, 10 ans après : regards interdisciplinaires”, Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS (10 mars 2021, 10h-13h30)

Rendez-vous du Japon contemporain de l’EHESS
Saison 4, Seance 1
Agenda 2021

Fukushima, 10 ans après : regards interdisciplinaires
mercredi 10 mars 2021 * en visioconférence
10h-13h30 (France) 18h-21h30 (Japon)


Programme

10h00-10h10 Accueil et introduction
Aleksandra Kobiljski (CNRS) & Cécile Asanuma-Brice (CNRS)

10h10-10h40 Refuge et droit international
Nanako Shimizu (Université d’Utsunomiya)

10h40-11h10 Procès Fukushima
Paul Jobin (Sinica Academica)

11h10-11h40 La violence structurelle à la gestion du désastre
Cécile Asanuma-Brice (CNRS, Mitate lab.)

11h40-11h50 Pause

11h50-12h20 Décontamination et mesure environnementale
Olivier Evrard (CEA, LSCE)

12h20-12h50 Les musées de la mémoire
Marie Weishaupt (Université Libre de Berlin)

12h50-13h20 L’apocalypse ordinaire, le rôle des organismes internationaux dans la gestion de la catastrophe de Fukushima
Valérie Arnhold (Sciences Po)

13h20-13h30 Questions générales


INSCRIPTION OBLIGATOIRE : crj@ehess.fr

En partenariat avec le programme Mitate Lab.

AGENDA RENDEZ-VOUS DU JAPON CONTEMPORAIN DE L’EHESS
SAISON 4

Table ronde / “Rappel-toi Barbara”, dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes (Inalco, 8 mars 2021, 14h30-17h30).

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des femmes, l’Inalco a le plaisir de vous inviter à la table ronde et à la projection du projet RAPPELLE-TOI BARBARA, le lundi 8 mars 2021, de 14h30 à 17h30.


La table ronde sera animée par Isabelle Konuma, professeure et référente Égalité femmes-hommes à l’Inalco, avec 
Maureen Ragoucy, artiste et réalisatrice du documentaire, Patrick Farges, professeur à l’université de Paris (histoire de l’Allemagne et du genre), Doan Cam Thi, professeure à l’Inalco (littérature vietnamienne).

Pour en savoir plus sur le lien d’accès à l’événement qui aura lieu en ligne, veuillez consulter la page suivante : ici.

RAPPELLE-TOI BARBARA
Des femmes racontent la Seconde Guerre mondiale


Elles étaient enfants, jeunes filles ou adultes, étudiantes ou en activité, frivoles ou avisées, aujourd’hui des femmes nous racontent des souvenirs liés à leur vie quotidienne pendant la Seconde Guerre mondiale. S’exiler, résister, s’enfuir du ghetto, vivre l’emprisonnement, la déportation, la perte d’êtres chers, mais aussi l’insouciance et la légèreté malgré l’horreur, la vulnérabilité, les souffrances, leur guerre c’est avant tout la survie. 
En ne cédant pas à la peur ni à la soumission, leur vie va passer de l’ordinaire à l’extraordinaire. Leur foi en l’avenir motive leur action. Cette proposition documentaire s’articule entre récits singuliers et histoire collective pour nous transmettre la guerre au féminin, entre illusions et réalités en France, en Hongrie, en Pologne, aux États-Unis, en Russie et au Japon.

Affiche de l’événement ici.

Parution / La Révolution industrielle des régions du Japon

Titre de l’ouvrage : La Révolution industrielle des régions du Japon

Auteur : Nakamura Naofumi (Professeur à l’Université de Tokyo)

Traducteurs : Alexandre Roy, Claude Michel-Lesne

Préface : Jean-Marc Olivier

Éditeur : Les Belles Lettres – Collection Japon

Date de publication : 19 février 2021

Nombre de pages : 416 p.

Présentation :
Comment expliquer les origines de l’impressionnant développement économique japonais au cours du XXe siècle ? Alors que les thèses habituellement avancées soulignent le rôle du pouvoir central (gouvernement et zaibatsu), Nakamura Naofumi nous fait parcourir le Japon de l’ère Meiji (1868-1912) dans toute son étendue, du nord au sud, à la découverte des fondations régionales de la « Révolution industrielle ». Analysant la mentalité des acteurs, leur capacité à l’échange d’informations, à l’activation de réseaux de proximité, à la mobilisation de capitaux, l’auteur décrit une pléthore d’entrepreneurs et d’agents publics locaux dynamiques. Engagés dans le lancement d’entreprises innovantes de dimension régionale, ils réalisèrent des aménagements industriels (filatures, charbonnages, chemin de fer ou secteur électrique) dans tout l’archipel entre les années 1880 et 1900.
À l’heure où la désindustrialisation des régions s’accompagne d’une croissance économique en berne, la démonstration de Nakamura Naofumi n’apparaît que plus riche de sens.

Page sur le site de l’éditeur : ici

Table des matières :

TABLE DES MATIÈRES

Un mot de présentation de la traduction de l’ouvrage 
Préface de Jean-Marc Olivier 
Avant-propos : pourquoi parler aujourd’hui des « fondations régionales de la révolution industrielle » ? 

Introduction : Les fondations régionales de la révolution industrielle japonaise 
Reconsidérer la révolution industrielle 
Agents économiques et économies locales : thématiques et méthodologie 
Objets d’étude et plan de l’ouvrage 


Première partie. L’économie régionale, au cœur de la révolution industrielle

Chapitre 1. Les conditions préalables à l’avénement de la révolution industrielle au Japon 
1. Les conditions aux débuts de la révolution industrielle 
2. Les structures théoriques de l’idéologie de l’industrialisation
La question du « pays riche », considérée depuis les centres et les provinces 

Chapitre 2. La structure géographique du « boom des entreprises » 
1. L’économie japonaise pendant la révolution industrielle 
2. La structure géographique du premier boom des entreprises 
3. L’enchaînement des deuxième et troisième vagues d’essor des entreprises


Deuxième partie. Les agents du boom des entreprises – L’ « ère des régions » et ses principaux acteurs –

Chapitre 3. Les débuts de l’industrialisation en région et l’action de l’administration locale 
1. Le département d’Iwate et l’extension de la ligne nord-est de la Compagnie des chemins de fer du Japon 
2. La campagne de financement des travaux de la Compagnie des chemins de fer du Japon dans le département d’Iwate 
3. Bilan et enseignements de la campagne expresse menée à Iwate 

Chapitre 4. Les entrepreneurs locaux et le boom des entreprises 
1. L’essor des entreprises en province 
2. Entrepreneurs régionaux et boom des entreprises : le cas de Miike 
3. Le développement des entreprises régionales (1) : l’expansion des affaires de la Compagnie de travaux publics de Miike 
4. Le développement des entreprises régionales (2) : la Filature de Miike et les entrepreneurs de province 

Chapitre 5. Les comportements d’investissement d’une grande fortune régionale : Le cas de la maison Hiromi dans le département d’Ôsaka 
1. L’industrie dans le district de Sen’nan et les grandes fortunes locales 
2. La constitution des capitaux et les comportements d’investissement de la maison Hiromi entre 1875 et 1886 
3. La maison Hiromi et le début du boom des entreprises dans le district de Sen’nan 
4. Les sources de bénéfices et le comportement d’investissement de la maison Hiromi après la guerre sino-japonaise 
5. Les entreprises locales et les comportements d’investissement de la maison Hiromi après la guerre russo-japonaise 

Chapitre 6. La naissance des « zaibatsus de province » 
1. La famille Yasukawa-Matsumoto et le développement du secteur minier dans la région du Chikuhô
2. Le développement des affaires et des actifs de Yasukawa Keiichirô 
3. La restructuration des affaires et le marché interne de capitaux 
4. Vers un « zaibatsu régional » 


Troisième partie. Les débuts de l’industrialisation urbaine, vers l’« ère des villes »

Chapitre 7. L’essor du secteur de l’énergie électrique et l’industrialisation des villes 
1. La Compagnie de l’éclairage électrique de Tôkyô et la naissance du secteur de l’électricité 
2. Le transport à longue distance de courant à haute tension et les centrales hydroélectriques à haut rendement 
3. L’élaboration d’un système de distribution électrique 
4. Le processus d’électrification des usines 

Chapitre 8. La formation du système de distribu tion électrique et les espaces périurbains 
1. Le secteur de l’électricité et la région du Keihin après la guerre russo-japonaise 
2. La formation de la Compagnie d’électricité de Yokohama et le marché local 
3. Le système de distribution électrique de la compagnie Fuji et la région du Keihin 


Conclusion : La dynamisation des économies régionales et leurs évolutions struc turelles 

Postface 
Notes 
Index 
Index des entreprises 
Remerciements

Séminaire / Histoire du Japon moderne et contemporain (EHESS) – “Que fait l’histoire globale à l’histoire du Japon? ” (4 mars 2021, 15h-17h)

La prochaine séance du séminaire « Histoire du Japon moderne et contemporain : dynamique et trajectoires d’une modernité »aura lieu le 4 février de 15h à 17h sur zoom.

Conférencier : Aleksandra Kobiljski (chargée de recherche au CNRS, directrice du Centre des recherches sur le Japon de l’EHESS).

Titre de la conférence : Que fait l’histoire globale à l’histoire du Japon?

Pour obtenir le lien d’accès à la conférence, merci de contacter l’un des organisateurs du séminaire. 
Contact : guillaume.carre@ehess.fr, sastre.gregoire@gmail.com, Cyrian.Pitteloud@unige.ch